Lundi de la septième Semaine du Temps Pascal

Posté par diaconos le 17 mai 2021

Courage ! Moi, je suis vainqueur du monde

Courage, moi je suis vainqueur du monde ! »

# La foi chrétienne (catholique, orthodoxe, protestante, évangélique) est la croyance en la Trinité divine, ( Dieu le Père, Jésus-Christ, son fils et le Saint-Esprit) et en la certitude de la rédemption des péchés apportée par la passion et la résurrection de Jésus. Elle est exprimée de manière synthétique dans les différentes versions du credo (« je crois » en latin).

Le credo a deux versions principales : le symbole de Nicée-Constantinople et le symbole des apôtres. Diverses confessions de foi chrétiennes présentent un résumé des croyances chrétiennes particulières selon les dénominations. La foi chrétienne est basée sur la Bible. La foi biblique est donc d’abord affaire de confiance en Dieu, avant de concerner une croyance ou un contenu dogmatique.

Dans les Évangiles, Jésus compare le croyant à un homme qui construit sa maison sur le roc et qui lui confère ainsi un caractère vraiment indestructible. Il donne à Simon, le premier disciple à reconnaître en lui le Messie et fils de Dieu, le surnom de « Pierre », allusion à la foi qui fait de lui un roc. Outre le credo, le catholicisme se caractérise par le « dépôt de la foi », qui englobe les Écritures et la Tradition6, tandis que le protestantisme et le christianisme évangélique ne se fie qu’aux Écritures.

lwf0003web.gif

De l’Évangile selon Jean

9 Ses disciples lui disent : « Voici que tu parles ouvertement et non plus en images. 30 Maintenant nous savons que tu sais toutes choses, et tu n’as pas besoin qu’on t’interroge : voilà pourquoi nous croyons que tu es sorti de Dieu. » 31 Jésus leur répondit : « Maintenant vous croyez ! 32 Voici que l’heure vient – déjà elle est venue – où vous serez dispersés chacun de son côté, et vous me laisserez seul ; mais je ne suis pas seul, puisque le Père est avec moi. 33 Je vous ai parlé ainsi, afin qu’en moi vous ayez la paix. Dans le monde, vous avez à souffrir, mais courage ! Moi, je suis vainqueur du monde. » (Jn 16, 29-33)

la profession de foi des disciples

 Les dernières paroles de Jésus firent, sur l’esprit des disciples, une impression profonde ; ils comprirent enfin, dans une certaine mesure, ce que  Jésus leur révéla sur sa personne ; ils professèrent unanimement leur foi, qui reçut une lumière si vive. Chacun des termes dont ils se servirent releva des paroles mêmes que Jésus prononça.

Ce fut d’abord la promesse de Jésus que les disciples considérèrent comme déjà accomplie ; ce fut ensuite la conviction que Jésus savait toutes choses et qu’ils n’eurent plus besoin de l’interroger, parce qu’il  connut les pensées de leur cœur et répondit spontanément à toutes les questions qu’ils lui adressèrent ; ce fut enfin la confession de leur foi à la grande révélation sur l’origine divine de Jésus : « Nous croyons que tu es venu de Dieu. »

Tout cela ne fut pas remis à l’avenir, mais exista réellement dans leur cœur. Jésus, avec une joie profonde, approuva et encouragea la sincère profession de la foi de ses disciples. Seulement, il y ajouta un sérieux avertissement pour les porter à la vigilance. De nombreux exégètes et plusieurs éditeurs du texte firent de cette parole de Jésus une question : « Croyez-vous maintenant ? »

Jésus considéra la profession de foi des disciples comme prématurée et les avertit de leur défection imminente, cette  interprétation ne tint aucun compte des paroles pleines de paix et d’encouragement qui terminèrent ce discours, ni du fait que, dans la prière sacerdotale que fit  Jésus rendit à la foi de ses disciples un témoignage plein de confiance.

  »Que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères.  » (Lc 22, 32) Cet avertissement était destiné à provoquer dans l’âme des disciples la défiance d’eux-mêmes, la vigilance, la prière ; par ces moyens, ils auraient pu prévenir une chute profonde et douloureuse.Si la foi des disciples supporta mal le rude choc qui les atteignit, cette foi ne défaillit pas, parce que Jésus la soutint par sa prière. 

