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Lundi de la dixième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 7 juin 2021

Heureux les pauvres de cœur

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# Les Béatitudes (du latin beatitudo, « le bonheur ») sont le nom donné à une partie du Sermon sur la montagne rapporté dans l’Évangile selon Matthieu (5, 3-12) et à une partie du Sermon dans la plaine de l’Évangile selon Luc (6, 20-23). Elles sont au nombre de huit dans l’Évangile selon Matthieu et de quatre dans l’Évangile selon Luc où elles sont suivies par quatre malédictions.

Il existe d’autres béatitudes dans les sources juives antérieures aux évangiles, dans la Bible, en particulier dans le Siracide (Si 14, 20-27), ou dans un des manuscrits de la mer Morte provenant de la grotte 4 (4Q525 2 II). Les Béatitudes de l’évangile selon Matthieu présentent une structure qui repose sur le même procédé que celui utilisé pour ces deux derniers textes, ce qui a des conséquences directes sur l’étude du texte de cet évangile.

Les Béatitudes des deux évangiles sont citées dans la Liturgie Divine de Jean Chrysostome, liturgie qui continue à être la plus souvent employée dans l’Église orthodoxe. Elles sont au nombre de huit dans l’Évangile selon Matthieu et de quatre dans l’Évangile selon Luc où elles sont suivies par quatre malheurs1. Jésus décrit la félicité de ceux qui iront au Royaume des Cieux, et montre comment chacun d’eux sera béni. Chacune des Béatitudes présente une situation dans laquelle la personne décrite ne serait pas considérée par le monde comme « bénie », et pourtant Jésus déclare qu’elle est vraiment bénie, et d’une bénédiction qui durera plus longtemps que toute bénédiction que le monde est capable de lui offrir.

De leur côté des théologiens modernes ne manquent pas d’interprétations pour réfuter ce sens sans s’appuyer sur les travaux des historiens et notamment l’analyse des textes juifs, en particulier ceux retrouvé à Qumran. C’est par exemple le cas de Dom Calmet, pour qui cette phrase veut dire « Bienheureux ceux qui ont l’esprit de pauvreté ».

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De l’évangile selon Matthieu

01 Voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui. 02 Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait : 03 « Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux. 04 Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés. 05 Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage. 06 Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés.

07 Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde. 08 Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu. 09 Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu. 10 Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux. 11 Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi.

12 Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! C’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés.» (Mt 5, 1-12)

Les béatitudes

Les guérisons et les actes miraculeux, dont les foules furent témoins les préparèrent à recevoir les paroles étonnantes qu’elles entendirent. Comment auraient-elles pu croire heureux ceux que l’expérience et le bon sens proclamèrent malheureux, si elles n’eurent contemplé les merveilleuses délivrances que Jésus tint en réserve pour eux  ? La montagne désigne ici une  hauteur, par opposition à la plaine.

C’est ainsi que les habitants des vallées disaient : aller à la montagne, sans indiquer par la un point spécial de la chaîne dont il s’agit. La tradition fut plus précise que les évangélistes ; elle plaça la montagne des Béatitudes non loin de la ville de Tibériade, située sur le bord du lac de ce nom.

Derrière la montagne qui domine Tibériade est un large plateau, montant en pente douce du coté d’un rocher qui en forme le sommet. C’est sur ce rocher que Jésus passa la nuit en prières et qu’au lever du jour il appela ses disciples et choisi ses apôtres .

Puis il serait descendu près de la foule qui l’attendait sur le plateau, et il enseigna le peuple.  Selon Luc, Jésus descendit, et ce fut dans une plaine qu’il  prononça son discours (Lc 6, 17). Selon Matthieu, il serait monté sur une montagne avec le peuple. Il ne rapporta que le fait général, la prédication aux  personnes assemblées sur une montagne.

Luc rapporta un détail de plus, Jésus montant d’abord au sommet, puis redescendant sur un plateau. Au pied du rocher, au haut du plateau, se trouve précisément une petite plate-forme, une sorte de chaire naturelle, d’où l’on peut aisément être vu et entendu d’une grande multitude.

