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Quatorzième dimanche du temps ordinaire

Posté par diaconos le 4 juillet 2021

Épinglé sur Versets bibliques

# Michel Houyoux enseigna la biologie, la chimie et la physique dans plusieurs instituts et collèges en Belgique et au Burundi (Afrique de l’est). Par arrêté royal du,26 novembre 1993, il reçut la décoraion de Chevaliert de l’Ordre de la Couronne en récompense de plus de trente années de bons et loyaux services dans l’enseignement De plus Michel Houyoux est diacre permanent dans le doyenné de Florennes (Belgique) et gère son site internet au rayonnement mondial. il publie  ses articles en six langue

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Dieu nous parle avec nos mots, il nous parle à travers des Prophètes qu’Il se choisit. La parole des prophètes est un appel de Dieu pour la Justice et la consolation quand les cœurs se durcissent et se ferment. Il n’est certes pas facile de reconnaître les prophètes comme au temps de Jésus, car leurs paroles sont simples. Les personnes qui savent écouter Jésus en elles peuvent discerner qui sont les prophètes. Les textes choisis pour la liturgie de ce dimanche, nous rappellent que Dieu peut donner à un homme une force incroyable : à Ézéchiel le courage de parler à un peuple de rebelles. (première lecture)

 Dans la première lecture, le prophète Ezéchiel a été appelé par le Seigneur pour que la Parole de Dieu soit révélée dans sa puissance. Mais il est prévenu à l’avance qu’il se trouvera face à une engeance de rebelles : « j’entendis le Seigneur qui me parlait ainsi :  » Fils d’homme je t’envoie vers les fils d’Israël, vers ce peuple de rebelles qui s’est révolté contre moi.  » (Ez 2, 2)

Dans la seconde lecture, Saint Paul a fait, lui aussi, cette découverte qui a complètement bouleversé sa vie. Les faiblesses de l’apôtre ne font que mieux mettre en valeur la force de Dieu qui agit en lui. Comme tous les prophètes, il est devenu totalement dépendant de la Parole divine. Son échec lamentable à Athènes ne l’empêche pas d’écrire aux Corinthiens :  » J’accepte de grand cœur pour le Christ les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les situations angoissantes. Car, lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort.  » (2Co 12, 10)

 Jésus est affronté à l’échec dans son ministère. Il est trop connu. Les gens de Nazareth, son village, ont passé leur enfance avec lui ; il a exercé son métier de charpentier avec Joseph ; certains ont pu bénéficier de son travail et de ses services. Très proche de nous, il est aussi très proche de son Père. Cela apparaît dans ses miracles et ses discours. Pour les gens de Nazareth c’est quelque chose de totalement nouveau. Ils découvrent en lui quelqu’un qui se met à parler et à agir de la part de Dieu.

 Pour qui se prend-il ? Ses compatriotes ne peuvent accepter ce changement. Ils n’ont pas découvert le caractère sacré, caché dans sa vie quotidienne. Pour eux ce n’est pas possible. Cet évangile nous appelle à faire un pas de plus sur le chemin de la conversion ; nous sommes tous invités à sortir de nos certitudes et à laisser de côté ce que nous croyons savoir sur Dieu et sur Jésus.. La foi n’est pas d’abord une affaire de connaissances ou de savoir ; elle est avant tout un questionnement perpétuel :  » Qui est Jésus pour moi ?  » La réponse sera donnée au pied de la croix par le centurion Romain :  » Vraiment, cet homme était le Fils de Dieu. » ( Mc 15, 39)

Le Christ voudrait nous rejoindre. Et il met sur notre route les personnes qu’il faut : c’est un voisin, un collègue, une personne âgée ou un jeune, des gens simples. C’est à travers eux que Dieu vient nous interpeller. Saurons-nous voir en eux des envoyés de Dieu ? Quand Dieu veut nous parler, il ne va pas chercher quelqu’un au loin. Et nous-mêmes, nous voici envoyés auprès des personnes qui nous entourent. Nous pourrons être affrontés à la dérision ou à l’indifférence. Mais comme le prophète Ézéchiel, nous ne sommes pas envoyés pour amener les gens à croire mais pour dire la Parole de Dieu. Attention, l’essentiel n’est peut être pas de réussir!  » Dieu ne nous demande pas de réussir mais de travailler. «  (Saint Jean Chrysostome)

Auteur Diacre Michel Houyoux

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Compléments

Diacre Michel Houyoux ; cliquez ici pour lire l’article → Quatorzième dimanche du temps Ordinaire – Année B

  Frantzy Gauthier & Kompa Céleste : « LA FORCE EST EN CHRIST »

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Quatorzième dimanche du temps Ordinaire – Année B

