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Jeudi de la treizième semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire de la férie

Posté par diaconos le 1 juillet 2021

Les foules rendirent gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes

Mon Seigneur † et Mon Dieu † - Page 14

# Jésus de Nazareth est un Juif de Galilée, né entre l’an 7 et l’an 5 av. J.-C.. Il apparaît dans le cercle de Jean le Baptiste avant de s’engager, entouré de quelques disciples, dans une courte carrière de prédication itinérante de deux à trois ans, essentiellement en Galilée, en pratiquant guérisons et exorcismes. Il suscita engouement et ferveur, s’attirant la méfiance des autorités politiques et religieuses, avant d’être arrêté, condamné et crucifié vers l’an 30 à Jérusalem pendant la fête juive de la Pâque, sous l’administration du préfet Ponce Pilate.
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L’annonce de sa résurrection par ses disciples, qui le reconnurent comme le Messie et transmirent son histoire et ses enseignements, donna naissance au christianisme. Pour les chrétiens, Jésus-Christ est le Fils de Dieu, le Messie annoncé dans l’Ancien Testament et envoyé aux hommes pour les sauver. Dans l’islam, Jésus de Nazareth, appelé ʿĪsā, est considéré comme un prophète majeur.
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Le retentissement de son message, transmis par les différentes Églises chrétiennes, et les interprétations auxquelles il donna lieu, influencèrent différentes cultures et civilisations au cours de l’Histoire. Il inspira une importante production théologique, littéraire et artistique. Sa naissance fut prise comme origine conventionnelle des calendriers julien — depuis le VIe siècle — et grégorien, et le dimanche, devenu jour de repos hebdomadaire en célébration de sa résurrection, adopté au-delà de la chrétienté.
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Cette importance contraste avec la brièveté de sa prédication et le peu de traces historiques conservées à son sujet, essentiellement au travers de la littérature néotestamentaire. Ainsi, lorsqu’il aborda la question de Jésus de Nazareth, l’historien sut qu’il ne fut nullement en mesure de révéler ce qui fut fait ou ce qui fut dit par Jésus. « Jésus » est un prénom courant dans la Palestine du Ier siècle : il est le sixième nom masculin le plus fréquent à cette époque.
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Il fut attesté pour Jésus Ben Sira, l’auteur du Siracide, pour un fils d’Éliézer dans l’Évangile selon Lucv ou encore pour Barabbas, le chef de guerre libéré par Ponce Pilate selon certaines versions de l’Évangile selon Matthieu. L’historien juif Flavius Josèphe mentionna vingt individus prénommés de la sorte, dont une dizaine à l’époque de Jésus de Nazareth. On trouve plusieurs fois l’expression « Fils de l’homme » que s’attribua Jésus lui-même dans les évangiles.
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Elle se trouve précédemment dans la littérature hébraïque, dans le Livre des Psaumes, où elle désigne l’homme ordinaire. Chez le prophète Ezechiel, le Fils de l’homme définit la fonction prophétique. Dans le Livre de Daniel, elle s’applique au statut messianique v 2.
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De l’évangile selon Matthieu

x1 Jésus monta en barque, refit la traversée, et alla dans sa ville de Capharnaüm. 02 Et voici qu’on lui présenta un paralysé, couché sur une civière. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Confiance, mon enfant, tes péchés sont pardonnés. » 03 Et voici que certains parmi les scribes se disaient : « Celui-là blasphème. »

04 Mais Jésus, connaissant leurs pensées, demanda : « Pourquoi avez-vous des pensées mauvaises ? 05 En effet, qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien dire : “Lève-toi et marche” ? 06 Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés.  Jésus s’adressa alors au paralysé – lève-toi, prends ta civière, et rentre dans ta maison.» 07 Il se leva et rentra dans sa maison. 08 Voyant cela, les foules furent saisies de crainte, et rendirent gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes. » (Mt 9, 1-8)

Guérison d’un paralytique

Avant tout, la foi du paralytique, mais aussi la foi de ceux qui le lui apportaient et qui montraient ainsi que déjà cette foi était « opérante par la charité ». C’était là la préparation nécessaire à la guérison et au pardon. D’abord des paroles pleines de compassion et d’encouragement : « Prends courage, mon enfant « . Puis, un bienfait infiniment plus grand pour le malade que la guérison qu’il venait demander :  » Tes péchés sont pardonnés ».

D’après les autres synoptiques, il n’y avait pas là uniquement, comme adversaires, les scribes, mais aussi des pharisiens, et sur les derniers, venus ensemble de divers lieux pour épier. Comment ces adversaires pouvaient-ils voir, dans le pardon prononcé par Jésus, un blasphème ? Il leur paraissait que Jésus usurpait un attribut divin. Dans Marc et Luc les contradicteurs complétèrent leur pensée : « Qui peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul » ?

Et dans l’ignorance où ils étaient de la personne de Jésus, ils avaient raison. Quand plus tard Jésus autorisa ses disciples à pardonner les péchés, il leur délégua un pouvoir qu’il exerça, lui, directement, et ils ne purent, eux.  Jésus fut le seul homme qui eut le pouvoir de connaître ou de voir les pensées des autres. Ce n’était pas seulement l’effet d’une pénétration naturelle de son esprit, mais un pouvoir divin semblable à celui par lequel il faisait des miracles.

C’étaient là précisément les mauvaises choses que les adversaires avaient dans leurs cœurs, des pensées d’incrédulité et d’inimitié qui leur faisaient voir un blasphème dans la plus émouvante manifestation de la miséricorde de Dieu.  Pardonner ou guérir sont impossibles à l’homme et aisés pour Dieu car l’un et l’autre exigent la puissance divine. Mais les scribes pensaient : « Voilà un paralytique qui vient chercher la guérison, et on lui dit : Tes péchés te sont pardonnés » ; cela est bien facile, en même temps que blasphématoire ; mais le guérir !

Même sur la terre, avant le jugement éternel, même sous sa forme de serviteur, Jésus a le pouvoir de pardonner : « Toute puissance lui est donnée au ciel et sur la terre ». Cette parole respire l’origine céleste de celui qui la prononce (Bengel)

La profonde impression que la foule reçut de ce miracle fut rendue par l’étonnement. Aux hommes n’est pas une expression générique pour Jésus ; mais la foule regarda avec raison tous les pouvoirs de Jésus comme conférés, en lui à l’humanité entière. Jésus passant devant le bureau des péages, appela Matthieu à le suivre, ce qu’il fit aussitôt. Il invita Jésus pour un repas, et, avec lui, beaucoup de péagers et de gens mal famés.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article → Jeudi de la 13e semaine, année impaire

◊ Paroisse catholique de saint Cloud (France) : cliquez ici pour lire l’article →   Les  jeudis du jardin du curé

  Homélie du Père Santiago Martín FM : « Christ : chemin de Vie et Vérité »

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