« C’est la qu’aurait été assis le Seigneur… Je me demandai s’il était possible qu’il y eut au bord de ce lac, et même dans toute la Palestine, une autre montagne a laquelle s’appliquassent aussi complètement les détails que nous pouvons recueillir a ce sujet dans saint Luc et saint Matthieu. » (Félix Bovet, Voyage en Terre Sainte)

Ses disciples, ceux d’entre eux qu’il venait d’appeler à l’apostolat et ceux qui déjà avaient entendu et goûté sa parole, l’entouraient comme toujours. Ce discours, qui exposa les principes spirituels et sublimes du royaume que Jésus vint fonder, ne put être compris de tous, comme il ne put être mis en pratique que par ceux qui furent animés de l’esprit de ce royaume.

Ainsi commence le Sauveur. C’est là une entrée belle, douce, pleine d’amour, dans sa doctrine et sa prédication. Il ne procède pas, comme Moïse ou un docteur de la loi, par des ordres, des menaces, des terreurs, mais de la manière la plus affectueuse, la plus propre à attirer les cœurs, et par de gracieuses promesses. (Luther)

Toutefois, cet amour recouvra un profond sérieux, car ceux que Jésus déclara heureux furent bien misérables dans leur, milieu de vue. Ils ne furent heureux qu’à cause de la promesse qui accompagna chacune de ces déclarations et qui la motiva.

Les pauvres en esprit sont ceux qui se sentent pauvres dans leur vie intérieure, moralement et spirituellement pauvres, et qui, par là même, soupirent après les vraies richesses de l’âme (L’esprit désignant ici la faculté par laquelle nous entrons en relation avec Dieu et réalisons la vie morale.  Ce sentiment de pauvreté devant Dieu n’est pas encore la repentance, mais une humilité profonde, douloureuse, qui y conduit.

« Les pauvres en esprit sont tous ceux qui ont l’esprit détaché des biens de la terre.  Ô Seigneur ! Je vous donne tout : j’abandonne tout pour avoir part a ce royaume ! Je me dépouille de cœur et en esprit, et quand il vous plaira de me dépouiller en effet, je m’y soumets  » (Bossuet)

Qu’il s’agisse de pauvreté spirituelle ou de pauvreté temporelle, d’humilité ou de détachement, ou de tous les deux a la fois, a une telle situation répond  la déclaration positive et actuelle : parce qu’à eux est le royaume des cieux.

Ceux qui pleurent, ou qui sont dans le deuil, la tristesse. ceux qui pleurent sur leurs péchés. Mais comme il y a en ces affligés le sentiment humiliant de leur pauvreté morale, leur tristesse est une repentance à salut. Aussi seront-ils consolés, parce que cette tristesse les amène a la source du pardon, de la paix, de la vie.

L’abandon à la volonté de Dieu, en présence des violences, de l’injustice et de la haine, est produit par le sentiment humble et attristé de ce qui nous manque. Elle implique le renoncement aux avantages et aux joies de ce monde ; mais, par une magnifique compensation, ceux qui la pratiquent hériteront la terre. La terre de la promesse,

Les miséricordieux sont les personnes qui ne pensent pas seulement a leur propre misère, mais qui compatissent a la misère des autres. Il faut avoir senti sa propre misère, avoir souffert soi-même, pour pouvoir sympathiser avec la souffrance d’autrui. Il faut avoir été soi-même l’objet de l’amour infini de Dieu pour pouvoir aimer les autres et pratiquer à leur égard la charité.

Telle est la double pensée qui rattache cette béatitude aux précédentes. Elle est liée à elles aussi par cette considération que ceux que Jésus appela au bonheur de ses disciples auront besoin encore d’obtenir miséricorde au jour du jugement suprême, car bien qu’assurés du royaume des cieux, bien que consolés et rassasiés de justice, il restera dans leur vie beaucoup de manquements et d’imperfections à couvrir. Il leur sera pardonné et fait miséricorde selon qu’ils auront fait miséricorde. « Mt 6, 14-15)

Le cœur est, selon l’Écriture, l’organe de la vie morale. Être pur de cœur, c’est, par opposition à des œuvres extérieures, être affranchi de toute souillure de toute fausseté, de toute injustice, de toute malice dans ce centre intime des pensées et des sentiments. Tel n’est pas l’état moral de l’homme naturel (Mt 15, 19).

