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Lundi de la treizième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 28 juin 2021

 Lundi de la treizième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire dans Catéchèse

Suis-moi

# Jésus de Nazareth est un Juif de Galilée, né entre l’an 7 et l’an 5 av. J.-C. Il apparaît dans le cercle de Jean le Baptiste avant de s’engager, entouré de quelques disciples, dans une courte carrière de prédication itinérante de deux à trois ans, essentiellement en Galilée, en pratiquant guérisons et exorcismes.
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Il suscite engouement et ferveur, s’attirant la méfiance des autorités politiques et religieuses, avant d’être arrêté, condamné et crucifié vers l’an 30 à Jérusalem pendant la fête juive de la Pâque, sous l’administration du préfet Ponce Pilate. L’annonce de sa résurrection par ses disciples, qui le reconnaissent comme le Messie ou Christ et transmettent son histoire et ses enseignements, donne naissance au christianisme.
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Pour les chrétiens, Jésus-Christ est le Fils de Dieu, le Messie annoncé dans l’Ancien Testament et envoyé aux hommes pour les sauver. Dans l’islam, Jésus de Nazareth, appelé ʿĪsā, est considéré comme un prophète majeur. Le retentissement de son message, transmis par les différentes Églises chrétiennes, et les interprétations auxquelles il a donné lieu, ont influencé différentes cultures et civilisations au cours de l’Histoire.
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Il a inspiré une importante production théologique, littéraire et artistique. Sa naissance est prise comme origine conventionnelle des calendriers julien — depuis le VIe siècle — et grégorien, et le dimanche, devenu jour de repos hebdomadaire en célébration de sa résurrection, adopté au-delà de la chrétienté.
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Cette importance contraste avec la brièveté de sa prédication et le peu de traces historiques conservées à son sujet, essentiellement au travers de la littérature néotestamentaire. Ainsi, lorsqu’il aborde la question de Jésus de Nazareth, l’historien « sait qu’il n’est nullement en mesure de révéler ce qui a vraiment été fait ou ce qui a vraiment été dit par ce personnage ». La biographie de Jésus de Nazareth est très mal connue.
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La principale source d’information vient des textes rédigés vraisemblablement entre 65 et 11027 qui seront appelés « Évangiles » vers 1502, textes dont le but n’est pas historique mais apologétique, et dont l’interprétation en termes de biographie historique est souvent hasardeuse. Michel Quesnel souligne que « les Évangiles ont retenu de la vie de Jésus un certain nombre de scènes et de paroles qui sont avant tout témoignages de foi et dont l’historicité peut à bon droit être questionnée ».
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À l’époque de Jésus, deux grandes langues véhiculaires se partageaient le monde gréco-romain, se superposant aux parlers locaux : le grec sur les pourtours de la Méditerranée, jusqu’à Rome, et l’araméen en Syrie et en Orientn 28. Ces deux langues se retrouvaient en Palestine : l’araméen était parlé en Galilée et vraisemblablement dans les campagnes de Judée. Mais le grec avait également pénétré la Judée depuis la côte et ses villes hellénistiques comme Césarée et les juifs hellénistes de la Diaspora avaient des synagogues à Jérusalem.

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 De l’évangile selon Matthieu

x18 Jésus, voyant une foule autour de lui, donna l’ordre de partir vers l’autre rive. 19 Un scribe s’approcha et lui dit : « Maître, je te suivrai  partout où tu iras. » 20 Mais Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. » 21 Un autre de ses disciples lui dit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » 22 Jésus lui dit : « Suis-moi, et laisse les morts enterrer leurs morts.»  (Mt 8, 18-22)

Suivre Jésus

Au moment où Jésus voulut passer à l’autre bord du lac, un scribe s’offrit à le suivre comme son disciple. Mais Jésus le rendit attentif à la vie pauvre et errante du fils de l’homme. Un autre de ses auditeurs voulut différer de le suivre jusqu’à ce qu’il eût enseveli son père. Jésus le pressa de prendre une décision immédiate.

Quand il embarqua avec ses disciples, une violente tempête s’éleva sur le lac. Jésus dormait. Les disciples le réveillèrent par ce cri d’angoisse : « Seigneur, nous périssons ! »  Il leur reprocha leur peu de foi, puis s’étant levé, il commanda avec autorité aux vents et à la mer, et il se fit un grand calme. Tous les témoins de cette scène furent dans l’admiration.

Ce scribe eut entendu la parole de Jésus et vu ses œuvres et il en avait reçu une impression sérieuse. Il lui demanda de pouvoir s’attacher tout à fait à lui comme disciple. Mais il y avait bien de l’ignorance dans cette parole : partout où tu iras. Le chemin de Jésus le conduira jusqu’à la croix. Fusse cela ce que voulut le scribe ? La réponse de Jésus le fit réfléchir.

