Douzième dimanche du Temps Ordinaire

Posté par diaconos le 20 juin 2021

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# La foi (du latin fides, « confiance ») désigne étymologiquement le fait d’avoir confiance en quelque chose ou quelqu’un1. En général, cela revient à juger authentiques certains évènements. Dans le domaine religieux, la foi induit souvent une dévotion et des comportements censés traduire cette conviction. La foi est la condition de toute religion et la motivation de sa pratique. Dans un contexte de sécularisation, la foi a souvent pris le sens de simple confiance.
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Ainsi, de nombreux auteurs (ex. : Joseph Murphy) estiment que la « foi » toute-puissante dont il est question dans l’Évangile (« Ta foi t’a sauvé », la « foi qui soulève les montagnes ») est une simple question de confiance dans la vie, et non de confiance en Dieu dans le cadre d’une religion. Étymologiquement, le terme de foi provient du latin fides et se rattache à une racine indo-européenne bheidh, « avoir confiance ».
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Pour les auteurs latins classiques, le mot fides n’a aucune connotation religieuse ; il provient du vocabulaire profane, et évoque la simple confiance que l’on peut avoir en quelqu’un ou, comme une analyse récente le présente comme « la vertu de la fiabilité morale et civique Le terme croyance désigne (par métonymie) ce que l’on croit, c’est-à-dire l’objet d’une croyance. Le concept philosophique de croyance fait partie de la théorie de la connaissance.
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Les croyances, qu’elles soient religieuses, superstitieuses ou autres, sont aussi un objet d’étude de l’anthropologie culturelle. La science, n’étant pas une croyance mais une somme de savoirs vérifiés, partagés et modifiables, ne peut être classée parmi les croyances.
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Dans le bouddhisme, la foi fait référence à un engagement serein dans la pratique de l’enseignement du Bouddha, et à la confiance en des êtres éclairés ou très avancés, tels que les bouddhas ou les bodhisattvas (ceux qui cherchent à devenir un bouddha). Les bouddhistes reconnaissent généralement plusieurs objets de foi, mais beaucoup se concentrent sur un seul en particulier, par exemple un Bouddha précis. La foi ne se limite pas à une dévotion envers une personne, mais elle est liée à des concepts bouddhistes comme l’efficacité du karma et la possibilité d’atteindre l’éveil (bodhi).
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Jésus, j’ai confiance en toi !

De l’Évangile selon saint Marc

Ce jour-là, le soir venu, il dit à ses disciples : « Passons sur l’autre rive. » Quittant la foule, ils emmenèrent Jésus, comme il était, dans la barque, et d’autres barques l’accompagnaient. Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait. Lui dormait sur le coussin à l’arrière. Les disciples le réveillent et lui disent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? » Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer : « Silence, tais-toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand calme. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » Saisis d’une grande crainte, ils se disaient entre eux : « Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? » (Mc 4, 35-41)
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xAuteur   +PÈRE MARIE LANDRY C+MPS

Seigneur, merci de nous avoir laissé ton Évangile. Merci de nous avoir laissé ces quatre récits de ta vie où nous pouvons suivre tes pas, tes actes, écouter ta Parole, apprendre à te connaître et à t’aimer ! Envoie ton Esprit pour qu’il me dispose à t’écouter avec tout mon être. Fais de moi une bonne terre, rends-moi fidèle à la lecture de ta Parole.
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Seigneur, Maître de toutes choses, à qui obéissent même le vent et la mer, c’est toi qui as créé mon cœur et m’as fait le don de la vie. Accepte l’offrande de mon cœur et de ma vie. Garde-moi, dirige-moi, que je sois à toi pour toujours ! «Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien? »
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Aujourd’hui, par ces temps de tempête, l’Évangile nous interpelle. Tout au long du XXe siècle et à l’aube du XXIe, l’humanité a vécu des drames qui, comme des vagues violentes, se sont jetés sur les hommes et les peuples. Et, parfois, jaillit de notre âme cette question: «Maître, nous sommes perdus; cela ne te fait rien ?» (Mc 4, 38) ; si Tu existes vraiment, si vraiment Tu es Père, pourquoi de telles catastrophes ?
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Au souvenir des horreurs des camps de concentration de la IIe guerre mondiale, le Pape Benoît s’interroge: «Où était Dieu en ces jours-là? Pourquoi se taisait-il ? Comment a-t-il pu tolérer pareille destruction ?». Ces questions, Israël se les posaient déjà dans l’Ancien Testament : «Pourquoi dors-tu, pourquoi nous caches-tu ton visage et oublies-tu notre malheur?» (Ps 44, 24-25).
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Dieu ne répondra pas à ces questions: nous pouvons tout lui demander, sauf le pourquoi des choses. Nous n’avons aucun droit de lui demander des comptes. En réalité, Dieu est là et il parle. C’est nous qui ne sommes pas en sa présence et qui n’entendons pas sa voix. «Nous ne pouvons scruter le secret de Dieu, . Nous ne voyons que des fragments et nous nous trompons en nous faisant les juges de Dieu et de l’histoire. Nous ne défendons pas l’homme, mais contribuons alors seulement à sa destruction». (Benoît XVI)
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En effet, savoir si Dieu existe ou n’existe pas n’est pas la question. Tout tient au fait que les hommes vivent comme si Dieu n’existait pas. Et voici la réponse de Dieu : «Pourquoi avoir peur? Comment ce fait-il que vous n’ayez pas la foi?» (Mc 4, 40). C’est ce que Jésus a dit à ses apôtres et c’est ce qu’il a dit à sainte Faustine Kowalska : «Ma fille, n’aie peur de rien; Je suis toujours avec toi, même s’il te semble que non».
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Ne l’interrogeons pas. Prions et respectons sa volonté. Et alors, il y aura moins de drames et, surpris, nous nous exclamerons : «Qui est-il donc, pour que même le vent et la mer lui obéissent ?» (Mc 4, 41). Jésus, j’ai confiance en toi.Seigneur, apprends-moi à pacifier mon cœur pour que je puisse entendre ta voix ! Ta providence est présente dans toute ma vie, dans les choix importants comme dans les petits détails.
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Ta providence m’entoure d’amour et de tendresse même si les circonstances sont difficiles et que tu parais absent. Oui, Seigneur, je le crois. Augmente la confiance que j’ai en toi, raffermis-la !Prenons la résolution de faire un acte de foi une ou plusieurs fois dans la journée. Tournons-nous vers Jésus : « Jésus, j’ai confiance en toi, mon Seigneur et mon Dieu ! » 
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Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Douzième dimanche du Temps Ordinaire — Année B

  Homélie par le père Paul Malvaux

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