Vendredi de la douzième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire de la férie

Posté par diaconos le 25 juin 2021

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Si tu le veux, tu peux me purifier

# La Guérison d’un lépreux est un des miracles attribués à Jésus-Christ. Il est cité dans les trois Évangiles synoptiques : Mt 8:1-4, Mc 1:40-45 et Lc 5:12-16. Cette guérison fait allusion au pardon des fautes. Elle se conclut par l’obligation du « secret messianique ». Ce miracle souligne l’importance de la gratitude, et aussi de la foi car Jésus ne dit pas : « Mon pouvoir t’a guéri » mais attribua la guérison à la foi des suppliants.

Pour le Père Joseph-Marie, ce lépreux représente l’humanité tout entière, prise dans le péché, et par rapport à Dieu oublié. Cependant les lépreux savent encore prier, et Jésus parce qu’ils lui montrent qu’ils veulent suivre sa parole, les guérit. Pour autant un seul lépreux croit pleinement au Christ. L’espérance et la foi, deux des vertus primordiales pour l’Église sont dans ce miracle comme dans beaucoup d’autres mises en avant. Saint Bruno de Segni confirme que ces dix lépreux représentent l’humanité. Ce miracle reflète la miséricorde de Dieu.

De l’évangile selon Matthieu

01 Lorsque Jésus descendit de la montagne, des foules nombreuses le suivirent. 02 Et voici qu’un lépreux s’approcha, se prosterna devant lui et dit : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. » 03 Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » Et aussitôt il fut purifié de sa lèpre. 04 Jésus lui dit : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre. Et donne l’offrande que Moïse a prescrite : ce sera pour les gens un témoignage.»  (Mt 8, 1-4)

Le Christ guérissant et délivrant

 Quand Jésus, suivi de la foule, descendit de la montagne des Béatitudes, un lépreux se prosterna devant lui, confessa sa foi en la puissance de Jésus pour le guérir, et s’en remit humblement à sa volonté. Jésus étendit sa main sur lui, le guérit par sa parole, et l’envoya au sacrificateur comme un témoin vivant de son action puissante.

Des foules s’attachaient à ses pas à cause de la puissance de sa parole qu’elles entendirent. La lèpre est une affreuse maladie, fréquente encore en Orient, très contagieuse, incurable après les premiers progrès, qui couvre le corps entier de dartres et de plaies et le dissout en partie avant que la mort s’ensuive.

Le lépreux était exclu par la loi de toute communication avec la société, soit à cause de la contagion, soit parce que la maladie était légalement impure. Les Juifs la considéraient aussi comme un châtiment spécial de Dieu, fondant cette opinion sur certains faits rapportés dans l’Ancien Testament.

Si tu veux, tu peux ! Simple et touchante prière ! Par la première de ces paroles, le lépreux s’en remit humblement à Jésus, à la volonté de Dieu ; par la seconde, il exprima une grande foi. Dans ces premiers temps du ministère de Jésus, la connaissance que ces malades avaient de lui était bien faible, leur confiance en lui d’autant plus admirable.

Ce terme : me purifier, indique à la fois la guérison de la maladie et l’affranchissement de la souillure légale. Le plus souvent, Jésus agissait et guérissait uniquement par la parole, même à distance. D’autres fois il touchait le malade, soit pour lui communiquer cette vertu divine qui le guérissait, soit comme ici à l’égard du lépreux, afin de montrer qu’il ne redoutait pas la contagion et de témoigner sa tendre compassion à un malheureux dont tous s’éloignaient avec horreur. Cet attouchement a du faire une vive impression sur les témoins : il est mentionné dans les trois récits.

Si tu veux, avait dit le lépreux, je veux, répondit Jésus, et cette volonté pleine d’amour accomplit le miracle. Un prompt écho répondant à la foi soudaine du malade. (Bengel) Cette défense que Jésus faisait souvent aux malades de divulguer leur guérison put avoir diverses raisons.

Il ne voulait pas attirer inutilement sur lui l’attention des hommes, ni fournir un aliment à la vaine curiosité, à la soif de miracles, ni provoquer avant le temps la haine de ses adversaires. Il voulait aussi que ces malheureux qu’il délivrait puissent garder au-dedans d’eux l’impression profonde d’une telle manifestation de puissance et d’amour divins, afin que la guérison du corps eut pour fruit la guérison de l’âme.