Chaque promesse répondant parfaitement à la disposition décrite dans chacune de ces béatitudes, ceux qui sont purs de cœur sont heureux, parce qu’ils verront Dieu : ils vivront dans la communion avec Dieu, et le contempleront un jour immédiatement dans la beauté suprême de ses perfections, source intarissable de la félicité du ciel.

Ceux qui font la paix. Ceux qui non seulement sont paisibles eux-mêmes, mais qui, après avoir trouvé la paix, s’efforcent de la procurer à d’autres et de la rétablir parmi les hommes, là où elle est troublée. Ils sont heureux, parce qu’ils seront appelés de ce doux et glorieux titre : fils de Dieu.

Ceux qui sont persécutés à cause de lui sont heureux, parce qu’à eux est le royaume des cieux. Dans la huitième béatitude, Jésus revint donc à la première. Il clôt ainsi un cycle harmonique d’expériences et de promesses. Les quatre premières concernent ceux qui cherchent dans leurs profonds besoins, les quatre dernières, ceux qui ont trouvé et qui déjà développent une certaine activité dans le règne de Dieu.

Chaque promesse, source du bonheur (heureux !) répondant exactement et abondamment à chaque état d’âme décrit, fait resplendir un rayon de la gloire du royaume des cieux : aux affligés ; la consolation ; aux doux, la possession de la terre ; aux affamés, le rassasiement aux miséricordieux, la miséricorde  ; aux purs de cœur, la vue de Dieu ; à ceux qui procurent la paix, le beau titre d’enfants de Dieu. Mais dans la première et la dernière béatitude, Jésus, qui est le Maître du royaume des cieux, le dispensa tout entier aux pauvres et aux persécutés.

La récompense, qui n’affaiblit en rien la vérité du salut par grâce, par la foi est grande en proportion de la fidélité et de l’amour avec lesquels les disciples de Jésus souffrirent pour son nom. Toutefois, nul chrétien ne cherche cette récompense en dehors de Dieu et du bonheur de le servir, sans cela, il perdrait ce qui en fait la grandeur et la douceur.

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Dimanche de la miséricorde divine

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Père Gilbert Adam   : cliquez ici pour lire l’article → Lundi de la 10e semaine, année impaire

◊ Abbaye Notre-Dame de Scourmont (Belgique) : cliquez ici pour lire l’article → Une bénédiction d’humanité

   Homélie de Monseigneur Cattenoz : « Heureux les pauvres de cœur »

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Dimanche de la onzième Semaine du Temps Ordinaire — Année B

Posté par diaconos le 7 juin 2021

La plus petite de toutes les semences, quand elle grandit, elle dépasse toutes les plantes potagères

« C’est la plus petite de toutes les semences, mais quand elle grandit, elle dépasse toutes les plantes potagères »

 

# Le Parabole du semeur (parfois appelé le Parabole des sols) est un parabole de Jésus trouvé dans Matthieu 13: 1–23, Marc 4: 1–20, Luc 8: 4-15 et le Évangile de Thomas, logion 9. Jésus parla d’un fermier qui sème des graines sans discernement. Certaines graines tombent sur le chemin sans terre, certaines sur un sol rocheux avec peu de terre, d’autres sur un sol contenant des épines et d’autres sur un bon sol. Dans le premier cas, la graine est emportée ; dans les deuxième et troisième sols, la graine ne produit pas de récolte; mais quand il tombe sur un bon sol, il pousse et donne trente, soixante ou cent fois.
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Jésus expliqua à ses disciples que la semence représente l’Évangile, le semeur représente quiconque le proclame, et les différents sols représentent les réponses des gens à cela. Jésus parle d’un fermier qui sème des graines sans discernement. Certaines graines tombent sur le chemin sans terre, certaines sur un sol rocheux avec peu de terre, d’autres sur un sol contenant des épines et d’autres sur un bon sol. Dans le premier cas, la graine est emportée; dans les deuxième et troisième sols, la graine ne produit pas de récolte; mais quand il tombe sur un bon sol, il pousse et donne trente, soixante ou cent fois.
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Jésus explique plus tard à ses disciples que la semence représente l’Évangile, le semeur représente quiconque le proclame, et les différents sols représentent les réponses des gens à cela. C Dans l’Évangile de Marc et Évangile de Matthieu, cette parabole, l’explication du but des paraboles et l’explication de la parabole elle-même font partie du troisième ou « Parabolique »discours, délivré d’un bateau sur le Mer de Galilée. Dans chaque récit, Jésus a utilisé le bateau pour pouvoir s’adresser à l’immense foule rassemblée au bord du lac. L’évangile de Luc n’utilise pas de bateau pour prononcer le sermon, mais Jésus présente toujours la parabole à une grande foule rassemblée de «  chaque ville  » et suit la parabole avec une question sur le but des paraboles et une explication de la parabole du semeur lui-même.
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Alors que la parabole était racontée à la multitude, les explications n’étaient données qu’aux disciples. Jésus dit qu’il enseigne en paraboles parce que beaucoup s’opposent à ses enseignements directs. Il cita Ésaïe 6:9–10, qui prêcha à Israël en sachant que son message ne serait ni entendu ni compris, avec pour résultat que les péchés des Israélites ne seraient pas pardonnés et qu’ils seraient punis par Dieu pour eux.. Cette parabole semble être essentielle pour comprendre tout le reste des paraboles de Jésus, car elle montre clairement que ce qui est nécessaire pour comprendre Jésus, c’est la foi en lui, et que Jésus n’éclairera pas ceux qui refusent de croire en lui.
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De l’évangile selon Marc