 Jésus ajouta : « Vous me laisserez seul !  » Cette tristesse concerna ses  disciples plus que lui-même ; car, quant à lui, la solitude profonde où il  se trouva fut remplie par la présence et l’amour de son Père qui était toujours avec lui  :  » Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. » (Jn 8, 29)

 Les dernières paroles de Jésus à ses disciples furent des paroles de paix, de courage, de victoire ! Tout ce qu’il leur eut dit jusqu’ici n’eurent d’autre but que celui-ci : qu’en Jésus , ils eurent la paix.  La paix, la paix du cœur, ce bien suprême avec lequel aucun homme ne peut être malheureux, la paix, toujours puisée en Jésus, dans une communion intime et vivante avec lui, tel fut l’héritage que Jésus leur laissa..

Il y eut un redoutable adversaire de cette paix : le monde, ce monde ennemi de Dieu et de sa vérité, ce monde au milieu duquel Jésus les laissa. Jésus vit sa victoire sur le monde déjà accomplie par sa mort, par sa résurrection, par sa gloire.  Ce fut là que les disciples puisèrent toujours le courage que ces paroles leur inspira.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites Web chrétiens

◊  Dominicains (Province de Suisse) : cliquez ici pour lire l’article → Lundi de la 7ème semaine du Temps Pascal

◊  La Croix : cliquez ici pour lire l’article →  Lundi de la 7e semaine du temps pascal (Jn 16, 29-33)

  Prédication du Pre Santiago Martin FM

Image de prévisualisation YouTube

 

Publié dans Catéchèse, Histoire du Salut, Religion, Temps pascal | Pas de Commentaire »

Pentecoste

Posté par diaconos le 17 mai 2021

 Lo Spirito di verità vi guiderà in tutta la verità

  Pentecoste dans articles en Italien comprendere-la-bibbia-le-5-colonne-della-verit-2-638-e1559052629847

# Pentecoste è una festacristiana in cui viene celebrata l’effusione dello Spirito Santo, dono di Gesù, e la nascita della Chiesa. Cade nel cinquantesimo giorno a partire dal giorno di Pasqua compreso (da cui il nome), di domenica, vale a dire alla fine della settima settimana dopo quella pasquale, ed è quindi una festa mobile, dipendente dalla data della Pasqua. Festeggia soprattutto l’inizio del raccolto, poi come secondo significato si festeggia il dono della legge. Pentecoste è inoltre l’antico nome greco della festività ebraica di Shavuot, che rappresenta una festa di ringraziamento.

Nell’ebraismo lo Shavuot, o festa delle settimane, detta in greco antico Πεντηκοστή (Pentecoste), è una delle tre festività, dette Shalosh regalim (tre pellegrinaggi), denotanti feste di i pellegrinaggio – a Gerusalemme. Le sette settimane corrispondono al periodo dell’Omer, un periodo di lutto in memoria di disgrazie accadute al popolo di Israele che termina con la festa di Lag Ba Omer, e Shavuot vuole essere una festa gioiosa per il dono della Torah.

lwf0003web.gif

Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo San Giovanni

In quel momento, Gesù disse ai suoi discepoli : « Quando arriva l’avvocato, che io vi manderò dal Padre lui, lo Spirito di verità, che procede dal Padre, testimonierà a mio favore. E anche voi ne sarete testimoni, perché tu sei stato con me fin dall’inizio.

Ho ancora molte cose da dirvi, ma non potete sopportarli ora. Quando viene, lo Spirito di verità, Egli vi condurrà in tutta la verità. Perché quello che dice non verrà da se stesso : ma quello che sente, lo dirà ; E tutto ciò che accadrà, ve lo farà sapere.

Egli mi glorificherà, perché egli riceverà ciò che è da me per farvelo conoscere. Tutto ciò che il Padre ha è mio ; Per questo motivo vi ho detto : Lo Spirito riceve ciò che viene da me per farvelo conoscere. (Gv 15, 26-27 ; 16, 12-15)

 Egli vi farà capire tutto quello che vi ho detto !