Dans le cas présent, il avait une autre raison évidente : le sacrificateur, auquel il envoya le lépreux guéri, avait seul le droit de constater officiellement la guérison et de réintégrer le lépreux dans les privilèges sociaux et religieux d’un Israélite .  Or, Jésus voulait éviter que ce juge fût défavorablement prévenu par le bruit public du miracle qu’il venait d’accomplir et put y trouver un prétexte pour l’accuser de mépriser la loi.

Le lépreux dut, au lieu de parler, se montrer lui-même au sacrificateur et présenter l’offrande prescrite par la loi.  Cela devait leur être un témoignage, aux sacrificateurs, non seulement du respect de Jésus pour la loi, mais en même temps de sa puissance divine. Le centenier était un officier romain, commandant une compagnie de cent hommes.

Né païen,  cet homme était parvenu à la foi au Dieu vivant et vrai pendant son séjour parmi les Juifs. Il devait avoir aussi une certaine connaissance de Jésus et de ses œuvres. Il montra une confiance sans bornes en sa puissance. Luc désigna le malade par le terme de doulos, esclave, serviteur.  La charité du centenier et son dévouement n’en ressortirent que mieux dans toute leur beauté.

La maladie indiquée comme paralysie était quelque mal aigu qui causait de grandes souffrances au malade (il était cruellement tourmenté) et le mettait en danger de mort.  (Luc 7, 2). Expression d’une foi plus étonnante encore que l’humilité dont faisait preuve cet officier qui ne se sentit pas digne de la présence de Jésus.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article → Vendredi de la 12e semaine T.O. impaire

  Antoine Nouis et Florence Taubmann  : « Jésus guérit un lépreux »

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Dertiende Zondag van de Gewone Tijd – Jaar B

Posté par diaconos le 25 juin 2021

Liturgia della XIII Domenica del T.O. Anno B - www.maranatha.it

De bloedende vrouw is het wonder van Jezus Christus, dat in de drie Evangeliën wordt verhaald. Het is een symbool van geloof, net als het wonder van de dochter van Jaïrus dat in hetzelfde hoofdstuk wordt beschreven. Voor Petrus de Chrysoloog zijn beide wonderen die tegelijk beschreven worden (het wonder van de bloedende vrouw en het wonder van de dochter van Jaïrus) symbolen van geloof.1 Het geloof van deze vrouw, die zich waardig achtte de onderkant van Christus’ kleed aan te raken; en het geloof van Jezus in het verrichten van duidelijke tekenen die zijn goddelijke verbinding aantonen en daarmee het bestaan van God. Voor Thierry Murcia, de vraag naar de historische achtergrond van de evangelieverhalen. Twee genezingen op dezelfde dag van Kippoer: de bloeding en opstanding van de dochter van Jaïrus en de bezeten man uit Gerasa/Gadara, in het oude Judaïsme.

Uit het evangelie van Marcus

21 Jezus keerde in een boot terug naar de andere oever, en een grote menigte verzamelde zich om hem heen. Hij was aan de kust. 22 Een van de heersers van de synagoge, genaamd Jairus, kwam. Toen hij Jezus zag, viel hij Hem aan de voeten 23 en smeekte Hem: « Mijn dochter, die nog zo jong is, is al aan het einde van haar leven. Kom en leg je handen op haar, zodat ze gered wordt en leeft.  « 24 Jezus ging met hem mee, en de menigte die hem volgde was zo groot dat ze hem overweldigde.

25 Er was een vrouw die al twaalf jaar bloedde. 26 En zij was door vele geneesheren behandeld, en had al haar fortuin uitgegeven, en had niet de minste verbetering gekregen; integendeel, haar toestand was erger geworden… 27 Toen deze vrouw dus hoorde, dat er van Jezus gesproken werd, ging zij in de menigte achter Hem staan en raakte zijn kleed aan. 28 Want zij zeide tot zich zelven: Kon ik zijn kleed maar aanraken, dan zou ik gered worden.

29 En terstond hield het bloeden op, en zij gevoelde in haar lichaam, dat zij van haar ziekte genezen was. 30 Onmiddellijk bemerkte Jezus dat er kracht uit hem vloeide. Hij wendde zich tot de menigte en vroeg: « Wie heeft mijn kleren aangeraakt?  « 31 Zijn discipelen antwoordden: « Je ziet dat de menigte je verdringt en vraagt: ‘Wie heeft mij aangeraakt? 32 Maar Hij keek om zich heen om degene te zien die dit gedaan had.

