Diaconos est un blog catholique, créé le mercredi 23 janvier 2008, par Michel Houyoux, diacre et ancien professeur au Collège saint Stanislas à Mons (Belgique),
# Pentecost is a Christian feast that celebrates the outpouring of the Holy Spirit, a gift from Jesus, and the birth of the Church. It falls on the fiftieth day from Easter inclusive (hence the name), on a Sunday, that is, at the end of the seventh week after Easter, and is therefore a movable feast, depending on the date of Easter. It celebrates first the beginning of the harvest and then, in a second phase, the giving of the law. Pentecost is also the ancient Greek name for the Jewish festival of Shavuot, which is a festival of thanksgiving.
In Judaism, Shavuot, or the Feast of Weeks, called in ancient Greek Πεντηκοστή (Pentecost), is one of three feasts, called Shalosh regalim (three pilgrimages), denoting the feasts of i pilgrimage – to Jerusalem. The seven weeks correspond to the period of the Omer, a period of mourning in memory of the misfortunes of the people of Israel, which ends with the festival of Lag Ba Omer, and Shavuot is supposed to be a joyful celebration of the giving of the Torah.
From the Gospel of Jesus Christ according to Saint John
At that time Jesus said to his disciples: When the Advocate comes, whom I shall send to you from the Father, he, the Spirit of truth, who comes from the Father, will testify on my behalf. And you also will be witnesses, for you have been with me from the beginning.
I still have many things to say to you, but you cannot bear them now. When he comes, the Spirit of truth, he will lead you into all truth. For what he says will not come from himself, but what he hears he will say; and whatever happens he will make known to you.
He will glorify me, for he will receive what is from me and make it known to you. All that the Father has is mine; therefore I said to you, ‘The Spirit receives what comes from me and makes it known to you. (Jn 15:26-27; 16:12-15)
He will make you understand all that I have said to you!
He will make you understand everything I have said to you! « If anyone loves me, he will keep my word, and my Father will love him, and we will come to him and stay with him. « He who does not love me will not keep my words » (Jn 14:23-24a). This is the only manifestation that God has decided to make: he comes to live in the hearts of those who welcome him and believe in him. He will only be recognised as truly present by those who truly love him!
« If anyone loves me, we will come to him »: Christ affirms that he is now present through those who love him, through true believers, in whom he lives. Between people who love each other, there is listening, dialogue, speech, communication. « The word you hear is not mine, but that of the Father who sent me » (Jn 14:24b). (Jn 14:24b)
Here Jesus reveals to us one of the foundations of the true Christian life: the meditation of the Word as a sacrament of God’s presence. In this farewell discourse, on the evening of Holy Thursday, Jesus speaks of a word that one is faithful to, a word that one lives, that is, a word that one puts into practice. The Word of Jesus is not a thing, it is someone: since Jesus left, there is another who comes to replace him, sent by the Father in Jesus’ name: it is the Holy Spirit.
The Holy Spirit adds nothing to Jesus, just as Jesus adds nothing to the Father: they are three who are one! The Holy Spirit is the one who communicates all the life of God to humanity. It is the Holy Spirit who will help the Church to understand progressively the gift of God, revealed in Jesus Christ. And even today, the Holy Spirit is at work: « I am with you always, » said Jesus.
The Church still has much to understand, to discover and to live, and this is even more true for each of us. It is important to understand that the feast of Pentecost (first reading) was not only for the apostles: the strong wind was also felt by a multitude of men and women in Jerusalem: each one heard the wonders of God proclaimed in his own language. (Acts 2:5-11)
For a person to recognise in the word of another the Word of God, there must be the action of the Holy Spirit. « It is the same Holy Spirit who affirms in our spirit that we are children of God » (2nd Reading) (Rom 8:16).
The feast of Pentecost is not only the feast of the birth of the Church through the powers given to the apostles, but it is also the feast of the renewal of the world through the action of the Holy Spirit who gradually brings all humanity to the understanding of Jesus’ message: « The Holy Spirit, whom the Father will send in my name, will teach you all things and remind you of all that I have said to you » (John 14:26). « (Jn 14:26) Let us pray to the Holy Spirit to teach us to understand and live the Gospel today.
