Quinzième dimanche du Temps Ordinaire – Année B

Posté par diaconos le 11 juillet 2021

L’envoi en mission

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# Un évangile (du latin evangelium, lui-même emprunté au grec ancien εὐαγγέλιον / euaggélion, « bonne nouvelle ») est un écrit en langue grecque qui relate la vie et l’enseignement de Jésus de Nazareth, appelé par les chrétiens Jésus-Christ. De nombreux évangiles ont circulé pendant les premiers siècles du christianisme. Quatre sont reconnus comme canoniques par les Églises chrétiennes : les évangiles dits selon Matthieu, Marc, Luc et Jean. Ils forment la partie la plus longue du Nouveau Testament.
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Les autres évangiles, non reconnus, sont dits apocryphes. Les évangiles canoniques sont traditionnellement attribués à des disciples de Jésus (pour l’Évangile selon Matthieu et l’Évangile selon Jean), ou à des proches de ses disciples (pour l’évangile selon Marc et l’évangile selon Luc). Matthieu, dit le publicain, l’apôtre ou l’évangéliste ; Marc (disciple de Pierre) ; Luc, dit le médecin bien-aimé (disciple de Paul de Tarse, et à qui est aussi attribuée la rédaction des Actes des Apôtres) ; Jean dit l’apôtre ou l’évangéliste.
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Le plus ancien témoin littéraire de cette attribution est Irénée de Lyon, qui a défini ces quatre évangiles canoniques comme inspirés divinement, probablement en réaction aux thèses de Marcion. Les évangiles ont été rédigés en plusieurs phases, par la deuxième ou troisième génération de disciples, dans une fourchette qui oscille entre les années 65 et 95, d’après les différentes options historiographiques. Michel Quesnel parle de 65 et 958, comme la majorité des historiens et des exégètes, et Raymond Edward Brown9 donne la fourchette 70-années 90, à plus ou moins 10 ans près. Les textes sont le fruit d’un long processus de recueil des paroles de Jésus de Nazareth.
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Ces paroles, parfois adaptées voire complétées, sont reprises dans les diverses situations de la vie des premières communautés chrétiennes et ensuite agencées à la manière d’une Vie (une Vita) à l’antique, qui ne relève cependant aucunement d’une biographie10. Ils ne sont appelés évangiles que vers 150. Les trois premiers évangiles (par ordre chronologique, Marc, Matthieu et Luc) sont qualifiés de « synoptiques » car ils présentent plus ou moins les mêmes épisodes, à la différence du quatrième, celui de Jean, qui apporte d’autres éléments2. Une autre différence est que les synoptiques comptent une cinquantaine de paraboles au total, alors que l’Évangile selon Jean n’en contient aucune. Selon la théorie des deux sources, admise par la quasi-totalité des chercheurs, les parties communes à Matthieu et à Luc dépendent à la fois de l’évangile selon Marc (600 versets chez Matthieu et 350 chez Luc) et et d’un document perdu (235 versets présents chez Matthieu et Luc, mais absents de Marc) appelé la source Q.
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 De l’Évangile selon saint Marc

En ce temps-là, Jésus appela les Douze ; alors il commença à les envoyer en mission deux par deux. Il leur donnait autorité sur les esprits impurs, et il leur prescrivit de ne rien prendre pour la route, mais seulement un bâton ; pas de pain, pas de sac, pas de pièces de monnaie dans leur ceinture. « Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. » Il leur disait encore : « Quand vous avez trouvé l’hospitalité dans une maison, restez-y jusqu’à votre départ. Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter, partez et secouez la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. » Ils partirent, et proclamèrent qu’il fallait se convertir. Ils expulsaient beaucoup de démons, faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades, et les guérissaient. (Mc 6, 7-13)

Auteur +PÈRE MARIE LANDRY C+MPS

Seigneur, je t’offre mes mains pour faire ton travail ; Je t’offre mes pieds pour suivre ton chemin ;Je t’offre mes yeux pour voir comme toi ; Je t’offre ma langue pour dire tes paroles ; Je t’offre mon intelligence pour que tu penses en moi ; Je t’offre mon esprit pour que tu pries en moi ;Surtout, je t’offre mon cœur pour qu’en moi tu aimes le Père et tous les hommes. Je t’offre tout ce que je suis pour que tu grandisses en moi, que ce soit toi le Christ qui vives, travailles et pries en moi.Seigneur, que notre amour envers toi nous invite à vivre, à l’exemple de tes apôtres, ton appel à annoncer ton Royaume pour faire briller dans notre entourage la lumière de ton Évangile.