 Egli vi farà capire tutto quello che vi ho detto ! « Se uno mi ama, resterà fedele alla mia parola; il Padre mio lo amerà e noi verremo da lui e staremo con lui ». Chi non mi ama non resterà fedele alle mie parole » (Gv 14,23-24a). Questa è l’unica manifestazione che Dio ha deciso di fare: viene a vivere nel cuore di coloro che lo accolgono e credono in lui. Sarà riconosciuto come veramente presente solo da coloro che lo amano veramente !

« Se qualcuno mi ama, noi verremo a lui »: Cristo afferma che ora è presente attraverso coloro che lo amano, attraverso i veri credenti, nei quali abita. Tra persone che si amano, c’è ascolto, dialogo, parola, comunicazione.  « La parola che ascoltate non è mia; è del Padre, che mi ha mandato ».  (Gv 14, 24b)  

Gesù ci rivela qui uno dei fondamenti della vera vita cristiana : la meditazione della Parola come sacramento della presenza di Dio. In questo discorso d’addio, la sera del giovedì santo, Gesù parla di una parola a cui si è fedeli, una parola che si vive, cioè una parola che si mette in pratica. La Parola di Gesù non è una cosa, è qualcuno: essendo partito Gesù, c’è un altro che viene a sostituirlo, mandato dal Padre nel nome di Gesù: è lo Spirito Santo.

Lo Spirito Santo non aggiunge nulla a Gesù, come Gesù non ha aggiunto nulla al Padre: sono tre che sono uno! Lo Spirito Santo è colui che comunica tutta la vita di Dio all’umanità. È lo Spirito Santo che aiuterà la Chiesa a comprendere progressivamente il dono di Dio, rivelato in Gesù Cristo. E oggi, lo Spirito Santo è ancora all’opera : « Io sono con voi sempre », disse Gesù.

La Chiesa ha ancora molto da capire, da scoprire e da vivere, e questo è ancora più vero per ciascuno di noi.  È importante capire che la festa di Pentecoste (Prima Lettura) non ha avuto luogo solo per gli apostoli: il vento forte è stato sentito anche da una moltitudine di uomini e donne a Gerusalemme: ognuno ha sentito le meraviglie di Dio proclamate nella propria lingua. (Atti 2, 5-11)

Perché una persona riconosca nella parola di un altro, la Parola di Dio, ci deve essere l’azione dello Spirito Santo. « È dunque lo stesso Spirito Santo che afferma nel nostro spirito che siamo figli di Dio » (2a lettura) (Rm 8,16).

La festa di Pentecoste non è solo la festa della nascita della Chiesa attraverso i poteri trasmessi agli apostoli, ma è anche la festa del rinnovamento del mondo attraverso l’azione dello Spirito Santo che gradualmente conduce tutta l’umanità alla comprensione del messaggio di Gesù : « Lo Spirito Santo, che il Padre manderà nel mio nome, vi insegnerà ogni cosa e vi farà ricordare tutto ciò che vi ho detto ! » ( Gv 14,26) Preghiamo lo Spirito Santo perché ci insegni a capire e a vivere il Vangelo oggi.

Il Diacono Michel Houyoux

Link ad altri siti web cristiani

◊ Sant’Egidio : clicca qui per leggere l’articolo → Domenica di Pentecoste | PAROLA DI DIO OGNI

◊ Qumran  : clicca qui per leggere l’articolo →   Testi – Ricerca parole: pentecoste

Padre Fernando Armellini : « Domenica di Pentecoste »

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans articles en Italien, fêtes religieuses, La messe du dimanche, Page jeunesse, Religion, tempo pasquale, Temps pascal | Pas de Commentaire »

Septième dimanche du temps pascal dans l’année B

Posté par diaconos le 16 mai 2021

Commentaire liturgique - 7ème Dimanche de Pâques

# Michel Houyoux enseigna la biologie, la chimie et la physique dans différents instituts et collèges en Belgique et à l’étranger. Par arrêté royal du 26 novembre 1993 , il reçut la décoration de Chevalier de l’ordre de la Couronne en récompense de plus de trente années de bons et loyaux services dans l’enseignement. Michel Houyoux s’exprime en six langues, il est aussi diacre dans le doyenné de Florennes et est l’administrateur de son blog au rayonnement international. Plus de 2594000 visiteurs depuis la création de son blog. Il ne demande jamais d’argent pour ses articles ; il peuvent copiés pour vos cours, pastorale paroissiale et homélies

___________________

Les textes de la liturgie dominicale nous invitent à mieux connaître l’Écriture. Mettons-nous à,l’écoute de la Parole de Dieu car c’est là que Dieu se révèle lui-même en révélant son amour pour tous. Oui, vraiment Jésus est présent dans notre vie  et comme les apôtres, nous sommes invités à le reconnaître et à l’accueillir.

