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Mercredi de la seizième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 21 juillet 2021

Une foule immense se rassembla auprès de Lui, si bien qu'Il monta dans une  barque où Il s'assit ; toute la foule se tenait sur le rivage. Une foule. -  ppt télécharger

# La parabole du semeur est une parabole évangélique racontée dans les trois Évangiles synoptiques: Matthieu XIII, 1-23 ; Marc IV, 1-20, Luc VIII, 4-15 ainsi que dans l’Évangile apocryphe selon Thomas. Le semeur, qui représente Jésus, jette les graines dont certaines tombent sur le bord du chemin, sur les roches et dans des buissons d’épines, et la semence est donc perdue; en revanche lorsqu’elles tombent dans de la bonne terre, elles produisent du fruit jusqu’au centuple. Jean Chrysostome, Commentaire sur l’Évangile selon saint Matthieu, in « Œuvres complètes », traduction de M. Jeannin, Bar-Le-Duc, Éditions Guérin, 1865. Augustin d’Hippone, Sermon LXXIII « Le bon grain et l’ivraie », in « Sermons sur l’Écriture », traduction de l’abbé Jean-Baptiste Raulx, Éditions Robert Laffont, collection « Bouquins », 2014.

Selon saint Jean Chrysostome, Jésus vint sur terre pour renaitre laboureur,La terre représente les âmes où Jésus lance la semence sans distinguer le pauvre du riche, le savant de l’ignorant ,l’âme ardente de celle qui est paresseuse. Saint Jean Chrysostome répondit à ceux qui s’étonnèrent de ce qu’un semeur jeta ses graines ailleurs que dans de la bonne terre, car cela prouve que les changements sont possibles. Il ne faut pas comparer la semence matérielle, mais la comparer à la Parole divine qui apporte la conversion:si les changements ne sont point arrivés dans toutes les âmes, ce n’est pas la faute du laboureur, mais de ceux qui n’ont pas voulu se changer. Il a accompli avec un soin entier ce qui dépendait de lui.

 Cette parabole illustre la nécessité du changement et de la responsabilité. La parabole ne dit pas que la semence s’est desséchée à cause du trop grand soleil, mais parce qu’elle n’a pas de racine. De même pour la semence tombée dans les buissonsd’épines, la faute ne revient pas aux buissons (qui symbolisent la vie mondaine elle a trait des richesses, mais à celui qui les laisse croître. Si on coupe les tiges des buissons, on peut s’en servir utilement et laisser la bonne terre s’installer. C’est ains ique Jésus ne parla pas des richesses en général, mais de la duperie. des richesses. Et Matthieu d’ajouter:  » N’accusons pas les choses en elles-mêmes, mais l’abus que nous en faisons et la corruption de notre esprit. Il estima que cette parabole marque trois étapes de l’évolution spirituelle, l La bonne terre étant promise à tous, si l’on renonce à l’ esclavage des plaisirs, pour l’exercice de la vertu, seul gage de la liberté. Matthieu termine en citant comme exemple les excès de la goinfrerie.

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De l’évangile selon Matthieu

01 Ce jour-là, Jésus était sorti de la maison, et il était assis au bord de la mer. 02 Auprès de lui se rassemblèrent des foules si grandes qu’il monta dans une barque où il s’assit ; toute la foule se tenait sur le rivage. 03 Il leur dit beaucoup de choses en paraboles : « Voici que le semeur sortit pour semer. 04 Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, et les oiseaux sont venus tout manger.

05 D’autres sont tombés sur le sol pierreux, où ils n’avaient pas beaucoup de terre ; ils ont levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde.  06 Le soleil s’étant levé, ils ont brûlé et, faute de racines, ils ont séché. 07 D’autres sont tombés dans les ronces ; les ronces ont poussé et les ont étouffés. 08 D’autres sont tombés dans la bonne terre, et ils ont donné du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. 09 Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »  (Mt 13, 1-9)

La fondation du royaume : Parabole du semeur

Ce jour-là était celui où Jésus avait prononcé des discours et où il fut interrompu par la visite de sa famille. Tel est aussi l’ordre du récit de Marc.  Luc plaça ces faits dans une autre suite, et rapporta la parabole du semeur sans indiquer le temps et le lieu où elle fut prononcée. La maison d’où il sortit fut celle où il était quand ses parents vinrent à lui. Quelle scène et quel culte ! Pour cathédrale, la voûte étincelante d’un ciel d’Orient ; pour auditoire, ces grandes foules, debout, couvrant au loin le rivage ; une barque de pêcheur servit de chaire, le prédicateur fut Jésus !

Jamais Jésus ne se permit rien de pareil dans ses paraboles. Tout dans son récit fut tellement naturel et vrai, que souvent on se demande si c’est un fait réel ou une fiction. Ainsi, le semeur, le bon Samaritain, l’enfant prodigue,… Et ces histoires sont, au point de vue de la forme, d’une telle beauté, d’une si grande perfection, qu’on s’arrêterait beaucoup plus à les admirer à cet égard, si les imposantes vérités religieuses qu’elles renferment ne s’emparaient de toute notre attention.

