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Vendredi de la seizième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 23 juillet 2021

 Vendredi de la seizième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire dans Catéchèse 3315149568_2_3_KdteHcqP 

# La parabole du semeur est une parabole évangélique racontée dans les trois Évangiles synoptiques: Matthieu XIII, 1-23 ; Marc IV, 1-20 , Luc VIII, 4-15 ainsi que dans l’Évangile apocryphe selon Thomas. Le semeur, qui représente Jésus, jette les graines dont certaines tombent sur le bord du chemin, sur les roches et dans des buissons d’épines, et la semence est donc perdue; en revanche lorsqu’elles tombent dans de la bonne terre, elles produisent du fruit jusqu’au centuple. Le Parabole de la graine en croissance (également appelé le Graines poussant secrètement) est un parabole de Jésus qui n’apparaît que dans Marc 4: 26-29.

C’est une parabole sur la croissance de la Royaume de dieu. Elle suit le Parabole du semeur et celle de la lampe sous un boisseau, et précède le Parabole de la graine de moutarde. Cette parabole peut être considérée comme liée à la parabole du semeur, bien qu’elle ne suive pas cette parabole immédiatement. Adventiste du septième jour écrivain George Knight suggéra qu’il servit de « correction apportée à tout ancien ou moderne disciples qui pourraient se sentir découragés par la quantité de travail infructueux qu’ils avaient déployé envers ceux qui n’avaient pas entendu le message dont parlait la parabole du semeur. Même quand le fermier dort, le Royaume de dieu est toujours en croissance. Sa croissance est due à Dieu, pas à l’homme,] et suit son propre calendrier.

De l’évangile selon Matthieu

18 Vous donc, écoutez ce que veut dire la parabole du semeur. 19 Quand quelqu’un entend la parole du Royaume sans la comprendre, le Mauvais survient et s’empare de ce qui est semé dans son cœur : celui-là, c’est le terrain ensemencé au bord du chemin. 20 Celui qui a reçu la semence sur un sol pierreux, c’est celui qui entend la Parole et la reçoit aussitôt avec joie ;

21 mais il n’a pas de racines en lui, il est l’homme d’un moment : quand vient la détresse ou la persécution à cause de la Parole, il trébuche aussitôt. 22 Celui qui a reçu la semence dans les ronces, c’est celui qui entend la Parole ; mais le souci du monde et la séduction de la richesse étouffent la Parole, qui ne donne pas de fruit. 23 Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est celui qui entend la Parole et la comprend : il porte du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. » (Mt 13, 18-23)

La parabole du semeur

Les disciples et d’autres auditeurs avaient demandé l’explication de la parabole du semeur. Jésus avait de son côté exprimé son étonnement de ce qu’ils ne l’eussent pas comprise et pourtant il la leur expliqua. Cette interprétation que Jésus  donna d’un petit nombre de paraboles  fut pour nous d’un prix infini, car par là il donna la clef de toutes les autres paraboles.

La parole du royaume ou, selon Luc, la parole de Dieu, et, d’après Marc, simplement la parole, telle fut la semence de la parabole. Il y eut une analogie profonde entre l’image et la réalité. Dieu  voulut qu’il y eut en chaque grain de semence un principe de vie qui se développa avec une irrésistible puissance, dès que la semence se trouva dans des conditions favorables. Ainsi la parole du Dieu vivant renferme et produit la vie, une vie divine ; elle est créatrice.

Mais, pour cela, il faut que la parole, comme la semence, tombe dans une terre bien préparée. Or ce furent quatre espèces de terrain, représentant des dispositions morales diverses, qui formèrent les éléments caractérisant la parabole  : le chemin. Là, le Seigneur avait dit, selon Luc, que la semence fut foulée par les passants. Dans son explication il ne releva pas cela, qui eut pourtant un sens moral.

La semence foulée par les passants, c’est la parole rendue infructueuse par les distractions et les pensées terrestres de cette classe d’auditeurs.  Sur ce sol durci et sans culture, la semence n’était pas recouverte de terre et ne pouvait germer. Matthieu ne comprit pas la parole ; qui indique une seconde cause de stérilité, l’inintelligence et l’endurcissement du cœur, qui ne fut pas attentif et n’eut pas été amolli par une sérieuse repentance.