Chaque dimanche, il s’attache à ouvrir notre esprit à l’intelligence des Écritures : « Alors il leur ouvrit l’esprit, afin qu’ils comprissent les Écritures » (Lc 24, 45). Être ouvert à l’intelligence des Écritures, cela signifie qu’il nous faut y découvrir ce qu’elles nous dit sur Dieu, sur nous et sur le sens de notre vie. Il nous faut principalement y découvrir le témoignage d’une communauté de croyants.

Lire la Bible, prier avec les psaumes, c’est entrer dans le plan de Dieu, c’est nous préparer  à accueillir et à recevoir le Christ, c’est comprendre Cela justifierait la présence dans les familles chrétiennes le Nouveau Testament : il est important que chacun puisse se nourrir de la Parole de Dieu. Si nous ne le faisons pas, c’est le doute qui finira par s »installer en nous. Demandons au Seigneur de nous aider à mieux comprendre les textes sacrés.

Mise en condition

Le message évangélique pour ce dimanche, est l’amour mutuel des disciples. Deux expressions nous le précisent  : « Ceci est mon commandement : aimez-vous les uns et les autres comme je vous ai aimés (Jn 15, 9) et : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15, 13) Nous sommes là au centre de la vie chrétienne.

En aimant comme Jésus, nous portons l’empreinte de ses traits divins. Nous donnons une image de ce qu’il est. Cette image, que nous donnons, est imparfaite ; elle est déformée par, notre égoïsme t notre indifférence. À travers notre amour, nous sommes reconnus  comme enfant de Dieu. Son grand désir, c’est de nous accueillie et fraterniser : Jésus nous demande de nous aimer les uns et les autres, de prendre la tenue de service.

Diacre Michel Houyoux

978-3-8416-9809-4-front      ISB: 13 978-3-8416-8809-4

Diacre Michel Houyoux 252 pages , publié en fran9ais le 09 juillet 2012

Prix 49€

Cliquez sur le titre ci-dessous pour acheter le livre. Livraison par la poste chez vous

      morebooks : rencontre avec la parole de vie source d’amour

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire → Septième dimanche du Temps Pascal – Année B

  Thème :  » Qu’ils soient un, comme nous-mêmes »

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans La messe du dimanche, Page jeunesse, Religion, Temps pascal | Pas de Commentaire »

Septième dimanche du Temps Pascal de l’année B

Posté par diaconos le 16 mai 2021

Méditation de Mgr Pizzaballa : 7ème dimanche de Pâques, année B

Jésus prie son Père : « Garde mes disciples unis dans ton nom »

# La théologie chrétienne a développé la conception d’un Dieu trinitaire : Père, Fils de Dieu et Saint-Esprit.Au sein de nombreuses croyances, il est donné au Dieu suprême le titre et l’attribut du Père. En amont du christianisme, le judaïsme développa certains attributs de YHWH comme Père du fait de sa création, de l’éducation que donne Dieu et de sa paternité envers le peuple d’Israël.
Jésus-Christ, dans son enseignement à travers les Évangiles, définit la paternité de Dieu comme l’élément essentiel de Dieu avec l’Amour. Cette paternité de Dieu est particulière pour Jésus qui présente sa filiation avec lui. La doctrine chrétienne va progressivement conceptualiser la paternité de Dieu à travers le dogme de la Trinité. La représentation de Dieu dans l’art, au début interdite dans le christianisme primitif1 s’appuyant sur le judaïsme, et encore pendant plusieurs siècles (aniconisme), va progressivement se développer à travers la peinture et la sculpture, représentant Dieu le Père sous différents aspects : celle de la lumière, ou sous la forme d’une personne d’âge avancé portant généralement une barbe blanche.
Ces différentes représentations trouvent leur inspiration dans des textes de l’Ancien ou Nouveau Testament et sont reprises à travers le cinéma ou la publicité.
lwf0003web.gif