Au fond, la parabole du Nouveau Testament est une création de Jésus-Christ. Ni les mythes des anciens, ni la fable qu’on lit au chapitre 9 du livre des Juges, ni les maschals du prophète Ézéchiel n’en purent donner l’idée. Ceux qui nient la vraisemblance historique d’un long discours composé d’une série de paraboles, et qui attribuent à Matthieu ce recueil de similitudes prononcées par Jésus en divers temps, ne purent voir dans ces paroles d’introduction, comme dans celles qui servent de conclusion au récit, qu’une invention de Matthieu de même, leur mise en scène., ne serait qu’un cadre fictif donné à ce grand tableau.

À cette opinion on peut opposer les remarques qui suivent : Matthieu ne prétendit  pas rapporter un discours soutenu, composé de sept paraboles et de l’explication de deux d’entre elles. Il marqua lui-même, une première interruption provoquée par une question des disciples et la réponse de Jésus ; il en marqua une seconde, par une réflexion sur ce genre d’enseignement, et enfin une troisième, avec changement complet de lieu et de temps alors que Jésus n’avait encore prononcé que deux paraboles, sans doute avec des développements et des applications sérieuses à son grand auditoire.

Matthieu, selon sa méthode de grouper les enseignements et les faits homogènes, consigna ces paraboles de moindre étendue que Jésus prononça ailleurs, et auxquelles Luc assigna une autre place dans son récit. Que Jésus fit, au bord de la mer, un discours prolongé dans lequel à plusieurs reprises, sa parole revêtit la forme de la parabole, c’est ce que témoigna le récit de Marc  ; il rapporta quelques-unes de ces paraboles. L’assemblage de ces sept paraboles présente peu d’invraisemblance historique que le sermon sur la montagne, cette prédication en paraboles fut le prolongement de ce dernier.

Le semeur n’eut pas l’intention de jeter aucune partie de sa semence sur un chemin ; mais comme ce chemin longea son champ et qu’il sema abondamment, beaucoup de grains tombèrent le long du chemin. Ces grains n’étant pas recouverts par la terre furent mangés par les oiseaux. Ces endroits rocailleux ne furent pas une partie du champ couverte de pierres, qu’on aurait pu ôter ; mais bien  des contrées montagneuses et arides, des endroits où une légère couche de terre recouvre le roc.

Là, la semence peut lever, elle leva même aussitôt, poussa en dehors, précisément parce qu’elle ne pouvait pas enfoncer ses racines dans une terre profonde. Mais aux premières ardeurs du soleil du printemps, elle fut brûlée, desséchée parce qu’elle n’avait pas de racines qui pussent la nourrir des sucs de la terre.  Pourquoi des épines dans un champ ensemencé ? Si, d’un côté, le champ fut bordé par un chemin, il fut, de l’autre, par une haie vive. Les grains de la semence tombèrent aux abords de la haie, parmi des épines, au moment où elles germèrent encore dans la terre. La semence leva, mais les épines montèrent avec plus de vigueur encore et l’étouffèrent.

La plante du blé ne périt pas, elle substitua, mais elle fut trop épuisée pour produire des épis fertiles.  La bonne terre fut une terre rendue fertile par la culture, l’engrais, et le travail régulier Cette productivité, s’élevant jusqu’à cent pour un, était très ordinaire dans les pays de l’Orient.

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →  Parabole du semeur

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Père Gilbert Adam   : cliquez ici pour lire l’article →  Mercredi de la 16e semaine, année impaire

◊ Dom Armand Veilleux  -Abbaye de Scourmont (Belgique) : cliquez ici pour lire l’article → Homélie pour le mercredi de la 16ème semaine du Temps ordinaire (21 juillet 2021)

  Père René Luc : « La parabole du semeur ou comment la foi peut grandir dans notre vie »

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Seventeenth Sunday in Ordinary Time – Year B

Posté par diaconos le 21 juillet 2021

Take and eat !

 Dix-septième dimanche du Temps Ordinaire — Année B   dans Catéchèse event_prenez-et-mangez-reunion-du-groupe-oecumenique-biblique-saint-eustache-oratoire-du-louvre_120_944337

# The multiplication of the loaves is the name given to two « miracles » performed by Jesus of Nazareth according to the texts of the Gospels: Matthew, chapter 14, verses 14-21, then again 15, 32-38; Mark 6, 34-44, then again Mark 8, 1-9; Luke 9, 12-17; John 6, 5-14. The first multiplication of the loaves takes place after the death of John the Baptist at the behest of Herod Antipas, in response to the wish of his daughter Salome, and the healing of the sick.

Later, a second multiplication of the loaves takes place involving a different number of people. Matthew and Mark are the only evangelists to record it. Some exegetes thought that it was the same event told twice. However, the two « miracles » did not take place in the same place, in one case there were five thousand people, in the other case four thousand. The number of excess baskets of bread was also different.