Il y eut une troisième cause. : l’image de ces oiseaux, qui donna un sens spirituel : Jésus  y montra l’action de Satan qui ravit ce qui fut  semé. Cela lui fut d’autant plus facile que la parole ne fut pas comprise et que le cœur n’arriva pas à la foi..   Les moyens par lesquels il agit abondent, dans les personnes ,et dans le monde. La parole divine est si puissante, la vérité si belle, l’Évangile si plein de charmes ! Mais ce sont là des impressions superficielles, pas de racines profondes dans la conscience par la repentance, dans le cœur par la foi, tout cela est passager pour un temps.

Comme le soleil brûla et dessécha les jeunes pousses , il eut suffit de quelque affliction ou de quelque persécution qu’il faudrait endurer à cause de la parole, pour que ce caractère faible et léger se scandalisa aussitôt. La parole entendue ne fut ni enlevée ni reniée, comme dans les deux cas qui précèdent elle persista ; mais d’autres forces, figurées par les épines, agirent avec elle et lui disputèrent le cœur des gens Ces forces sont, d’une part, les soucis de ce monde qui en est rempli, soit pour le pauvre, soit pour le riche ; d’autre part, la séduction qu’exerce la richesse, ici personnifiée, et qui trompe ses dupes en leur promettant le bonheur

La parole fut ainsi étouffée au dedans du cœur et ne put produire ses fruits de régénération et de vie. Mais ce ne sera qu’au jour de la moisson qu’apparaîtra cette triste stérilité. Jusque-là, que d’illusions possibles ! La bonne terre n’est ici caractérisée que par les résultats, comme les autres espèces de terrain qui précèdent. D’après Luc, Jésus l’aurait interprétée par un cœur honnête et bon, qui retient la parole et la rend fructueuse. Matthieu indiqua les mêmes effets par ces trois degrés : entendre, comprendre, porter du fruit.

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux :  cliquez ici pour lire l’article → L’homme qui jette en terre la semence, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence grandit, il ne sait comment

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Père Gilbert Adam   :  cliquez ici pour lire l’article →  Vendredi de la 16e semaine, année impaire

◊ Vie chrétienne    :  cliquez ici pour lire l’article →  L’homélie du jour

  Lectio Divina  : «  » Celui qui entend la Parole et la comprend porte du fruit »

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Семнадцатое воскресенье обычного времени – Год B

Posté par diaconos le 23 juillet 2021

Возьмите и съешьте !

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# Умножение хлебов – это название двух « чудес », совершенных Иисусом из Назарета, согласно текстам Евангелий: Матфея, глава 14, стихи 14-21, затем 15, 32-38; Марка 6, 34-44, затем Марка 8, 1-9; Луки 9, 12-17; Иоанна 6, 5-14. Первое умножение хлебов происходит после смерти Иоанна Крестителя по приказу Ирода Антипы, в ответ на желание его дочери Саломеи и исцеление больного.

Позже происходит второе умножение хлебов с другим числом людей. Матфей и Марк – единственные евангелисты, которые упоминают об этом. Некоторые экзегеты считали, что это одно и то же событие, рассказанное дважды. Однако эти два « чуда » произошли не в одном и том же месте, в одном случае пять тысяч человек, в другом четыре тысячи. Также количество корзин хлеба было разным.

Позже Иисус упомянул об этих двух чудесах и четко разграничил их (Матф. 16:9-11). По мнению учителя церкви Иоанна Златоуста, Иисус в этом чуде фактически предстал как создатель неба и земли. Он призвал людей молиться перед едой и хотел продемонстрировать важность совместного времяпрепровождения. Современные богословы сказали бы, что умножение хлебов – это символ Слова, которое дал Христос, Слова, которое питало людей на протяжении веков.

Для святого Ефрема в этом чуде Иисус давал щедро, не считаясь с ценой. Он дал так много, что осталось двенадцать корзин. Святой также сравнил Иисуса с Моисеем, который кормил освобожденных из рабства людей манной с неба. Для Бенедикта XVI в Angelus от 31 июля 2011 года этот мессианский жест является символом братского общения, но также и символом пути, который предстоит пройти апостолам, а именно: передача Благой вести.

