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Lundi de la seizième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 19 juillet 2021

Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération

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# Jonas fut prophète des trois religions abrahamiques que sont le judaïsme, le christianisme et l’islam. Dans le judaïsme, Jonas, fils d’Amitthaï, fut le cinquième des douze petits prophètes de la Bible. C’est le personnage principal du Livre de Jonas, qui fait partie du Tanakh hébraïque (Ancien Testament chrétien). Dans le Coran, Jonas est mentionné dans six sourates, dont la dixième, qui porte son nom. Jonas est mentionné dans le Deuxième Livre des Rois, comme auteur d’une prophétie selon laquelle Jéroboam II, roi d’Israël, rétablirait les frontières du royaume d’Israël.
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Dans le judaïsme, le Livre de Jonas est lu à l’occasion de Yom Kippour, « Jour du Grand Pardon » où le fidèle prie l’Éternel afin qu’il lui soit pardonné. Pour les chrétiens, le livre de Jonas a, outre les thèmes du repentir et du pardon, l’intérêt d’enseigner que les révélations prophétiques n’ont pas un caractère inéluctable qui priverait de liberté les hommes et Dieu.
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Les lectures chrétiennes du livre de Jonas sont fortement influencées par la comparaison entre Jonas et le Christ qui est rapportée dans l’Évangile selon saint Matthieu : « Car, comme Jonas fut dans le ventre du cétacé trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme10 sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre. » (Mt 12,40). Jonas est un prophète biblique présent dans le Coran sous le nom de « Yûnus » (arabe : يونس). Il est cité à six reprises. Dans la sourate 21, il est aussi appelé Dū al-Nūn, l’Homme à la baleine.
Dans le Coran, Jonas a aussi le statut d’envoyé divin  et tient un haut rang spirituel, personne (même Mahomet), ne devant se dire supérieur à lui. Selon Jérôme, sa tombe est située près du village galiléen de Gath-Hépher. Benjamin de Tudèle confirme ces propos. Les restes de Jonas auraient été déposés aux côtés des reliques de Jean le Baptiste dans l’église Saint-Jean-Baptiste de Damas, qui est depuis le VIIIe siècle la grande mosquée des Omeyyades.
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Aujourd’hui, chrétiens comme certains musulmans[Lesquels ?] viennent en pèlerinage dans ce lieu. Une tombe à Mossoul, au sein de la Mosquée du prophète Jonas, qui est un lieu de pèlerinage musulman, a été détruite le 24 juillet 2014 par les djihadistes de l’État islamique en Irak et au Levant. Elle est reconquise par les forces irakiennes en janvier 2017. On y découvre en mars 2017 dans les décombres les ruines d’un palais assyrien du VIIe siècle av. J.-C.

De l’évangile selon Matthieu

38 Quelques-uns des scribes et des pharisiens lui adressèrent la parole : « Maître, nous voudrions voir un signe venant de toi. » 39 Il leur répondit : « Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne lui sera donné que le signe du prophète Jonas. 40 En effet, comme Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits, le Fils de l’homme restera de même au cœur de la terre trois jours et trois nuits.

41 Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la  proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas. 42 Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération, et elle la condamnera ; en effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon. » (Mt 12, 38-42)

Le signe de Jonas

Les disciples, passant par un champ de blé le jour du sabbat, froissèrent des épis et en mangèrent pour apaiser leur faim. Accusé par les pharisiens d’avoir violé le sabbat, Jésus les justifia par l’exemple de David mangeant, avec sa troupe, les pains de proposition  ;par le service des sacrificateurs dans le temple au jour du sabbat ; en citant la Parole de Dieu, qui préfère la miséricorde au sacrifice ;en invoquant sa propre autorité sur le sabbat.

Jésus se rendit de là à la synagogue. Il s’y trouvait un homme ayant une main paralysée. Les pharisiens demandèrent à Jésus, afin de pouvoir l’accuser, s’il était permis de guérir le jour du sabbat. Il leur demanda à son tour quel fut celui d’entre eux qui ne retira sa brebis tombée dans une fosse le jour du sabbat ? Et il ne serait pas permis de faire du bien à un homme ! Alors il ordonna au malade d’étendre sa main, et il le guérit. Les pharisiens, étant sortis, consultèrent pour le faire mourir.

Jésus, connaissant leurs projets, se retira dans la solitude, suivi par la multitude, dont il guérit tous les malades. L’expression est fondée sur la belle image par laquelle l’union de Dieu avec son peuple est représentée comme un mariage. Ainsi quand le peuple devient infidèle, abandonne Dieu, il devient adultère. Le signe de Jonas est connu par le livre de ce prophète.

Irénée, Tertullien et plusieurs des plus notables exégètes modernes, rapprochant cette expression de Éphésiens 4.9, y virent une allusion à la descente de Christ aux enfers morts, qui serait situé au centre de la terre.  Beaucoup d’interprètes s’achoppèrent à cette expression trois jours et trois nuits, parce que Jésus ne resta dans la tombe qu’un jour et deux nuits.