Posté par diaconos le 4 juillet 2021

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# Un philosophe est une personne dont les écrits ou la parole sont reconnus par des écoles, groupes, religions, ou académies… Il existe ainsi une dimension de reconnaissance entre le philosophe et le groupe qui le juge en tant que tel. En un sens large, on appelle philosophe celui qui pense de façon conceptuelle, radicale, critique, systématique les grands principes et valeurs de la vie et de la connaissance : Platon, Aristote, Descartes, Pascal, Leibniz, Spinoza, Hume, Kant, Hegel, Nietzsche, Bergson, Wittgenstein, Heidegger représentent l’idée que se fait l’occident de la philosophie car Bouddha et Confucius (entre autres) sont également considérés comme des philosophes.
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Dans cette discipline, les femmes sont peu citées. De nombreuses philosophes sont très actives dans les universités : Marion Bernard, Elsa Dorlin, Aurélie Knüfer et beaucoup d’autres. Certains textes religieux peuvent contenir des notions d’ordre philosophique. Au-delà du sens général, le terme de philosophe s’applique, de façon plus large, aux personnes qui pratiquent une forme de philosophie. Mais puisque cette pratique est elle aussi l’enjeu de débats philosophiques, il est difficile de donner une définition générale de ce qu’est un philosophe, qui serait acceptée sans difficulté par tous ceux qui se définissent comme tels.
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Néanmoins, l’idée la plus générale que l’on puisse s’en faire est celle d’une personne qui réfléchit sur le monde et la pensée, pour accéder à la sagesse ou pour comprendre le sens de la vie, dans l’espoir d’être plus heureuse ou plus libre. Il existe cependant, depuis peu, une nouvelle façon de penser la définition de la philosophie, en lui apportant une technique, comme à toute autre matière. Cette nouvelle façon de voir la définit comme étant la discipline étudiant (par la méditation, si l’on veut) les lois et les préceptes reliant ce qui est à ce qui devrait être. La philosophie serait ainsi l’art de comprendre ce qui devrait être à la place de ce qui est, à la place de notre situation, d’où la prise de recul sur les choses en général, d’où également la recherche des lois auxquelles nous obéissons dans la vie.

xLa philosophie occidentale dite « classique » laisse la morale comme partie négligeable, alors que pour certains la morale et la philosophie sont une seule et même chose. est philosophe celui qui fabrique un concept. Un concept résout un problème général. Les deux premiers philosophes sont alors Pythagore et Thalès. Suivis par Parménide, Zénon d’Élée, Héraclite d’Éphèse, Anaximandre, et tous ceux désignés comme des présocratiques: Empédocle, Philolaos, Archytas, Leucippe, Anaxagore, et l’imposant Démocrite. Ils sont pour l’essentiel des physiciens de la philosophie et des moralistes (des sages).

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De l’Évangile selon saint Marc

Jésus se rendit dans son lieu d’origine, et ses disciples le suivirent. Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient : « D’où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ? N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? » Et ils étaient profondément choqués à son sujet. Jésus leur disait : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. » Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. Et il s’étonna de leur manque de foi. Alors Jésus parcourait les villages d’alentour en enseignant (Mc 6, 1 -6)

Auteur +PÈRE MARIE LANDRY C+MPS

Visite à Nazareth

Aujourd’hui, la liturgie nous aide à découvrir les sentiments du Coeur de Jésus: «Il s’étonna de leur manque de foi» (Mc 6,6). Sans aucun doute les disciples furent-ils impressionnés par le manque de foi des concitoyens du Maître et par la réaction de ce dernier. Normalement, les choses auraient dû se passer autrement: ils arrivaient au pays où ils avaient vécu tant d’années, les gens avaient entendu parler des œuvres que Jésus réalisait et il eut été logique qu’ils l’accueillissent avec affection et confiance, mieux disposés que quiconque à écouter ses enseignements. Il advint tout le contraire: «Et ils étaient profondément choqués à cause de lui» (Mc 6, 3).

La surprise de Jésus devant l’attitude des gens de sa terre nous montre un cœur qui fait confiance aux hommes, qui espère une réponse et que l’absence de celle-ci ne laisse pas indifférent, car c’est un cœur qui se donne en cherchant notre bien. Saint Bernard le dit très bien, quand il écrit: «Le Fils de Dieu est venu et il fit de telles merveilles en ce monde qu’il arracha notre esprit à tout ce qui est mondain, pour que nous méditions et jamais ne cessions de mesurer ses merveilles. Il nous a laissé des horizons infinis pour distraire notre intelligence, et un fleuve d’idées si abondant qu’il est impossible de l’épuiser. Y a-t-il quelqu’un capable de comprendre pourquoi la majesté suprême a-t-elle voulu mourir pour nous donner la vie, servir pour que ce soit nous qui régnions, vivre exilée pour nous ramener dans notre patrie, et se rabaisser jusqu’à ce qu’il y a de plus vil et de plus ordinaire pour nous élever au-dessus de tout?».

Combien la vie des habitants de Nazareth s’en fut trouvée changée s’ils s’étaient approchés de Jésus avec foi! Demandons-lui jour après jour, comme ses disciples: «Seigneur, augmente en nous la foi» (Lc 17, 5), afin de nous ouvrir de plus en plus à son action aimante en nous. Par ces versets d’Évangile, tu veux, Seigneur, nous donner un enseignement très profond et très important. Tu veux que ceux qui se sont éloignés de leur Créateur retrouvent la raison de leur origine et de leur destinée.

Tu  nous enseignes la nécessité de nous ouvrir à cette Vérité sans laquelle la vie perd tout son sens, toute sa raison d’espérer, toute la force pour attendre la vie éternelle à laquelle nous sommes destinés. Seigneur tout puissant, fais-nous revenir vers toi. Notre société perd le chemin qui nous conduit jusqu’à toi et en toi. Fais-nous retrouver la joie d’exister et la force de nous ouvrir à ta grâce. En cette année confiée à la protection de saint Joseph, lui offrir chaque journée pour qu’il protège tous les hommes dans le monde entier.

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Quatorzième dimanche du Temps ordinaire – Année B

Liens avec d’autres sites web chrétiens

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◊ Praedicatho homélies  : cliquez ici pour lire l’article →  Jésus fait toujours scandale ! – Homélie 14° dimanche du T.O.B

  Père Jean-Marie Vianney Sakubu O C D

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