В Ангелусе от 29 июля 2012 года Бенедикт XVI подчеркнул, что это умножение является началом Евхаристии, которая продолжается и по сей день. Согласно некоторым богословским толкованиям, это является префигурацией Тайной вечери, последней трапезы Иисуса с учениками, устанавливающей обряд Евхаристии, в котором хлеб воплощает тело Иисуса, отданное в жертву на кресте ради спасения человечества. Для историков события, о которых повествуют евангелисты в этих двух рассказах, остаются загадочными, хотя были выдвинуты некоторые гипотезы.

Из Евангелия от Иоанна

01 После сего Иисус пошел на другую сторону Галилейского моря, к морю Тивериадскому. 02 За Ним шла большая толпа народа, потому что видели знамения, которые Он давал больным. 03 Иисус взошел на гору и сел там с учениками Своими. 04 Приближалась Пасха, праздник Иудейский. 05 Иисус поднял голову и увидел большую толпу, идущую к Нему. Он сказал Филиппу: « Где нам купить хлеба, чтобы они ели? « 06 Он сказал это, чтобы испытать его, ибо знал, что собирается сделать. 07 Филипп ответил: « Двухсот дневных заработков не хватит всем на хлеб.

08 Один из учеников Его, Андрей, брат Симона Петра, сказал Ему: 09 « Там есть мальчик, у которого пять хлебов ячменных и две рыбы, но что это для стольких людей?   » . 10 Иисус сказал: пусть сядет народ. Там было много травы. И они сели, около пяти тысяч человек. 11 Тогда Иисус взял хлебы и, возблагодарив, раздал их сидящим за столом, и рыбы дал им столько, сколько они хотели. 12 Когда же они ели, Он сказал ученикам Своим: Подбирайте излишки, чтобы ничего не пропало.

13 И, собрав их, наполнили двенадцать корзин кусками пяти ячменных хлебов, которые оставались для тех, кто принимал эту пищу. 14 И когда народ увидел знамение, которое сделал Иисус, то сказал: истинно Сей есть пророк, о Котором возвещали, грядущий в мир. 15 Но Иисус знал, что идут взять Его, чтобы сделать Его царем своим; и удалился в горы один. (Ин 6, 1-15)

Иисус кормит толпу

Когда Иисус перешел на другую сторону Галилейского моря, Он поднялся на гору и сел со Своими учениками. За Ним последовали все Его последователи, которые жаждали знамений и исцелений.  Когда Иисус увидел большую толпу, идущую к Нему, Он почувствовал огромную жалость и сострадание к людям, которые ожидали от Него всего. Иисус видел нужды людей. Чудо, которое Он совершил, было актом любви.  Иисус сказал Филиппу : « Где нам купить хлеба, чтобы они ели ? « 

Этот вопрос актуален и сегодня. Иисус просит нас обратить внимание на самую естественную потребность людей: чтобы им было что поесть ! Он говорит: только чтобы поесть ! Иисус возвращает нас к нашей повседневной жизни, к нашему хлебу насущному. Любить… Именно там, в обычных службах нашего дня, нам нужно любить.

В той толпе был один мальчик, у которого было пять ячменных хлебов и две рыбы. У него была провизия, а остальным нечего было есть. Иисус был поражен страданиями толпы и совершил чудо. До Винсента де Поля, до аббата Пьера, до Колюша он открыл первый Restos du Coeur. Он подал толпе бесплатную еду: хлеб и рыбу, не скупясь на количество: остатки наполнили двенадцать корзин !

Накормив наши умы и сердца, Иисус знает, что сначала мы должны накормить наши тела. Мы никогда не должны забывать об этой основной потребности: давать пищу! Этот приоритет для бедных, о котором говорил Папа Иоанн Павел II, является глубоко евангельским отношением : « Я даю вам этот хлеб, потому что люблю вас ».  « 

Иисус хочет, чтобы мы обнаружили в умножении хлебов провозглашение Евхаристии. Таким образом, в этой истории мы приближаемся к празднику Пасхи, дате Тайной вечери и Крестной жертвы : Иисус взял хлеб, возблагодарил (это слово « Евхаристия ») и раздал его, как Он это сделал вечером в Великий четверг. Повеление Филиппу взять хлеб, чтобы накормить толпу, и присутствие апостолов, наполняющих двенадцать корзин оставшимися кусками, является намеком на приглашение Церкви раздавать людям Хлеб жизни (Евхаристию).