# On appelle Prière sacerdotale la prière que Jésus fait à son Père à la fin du ‘Discours d’adieux’ qui suit le lavement des pieds. Elle occupe tout le chapitre 17e de l’évangile de saint Jean. Y assumant implicitement le rôle de Grand-prêtre (sans que le mot soit employé) Jésus, à l’approche de sa mort (Passion), se perçoit mystiquement tout à la fois comme ‘prêtre et offrande à Dieu’, dans le sacrifice ultime de sa vie pour la Rédemption du monde.
Les Pères de l’Église, tel Cyrille d’Alexandrie (Ve siècle), soulignaient déjà le caractère sacerdotal du chapitre 17 de l’évangile de Jean. Le théologien du Moyen Âge, Rupert de Deutz (†1129) est explicite lorsqu’il parle de Jésus comme ‘prêtre propitiatoire’ autant que ’offrande de propitiation’. C’est cependant le théologien luthérienDavid Chytraeus (1530-1600) qui parle de chapitre comme étant la ‘Prière sacerdotale’ de Jésus. Il est repris depuis par tous les exégètes et théologiens. Lors de la fête de l’Expiation le Grand prêtre d’Israël suivait un rituel défini tel qu’on le trouve fixé dans le Lévitique, un des cinq premiers livres de la Bible Les sacrifices expiatoires d’animaux furent offerts pour le Grand Prêtre lui-même, puis pour la classe sacerdotale et enfin pour le peuple d’Israël. Jésus reprend le même schéma.
De l’Évangile selon Jean
01 Ainsi parla Jésus. Puis il leva les yeux au ciel et dit : « Père, l’heure est venue. Glorifie ton Fils afin que le Fils te glorifie. 02 Ainsi, comme tu lui as donné pouvoir sur tout être de chair, il donnera la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. 03 Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. 04 Moi, je t’ai glorifié sur la terre en accomplissant l’œuvre que tu m’avais donnée à faire.
05 Et maintenant, glorifie-moi auprès de toi, Père, de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde existe. 06 J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu as pris dans le monde pour me les donner. Ils étaient à toi, tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole. 07 Maintenant, ils ont reconnu que tout ce que tu m’as donné vient de toi, 08 car je leur ai donné les paroles que tu m’avais données : ils les ont reçues, ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé.
09 Moi, je prie pour eux ; ce n’est pas pour le monde que je prie, mais pour ceux que tu m’as donnés, car ils sont à toi. 10 Tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi ; et je suis glorifié en eux. 11 Désormais, je ne suis plus dans le monde ; eux, ils sont dans le monde, et moi, je viens vers toi. Père saint, garde-les unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes. (Jn 17, 1-11a)
La prière sacerdotale de Jésus-Christ
Jésus a achevé les discours qui devaient préparer les disciples à son départ à sa glorification, à une communion invisible et spirituelle avec lui, il les a terminés par ce mot triomphant : « J’ai vaincu le monde ! » (Jn 16. 33). Levant lesyeux au ciel, Jésus s’adressa à son Père et il pria. Il Pria à haute voix, au milieu de ses disciples, et quelle prière ! Prière ardente, et pourtant sereine, dans laquelle, comme le dit Luther : « Jésus répand en présence de Dieu et de ses disciples le dernier fond de son âme ».
Il n’y a, ni dans l’Écriture, ni dans les littératures des peuples, rien qui égale la simplicité et la profondeur, la grandeur et l’intimité de cette prière. (Luthardt)
Quelle impression ne dut-elle pas laisser dans le cœur des disciples ! Il ne fut pas étonnant qu’elle resta gravée dans l’âme de Jean et qu’il put nous la conserver fidèlement. Tout dans cette inimitable prière, fut en parfaite harmonie avec la situation et avec les besoins de l’âme de Jésus et de ses disciples. On l’appela Prière sacerdotale, parce qu’en la prononçant Jésus fit acte de souverain sacrificateur : il s’offrit à Dieu comme une oblation sainte et il préluda à ce sacrifice en intercédant pour ses disciples et pour toute son Église.
