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L’année liturgique et son organisation

Posté par diaconos le 25 juillet 2021

L’Année Liturgique…Comprendre et transmettre

# # Michel Houyoux enseigna la biologie, la chimie et la physique dans plusieurs instituts et collèges en Belgique et au Burundi (Afrique de l’est). Par arrêté royal du,26 novembre 1993, il reçut la décoration de Chevalier de l’Ordre de la Couronne en récompense de plus de trente années de bons et loyaux services dans l’enseignement De plus Michel Houyoux est diacre permanent dans le doyenné de Florennes (Belgique) et gère son site internet au rayonnement mondial. il publie ses articles en six langues

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Nous commençons une nouvelle année liturgique par le temps fort de l’Avent. Pendant des siècles le peuple hébreux fut en attente du Messie. Les chrétiens revivent ce temps d’attente durant les quatre semaines de l’Avent. Les prophètes de l’Ancien Testament nous apprennent que  Dieu est un Père plein  de tendresse et de justice. Il ne supporte pas du tout que nous écrasions les autres !

Le Messie annoncé par Isaïe fut rempli de l’Esprit du Seigneur :  » Esprit de Sagesse, de discernement Esprit de conseil et de force, Esprit de connaissance et de crainte du Seigneur.  » (Is 11, 1-10) L’enseignement des prophètes reste encore d’actualité. Tout au long de son ministère, Jésus révéla de manière radicale un Dieu proche de tous les meurtris de la vie. Les disciples d’Emmaüs ne reconnurent pas le Christ sur la route ; comme eux, nous avons souvent les yeux fermés sur la présence de Dieu à nos côtés.

La Pentecôte c’est la naissance de l’Église universelle. Plus de barrières de langues, de races, de nations. Sachons nous accepter différents. Que l’Esprit Saint nous apprenne à nous comprendre et à nous pardonner ; nous pourrons alors vivre de sa vie.

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L’année liturgique déploie au long de l’année le mystère du Christ et de notre  Salut. L’Église, chaque semaine, au jour qu’elle a appelé le Jour du  Seigneur, fait mémoire de la Résurrection du Seigneur qu’elle  célèbre encore une fois par an en même temps que sa  bienheureuse Passion par la grande Solennité de Pâques. Elle  déploie tout le mystère du Christ pendant le cycle de l’année, de  l’Incarnation et la Nativité jusqu’à l’Ascension, jusqu’à la Pentecôte
et jusqu’à l’attente de la bienheureuse espérance et de l’avènement  du Seigneur. »  (Extrait de « Constitution sur la liturgie du Concile Vatican II (SC 1O2) )

LE TEMPS DE L’AVENT

Les quatre semaines incluant les quatre dimanches précédant la  veille de Noël correspondent à l’Avent. Avent, du latin adventus qui  signifie venue, arrivée. Pour les chrétiens, ce terme fut employé  pour désigner la venue du Christ parmi les hommes.  Depuis le pape Grégoire I, nommé aussi Grégoire le Grand, l’Avent  représente la période de la préparation de la venue du Christ. Elle  commence avec le quatrième dimanche avant Noël et marque le  début de l’année liturgique.  « En célébrant chaque année la liturgie de l’Avent, l’Église actualise  cette attente du Messie. En communiant à la préparation de la  première venue du Sauveur, les fidèles renouvellent leur désir ardent de son second avènement. » (Extrait du catéchisme de l’Église catholique).

Le symbole principal de l’Avent est la lumière. Symboliquement la  lumière représente l’espoir et la lutte contre le mal. L’Avent est  perspective de paix et de lumière que le Christ vient nous offrir.  C’est dès le mois de novembre que Noël se prépare ! Le dimanche le plus proche de la fête de saint André est le premier dimanche de l’Avent. La couronne de l’Avent que nous plaçons dans nos maisons évoquent le soleil et annoncent son retour.

Nos ancêtres au nord de l’Europe, qui craignaient de voir le soleil disparaître pour toujours, habillaient leur logis au cœur de l’hiver de couronnes composées de feuillages verts. En Allemagne, on connaît la couronne de l’Avent seulement depuis la Première Guerre mondiale. Pour les chrétiens, cette couronne est le symbole du Christ Roi, le  houx rappelant la couronne d’épines posée sur la tête du Christ  avant sa mise en croix.

Les bougies symbole de lumière

Noël sera là lorsque la dernière bougie sera allumée. Le plus  souvent les bougies sont rouges pour évoquer le feu et la lumière.  Vivre le temps de l’Avent, c’est être capable de bousculer nos vies,  nos habitudes, nos aises pour accueillir l’enfant de la crèche.

Le premier dimanche de l’Avent

Ce dimanche ouvre une nouvelle année liturgique pour quatre semaines de chemin vers le Christ. Une année durant laquelle nous allons, de dimanche en dimanche,  entrer un peu plus loin dans le mystère de l’Amour de Dieu manifesté en son Fils Jésus.  C’est l’évangile de Matthieu que nous ouvrirons, chaque dimanche  de l’année nouvelle, pour découvrir Jésus à travers son  enseignement. Le temps de l’Avent n’est pas seulement le temps où nous faisons mémoire de l’attente du messie. Il nous rappelle que le  Seigneur doit, un jour revenir, et que nous devons être prêts.

