Mercredi de la douzième semaine du temps ordinaire -Année impaire
Posté par diaconos le 23 juin 2021
Porter de bons fruits
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De l’évangile selon Marc
15 Rien de ce qui est extérieur à l’homme et qui entre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur. » 17 Quand il eut quitté la foule pour rentrer à la maison, ses disciples l’interrogeaient sur cette parabole. 18 Alors il leur dit : « Êtes-vous donc sans intelligence, vous aussi ? Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans l’homme, en venant du dehors, ne peut pas le rendre impur,
19 parce que cela n’entre pas dans son cœur, mais dans son ventre, pour être éliminé ? » C’est ainsi que Jésus déclarait purs tous les aliments. 20 Il leur dit encore : « Ce qui sort de l’homme, c’est cela qui le rend impur.» (Mt 7, 15-20)
Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende !
Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! : ces paroles, que Jésus aimait à redire pour provoquer la réflexion de ses auditeurs, furent omises par Tischendorf, Westcott et Hort, et d’autres d’après Codex Sinaiticus, B, versions égyptiennes. Jésus se trouvait alors dans la contrée de Génésareth, où il enseignait et opérait des guérisons.
Jésus, en déclarant d’une manière si absolue que rien d’extérieur ne souille l’homme, voulut dire qu’il n’exista pas de souillure légale et d’abolir ainsi d’un mot toutes les distinctions que faisait la loi entre les aliments qu’elle déclarait purs ou impurs. Cette conséquence ressortit du principe qu’il posaa, mais tel ne fut pas son but immédiat. L’erreur des pharisiens était de ne pas comprendre que toutes les prescriptions de la loi relatives à une souillure ou à une pureté légales n’avaient d’autre but que de révéler la souillure ou la pureté morales.
Ils prirent le moyen pour le but et, en s’attachant à la lettre de la loi, ils la matérialisèrent et tombèrent dans un minable formalisme. Jésus voulut rétablir la distinction entre une souillure légale et la souillure morale. C’est ce que précisa Marc : cela n’entre p◊ as dans l’organe des pensées et des affections morales. Les aliments dont il s’agit ne font qu’entretenir la vie animale, et tout ce qui ne sert pas à la nutrition est rejeté ; et cet acte purifie les aliments eux-mêmes.
En poursuivant sa pensée jusqu’à ces détails matériels, Jésus voulut faire sentir d’autant mieux à ses auditeurs combien les interprétations pharisaïques de la loi la rabaissaient et la dégradaient. Très souvent Marc employa cette tournure avec le verbe à l’imparfait : il disait, introduisant par là, non un discours nouveau, mais une pensée nouvelle dans le discours.
Tous les vices et les péchés que Jésus énuméra souillent l’homme, parce qu’ils sont en lui, dans son cœur, et non pas seulement parce qu’ils sortent de l’homme ; mais Jésus employa cette manière de parler pour faire opposition à ces choses extérieures qui entrent dans l’homme et qui ne peuvent le souiller.
Diacre Michel Houyoux
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