33 Toen kwam de vrouw, bevangen door vrees en beven, wetende wat haar overkomen was, en viel aan Zijn voeten neer en vertelde Hem de gehele waarheid. 34 Jezus zeide tot haar: Mijn dochter, uw geloof heeft u gered. Ga in vrede en wees genezen van je kwaad.  35 Terwijl hij nog sprak, kwamen er mensen uit het huis van Jaïrus, de overste van de synagoge, en zeiden tegen hem : « Uw dochter is zojuist gestorven. « Waarom val je de Meester lastig ?  « 

36 Toen Jezus dit hoorde, zeide hij tot den overste der synagoge: Wees niet bevreesd, maar geloof. » 37 Hij liet zich door niemand vergezellen, behalve Petrus, Jacobus en Johannes, de broer van Jacobus. 38 Zij kwamen in het huis van de overste van de synagoge. Jezus zag een commotie, en mensen huilden en schreeuwden uit volle borst. Hij ging naar binnen en zei tegen hen: « Wat is al dat lawaai en dat geschreeuw ?  Het kind is niet dood, het slaapt. »

40 Maar zij lachten hem uit. Toen bracht hij iedereen naar buiten, nam de vader en de moeder van het kind en hen die bij hem waren, en ging naar binnen waar het kind lag. 41 Hij nam de hand van het kind en zeide tot haar: « Talitha kum, » wat betekent, « Meisje, ik zeg je, sta op! » 42 Onmiddellijk stond het meisje op en begon te lopen – zij was inderdaad twaalf jaar oud. Zij waren met grote verbazing geslagen. 43 Maar Jezus zei hun streng dat ze het aan niemand mochten vertellen ; toen zei hij dat ze moest eten (Marcus 5, 21-43).

Uw geloof heeft u gered.

Marcus combineert hier twee met elkaar verweven verhalen in één vertelling. Matteüs en Lucas volgen dezelfde procedure. Allereerst verschijnen er twee figuren op het toneel. Twee vrouwenfiguren : een meisje en een vrouw. En in beide gevallen ligt geloof ten grondslag aan de stappen die Jezus ondernam. In het geval van de ongeneeslijke vrouw, is er geen pleidooi. Het is een stap van geloof en hoop in Jezus van de kant van deze vrouw die haar onmiddellijke genezing zal brengen. En door dit verhaal,

Ik begrijp het belang van deze stap van geloof en hoop. Zie je, het is het geloof dat ontbreekt, zei St. Keurvorst d’Ars. Wanneer wij zeggen: « Mijn God, ik geloof, ik geloof vast, dat wil zeggen zonder de minste aarzeling, dan sluiten wij ons aan bij het geloof van deze vrouw waarvan het Evangelie vandaag spreekt. Deze vrouw, die al twaalf jaar bloedde en veel geld had uitgegeven zonder enige verbetering, wier toestand eerder was verslechterd, toen zij hoorde wat er over Jezus werd gezegd, kwam achter de menigte staan en raakte Zijn kleed aan.

In een van zijn preken zei de keurvorst van Ars over het geloof : « Ik geloof dat wij, als wij geloof hadden, Gods wil zouden beheersen… Hij zou ons niets ontzeggen ! «   De bloedvloeiende vrouw dacht, dat als zij Jezus’ kleed kon aanraken, zij gered zou worden. Onmiddellijk stopte het bloeden en zij voelde in haar lichaam dat zij genezen was van haar chronische ziekte.

Marcus toont ons in zijn evangelie de kracht van leven en verlossing die in Jezus werkt voor mensen die geloof hebben, terwijl het voor ongelovigen onopgemerkt blijft. « Uw geloof heeft u gered.    « (Mt 9, 22c ; Mc 5, 34 ; Lc 8, 48) Deze woorden van Jezus benadrukken de betekenis van de gebeurtenis: naast de lichamelijke genezing gaat het om het geloof dat redt. Het is belangrijk dat we Jezus vandaag kunnen aanraken.

Ja, omdat er een concrete manier is waarop wij het mysterie van de verrijzenis kunnen beleven. Deze hele episode toont aan dat het geloof in Jezus er zelfs in slaagt een volkomen onvrijwillig mirakel uit Hem te persen. Het opstijgen van de dochter van Jaïrus aan zijn voeten roept de verrijzenis van Jezus op. Dit verhaal in onze synoptische evangeliën getuigt van Jezus’ soevereine autoriteit over leven en dood. Jezus heeft inderdaad de volledige overwinning over de machten van het kwaad en de dood.