Plus de sept cents ans avant la naissance du Christ, le prophète  Isaïe annonçait que le Sauveur rassemblera un jour tous les  peuples dans la paix.  (Références dans la Bible : Is 2, 1-5; Ps 121; Rm 13, 11-14a; Mt 24, 37-44)

Diacre Michel Houyoux

 Rencontre avec la parole de vieAuteur Diacre Michel Houyoux  - 224 pages , publié en français le 06 juillet 2012

EAN 139783841698070 ISBN   978-3-8416-9807-0

Format  Broché
EAN13
 Éditeur  Croix du Salut

Publié à la maison d’éditions Croix du SalutSite Web  http : www. editions-croix.com

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Rencontre avec la Parole de Vie

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Dix-septième dimanche du Temps Ordinaire de l’année B

L’année liturgique

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Dix-septième dimanche du Temps Ordinaire de l’année B

Posté par diaconos le 25 juillet 2021

La multiplication des pains

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De l’Évangile selon saint Jean

 En ce temps-là, Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée, le lac de Tibériade. Une grande foule le suivait, parce qu’elle avait vu les signes qu’il accomplissait sur les malades. Jésus gravit la montagne, et là, il était assis avec ses disciples. Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche. Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui. Il dit à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? » Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire. Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun reçoive un peu de pain. » Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit : « Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! »

Jésus dit : « Faites asseoir les gens. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes. Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, il les distribua aux convives ; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient. Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Rassemblez les morceaux en surplus, pour que rien ne se perde. » Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge, restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture. À la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C’est vraiment lui le Prophète annoncé, celui qui vient dans le monde. » Mais Jésus savait qu’ils allaient l’enlever pour faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul. (Jn 6, 1-15)

Prière

Seigneur, que cette méditation, avec les versets que nous avons à méditer, nous permette d’approfondir la réalité et la gratuité du don total que tu es venu vivre au milieu de nous.

Demande

Seigneur, accorde-nous la grâce d’avancer sur ce chemin d’amour et d’éternité et, qu’à notre tour, nous puissions être témoins face à ceux qui nous entourent.

«Une grande foule le suivait»

+PÈRE MARIE LANDRY C+MPS

ENSEIGNEMENT

Aujourd’hui, nous pouvons contempler comment se forge en notre intérieur tant l’amour humain que l’amour surnaturel, maintenant que nous avons un même cœur pour aimer Dieu et les autres.

Généralement, l’amour s’ouvre dans le cœur humain au fur et à mesure quand on découvre l’attrait de l’autre, sa sympathie, sa bonté. C’est le cas de «l’homme qui a cinq pains d’orge et deux poissons» (Jn 6,9). Il donne à Jésus tout ce qu’il possède, les pains et les poissons, car il s’est laissé conquérir par l’attrait de Jésus. —Ai-je découvert l’attrait du Seigneur?

Ensuite, le fruit de se sentir aimer est celui de tomber amoureux. L’Evangile dit que «une grande foule le suivait parce qu’elle avait vu les signes qu’Il accomplissait en guérissant les malades» (Jn 6,2). Jésus les écoutait, leur prêtait attention, car Il connaissait leur besoins.

Jésus Christ a un grand attrait pour moi et Il veut ma réalisation humaine et surnaturelle. Il m’aime comme je suis, avec mes misères, car je demande son pardon et, avec son aide, je continue à faire de mon mieux.

«Jésus savait qu’ils étaient sur le point de venir le prendre de force et faire de lui leur roi, alors de nouveau il se retira, tout seul dans la montagne» (Jn 6,15). Le lendemain Il leur dira: «Amen, amen je vous le dit vous me cherchez non parce que vous avez vu des signes mais parce que vous avez mangé du pain et que vous avez été rassasié» (Jn 6,26). Saint Augustin écrivait: «Combien y en a-t-il qui cherchent Jésus, guidé simplement par intérêts temporels! (…) A peine cherche-t-on Jésus pour Jésus». La plénitude de l’amour est l’amour de se donner, quand on recherche le bien de son aimé, sans rien espérer en retour, même si c’est au prix d’un sacrifice personnel.

Aujourd’hui je peux Lui dire: «Seigneur, Toi qui nous fait participer au miracle de l’Eucharistie: nous te demandons de ne pas te cacher, de vivre avec nous, que nous puissions te voir, te toucher, te sentir, que nous ayons toujours envie d’être à tes côtés, que tu sois le Roi de nos vies et de notre travail» .

Seigneur, tu nous invites à te faire totalement confiance. Seigneur, tu es ressuscité et tout ce que tu affirmes est vrai et rien ne peut le démentir : c’est une vérité irréfutable qui dépasse et dépassera toujours notre intelligence et notre discernement. Tu es le Maître du monde et tu le seras jusqu’à ton retour. Seigneur, augmente ma foi ! Si quelque chose demeure éternellement, c’est ta royauté, ta souveraineté pour tout et sur tout !

Exerçons  la vertu d’humilité, c’est celle dont nous avons le plus besoin.

Contact Père Marie Landry Bivina

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Dix-septième dimanche du Temps Ordinaire — Année B

  Oratoire du Louvres : « La multiplication des pains ou l’art de la délégation »

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