De l’Évangile selon saint Jean

En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi : « Père saint, garde mes disciples unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes. Quand j’étais avec eux, je les gardais unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné. J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu, sauf celui qui s’en va à sa perte de sorte que l’Écriture soit accomplie. Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, dans le monde, pour qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés.
Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi je n’appartiens pas au monde. Je ne prie pas pour que tu les retires du monde, mais pour que tu les garde

Mais du Mauvais. Ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi, je n’appartiens pas au monde. Sanctifie-les dans la vérité : ta parole est vérité. De même que tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde. Et pour eux je me sanctifie moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité. » (Jn 17, 11-19)
x

Auteur +PÈRE MARIE LANDRY C+MPS

Prière de Jésus à son Père

Aujourd’hui,  saint Jean nous introduit dans la prière même de Jésus. Donne-moi, Esprit Saint, de l’entendre avec mes oreilles, de l’écouter avec mon cœur, afin de m’émerveiller en découvrant ce qui fait l’objet de sa prière.Donne-moi, Seigneur, la grâce de la prière.«Je ne te demande pas de les enlever du monde, mais de les garder du Mauvais»

x
Aujourd’hui, dans le monde, tout ce qui n’est pas mondain est fréquemment objet de moquerie : il est considéré inutile et pernicieux, est margé, réprimé et – s’il on peut, supprimé. C’est la raison de toute persécution – violente, et aussi lente et sournoise – pour isoler et pour effacer l’Église dans ce monde, ou pour l’assimiler et la vider de contenu et la faire mondaine.
x
En repassant l’histoire de l’Église, le béat Newman disait que la persécution est la marque de l’Église et peut-être la plus durable de toute » .Par cela, Jésus – Seigneur de tous les temps – prie le Père : « Je ne te prie pas de les enlever du monde, mais de les garder du Mauvais » (Jn 17, 15). L’activité des chrétiens se déploie dans l’ambiguïté de ce monde, sur un champ de liberté où il joue la Grâce qui vient de Dieu et le péché qui procède du Malin et du monde, et qui trouve fréquemment une complicité dans notre cœur, encore non suffisamment chrétien.
x
Le conflit entre l’Église et le monde est interne et externe. Je continue de citer Newman : « l’Église est toujours une église militante; parfois elle gagne, et parfois elle perd. Et ce qui est plus fréquent : elle gagne et perd à la fois dans de différents domaines. Nous n’avons pas terminé de chanter un « Te Deum » et déjà nous devons baisser la tête pour entonner le « Miserere ».
L’état normal de l’Église dans ce monde, tandis que le dernier des choisis ne soit pas arrivé au salut éternel, est celui-là de tension. Le cardinal Newman, en reflétant son expérience, ajoute : « l’Église dans ce monde est toujours souffrante et dolente; elle porte dans tout instant dans son corps la mort du Seigneur Jésus-Christ
x
Mes frères, persévérons sans nous fatiguer, en prenant les forces de la même fatigue qui est inhérente à notre condition de citoyens du ciel qui cheminent ici dans la terre. Que résonnent dans notre cœur les mots que Jésus nous disait : « celui qui aura tenu bon jusqu’au bout, celui-là sera sauvé » (Mt 24,13).
x
Jésus, je te rends grâce parce que, tout comme tu as prié pour tes disciples, tu pries et intercèdes pour moi. Je m’émerveille en constatant que ce qui fait l’objet de ton dialogue avec le Père, c’est… moi ! Ton souci le plus grand avant de quitter le monde a été de me confier à ton Père. Je me sais accompagné. Je sais que je ne suis jamais seul. Je sais et je crois que tu es toujours là.
x
x

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour l(ire l’article → Septième dimanche du Temps Pascal – Année B

Lectio Divina :  » Le Père et moi, nous sommes UN »

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans La messe du dimanche, Liturgie, Religion, Temps pascal | Pas de Commentaire »

1...56789...14
 

Passion Templiers |
CITATIONS de Benoît XVI |
La pastorale Vauban |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | chrifsossi
| La Mosquée de Méru
| Une Paroisse virtuelle en F...