Gods woord klinkt hetzelfde voor alle samengekomen christenen, het lichaam van Christus dat in de communie wordt uitgedeeld is voor allen hetzelfde. Ben ik de man of vrouw die Jezus hoort en aanraakt in geloof? Het is niet voldoende Christus te ontmoeten in de mis, wij moeten Hem volgen en ons leven opbouwen met de middelen die Hij ons geeft.

Diaken Michael Houyoux

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  Living Waters : « Gered door geloof of door werken ? »

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Nativité de Saint Jean Baptiste

Posté par diaconos le 24 juin 2021

Ta femme mettra au monde pour toi un fils, et tu lui donneras le nom de Jean

Ta femme Elisabeth mettra au monde pour toi un fils...

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# La Nativité de saint Jean-Baptiste est un tableau (181 × 266 cm) du Tintoret conservé au musée de l’Ermitage. Œuvre de jeunesse, elle a été composée en 1550. Il existe une œuvre homonyme du Tintoret en l’église Saint-Zacharie de Venise. Le sujet du tableau est la Nativité de saint Jean-Baptiste, telle qu’elle est narrée dans l’Évangile de Luc.
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Le prêtre Zacharie reçoit avec incrédulité l’annonce de sa paternité à cause de l’âge mûr des parents. Jean le Baptiste de son nom de naissance Yohanan est un personnage majeur du christianisme et de l’islam. Sur le plan historique, son existence est attestée par un passage de Flavius Josèphe, il est un prédicateur juif du temps de Jésus de Nazareth.
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L’Évangile selon Jean localise l’activité du Baptiste sur les rives du Jourdain et à Béthanie au-delà du Jourdain. Jésus vécut un temps dans son entourage et y recruta ses premiers apôtres. Les Évangiles synoptiques synchronisent le début de l’activité de Jésus avec l’emprisonnement de Jean.
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L’audience de ce prophète apocalyptique ne cessa de croître, au point de susciter la réaction d’Hérode Antipas, qui, le voyant rassembler ses partisans, craignit qu’il ne suscita une révolte. Dans les Évangiles synoptiques, le Baptiste est mis à mort, parce qu’il avait critiqué le mariage d’Antipas avec Hérodiade.
Dans le christianisme, Jean le Baptiste est le prophète qui a annoncé la venue de Jésus de Nazareth. Il l’a baptisé sur les bords du Jourdain, laissant certains de ses disciples se joindre à lui. Précurseur du Messie, il est présenté dans les synoptiques comme partageant beaucoup de traits avec le prophète Élie, ce qui n’est pas mentionné dans l’Évangile selon Jean.
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Le catholicisme romain en a fait un saint et lui a consacré deux fêtes : le 24 juin qui commémore sa naissance, fixée six mois avant Noël pour se conformer au récit d’enfance de l’Évangile selon Luc, et le 29 août qui célèbre la mémoire de sa décapitation ou sa décollation (cf. art. Décollation de Jean Baptiste). La religion mandéenne en fait son prophète principal. Il est considéré par l’islam comme un prophète descendant de ‘Imrān.
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De l’évangile selon Luc

05 Il y avait, au temps d’Hérode le Grand, roi de Judée, un prêtre du groupe d’Abia, nommé Zacharie. Sa femme aussi était descendante d’Aaron ; elle s’appelait Élisabeth. 06 Ils étaient l’un et l’autre des justes devant Dieu : ils suivaient tous les commandements et les préceptes du Seigneur de façon irréprochable.

07 Ils n’avaient pas d’enfant, car Élisabeth était stérile et, de plus, ils étaient l’un et l’autre avancés en âge. 08 Or, tandis que Zacharie, durant la période attribuée aux prêtres de son groupe, assurait le service du culte devant Dieu, 09 il fut désigné par le sort, suivant l’usage des prêtres, pour aller offrir l’encens dans le sanctuaire du Seigneur.

10 Toute la multitude du peuple était en prière au dehors, à l’heure de l’offrande de l’encens. 11 L’ange du Seigneur lui apparut, debout à droite de l’autel de l’encens. 12 À sa vue, Zacharie fut bouleversé et la crainte le saisit. 13 L’ange lui dit : « Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été exaucée : ta femme Élisabeth mettra au monde pour toi un fils, et tu lui donneras le nom de Jean.