Jesus later referred to the two miracles, clearly distinguishing them (Mt 16:9-11). For the Doctor of the Church John Chrysostom, Jesus in this miracle effectively posed as the creator of heaven and earth. He encouraged people to pray before eating and wanted to show the importance of sharing. Modern theologians would say that the multiplication of the loaves is a symbol of the Word given by Christ, a Word that has nourished people for centuries.

For St Ephrem, in this miracle Jesus gave generously without counting the cost. He gave so much that twelve baskets remained. The saint also compared Jesus to Moses, who fed the people freed from slavery with manna from heaven. For Benedict XVI, in the Angelus of 31 July 2011, this messianic gesture is a symbol of fraternal sharing, but also a symbol of the path that the apostles will have to follow, namely transmitting the Good News.

In the Angelus of 29 July 2012, Benedict XVI stressed that this multiplication is the beginning of the Eucharist, which continues to this day. According to some theological interpretations, it prefigures the Last Supper, Jesus’ last meal with his disciples, establishing the rite of the Eucharist in which the bread embodies the body of Jesus, given as a sacrifice on the cross to save humanity. For historians, the events evoked by the evangelists in these two accounts remain enigmatic, although some hypotheses have been put forward.

From the Gospel according to John

01 After these things, Jesus went to the other side of the Sea of Galilee, to the Lake of Tiberias. 02 A great crowd followed him, because they had seen the signs he performed on the sick. 03 Jesus went up the mountain and sat down with his disciples there. 04 Now the Passover, the feast of the Jews, was near. 05 Jesus looked up and saw that a great crowd was coming to him. He said to Philip, « Where can we buy bread for them to eat? « 06 He said this to test him, for he knew what he was about to do. 07 Philip replied, « Two hundred days’ wages would not be enough for everyone to have some bread.

08 One of his disciples, Andrew, Simon Peter’s brother, said to him, 09 « There is a boy there who has five barley loaves and two fish, but what is this to so many people? « . 10 Jesus said, « Make the people sit down. There was a lot of grass. So they sat down, about five thousand of them. 11 Then Jesus took the loaves, and when he had given thanks, he distributed them to the people at table, and gave them as much fish as they wanted. 12 When they had eaten their fill, he said to his disciples, « Pick up the extra pieces, so that nothing may be lost.

13 So they gathered them together and filled twelve baskets with the pieces of the five barley loaves that were left over for those who took this food. 14 When the people saw the sign that Jesus had performed, they said, « This is truly the prophet who was announced, the one who is coming into the world. 15 But Jesus knew that they were coming to take him away to make him their king; so he withdrew back to the mountains alone. (Jn 6, 1-15)

Jesus feeds the crowd

When Jesus had crossed to the other side of the Sea of Galilee, he went up the mountain and sat down with his disciples. He was followed by all his fans, eager for signs and healings.  Seeing the large crowds coming to him, Jesus felt immense compassion and pity for the people, who expected everything from him. Jesus saw the needs of the people. The miracle he performed was an act of love.  Jesus said to Philip :  « Where can we buy bread for them to eat ? « 

This question is still relevant today. Jesus is asking us to look at the most natural needs of the people: that they have something to eat! He is saying : simply to eat ! Jesus takes us back to our daily life, to our daily bread. To love… It is there, in the ordinary services of our day, that we must love.

In that crowd there was a boy who had five barley loaves and two fish. He had provisions and the others had nothing to eat. Jesus was struck by the misery of the crowd and performed a miracle. Before Saint Vincent de Paul, before the Abbé Pierre, before Coluche, he launched the first Restos du Coeur. He served the crowd a free meal: bread and fish, without skimping on quantity : the leftovers filled twelve baskets !

fter feeding our minds and hearts, Jesus knows that we must first feed our bodies. We must never forget this basic need: to give food! This priority for the poor, of which Pope John Paul II spoke, is a profoundly evangelical attitude : « I give you this bread because I love you. « 

Jesus wants us to discover in the multiplication of the loaves the proclamation of the Eucharist. Thus, in this story, we were close to the feast of the Passover, the date of the Last Supper and the sacrifice of the cross: Jesus took the bread and gave thanks (this is the word « Eucharist ») and distributed it as he did on the evening of Holy Thursday. The order given to Philip to take bread to feed the crowd, and the presence of the apostles filling twelve baskets with the remaining pieces, is an allusion to the Church being invited to distribute the Bread of Life (the Eucharist) to the people.

All eyes are on you : they hope and you give them food in due time ; when you open your hand, you fill and satisfy all the living » (Psalm 144).  In every Eucharistic celebration, we are invited to this same gesture of giving that God can multiply. Do we realise that we are guests at the table of the Lord? This Gospel story is a call to generosity and sharing. But it also tells us that nothing is insignificant, and that we must never be discouraged by the weakness of our means. Let us offer our small capacities to the Lord, and he will know how to multiply them.

Deacon Michel Houyoux

Links to other Christian websites

◊ Fathert Hanly ; click here to read the paper → Homily for 17th Sunday in Ordinary Time, Year B

◊ Monastery of the Bénédictine Abbay in the desert  Seventeenth Sunday in Ordinary Time, Year B

  Fr Mark Franklin : « Seventeenth Sunday of Ordinary Time »

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