26 Il disait : « Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette en terre la semence : 27 nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. 28 D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe, puis l’épi, enfin du blé plein l’épi. 29 Et dès que le blé est mûr, il y met la faucille, puisque le temps de la moisson est arrivé. » 30 Il disait encore : « À quoi allons-nous comparer le règne de Dieu ? Par quelle parabole pouvons-nous le représenter ?

31 Il est comme une graine de moutarde : quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences. 32 Mais quand on l’a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes  otagères ; et elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre. » 33 Par de nombreuses paraboles semblables, Jésus leur annonçait la Parole, dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre. 34 Il ne leur disait rien sans parabole, mais il expliquait tout à ses disciples en particulier. (Mc 4, 26-34)

Une puissance de vie

 À quoi pouvons-nous comparer le règne de Dieu ? Par quelle histoire pourrions -nous le représenter ?  Jésus, en bon pédagogue, nous en donne une idée en nous racontant deux petites histoires. Le règne de Dieu peut être comparé à un semeur qui jette la graine dans  son champ. Cette graine germe et grandit sans qu’il sache comment. La terre elle-même produit la plante, l’épi, le blé et quand il est mûr, on le moissonne. (Mc 4, 26-29.)

 Le champ ayant été préparé et les semis terminés, le cultivateur est confiant quant au résultat, car il sait par expérience que la graine germera et donnera à  terme du fruit. Une belle récolte en perspective après s’être bien occupé de son champ. Le comportement de cet homme nous aide à comprendre le comportement de Dieu à notre égard. Dieu agit comme ce semeur. Il attend patiemment le temps de la moisson, il laisse mûrir la semence qu’il a jetée.

 Le règne de Dieu est comme une graine de moutarde : quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences du monde. Mais quand on l’a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ; et elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre. » (Mc 4, 30-32) Ici, cette graine minuscule devient une plante imposante dépassant toutes les plantes potagères. Elle est une belle image de l’action de Jésus qui a pu paraître insignifiante au cours de son ministère. Mais Jésus est toujours présent et actif parmi nous.

 Dans ces deux histoires, la petite graine est l’image de la Parole de Dieu. La Parole divine possède en elle une puissance de vie qui lui permet de porter du fruit d’une manière spontanée. Entre la Parole de Dieu et notre âme il y a la même affinité qu’entre la terre et la semence. Dans les deux cas, il a fallu du temps pour arriver à la maturité. Le semeur a été vigilant et patient.

 Si le règne de Dieu grandit, nous devons en voir les signes révélateurs. Efforçons-nous de les reconnaître dans notre communauté. Seigneur Jésus donne-moi la force d’être patient et d’oser proposer là où je vis ta Parole de vie dans de bonnes conditions.

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux  : cliquez ici pour lire l’article → La Parole de Dieu est créatrice

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◊ Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article →  11e dimanche du temps ordinaire, année B

◊ Abbaye de Wavreumont (Belgique)   : cliquez ici pour lire l’article →  Onzième dimanche du temps ordinaire B – Frère Étienne

  Homélie du Père Paulo Araujo :  » La parabole du semeur »

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