Все взоры устремлены на Тебя : они надеются, и Ты даешь им пищу в свое время ; когда Ты отверзаешь руку Твою, Ты наполняешь и насыщаешь всех живущих » (Псалом 144).  В каждой Евхаристии нас приглашают сделать такой же жест дарения, чтобы Бог мог умножить. Понимаем ли мы, что мы гости за столом Господа? Эта евангельская история – призыв к щедрости и общению. Но он также говорит нам, что ничто не является незначительным, и что мы никогда не должны унывать из-за слабости наших ресурсов. Давайте отдадим наши малые возможности Господу, и Он умножит их.

Дьякон Мишель Ую

Ссылки на другие христианские сайты

◊ Воскресенье :  нажмите здесь, чтобы прочитать статью → История воскресной традиции в христианстве

◊ Hажмите здесь, чтобы прочитать статью →  Архимандрит Амвросий (Юрасов) : «Еще при жизни мы должны прийти к Богу !

  Умножение хлебов и рыб. Серия « Чудеса в служении Иисуса »

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Sainte Marie Madeleine

Posté par diaconos le 22 juillet 2021

Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ?

Sainte Marie Madeleine dans Catéchèse unnamed-22

 

# La résurrection de Lazare est un miracle de Jésus rapporté uniquement par l’Évangile de Jean (Jean 11:1–44), durant lequel Jésus ramène Lazare de Béthanie à la vie quatre jours après son enterrement1. L’événement se déroule à Béthanie (aujourd’hui la ville palestinienne d’Al-Eizariya, traduit par « la place de Lazare »). C’est, dans l’Évangile de Jean, le dernier des miracles que Jésus accomplit avant la Passion et sa propre résurrection. Lazare est le frère de Marthe et de Marie de Béthanie. La famille vit dans le village de Béthanie, à environ trois kilomètres à l’est de Jérusalem, sur le versant sud-est du mont des Oliviers. Les théologiens Moloney et Harrington considérèrent la résurrection de Lazare comme un  miracle pivot qui déclencha la chaîne d’événements qui mena à la crucifixion de Jésus. Ils le considérèrent comme une résurrection qui mena à la mort, dans la mesure où la résurrection de Lazare entraîna la mort de Jésus, le Fils de Dieu, à Jérusalem, et révéla la gloire de Dieu. Calvin nota que non seulement le Christ donna une preuve remarquable de sa puissance divine pour relever Lazare,

mais il a également placé sous nos yeux une image vivante de notre future résurrection. Le Samedi de Lazare, qui fait référence à la résurrection de Lazare (Jean 11), ami de Jésus, signe la fin du Grand Carême pour les chrétiens orthodoxes et catholiques orientaux. Combiné avec le Dimanche des Rameaux, il précède la Semaine sainte. Cette fête prend place ici car elle est considérée par certaines Églises d’Orient – Églises orthodoxes et Églises catholiques de rite byzantin – comme une anticipation de Pâques, du mystère de la Résurrection. C’est pourquoi ce samedi est célébré comme un dimanche, jour de la Résurrection. Le Christ est montré, dans cet épisode, et dans l’hymnographie qui le développe, comme triomphateur de la mort, car Lazare est mort depuis quatre jours, et la décomposition corporelle est déjà en voie. D’un seul mot, et sans prendre garde au désespoir des sœurs du mort, le Christ ressuscite Lazare : la mort déjà ne peut rien face à sa puissance. Dans l’apolytikion du jour, l’hymnographe affirme que ce geste a été accompli pour « donner foi en la Résurrection de tous ».

De l’évangile selon Matthieu

01 Il y avait quelqu’un de malade, Lazare, de Béthanie, le village de Marie et de Marthe, sa sœur. 02 Or Marie était celle qui répandit du parfum sur le Seigneur et lui essuya les pieds avec ses cheveux. C’était son frère Lazare qui était malade. 03 Donc, les deux sœurs envoyèrent dire à Jésus : « Seigneur, celui que tu aimes est malade. » 04 En apprenant cela, Jésus dit : « Cette maladie ne conduit pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu, afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié. »

05 Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare. 06 Quand il apprit que celui-ci était malade, il demeura deux jours encore à l’endroit où il se trouvait. 07 Puis, après cela, il dit aux disciples : « Revenons en Judée. » 08 Les disciples lui dirent : « Rabbi, tout récemment, les Juifs, là-bas, cherchaient à te lapider, et tu y retournes ? » 09 Jésus répondit : « N’y a-t-il pas douze heures dans une journée ? Celui qui marche pendant le jour ne trébuche pas, parce qu’il voit la lumière de ce monde ;