14 Tu seras dans la joie et l’allégresse, et beaucoup se réjouiront de sa naissance, 15 car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira pas de vin ni de boisson forte, et il sera rempli d’Esprit Saint dès le ventre de sa mère ; 16 il fera revenir de nombreux fils d’Israël au Seigneur leur Dieu ; 17 il marchera devant, en présence du Seigneur, avec l’esprit et la puissance du prophète Élie, pour faire revenir le cœur des pères vers leurs enfants, ramener les rebelles à la sagesse des justes, et préparer au Seigneur un peuple bien disposé »  (Lc 1, 5-17)

Annonce de la naissance de Jean-Baptiste

Le récit nous initie à l’épreuve intime d’une pieuse famille de sacrificateurs : Zacharie et Élisabeth, tous deux de la race d’Aaron, ont été jusqu’ici privés d’enfants et ils sont avancés en âge. Une intervention divine mit fin à leur épreuve :  Zacharie fut appelé à entrer dans le sanctuaire pour offrir le parfum. Pendant qu’il accomplissait cet acte solennel et que la multitude fut dehors en prières, un ange lui apparut.

L’ange rassura Zacharie et lui déclara que sa prière fut exaucée : « Élisabeth lui enfantera un fils qui se nommera Jean ; sa naissance sera un sujet de joie pour plusieurs. » Cette joie fut justifiée, car Jean devint grand devant Dieu. Dans  sa vie, rempli du Saint-Esprit ; il exerça une action profonde sur son peuple ; il fut le précurseur de Jésus.

Zacharie demeurant incrédule et demandant un signe, l’ange lui déclara : « Je suis Gabriel, envoyé de Dieu. »  Il lui donna un signe qui fut en même temps un châtiment : Zacharie resta muet jusqu’à l’accomplissement de la promesse. Le peuple s’étonna qu’il resta si longtemps dans le temple. Quand il en sortit, il fit comprendre par des signes qu’il  eut une vision..

Après avoir achevé ses fonctions, il s’en retourna chez lui, et alors la prédiction de l’ange s’accomplit : Élisabeth devint enceinte : elle se cacha pendant cinq mois, jusqu’à ce qu’il apparut que le Seigneur lui ôta l’opprobre de sa stérilité. 5 à 25 Annonce de la naissance de Jean-Baptiste. Il y eut, aux jours de… tournure hébraïque, fréquente dans l’Ancien Testament.le style est semé d’aramaïsmes.

Hérode, surnommé le Grand : lLe titre de roi de Judée lui avait été décerné par le sénat romain. Son royaume comprenait toute la Palestine.  Luc est en parfait accord avec l »évangile selon Matthieu, qui plaça la naissance de Jésus sous le règne d’Hérode. Il résulta que Jésus naquit vers la fin de ce règne. Selon Josèphe, la mort d’Hérode eut lieu au printemps de l’an 750 de Rome.

Zacharie (ce nom signifie : l’Éternel se souvient) et Élisabeth, sa femme (hébreux : Elischéba, serment de Dieu), appartenaient à la race sacerdotale. Élisabeth avait même hérité du nom de sa première aïeule, la femme d’Aaron. Après un silence de quatre siècles, Dieu parla de nouveau, à ce moment décisif de l’histoire. Il ouvrit une ère nouvelle de ses révélations, qui désormais ne furent plus interrompues et s’étendirent à l’humanité entière,  en choisissant l’organe de ses communications parmi ceux à qui ce rôle était dévolu autrefois.

Comme au siècle de la réformation il prit dans son couvent un moine de l’ancienne Église pour commencer l’œuvre de rénovation, de même il fit naître de la race sacerdotale d’Aaron celui qui devait être le plus grand des prophètes et préparer les voies au Messie issu de la race royale de David.  Cette généalogie du précurseur indiqua que Jean descendait d’Aaron par sa mère aussi bien que par son père.

Luc, pour être plus précis encore, nota que Zacharie appartenait à la classe d’Abia. Toute la sacrificature était divisée en vingt-quatre classes, dont les membres devaient fonctionner chaque semaine à tour de rôle.  Celle d’Abia fut la huitième.   Selon les notions de l’Ancien Testament, être juste, c’est conformer sa conduite et sa vie aux prescriptions de la loi de Dieu. Le terme devant Dieu est un hébraïsme qui exprime la réalité de cette justice, car il signifie que Dieu la reconnaît et l’approuve.

Cette justice, ainsi que le mot irréprochable, n’exclut pas le péché, et ne fut pas opposée à la grande doctrine biblique de la justification par la foi. Les Israélites pieux le savaient bien, puisqu’ils recouraient sans cesse aux moyens prescrits par la loi elle-même pour obtenir le pardon de leurs péchés et pour s’en purifier.