Père, dit Jésus, il le prononça six fois, avec amour, dans cette prière. Ses disciples apprirent de lui à considérer Dieu comme un Père, car, quoique Dieu fût son Père dans un sens unique et exclusif, il les autorisa à invoquer Dieu comme lui le fit., parce que, rachetés par lui, ils reçurent l’adoption et devinrent des enfants de Dieu : « Et vous n’avez pas reçu un esprit d’esclavage pour être encore dans la crainte, mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! » (Rm 8, 15)
L’heure vint, l’heure de la mort, qui fut, par la suite, suivie de la gloire. Tant que cette heure marquée par la volonté souveraine de Dieu n’était pas venue, les adversaires étaient impuissants à rien entreprendre contre Jésus ; mais il se livra volontairement à eux. La première chose que demanda Jésus, fut sa glorification. Ce qu’il entendit par là, il le précisa : sa réintégration dans la gloire éternelle.
Jésus glorifia Dieu dans toute sa vie. Ce ne fut qu’après être rentré dans la plénitude de sa puissance divine qu’il en manifestant les attributs divins de la toute-puissance et de la toute présence pour achever son œuvre par l’envoi du Saint Esprit et par l’établissement de son règne dans le monde. L’intention miséricordieuse de Dieu, en conférant à Jésus ce pouvoir sur notre humanité, a été qu’il donne la vie éternelle, à tous ceux que le Père lui a donnés.
Ce serait peu de chose, s’il disait simplement : Tout ce qui est à moi est à toi ; car cela, chacun peut le dire, mais qu’il affirme l’inverse et dise : Tout ce qui est à toi est à moi, c’est ce qu’aucune créature ne peut prétendre devant Dieu.(Luther)
Les disciples furent dignes des grâces demandées pour eux, non seulement parce qu’ils furent à Jésus comme ils furent à Dieu mais parce que Jésus fut glorifié en eux. Il fut glorifié déjà en ce qu’ils crurent en lui et l’aimèrent ; et il le fut dans le monde par leur témoignage et par toute leur vie.
Garde-les et conduis-les à l’éternelle unité du Père et du Fils ! Tel fut l’objet de la prière que Jésus prononça pour les disciples. Avant de demander cette grâce, Jésus exprima le profond besoin qu’ils en eurent, parce qu’il allait les quitter et les laisser sans lui dans ce monde ennemi de Dieu et de son règne, où ils rencontrèrent à chaque pas de nouveaux dangers.
Jésus n’est plus avec eux, dans le monde pour les garder, et il n’est pas encore auprès de Dieu, pour pouvoir les protéger du sein de sa gloire céleste. Il y a là un intervalle douloureux, durant lequel son Père doit se charger de ce soin. (Godet)
Père saint, dit Jésus avec le sentiment profond que la sainteté de Dieu, son éternelle vérité, son immuable amour est l’opposé absolu du mensonge et de là corruption qui règnent dans le monde, et dont Dieu préservera les siens en les rendant participants de cette sainteté par son Esprit. Garde-les en ton nom : ce nom est l’expression de toutes les perfections que Dieu déploiera en leur faveur pour les préserver du mal. Sa fidélité est engagée à les garder jusqu’à la fin.
Enfin, le but suprême de cette ardente supplication fut que les disciples, tous les disciples de Jésus, furent amenés à cette unité sainte de la vie divine et de l’amour, qui est celle du Père et du Fils. Le péché a divisé les hommes en les séparant de Dieu, leur centre et leur lien ; l’œuvre et la gloire de la rédemption opérée par Jésus-Christ c’est d’élever notre humanité jusqu’à l’unité que le Fils possède avec son Père.
Jésus nous y introduit en nous communiquant l’Esprit d’amour qui l’unit au Père, et c’est dans ce sens profond que la connaissance du Père et du Fils est la vie éternelle. Bengel fit, entre l’unité du Père et du Fils et celle à laquelle nous sommes destinés, cette distinction très juste : « Celle-là est une unité d’essence : celle-ci une unité par la grâce ; ainsi la seconde est semblable, mais non égale à la première ».
L’Esprit de vérité vous guidera dans toute la vérité
# La Pentecôte est une fête chrétienne au cours de laquelle on célèbre l’effusion de l’Esprit Saint, un don de Jésus, et la naissance de l’Église. Elle tombe le cinquantième jour à partir de Pâques inclus (d’où son nom), un dimanche, c’est-à-dire à la fin de la septième semaine après Pâques, et est donc une fête mobile, dépendant de la date de Pâques. Elle célèbre d’abord le début de la récolte, puis, dans un second temps, le don de la loi. La Pentecôte est également le nom grec ancien de la fête juive de Shavuot, qui est une fête d’action de grâce.