10 mais celui qui marche pendant la nuit trébuche, parce que la lumière n’est pas en lui. » 11 Après ces paroles, il ajouta : « Lazare, notre ami, s’est endormi ; mais je vais aller le tirer de ce sommeil. » 12 Les disciples lui dirent alors : « Seigneur, s’il s’est endormi, il sera sauvé. » 13 Jésus avait parlé de la mort ; eux pensaient qu’il parlait du repos du sommeil. 14 Alors il leur dit ouvertement : « Lazare est mort,

15 et je me réjouis de n’avoir pas été là, à cause de vous, pour que vous croyiez. Mais allons auprès de lui ! » 16 Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), dit aux autres disciples : « Allons-y, nous aussi, pour mourir avec lui ! » 17 À son arrivée, Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà. 18 Comme Béthanie était tout près de Jérusalem – à une distance de quinze stades (c’est-à-dire une demi-heure de marche environ) » (Jn 20, 1.11-18)

La résurrection de Lazare

Jean décrivit  en quelques mots, le lieu de l’événement dont il  fit le récit si plein de vérité, d’intimité et de grandeur. Il nomma le malade qui fut rendu,à la vie par un miracle de Jésus, Son nom signifie Dieu est le secours. Il rappela que ce malade était de Béthanie village connu comme demeure de Marie et de Marthe.Jean n’en eut pas encore parlé. Il supposa ses lecteurs instruits par la tradition apostolique.

Les deux sœurs, Marthe et Marie, étaient connues par le récit de Luc.  C’est ainsi que l’Évangile de Jean et les synoptiques se complétèrent et se supposèrent mutuellement.  Marie fut nommée la première parce qu’elle  était la plus connue par le témoignage de vénération et d’amour qu’elle avait donné à Jésus et que Jean rappela  Jean décrivit  en quelques mots, le lieu de l’événement dont il  fit le récit si plein de vérité, d’intimité et de grandeur.

Marie, après avoir annoncé aux deux disciples qu’elle avait vu le tombeau vide y était revenue à leur suite et lorsqu’ils s’éloignèrent, elle y resta pour pleurer. Son amour la retint près de ce sépulcre vide ; elle pleura, parce qu’aucune espérance ne pénétra dans son cœur. Ce fait n’est pas en contradiction avec l’apparition antérieure de l’ange. Jésus lui apparut , elle qui le chercha avec amour, au sein de ses larmes et de son angoisse. Mais pourquoi ne le reconnut-elle pas ?

De nombreux passages des évangiles montrent clairement qu’il dut s’être produit dans la personne de Jésus un grand changement, causé par ses souffrances, sa mort, et surtout sa résurrection. Ce fut là pour lui le premier degré de la glorification de son corps, dont l’ascension fut l’accomplissement suprême.

« Il est très important d’observer que Marie-Magdelaine voit le Seigneur debout devant elle, sans le reconnaître au premier abord. C’est une preuve que la résurrection de Jésus fut un fait objectif et nullement une représentation subjective dans l’esprit des disciples. Si elle avait été une hallucination par laquelle Marie se serait imaginé voir le Seigneur vivant devant elle, sans qu’il y fût réellement cette hallucination aurait dû être produite par l’attente que le Seigneur devait ressusciter, mais cette attente n’existait à aucun degré chez les disciples (Luc 24.21 ; Jean 20.25). Si donc Marie, et plus tard les disciples d’Emmaüs, en voyant devant eux une figure humaine, ne reconnaissent pas en elle leur Seigneur, c’est que leur imagination n’avait pas la moindre part dans cette rencontre et qu’ils ne furent convaincus que lorsque Jésus se fit clairement connaître à eux. » (Ebrard)

Ce fut avec une compassion profonde pour Marie et pour sa douleur que Jésus lui adressa cette question. Souvent il interrogeait ainsi les malheureux qui le cherchèrent, uniquement afin d’attirer sur lui leur attention et de les encourager à lui ouvrir leur cœur avec confiance et à lui demander tout ce dont ils eurent besoin. Pour expliquer comment Marie Madelaine prit le personnage qui se tenait là pour le jardinier, une exégèse  supposa que Jésus avait emprunté les vêtements de celui-ci, ou qu’il apparaissait à Marie ayant pour tout vêtement la ceinture avec laquelle il avait été crucifié, ce qui fit croire à Marie qu’il était un serviteur occupé à quelque travail dans le jardin .