Calvin et, après lui, Bengel firent entre les commandements et les ordonnances du Seigneur cette distinction, que les premiers signifieraient les préceptes de la loi morale, le Décalogue, tandis que les secondes indiqueraient les prescriptions relatives à la loi cérémonielle, au culte.  Les mots : dans l’ordre de sa classe, désignant le rang où chaque classe de sacrificateurs en fonction ; ce rang restait toujours le même.

La coutume ou l’usage voulait que, entre les sacrificateurs de service, chacune des diverses fonctions fût attribuée par le sort.  De cette manière rien, dans ces fonctions saintes, n’était livré à l’arbitraire humain, rien ne pouvait provoquer des jalousies entre les sacrificateurs. Il échut donc ce jour-là à Zacharie le privilège d’entrer dans le sanctuaire et d’offrir le parfum.

Cette offrande avait lieu chaque jour, le matin et le soir, sur un autel spécial situé au fond du sanctuaire, tout près du voile qui fermait le lieu très saint. Pendant que le sacrificateur remplissait cette fonction, le peuple attendait dans le parvis extérieur et adressait à Dieu des prières, dont la fumée de l’encens, montant vers le ciel, était le symbole.

C’est avec l’apparition de cet ange que s’ouvrit la série des faits surnaturels racontés dans ces premiers récits de Luc. Ceux-là seuls purent les trouver étranges qui ne curent pas au grand mystère de piété, auquel ces faits se rattachèrent tous. Au moment où la Parole éternelle s’unissait à notre humanité  devaient se produire ces manifestations du monde des esprits qui ne sont point nécessaires en des temps ordinaires. (Olshausen)

Un témoin oculaire seul conserva ces détails, que Marc rapporta, non une vision, mais un fait réel :  » l’ange lui apparut, se tenant debout, au côté droit de l’autel. Au coté droit, entre l’autel et le chandelier, à la gauche de Zacharie qui entrait dans le sanctuaire. Bien que l’ange vint annoncer à Zacharie une grâce immense, celui-ci éprouva cette crainte qui saisit l’homme pécheur, chaque fois que quelque manifestation du monde invisible lui donna le sentiment de la présence immédiate de Dieu.

Aussi la première parole que Dieu, dans l’Évangile, adresse au pécheur, c’est cette parole de compassion et d’amour :  » Ne crains pas ». Les interprètes se demandèrent que fut l’objet de cette prière de Zacharie, exaucée. Les uns, d’après le contexte, pensèrent qu’il avait demandé à Dieu la bénédiction de posséder un fils.

Les autres objectèrent qu’il eût été peu digne du sacrificateur en fonctions de songer à un intérêt de famille, qu’il ne put prier que pour l’accomplissement des promesses de Dieu relatives au salut. Les mots : « Ta femme Élisabeth t’enfantera un fils » , désignent l’exaucement d’une requête personnelle.

Or, dans ce sens encore, il fut exaucé au-delà de sa pensée, puisque Dieu lui annonça la naissance, dans sa famille, du grand prophète dont le ministère devint l’aurore du jour messianique. Une telle promesse, après la longue stérilité d’Élisabeth, ne devait pas seulement rendre ce fils d’autant plus cher à ses parents mais surtout en le leur présentant comme un don immédiat de Dieu, les presser de le lui consacrer.

On comprend cette joie et même cette allégresse pour le cœur du père et de plusieurs en Israël ; mais l’ange éleva l’objet de cette joie bien au-dessus des sentiments paternels. Il décrivit le caractère de celui dont il annonça la naissance ; puis son action sur son peuple, et son rapport avec Jésus. L’homme est en lui-même exactement ce qu’il est aux yeux de Dieu, ni plus, ni moins. Jésus confirma plus tard cette grandeur de son précurseur.

Ne boire ni vin, ni cervoise (liqueur fermentée faite de divers fruits, autres que le raisin), était l’une des abstinences que s’imposait le nazir ou naziréen,  celui qui était séparé, ou mis à part, et consacré au service de Dieu. Cette consécration pouvait être temporaire, ou à vie, comme dans le cas de Samson et de Samuel. Tel fut Jean-Baptiste. Comme prophète appartenant encore à l’ancienne alliance, il prêcha la repentance par ses paroles, et par la pratique du naziréat, en attendant que ce type, comme tous ceux de la loi, fût aboli par Jésus.

