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Treizième dimanche du Temps Ordinaire -Année B

Posté par diaconos le 27 juin 2021

Confie ta vie au Seigneur

Jésus ressuscite la fille de Jaïre

La fille de Jaïre désigne un personnage du Nouveau Testament. Elle est la fille du chef de synagogue Jaïre (ou Jaïrus). Elle est associée à l’un des miracles de Jésus, celui de la résurrection de la fille de Jaïre, décrit dans les Évangiles synoptiques aux passages suivants : Marc 5, 21-43, Matthieu 9, 18-26 et Luc 8, 40-56. Chez Marc, l’épisode se conclut par l’obligation du « secret messianique ».

Cet épisode survient juste après l’exorcisme du possédé de Gerasa. Jaïre vient demander à Jésus de soigner sa fille mourante. Peu de détails sont donnés quant à l’identité de Jaïre. L’Évangile selon Matthieu n’indique même pas son nom. Sa fonction exacte n’est pas non plus mentionnée de façon précise L’un des enseignements de cet épisode de l’histoire de Jésus est que la foi permet d’obtenir la guérison. Lorsque la femme est guérie, Jésus lui dit : « Ta foi t’a sauvée ».

Pour Pierre Chrysologue, il est clair que ce miracle veut porter tous les humains à croire, mais aussi que le temps ne peut pas intervenir sur le don d’une réalité éternelle9. Ce miracle montre aussi l’omnipotence de Dieu. Pour l’abbé Antoni Carol i Hostench, ce passage de la Bible est exemple de foi sans limite. Il cite l’annonce de l’archange à Zacharie et celle de Marie qui sont pour lui deux autres exemples extraordinaires de la foi. Il cite aussi saint Luc afin de prouver la générosité divine envers ceux qui croient : « Et moi je vous dis : demandez et vous recevrez, cherchez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira » (Luc 11, 9).

De l’Évangile selon saint Marc

xEn ce temps-là, Jésus regagna en barque l’autre rive, et une grande foule s’assembla autour de lui. Il était au bord de la mer. Arrive un des chefs de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds et le supplie instamment : « Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. » Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu’elle l’écrasait.

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Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans… – elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans avoir la moindre amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré – … cette femme donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus, vint par-derrière dans la foule et toucha son vêtement.
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Elle se disait en effet : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. » À l’instant, l’hémorragie s’arrêta, et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal.Aussitôt Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait : « Qui a touché mes vêtements ? »
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Ses disciples lui répondirent : « Tu vois bien la foule qui t’écrase, et tu demandes : “Qui m’a touché ?” » Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait cela. Alors la femme, saisie de crainte et toute tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité. Jésus lui dit alors : « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. »
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Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre, le chef de synagogue, pour dire à celui-ci : « Ta fille vient de mourir. À quoi bon déranger encore le Maître ? » Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de synagogue : « Ne crains pas, crois seulement. » Il ne laissa personne l’accompagner, sauf Pierre, Jacques, et Jean, le frère de Jacques. Ils arrivent à la maison du chef de synagogue.
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Jésus voit l’agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris. Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui étaient avec lui ; puis il pénètre là où reposait l’enfant. Il saisit la main de l’enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi! » Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher – elle avait en effet douze ans. Ils furent frappés d’une grande stupeur. Et Jésus leur ordonna fermement de ne le faire savoir à personne ; puis il leur dit de la faire manger. (Mc 5, 21-43)
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Auteur  +PÈRE MARIE LANDRY C+MPS
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Seigneur Jésus, en ce premier jour de la semaine, je veux me joindre à tous les croyants qui se réunissent aujourd’hui pour écouter ta Parole. Comme dans ce passage, nous formons une grande foule rassemblée autour de toi. Mais je ne veux pas être de ceux qui t’écrasent sans te toucher. Je veux être comme Jaïre et comme cette femme qui se sont ouverts et qui ont été transformés par ta Parole.Seigneur, que ta contemplation provoque en moi la même confiance que celle de Jaïre et de cette femme qui souffrait d’hémorragie ! «Crois seulement»
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La foi de Jaïre

xAujourd’hui, saint Marc nous présente une avalanche de nécessiteux qui s’approchent de Jésus-Sauveur cherchant consolation et santé. Et même, ce jour-là, un homme nommé Jaïre, chef de la synagogue, s’ouvrit un chemin parmi la foule pour implorer la santé de sa fillette : «Ma petite fille est à toute extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive» (Mc 5, 23).

xPeut-être cet homme connaissait-il Jésus de vue, parce qu’Il fréquentait la synagogue et, dans son désespoir, décida-t-il de l’appeler à l’aide. Toujours est-il que Jésus, saisissant la foi de ce père affligé, accéda à sa demande. Mais, alors qu’Il se dirigeait vers la maison, la nouvelle survint de ce que la fillette venait de mourir et qu’il était désormais inutile de se déranger : «Ta fille vient de mourir. À quoi bon déranger encore le Maître ?» (Mc 5, 35).
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Jésus, se rendant compte de la situation, demanda à Jaïre de ne pas se laisser influencer par l’ambiance pessimiste, en lui disant : «Ne crains pas, crois seulement» (Mc 5, 36). Jésus demanda à ce père une foi plus grande, capable de surmonter les doutes et la crainte. En arrivant à la maison de Jaïre, le Messie rendit la vie à la fillette avec ces mots : «Talitha koum», ce qui signifie: «Jeune fille, je te le dis, lève-toi!» (Mc 5, 41).
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Nous aussi, nous devrions avoir plus de foi, une foi qui ne doute pas face aux difficultés et aux épreuves de la vie, et qui sait mûrir dans la douleur à travers l’union au Christ, comme nous le suggère le pape Benoît XVI dans son encyclique Spe Salvi (Sauvés par l’espérance): «Ce qui guérit l’homme ne consiste pas à éviter la souffrance et à fuir la douleur, mais dans la capacité d’accepter les tribulations, d’y puiser notre maturité et d’y trouver un sens par l’union au Christ, qui souffrit avec un amour infini».
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Jésus, la beauté de ta force pleine de tendresse me captive. Comme Jaïre et comme la femme qui souffrait d’hémorragie, je te confie ma vie. Relève-moi lorsque la souffrance m’écrase. Enseigne-moi à te faire confiance et à aller à ton rythme. Confions au Seigneur une de nos préoccupations.
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Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Treizième dimanche du Temps Ordinaire – Année B

  Guérison de la fille de Jaïre

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