Mais il était tout naturel, en voyant quelqu’un dans une propriété particulière, à cette heure matinale, de penser que c’était l’homme chargé d’en prendre soin ; et Marie s’arrêta à cette supposition, sa douleur ne lui permettant pas de reconnaître Jésus  dans cette personne. Marie parla avec respect à cet étranger : Seigneur, lui dit elle, ce fut que la souffrance et le besoin de secours rendent humble. Puis, sans nommer Jésus, elle dit : Si tu l’as emporté, je le prendrai.

 » Ce qu’il y avait  de plus personnel dans les manifestations humaines, ce fut le son de la voix ;  Jésus se fit ainsi connaître à Marie. L’accent que prit dans sa bouche, ce nom de Marie, exprima tout ce qu’elle fut pour lui, tout ce qu’il fut pour elle « .Godet)

Aussi fusse avec un tressaillement de joie que Marie, à son tour, poussa cette exclamation dans laquelle elle mit toute son âme : Rabbouni ! Maître ! Elle ne put en dire davantage. Ce seul mot, prononcé dans une telle situation,  parut si important à Jean, qu’il le  consera dans la langue originale, et il remarqua ses lecteurs grecs qu’il le cita en hébreu.

Les mots de Jésus : « Ne me touche pas, supposent que Marie voulait se jeter à ses pieds, embrasser ses genoux ». Jésus le lui défendit  Quelle était donc la pensée qui inspirait l’attitude de Marie et que Jésus désapprouva ? Comment comprendre la parole par laquelle Jésus motiva sa défense : « car je ne suis pas encore monté vers le Père ? « .

Meyer pensa que Marie, en touchant Jésus de ses mains, voulut s’assurer qu’il fut bien ressuscité, corporellement présent, qu’elle ne vit pas une simple apparition de son esprit. Et Jésus lui donna cette assurance en disant : « C’est bien moi, car je ne suis pas encore monté dans la gloire du Père. » Quelques interprètes (Bèze, Bengel) s’arrêtant surtout à la seconde parole de Jésus : « Va vers mes frères… »pensèrnt qu’il aurait voulu dire à Marie : « Ne t’attarde pas maintenant à ces témoignages de ta joie, mais hâte-toi d’aller annoncer à mes frères que je monte »

« Marie aurait voulu retenir près d’elle le Seigneur, s’assurer qu’il ne va pas la quitter de nouveau. À quoi Jésus répondrait que le moment de son départ définitif n’est pas venu et qu’elle le reverra encore »  (Néander Ebrard). Elle aurait pensé que déjà les nombreuses promesses de Jésus concernant son retour vers les siens, étaient accomplies : et elle aurait voulu s’attacher à lui et jouir pleinement de sa présence.

« La parole de Jésus signifierait alors que ce ne fut qu’après sa glorification qu’il sera réellement avec les siens et vivra en eux (Calvin et, avec quelques modifications, M. Godet). » Cette interprétation, vraie au fond, en ce qui concerne Marie,lsuppose une trop claire intelligence des promesses de Jésus et une trop haute spiritualité. « Je monte vers mon Père », telle fut la grande pensée dont Marie se pénétra et dont elle fut la messagère auprès des   frères de Jésus.

Mes frères, dit Jésus ; il les nomma ainsi pour la première fois, avec autant de solennité que d’amour, parce que, son œuvre maintenant achevée, il  fit d’eux des enfants de Dieu. Ils furent  ses frères, par la raison que son Père est leur Père. Le message de Marie fut celui de la gloire éternelle de Jésus à laquelle ils auront part. Mon Père, votre Père ; mon Dieu, votre Dieu, paroles d’une inépuisable profondeur et d’un amour infini, par lesquelles Jésus éleva les siens jusqu’à son propre rapport avec Dieu.

Par là aussi il leur fit part de la gloire et de la félicité où il entrera. Les disciples comprirent toute la réalité et la douceur de ce nom de Père que Jésus donnait à Dieu. Cependant il ne dit pas : notre Père ; il ne l’a jamais dit, parce qu’il est seul Fils de Dieu, dans un sens unique, exclusif, divin.