Cette abstinence eut pour compensation le fait qu’il fut rempli de l’Esprit-Saint ; renonçant à tout excitant charnel, il posséda le stimulant le plus élevé et le plus pur. L’’Éternel dit : « Voici, j’envoie mon messager, et il préparera la voie devant moi », d’où il résulte que celui qui précède le Messie, précède Jéhovah lui-même, qui vint vers son peuple et vers notre humanité en son Fils bien-aimé.

C’est encore dans Malachie que le précurseur est annoncé comme un second Élie. Le peuple à l’époque du Sauveur, se fondant sur cette prophétie, attendait la réapparition du prophète. L’ange affirma : « Le précurseur sera revêtu de l’esprit et de la puissance de ce prophète ; il en aura la force et l’énergie d’action, parce qu’il sera animé du même esprit. »

Déjà dans l’explication des paroles du prophète, les interprètes se partagèrent entre deux opinions : les uns y virent simplement la promesse d’un rapprochement, d’une réconciliation entre les enfants et les pères, divisés par le péché ; d’autres donnent à cette prophétie un sens plus large et plus religieux ; ils entendirent par ce mot les pères, les ancêtres, les patriarches, et en général les hommes pieux du peuple d’Israël.

Les fils durent leurs descendants, qui s’éloignèrent de leur piété en s’éloignant de Dieu ; il leur manqua le seul vrai lien des cœurs, l’amour de Dieu, en sorte que les pères eurent honte de leurs enfants et les enfants de leurs pères ; et ce fut cet abîme qu’Élie  combla. Après cette action puissante attribuée au précurseur, la conversion de plusieurs en Israël.

Les rebelles furent les incrédules en général, qu’il fallut convertir, afin qu’ils eurent la sagesse des justes, seule vraie sagesse, puisqu’elle consiste pour l’homme à retrouver l’harmonie avec Dieu. Ces derniers mots du discours de l’ange résumèrent le résultat général du ministère de Jean-Baptiste. Lui ne put que préparer le peuple pour le Seigneur, afin qu’il fut disposé à le recevoir. Alors le Seigneur fit le reste.

Diacre Michel Houyoux

Complément

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  Nativité de saint Jean Baptiste

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Тринадцатое воскресенье обычного времени – Год B

Posté par diaconos le 24 juin 2021

Liturgia della XIII Domenica del T.O. Anno B - www.maranatha.it

Кровоточивая женщина – это чудо Иисуса Христа, о котором рассказывается в трех Евангелиях. Оно является символом веры, как и чудо дочери Иаира, описанное в той же главе. Для святого Петра Хризолога оба чуда, описанные одновременно (чудо кровоточивой женщины и чудо дочери Иаира), являются символами веры1. Вера, проявленная этой женщиной, которая сочла себя достойной прикоснуться к нижней части одежды Христа; и вера, проявленная Иисусом в совершении очевидных знаков, которые демонстрируют Его божественную связь и, вместе с этим, существование Бога. Для Тьерри Мурсии – вопрос об исторической подоплеке евангельских повествований. Два исцеления в один день Киппура: кровотечение и воскрешение дочери Иаира и одержимого из Герасы/Гадары, в древнем иудаизме.

Из Евангелия от Марка

21 Иисус возвратился на другой берег в лодке, и собралась вокруг Него большая толпа. Он был на берегу моря. 22 Пришел один из начальников синагоги, по имени Иаир. Увидев Иисуса, он пал к ногам Его 23 и умолял Его: « Дочь моя, которая еще так молода, уже в конце жизни своей. Подойди и возложи на нее руки Твои, чтобы она спаслась и жила.  « 24 Иисус пошел с ним, и толпа, следовавшая за Ним, была так велика, что переполняла Его.

25 Там была женщина, страдавшая кровотечением двенадцать лет. 26 И лечилась у многих врачей, и истратила все свое состояние, и не получила ни малейшего улучшения; напротив, состояние ее ухудшилось… 27 Итак, женщина эта, услышав, что говорят об Иисусе, подошла к Нему сзади в толпе и прикоснулась к одежде Его. 28 Ибо она сказала себе: если бы только я могла прикоснуться к одежде Его, то спаслась бы.

29 И тотчас кровотечение остановилось, и она почувствовала в теле своем, что исцелилась от болезни своей. 30 И тотчас Иисус понял, что от Него исходит сила. Он обратился к толпе и спросил: « Кто прикоснулся к Моей одежде?  « 31 Ученики Его отвечали: « Ты видишь, что толпа теснит Тебя и спрашивает: кто прикоснулся ко Мне?  » . 32 Но Он оглянулся, чтобы увидеть того, кто сделал это.