Telle fut sa pauvreté, son détachement de toutes choses dans ce monde qu’il ne sut pas le matin où il reposera, le soir, sa tête fatiguée. « Que veux-tu donc chercher à ma suite ? »

 Jésus aimait à se donner : le fils de l’homme. On l’a diversement interprété, sous l’influence d’idées préconçues. Plusieurs en cherchèrent l’origine dans le Psaumes 8, 5) que c’était pour montrer en lui l’homme par excellence, l’homme idéal, le second Adam, le représentant et le type de l’humanité régénérée.

Le nom de fils de l’homme désigne le Messie, mais avec l’idée de son abaissement, de sa pauvreté,  de son humanité, qui un jour sera élevée à la gloire. Le titre de fils de l’homme est l’antithèse de celui de Fils de Dieu. Jésus seul se donna ce nom, ses disciples ne le désignèrent jamais ainsi.

Disciple désigne ici un auditeur de Jésus que le Sauveur invitait a le suivre, mais qui demandait un délai pour rendre à son père mort un dernier devoir. D’autres interprètes pensèrent, avec beaucoup moins de vraisemblance, qu’il voulait différer jusqu’à ce que son père, encore vivant, fût mort et enseveli.

« Laisse ceux qui sont moralement et spirituellement morts, rendre ce devoir à leurs morts », au sens littéral et corporel. Il  y eut dans les dispositions intérieures de ce disciple ou dans ses circonstances de famille des raisons motivant l’ordre pressant que Jésus lui donna. Il fut probablement en danger de ne plus suivre Jésus du tout, s’il ne le fit pas à l’instant.

La parole de Jésus signifia : Maintenant ou jamais ! L’intérêt suprême du règne de Dieu et du salut de son âme devait primer tout autre intérêt. Jésus disait aussi : « Si quelqu’un aime son père ou sa mère plus que moi, il n’est pas digne de moi ». Mais si celui qui parle ainsi n’était qu’un homme ; ce serait de sa part l’extravagance de l’orgueil. Ses disciples ne furent pas les apôtres seuls, mais d’autres auditeurs de Jésus qui le suivirent.

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →  La Chaire de Saint Pierre

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◊ Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article → Lundi de la 13e semaine, année impaire

◊ Abbaye Notre Dame de Scourmont (Belgique)  : cliquez ici pour lire l’article → LUNDI DE LA 13ÈME SEMAINE DU TEMPS ORDINAIRE

  Paroisse sainte Thérèse de Pétion -ville

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Quatorzième dimanche du Temps ordinaire – Année B

Posté par diaconos le 28 juin 2021

N'est-il pas le charpentier, le fils de Marie ? | Don Bosco Salesian Portal

N’est-il pas le fils du charpentier ?

# Joseph est un personnage juif qui apparaît pour la première fois dans l’Évangile selon Matthieu et dans l’Évangile selon Luc : il s’agit de passages sans doute ajoutés ultérieurement et appelés les évangiles de l’enfance de Jésus (Mt 1,18 et Lc 2,3). Joseph apparaît aussi dans un texte plus tardif, le Protévangile de Jacques, composé au milieu du IIe siècle ; cette version est incompatible par certains aspects avec celle des évangiles canoniques.

D’après les Évangiles synoptiques, puis selon les auteurs chrétiens et notamment les Pères de l’Église, Joseph serait un lointain descendant d’Abraham et du roi David (Mt 1,1-17) de la Tribu de Juda. Il est fiancé à Marie lorsque celle-ci se retrouve enceinte par l’action de l’Esprit saint. Il épouse alors Marie et, acceptant l’enfant, devient le père nourricier de Jésus, qui, de ce fait, appartient à sa lignée, celle de David.

Les Évangiles synoptiques insistent sur ce point, car pour eux Jésus est « le Messie fils de David ». Joseph est présenté comme un « homme juste » qui a accepté d’accueillir Marie et son enfant à la suite du message de l’Ange du Seigneur (Dieu). Des textes juifs polémiques comme les passages censurés du Talmud ou les Toledot Yeshu présentent Jésus comme étant né d’une relation hors mariage.

Il est indiqué en Mt 13,55 que Joseph est « charpentier », sans que l’on sache s’il faut prendre ce terme au sens premier ou avec celui « d’homme sage ». Joseph est mentionné pour la dernière fois lors du pèlerinage familial à Jérusalem lorsque Jésus, âgé de douze ans, est retrouvé au Temple (Lc 2,41-50).

La tradition chrétienne ainsi qu’une partie de la critique historique en ont déduit qu’il était mort avant que Jésus n’entre dans la vie publique. Joseph est appelé « Joseph le fiancé (de Marie) » dans la tradition orthodoxe ou plus généralement « saint Joseph ». Il est devenu un personnage de la tradition chrétienne. Le mois de mars lui est dédié, surtout le 19 mars où il est célébré par toute l’Église catholique.