Diacre Michel Houyoux

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◊   Dans les évangiles : cliquez ici pour lire l’article → Marie de Magdala

Marche d’origine religieuse : cliquez ici pour lire l’article Origines – Tour de la Madeleine (Jumet – Belgique)

  Folklore  : Marche de la Madeleine à Jumet -Belgique)

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    Marche folklorique à Jumet 

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Marche de la Madeleine – YouTube

  La fête de Sainte Marie-Madeleine en Terre Sainte

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Zeventiende Zondag in de Gewone Tijd – Jaar B

Posté par diaconos le 22 juillet 2021

Neem en eet !

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# De vermenigvuldiging van de broden is de naam die gegeven wordt aan twee « wonderen » die door Jezus van Nazareth verricht zijn volgens de teksten van de Evangeliën: Mattheüs, hoofdstuk 14, verzen 14-21, dan weer 15, 32-38; Marcus 6, 34-44, dan weer Marcus 8, 1-9; Lucas 9, 12-17; Johannes 6, 5-14. De eerste vermenigvuldiging van de broden vindt plaats na de dood van Johannes de Doper in opdracht van Herodes Antipas, in antwoord op de wens van zijn dochter Salome, en de genezing van de zieken.

Later vindt een tweede vermenigvuldiging van de broden plaats met een ander aantal mensen. Matteüs en Marcus zijn de enige evangelisten die dit vermelden. Sommige exegeten dachten dat het om dezelfde gebeurtenis ging die twee keer verteld werd. De twee « wonderen » vonden echter niet op dezelfde plaats plaats, in het ene geval waren er vijfduizend mensen, in het andere geval vierduizend. Ook het aantal overtollige manden met brood was verschillend.

Jezus verwees later naar de twee wonderen en maakte duidelijk onderscheid tussen beide (Mt 16,9-11). Voor de Kerkleraar Johannes Chrysostomus deed Jezus zich in dit wonder in feite voor als de schepper van hemel en aarde. Hij spoorde de mensen aan te bidden voor het eten en wilde het belang van delen aantonen. Moderne theologen zouden zeggen dat de vermenigvuldiging van de broden een symbool is van het Woord dat Christus heeft gegeven, een Woord dat eeuwenlang mensen heeft gevoed.

Voor de heilige Ephrem gaf Jezus in dit wonder gul zonder de kosten te tellen. Hij gaf zoveel dat er twaalf manden overbleven. De heilige vergeleek Jezus ook met Mozes, die het uit de slavernij bevrijde volk voedde met manna uit de hemel. Voor Benedictus XVI, in het Angelus van 31 juli 2011, is dit messiaanse gebaar een symbool van broederlijk delen, maar ook een symbool van de weg die de apostelen zullen moeten gaan, namelijk het overbrengen van de Blijde Boodschap.

In het Angelus van 29 juli 2012 heeft Benedictus XVI benadrukt dat deze vermenigvuldiging het begin is van de Eucharistie, die tot op de dag van vandaag voortduurt. Volgens sommige theologische interpretaties is dit een voorafbeelding van het Laatste Avondmaal, de laatste maaltijd van Jezus met zijn leerlingen, waarbij de ritus van de Eucharistie wordt ingesteld waarin het brood het lichaam van Jezus belichaamt, dat als offer aan het kruis werd gegeven om de mensheid te redden. Voor historici blijven de gebeurtenissen die door de evangelisten in deze twee verslagen worden opgeroepen raadselachtig, hoewel er enkele hypothesen naar voren zijn gebracht.

Uit het Evangelie volgens Johannes

01 Na deze dingen ging Jezus naar de andere kant van het Meer van Galilea, naar het Meer van Tiberias. 02 Een grote menigte volgde hem, omdat zij de tekenen hadden gezien die hij aan de zieken had gedaan. 03 Jezus ging de berg op en ging daar met zijn leerlingen zitten. 04 Nu was het Pascha, het feest der Joden, nabij. 05 Jezus keek op en zag dat er een grote menigte op hem afkwam. Hij zei tegen Filippus: « Waar kunnen wij brood kopen om hen te laten eten? « 06 Hij zei dit om hem op de proef te stellen, want hij wist wat hij op het punt stond te doen. 07 Filippus antwoordde: « Tweehonderd daglonen zouden niet genoeg zijn voor iedereen om wat brood te hebben.