Dans le judaïsme, Shavuot, ou la fête des semaines, appelée en grec ancien Πεντηκοστή (Pentecôte), est l’une des trois fêtes, appelées Shalosh regalim (trois pèlerinages), désignant les fêtes de i pèlerinage – à Jérusalem. Les sept semaines correspondent à la période du Omer, une période de deuil en mémoire des malheurs survenus au peuple d’Israël qui se termine par la fête de Lag Ba Omer, et Shavuot est censée être une célébration joyeuse du don de la Torah.
De l’Évangile de Jésus-Christ selon Saint Jean
À ce moment-là, Jésus dit à ses disciples : « Quand viendra l’Avocat, que je vous enverrai de la part du Père, lui, l’Esprit de vérité, qui vient du Père, rendra témoignage en ma faveur. Et vous aussi, vous serez témoins, car vous êtes avec moi depuis le commencement.
J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les supporter maintenant. Quand il viendra, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité. Car ce qu’il dira ne viendra pas de lui-même : mais ce qu’il entendra, il le dira ; et tout ce qui arrivera, il vous le fera connaître.
Il me glorifiera, car il recevra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. Tout ce que le Père a est à moi ; c’est pourquoi je vous ai dit : L’Esprit reçoit ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. (Jn 15, 26-27 ; 16, 12-15)
Il vous fera comprendre tout ce que je vous ai dit !
Il vous fera comprendre tout ce que je vous ai dit ! « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; et mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui et nous resterons avec lui. » Celui qui ne m’aime pas ne gardera pas mes paroles » (Jn 14, 23-24a). C’est la seule manifestation que Dieu a décidé de faire : il vient vivre dans le cœur de ceux qui l’accueillent et croient en lui. Il ne sera reconnu comme réellement présent que par ceux qui l’aiment vraiment !
« Si quelqu’un m’aime, nous viendrons à lui » : le Christ affirme qu’il est désormais présent par ceux qui l’aiment, par les vrais croyants, en qui il habite. Entre des personnes qui s’aiment, il y a l’écoute, le dialogue, la parole, la communication. « La parole que vous entendez n’est pas la mienne, c’est celle du Père qui m’a envoyé ». (Jn 14, 24b)
Jésus nous révèle ici l’un des fondements de la véritable vie chrétienne : la méditation de la Parole comme sacrement de la présence de Dieu. Dans ce discours d’adieu, le soir du Jeudi saint, Jésus parle d’une parole à laquelle on est fidèle, une parole que l’on vit, c’est-à-dire une parole que l’on met en pratique. La Parole de Jésus n’est pas une chose, c’est quelqu’un : depuis que Jésus est parti, il y en a un autre qui vient le remplacer, envoyé par le Père au nom de Jésus : c’est l’Esprit Saint.
Le Saint-Esprit n’ajoute rien à Jésus, tout comme Jésus n’ajoute rien au Père : ils sont trois qui ne font qu’un ! L’Esprit Saint est celui qui communique toute la vie de Dieu à l’humanité. C’est l’Esprit Saint qui aidera l’Église à comprendre progressivement le don de Dieu, révélé en Jésus-Christ. Et aujourd’hui encore, l’Esprit Saint est à l’œuvre : « Je suis avec vous tous les jours », a dit Jésus.
L’Église a encore beaucoup à comprendre, à découvrir et à vivre, et cela est encore plus vrai pour chacun d’entre nous. Il est important de comprendre que la fête de la Pentecôte (première lecture) n’a pas eu lieu uniquement pour les apôtres : le vent fort a également été ressenti par une multitude d’hommes et de femmes à Jérusalem : chacun a entendu les merveilles de Dieu proclamées dans sa propre langue. (Actes 2, 5-11)
Pour qu’une personne reconnaisse dans la parole d’un autre, la Parole de Dieu, il faut qu’il y ait l’action de l’Esprit Saint. « C’est donc le même Esprit Saint qui affirme dans notre esprit que nous sommes enfants de Dieu » (2ème lecture) (Rm 8,16).