De telles évaluations s’expliquent quand on considère que les Hébreux comptent comme un jour toute partie des vingt quatre heures entrant dans l’espace de temps dont il s’agit. On peut aussi y voir la désignation proverbiale d’un court laps de temps. Le signe de Jonas est la mort et la résurrection de Jésus-Christ, préfigurées par le miracle de Jonas. Jésus ne mentionna pas le séjour de Jonas dans le ventre du grand poisson et dit que le fils de l’homme sera un signe pour sa génération comme Jonas le fut pour les Ninivites », c’est-à-dire par sa prédication.

Plusieurs interprètes en ont conclu que le verset 40 est une explication donnée par l’évangéliste, du signe dont il s’agit, tandis que le Seigneur lui-même n’aurait eu en vue que la prédication du prophète. Weiss objecta avec raison que cette interprétation n’a aucun fondement dans le texte de Matthieu, car  il s’agissait d’un signe futur qui  ouvrit un nouvel ordre de pensées, la prédication de la repentante que Jésus fit entendre à sa génération, comme Jonas aux Ninivites, ne pouvait être le signe messianique demandé par les contemporains de Jésus ; ce signe, ce miracle éclatant, destiné à proclamer qu’il était le Fils de Dieu, leur fut accordé par sa résurrection.

Celle-ci est restée pour son peuple et pour l’Église tout entière le signe par excellence, le miracle suprême, fondement de la foi et pierre d’achoppement de l’incrédulité. Le nom de Jonas que Jésus prononça évoqua devant lui le souvenir des Ninivites repentants, qui formèrent un frappant contraste avec cette génération sourde à ses appels. Sur la repentance des hommes de Ninive.

Il y a ici plus que Jonas, plus que Salomon (comparer verset 6). En s’exprimant ainsi, Jésus fait voir qu’il a clairement conscience de sa dignité surhumaine, car autrement il manquerait de modestie ; et en même temps, il rend plus accablant le parallèle qu’il établit entre cette génération et les Ninivites ou la reine du Midi.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → À cette génération il ne sera donné que le signe de Jonas

◊  Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Père Gilbert Adam  : cliquez ici pour lire l’article →Lundi de la 16e semaine, année impaire

◊ Dom Armand Veilleux -Abbaye Notre Dame de Sourmon (Belgique)    : cliquez ici pour lire l’article → LUNDI DE LA 16ÈME SEMAINE DU TEMPS ORDINAIRE

   Lectio Divina : « À cette génération il ne sera donné que le signe de Jonas »

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Publié dans Catéchèse, Foi, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaire »

Dix-septième dimanche du Temps Ordinaire — Année B

Posté par diaconos le 19 juillet 2021

Prenez et manger !

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# La multiplication des pains est le nom donné à deux « miracles » réalisés par Jésus de Nazareth selon les textes des évangiles : Matthieu, chapitre 14, versets 14 à 21, puis à nouveau 15, 32-38 ; Marc 6, 34-44, puis à nouveau Marc 8, 1-9 ; Luc 9, 12-17 ; Jean 6, 5-14. La première multiplication des pains intervient après la mort de Jean Baptiste sur ordre d’Hérode Antipas pour répondre au désir de sa fille Salomé, et de guérisons de malades.
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Une seconde multiplication des pains a lieu ultérieurement qui implique un nombre différent de gens. Matthieu et Marc sont les seuls évangélistes à la relater. Certains exégèses pensèrent qu’il s’agissait du même événement raconté deux fois. Toutefois, les deux « miracles » ne se déroulèrent pas au même endroit, dans un cas il y eut cinq mille personnes, dans l’autre cas il y en eut quatre mille. Le nombre de corbeilles de pains en surplus fut aussi différent.
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Par la suite, Jésus évoqua les deux miracles en les distinguant clairement (Mt 16:9-11). Pour le docteur de l’Église Jean Chrysostome, Jésus lors de ce miracle se posa bel et bien comme le créateur du ciel et de la Terre. Il incita par ce geste à prier avant tout repas, et il voulut montrer l’importance du partage. Des théologiens modernes diraient que la multiplication des pains est le symbole de la Parole donnée par le Christ, parole qui a nourri les peuples pour des siècles.
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Pour saint Éphrem, Jésus donna généreusement sans compter lors de ce miracle. Il donna tellement qu’il en resta douze corbeilles. Le saint compara également Jésus à Moïse, Moïse qui avait nourri le peuple libéré de l’esclavage avec la manne tombée du ciel. Pour Benoît XVI, dans l’Angélus du 31 juillet 2011, ce geste messianique est symbole de partage fraternel, mais aussi symbole du chemin que devront suivre les apôtres à savoir transmettre la Bonne Nouvelle.
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Dans l’Angélus du 29 juillet 2012, Benoit XVI met en exergue le fait que cette multiplication est le début de l’Eucharistie qui se perpétue jusqu’à aujourd’hui. Selon certaines interprétations théologiques, il préfigurerait la cène, dernier repas de Jésus avec ses disciples, établissant le rite de l’eucharistie dans lequel le pain est réputé incarner le corps de Jésus, donné en sacrifice sur la croix pour sauver les hommes. Pour les historiens, les événements évoqués par les évangélistes avec ces deux relations restent énigmatiques bien que certaines hypothèses aient été émises
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De l’évangile selon Jean