Le 1er mai est consacré à saint Joseph, travailleur. L’Église catholique reprend une tradition orale, liée à Jérôme de Stridon qui relate que Joseph s’était consacré à Dieu avant de connaître la Vierge Marie, et explique donc que les termes de « frères et sœurs » de Jésus cités dans les Évangiles doivent être compris comme étant des cousins proches par le sang, l’affection et les relations, selon l’usage de ces mots.
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L’Église orthodoxe enseigne de son côté que Joseph était veuf quand il s’est fiancé à Marie ; il aurait eu des enfants de son premier mariage, dont Jacques le Juste. Cette tradition s’appuie sur le Protévangile de Jacques, où il est dit que Marie est consacrée au Seigneur par ses parents (Protév. Jc 4,1) et qu’un prêtre ordonne à Joseph de l’épouser, malgré ses réticences : « J’ai des fils, je suis un vieillard et elle est une toute jeune fille. Ne vais-je pas devenir la risée des fils d’Israël ? » » (Protév. Jc 9,1-2).
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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

 En ce temps-là, Jésus se rendit dans son lieu d’origine,  et ses disciples le suivirent.  Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la  synagogue. De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient : « D’où cela lui vient-il ?  Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée,  et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ?  N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie,  et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ?

Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? » Et ils étaient profondément choqués à son sujet. Jésus leur disait : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. » Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. Et il s’étonna de leur manque de foi. Alors, Jésus parcourait les villages d’alentour en enseignant. ((Mc 6, 1-6)

Jésus de Nazareth

Dans la première lecture, le prophète Ezéchiel a été appelé par le Seigneur pour que la Parole de Dieu soit révélée dans sa puissance. Mais il est prévenu à l’avance qu’il se trouvera face à une engeance de rebelles : j’entendis le Seigneur qui me parlait ainsi : « Fils d’homme je t’envoie vers les fils d’Israël, vers ce peuple de rebelles qui s’est révolté contre moi. » (Ez 2, 2)

  Dans la seconde lecture, Saint Paul a fait, lui aussi, cette découverte qui a complètement bouleversé sa vie. Les faiblesses de l’apôtre ne font que mieux mettre en valeur la force de Dieu qui agit en lui. Comme tous les prophètes, il est devenu totalement dépendant de la Parole divine. Son échec lamentable à Athènes ne l’empêche pas d’écrire aux Corinthiens : « j’accepte de grand cœur pour le Christ les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les situations angoissantes. Car, lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort. » (2Co 12, 10)

 Et l’évangile de ce jour nous montre Jésus affronté à l’échec dans son ministère. Il est trop connu. Les gens de Nazareth, son village,  ont passé leur enfance avec lui ; il a exercé son métier de charpentier avec Joseph ; certains ont sûrement pu bénéficier de son travail et de ses services. Très proche des hommes, il est aussi très proche de Dieu. Cela apparaît dans ses miracles et ses discours. Pour les gens de Nazareth c’est quelque chose de totalement nouveau.

Ils découvrent en lui quelqu’un qui se met à parler et à agir de la part de Dieu.  Pour qui se prend-il ? Ses compatriotes ne peuvent accepter ce changement. Ils n’ont pas découvert le caractère sacré caché dans sa vie quotidienne. Pour eux ce n’est pas possible. Cet évangile nous appelle à faire un pas de plus sur le chemin de la conversion ; nous sommes tous invités à sortir de nos certitudes et à laisser de côté ce que nous croyons savoir sur Dieu et sur Jésus.

La foi n’est pas d’abord une affaire de connaissances ou de savoir ; elle est avant tout un questionnement perpétuel : « Qui est Jésus pour moi ? »  La réponse sera donnée au pied de la croix par le centurion Romain : « Vraiment, cet homme était le Fils de Dieu. »

Le Christ voudrait nous rejoindre. Et il met sur notre route les personnes qu’il faut : c’est un voisin, un collègue, une personne âgée ou un jeune, des gens tout simples. C’est à travers eux que Dieu vient nous interpeller. Saurons-nous voir en eux des envoyés de Dieu ? Quand Dieu veut nous parler, il ne va pas chercher quelqu’un à l’autre bout du monde.

Et nous-mêmes, nous voici envoyés auprès de ceux et de celles qui nous entourent, nos familles, nos villages et nos quartiers. Nous pourrons être affrontés à la dérision ou à l’indifférence. Mais comme le prophète Ezéchiel, nous ne sommes pas envoyés pour amener les gens à croire mais pour dire la Parole de Dieu. Attention, l’essentiel n’est peut être pas de réussir ! « Dieu ne nous demande pas de réussir mais de travailler. » (Saint Jean Chrysostome)

 Demandons au Seigneur qu’il nous libère de certitudes trop enracinées. Elles empêchent de reconnaître et d’aimer le Seigneur. Et surtout elles empêchent de l’aimer. A la sortie de la messe, nous serons envoyés comme témoins de l’Évangile. Que le Seigneur nous donne la grâce de dépasser le découragement, de supporter les critiques, les situations angoissantes. Il est important de savoir rebondir après un échec.  Ayons foi en Jésus, le maître de la mission, qui agit à travers ses envoyés.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Père Gilbert Adam : cliquez ici, pour lire l’article → 14e dimanche du temps ordinaire, année B

◊Pape François : cliquez ici, pour lire l’article → Dieu se fait proche de tous ceux qui ont un cœur de Père

  Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine : « N’est il pas le fils du charpentier ? »

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