La fête de la Pentecôte n’est pas seulement la fête de la naissance de l’Église par les pouvoirs transmis aux apôtres, mais c’est aussi la fête du renouvellement du monde par l’action de l’Esprit Saint qui amène progressivement toute l’humanité à la compréhension du message de Jésus : « L’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses et vous rappellera tout ce que je vous ai dit ». « (Jn 14, 26) Prions l’Esprit Saint de nous apprendre à comprendre et à vivre l’Évangile aujourd’hui.
# The Christian faith (Catholic, Orthodox, Protestant, Evangelical) is the belief in the divine Trinity, (God the Father, Jesus Christ, his son and the Holy Spirit) and in the certainty of the redemption of sins brought about by the passion and resurrection of Jesus. It is expressed synthetically in the different versions of the creed (‘I believe’ in Latin).
The creed has two main versions: the Nicene-Constantinopolitan symbol and the Apostles’ symbol. Various Christian confessions of faith present a summary of particular Christian beliefs according to denomination. The Christian faith is based on the Bible. Biblical faith is therefore primarily about trust in God, before it is about belief or dogmatic content.
In the Gospels, Jesus compares the believer to a man who builds his house on the rock and thus makes it truly indestructible. He gives Simon, the first disciple to recognise him as the Messiah and Son of God, the nickname ‘Peter’, an allusion to the faith that makes him a rock. In addition to the creed, Catholicism is characterised by the ‘deposit of faith’, which includes the Scriptures and Tradition6 , whereas Protestantism and evangelical Christianity rely solely on the Scriptures.
From the Gospel according to John
29 His disciples said to him, « Behold, you speak openly and no longer in images. 30 Now we know that you know all things, and you do not need to be questioned; that is why we believe that you came forth from God. « 31 Jesus answered them, « Now you believe! 32 « Behold, the hour is coming – it has already come – when you will be scattered, each to his own, and you will leave me alone; but I am not alone, for the Father is with me. 33 This is what I have said to you, that in me you may have peace. In the world you have to suffer, but take courage! I am the winner over the world. « (Jn 16, 29-33)
The disciples’ profession of faith
The last words of Jesus made a deep impression on the minds of the disciples; they finally understood, to some extent, what Jesus had revealed to them about himself; they unanimously professed their faith, which had received such a bright light. Every word they used was taken from the very words Jesus spoke.
It was the conviction that Jesus knew all things and that they no longer needed to question him, because he knew the thoughts of their hearts and spontaneously answered all the questions they put to him; it was the confession of their faith in the great revelation about the divine origin of Jesus : « We believe that you came from God. «
All this was not postponed to the future, but really existed in their hearts. Jesus, with deep joy, approved and encouraged the sincere profession of faith of his disciples. Only he added a serious warning to make them vigilant. Many exegetes and editors of the text have turned this word of Jesus into a question : « Do you believe now ? «
Jesus regarded the disciples’ profession of faith as premature and warned them of their imminent defection; this interpretation took no account of the peaceful and encouraging words which ended this discourse, nor of the fact that in the priestly prayer Jesus gave a confident testimony to his disciples’ faith.
« Let not your faith fail. You, therefore, when you have returned, strengthen your brothers. » (Lk 22, 32) This warning was intended to provoke self-doubt, vigilance and prayer in the souls of the disciples; by these means, they could have prevented a deep and painful fall.If the faith of the disciples bore the harsh shock that hit them, this faith did not fail, because Jesus sustained it by his prayer.
Jesus added : « You will leave me alone ! » This sadness concerned his disciples more than himself, for the deep solitude in which he found himself was filled by the presence and love of his Father, who was always with him : « He who sent me is with me; he has not left me alone, because I always do what is pleasing to him » (Jn 8, 29).
Jesus’ last words to his disciples were words of peace, courage and victory! All that he had said to them so far had no other purpose than this: that in Jesus they would have peace. Peace, peace of heart, that supreme good with which no man can be unhappy, peace, always drawn from Jesus, in an intimate and living communion with him, was the heritage that Jesus left them.
There was a formidable adversary to this peace: the world, the enemy of God and his truth, the world in the midst of which Jesus left them. Jesus saw his victory over the world already accomplished by his death, by his resurrection, by his glory. It was there that the disciples always drew the courage that these words inspired in them.