01 Après cela, Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée, le lac de Tibériade. 02 Une grande foule le suivait, parce qu’elle avait vu les signes qu’il accomplissait sur les malades. 03 Jésus gravit la montagne, et là, il était assis avec ses disciples. 04 Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche. 05 Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui. Il dit à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? » 06 Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire. 07 Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun reçoive un peu de pain. »

08 Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit : 09 « Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! » 10 Jésus dit : « Faites asseoir les gens. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes. 11 Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, il les distribua aux convives ; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient. 12 Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Rassemblez les morceaux en surplus, pour que rien ne se perde. »

13 Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge, restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture. 14 À la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C’est vraiment lui le Prophète annoncé, celui qui vient dans le monde. » 15 Mais Jésus savait qu’ils allaient venir l’enlever pour faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul. (Jn 6, 1-15)

Jésus nourrit la foule

Jésus étant passé de l’autre côté du lac de Tibériade, gagna la montagne et là il s’assit avec ses disciples. Il fut suivi de tous ses fans, avides de signes et de guérisons.  Voyant cette foule nombreuse venue à lui, Jésus éprouva alors  une immense compassion, une immense pitié pour cette foule, qui attendait tout de lui. Jésus vit les besoins des gens. Le miracle qu’il fit fut un geste d’amour.  Jésus dit à Philippe : «Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ?»

 Cette question est toujours d’actualité. Jésus nous demande de regarder les besoins les plus naturels des personnes : qu’elles aient à manger ! Il nous dit : à manger, tout simplement ! Jésus nous ramène à notre vie de chaque jour, à notre pain quotidien. Aimer… C’est là, dans les services ordinaires de nos journées, qu’il nous faut aimer.

Il y avait là, dans cette foule, un jeune garçon qui avait cinq pains d’orge et deux poissons. Il avait des provisions et les autres n’avaient rien à manger. Jésus impressionné par la misère de la foule fit un miracle. Avant saint Vincent de Paul, avant l’Abbé Pierre, avant Coluche, il lança pour la première fois, les restos du cœur. Il servit à la foule un repas gratuit : pain et poisson et ce sans lésiné sur la quantité : les restes remplirent douze corbeilles !

 Avant de nourrir l’esprit et le cœur, Jésus sait qu’il faut d’abord nourrir les corps. Nous ne devons jamais oublier ces besoins primordiaux : donner à manger ! Cette priorité aux pauvres dont parlait le pape  Jean Paul II est une attitude profondément évangélique : «Je te donne ce pain parce que je t’aime.»

Jésus veut nous faire découvrir dans la multiplication des pains l’annonce de l’Eucharistie. Ainsi, dans ce récit, on était proche de la fête de la Pâque juive, date de la Cène et du sacrifice de la croix : Jésus prit du pain et rendit grâces (c’est le mot « Eucharistie ») et le distribua comme il le fit le soir du Jeudi Saint. L’ordre donné à Philippe de se procurer du pain pour nourrir la foule, et la présence des apôtres remplissant douze paniers des morceaux qui restent, sont une allusion à l’Église invitée à distribuer le Pain de vie (l’Eucharistie), aux personnes.

 «Tous ont les yeux sur toi : ils espèrent et tu leur donnes la nourriture en son temps ; quant tu ouvres la main, tu combles et rassasie tous les vivants.» (Psaume 144) À chaque célébration eucharistique, nous sommes invités à ce même geste de don que Dieu pourra multiplier. Réalisons-nous que nous sommes les invités à la table du Seigneur ?

Ce récit évangélique est un appel à la générosité et au partage. Mais il nous dit aussi que rien n’est dérisoire, et que nous ne devons jamais nous décourager devant la faiblesse de nos moyens. Offrons au Seigneur nos petites capacités, il saura, lui, les multiplier.

Diacre Michel   Houyoux

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◊Abbé Jean Compazieu : cliquez ici pour lire l’article → Homélie du 17ème dimanche du Temps ordinaire

◊Paroisse du Sacré Coeur à (Toulon (France) Dix-septième dimanche du temps ordinaire

  Abbé Pierre Desroches : « . Prenez et mangez, ceci est mon Corps; ce n’est pas de l’abstraction »

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