33 Тогда женщина, охваченная страхом и трепетом, зная, что с нею случилось, подошла и пала к ногам Его и рассказала Ему всю правду. 34 Иисус сказал ей: дочь моя, вера твоя спасла тебя. Иди с миром и исцелись от зла твоего.  « 35 Когда Он еще говорил, пришли некоторые из дома Иаира, начальника синагоги, и сказали ему: дочь твоя только что умерла. « Что же ты беспокоишь Учителя ?  « 

36 Услышав сие, Иисус сказал начальнику синагоги: не бойся, но веруй. « 37 Он не позволил никому сопровождать Себя, кроме Петра, Иакова и Иоанна, брата Иакова. 38 Они пришли в дом начальника синагоги. Иисус увидел переполох, люди плакали и кричали во весь голос. Он вошел и сказал им: что это за шум и плач? Дитя не умерло: оно спит ».

40 Но они смеялись над ним. Тогда он вывел всех наружу, взял отца и мать ребенка и тех, которые были с ним, и вошел туда, где лежал ребенок. 41 Он взял руку ребенка и сказал ей: « Талита кум », что значит: « Девушка, я говорю тебе: встань!   « 42 И тотчас девочка встала и начала ходить – ей действительно было двенадцать лет. Они были поражены великим изумлением. 43 Иисус же твердо велел им никому не сказывать; потом сказал им, чтобы она ела  (Мк 5, 21-43).

Ваша вера спасла вас !

Марк объединяет здесь в одном повествовании две переплетенные истории. Матфей и Лука следуют той же процедуре. Прежде всего, на сцене появляются две фигуры. Две женские фигуры: девушка и женщина. И в обоих случаях вера лежит в основе шагов, предпринятых Иисусом. В случае с неизлечимой женщиной нет никакой просьбы. Это шаг веры и надежды на Иисуса со стороны этой женщины, который принесет ей немедленное исцеление. И через эту историю,

я понимаю важность этого шага веры и надежды. Видите ли, именно веры не хватает, сказал святой курфюрст д’Арс. Когда мы говорим: Боже мой, я верю, верю твердо, то есть без малейших колебаний, мы присоединяемся к вере этой женщины, о которой сегодня говорит Евангелие. Эта женщина, страдавшая кровотечением двенадцать лет и потратившая много денег без всякого улучшения, чье состояние скорее ухудшилось, услышав, что говорят об Иисусе, подошла сзади к толпе и прикоснулась к Его одежде.

В одной из своих проповедей курфюрст д’Арс сказал о вере : « Я верю, что если бы у нас была вера, мы были бы хозяевами Божьей воли… Он не отказал бы нам ни в чем !   »  Женщина, страдавшая от кровотечения, думала, что если она сможет прикоснуться к одежде Иисуса, то будет спасена. В тот же миг кровотечение остановилось, и она почувствовала в своем теле, что исцелилась от своей хронической болезни.

Марк в своем Евангелии показывает нам силу жизни и спасения, которая действует в Иисусе для людей, имеющих веру, в то время как для неверующих она остается незамеченной. « Вера твоя спасла тебя!    » (Мф 9, 22с ; Мк 5, 34 ; Лк 8, 48) Эти слова Иисуса подчеркивают смысл события: помимо физического исцеления важна вера, которая спасает. Важно, что мы можем прикоснуться к Иисусу сегодня.

Да, потому что на карту поставлен конкретный способ, с помощью которого мы можем жить тайной воскресения. Весь этот эпизод показывает, что вера в Иисуса даже сумела вырвать у Него совершенно непроизвольное чудо. Вознесение дочери Иаира к Его ногам вызывает в памяти воскресение Иисуса. Эта история в наших синоптических Евангелиях свидетельствует о суверенной власти Иисуса над жизнью и смертью. Иисус действительно одерживает полную победу над силами зла и смерти.

Слово Божье звучит одинаково для всех христиан, собравшихся вместе, Тело Христово, раздаваемое в причастии, одинаково для всех. Являюсь ли я тем мужчиной или женщиной, который с верой слышит и прикасается к Иисусу? Недостаточно встретить Христа на мессе, мы должны следовать за Ним и строить свою жизнь с помощью средств, которые Он нам дает.

Диакон Мichel Houyoux

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  «Марие, Дево Чистая…» – хор братии Валаамского монастыря

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