Jésus appelle les Douze et pour la première fois il les envoie deux par deux

Aujourd’hui, Dimanche XV du temps ordinaire, on lit dans l’Évangile que Jésus envoie les douze disciples, deux par deux, pour proclamer l’Évangile. Jusqu’à maintenant ils ont accompagné leur Maître sur les chemins de Galilée mais l’heure est venue de commencer à propager l’Évangile, la Bonne Nouvelle, la nouvelle que Dieu Notre Père nous aime avec un amour infini et qu’ils nous a donné la vie pour nous rendre heureux pour l’éternité. Cette nouvelle est pour tous. Personne ne doit rester à l’écart de l’enseignement rédempteur de Jésus. Personne n’est exclu de l’Amour de Dieu. Il faut arriver jusqu’au bout du monde. Il faut annoncer la joie du salut, total et universel, à travers le Christ, le Fils de Dieu, fait homme pour nous, mort et ressuscité et omniprésent dans l’Église.

Dotés d’un «pouvoir contre les esprits mauvais» (Mc 6,7) et un “bagage” quasi inexistant —«Il leur ordonna de ne rien emporter pour la route, si ce n’est un bâton: de n’avoir ni pain, ni sac, ni pièces de monnaie dans leur ceinture : ‘Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange’» (Mc 6,8) Ils entament la mission de l’Église. L’efficacité de la prédication évangélisatrice ne viendra pas d’influence humaines ou matérielles mais du pouvoir de Dieu et de la sincérité, de la foi, et du témoignage du prédicateur. «Toute l’impulsion, l’énergie et l’abandon des évangélisateurs proviennent de la source qu’est l’Amour de Dieu inspiré dans nos cœurs par le don du Saint Esprit» (Jean-Paul II).

A l’aube du XXIè siècle, la Bonne Nouvelle n’est toujours pas arrivée partout, ni avec l’intensité qui est nécessaire. Il faut prêcher la conversion, il faut vaincre beaucoup d’esprits mauvais.Nous qui avons reçu la Bonne Nouvelle, la connaissons nous à sa juste valeur?, sommes nous conscients de celle-ci?, sommes nous reconnaissants? Considérons nous comme des envoyés des missionnaires, poussés à annoncer la Bonne Nouvelle par notre exemple, et si nécessaire, par la parole afin qu’elle soit reçue par ceux que Dieu a mis sur notre chemin.

Qui suis-je, Seigneur, pour que tu m’envoies moi aussi annoncer ton Évangile à mes frères ? Tu connais mes doutes et mes limites, tu sais mes faiblesses et mes peurs. Je suis tenté de laisser cette tâche à ceux qui me semblent mieux préparés que moi pour l’accomplir : les prêtres, les personnes engagées dans les paroisses ou dans des familles spirituelles. Et pourtant, j’entends l’Esprit qui souffle en moi et me pousse à sortir de moi-même pour témoigner de ton amour auprès de ceux qui n’en ont pas encore fait l’expérience. Sois celui qui vives, travailles et pries en moi.

Soyons témoin du Christ qui vit en nous par des gestes simples et humains, comme un sourire, un service gratuit, prendre du temps avec quelqu’un qui en a besoin…

⁠Contact Marie Landry Bivina

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Quinzième dimanche du Temps Ordinaire — Année B

  Monseigneur Sosthène Léopold Bayemi : « 15ème dimanche du temps ordinaire – Année B’

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