08 Een van zijn leerlingen, Andreas, de broer van Simon Petrus, zei tegen hem: 09 « Er is daar een jongen die vijf gerstebroden en twee vissen heeft, maar wat is dat voor zoveel mensen?  » . 10 Jezus zei: « Laat de mensen gaan zitten. Er was veel gras. Dus gingen ze zitten, ongeveer vijfduizend van hen. 11 Toen nam Jezus de broden, en toen hij gedankt had, deelde hij ze uit aan de mensen aan tafel, en gaf hun zoveel vis als ze wilden. 12 Toen zij gegeten hadden, zeide hij tot zijne jongeren: Raap de overschotten op, opdat niets verloren ga.

13 Zo verzamelden zij ze en vulden twaalf manden met de stukken van de vijf gerstebroden, die overgebleven waren voor hen die dit voedsel tot zich namen. 14 Toen de mensen het teken zagen dat Jezus had verricht, zeiden zij: « Dit is waarlijk de profeet die was aangekondigd, degene die in de wereld komt. 15 Maar Jezus wist, dat zij zouden komen om hem weg te voeren, om hem tot hun koning te maken; daarom trok hij zich alleen terug op de bergen. (Joh 6, 1-15)

Jezus voedt de menigte

Toen Jezus was overgestoken naar de andere kant van het Meer van Galilea, ging hij de berg op en ging met zijn leerlingen zitten. Hij werd gevolgd door al zijn aanhangers, die stonden te popelen om tekenen en genezingen.  Toen Jezus de grote menigte zag die naar hem toe kwam, voelde hij een enorm medelijden en medelijden met de mensen, die alles van hem verwachtten. Jezus zag de noden van de mensen. Het wonder dat hij verrichtte was een daad van liefde.  Jezus zei tegen Filippus :  « Waar kunnen we brood kopen voor hen om te eten ? « 

Deze vraag is vandaag de dag nog steeds relevant. Jezus vraagt ons te kijken naar de meest natuurlijke behoefte van de mensen: dat ze iets te eten hebben! Hij zegt: gewoon te eten! Jezus brengt ons terug naar ons dagelijks leven, naar ons dagelijks brood. Om lief te hebben… Het is daar, in de gewone diensten van onze dag, dat we moeten liefhebben.

In die menigte was er een jongen die vijf gerstebroden en twee vissen had. Hij had proviand en de anderen hadden niets te eten. Jezus werd getroffen door de ellende van de menigte en verrichtte een wonder. Vóór Vincent de Paul, vóór Abbé Pierre, vóór Coluche, lanceerde hij de eerste Restos du Coeur. Hij serveerde de menigte een gratis maaltijd: brood en vis, zonder te beknibbelen op de hoeveelheid: de restjes vulden twaalf manden !

Na onze geest en ons hart te hebben gevoed, weet Jezus dat we eerst ons lichaam moeten voeden. We mogen deze basisbehoefte nooit vergeten: voedsel geven! Deze prioriteit voor de armen, waarover paus Johannes Paulus II sprak, is een diep evangelische houding : « Ik geef jullie dit brood omdat ik van jullie hou.  »

Jezus wil dat wij in de vermenigvuldiging van de broden de verkondiging van de Eucharistie ontdekken. In dit verhaal zijn we dus dicht bij het feest van het Pascha, de datum van het Laatste Avondmaal en het offer van het kruis : Jezus nam het brood en dankte (dit is het woord  » Eucharistie « ) en deelde het uit zoals Hij deed op de avond van Witte Donderdag. Het bevel aan Filippus om brood te nemen om de menigte te voeden, en de aanwezigheid van de apostelen die twaalf manden vullen met de overgebleven stukken, is een zinspeling op de uitnodiging aan de Kerk om het Brood des Levens (de Eucharistie) aan het volk uit te delen.

Alle ogen zijn op u gericht: zij hopen en u geeft hun te zijner tijd voedsel; wanneer u uw hand opent, vult en verzadigt u alle levenden » (Psalm 144).  In elke eucharistieviering worden wij uitgenodigd tot ditzelfde gebaar van geven dat God kan vermenigvuldigen. Beseffen wij dat wij gasten zijn aan de tafel van de Heer? Dit evangelieverhaal is een oproep tot vrijgevigheid en delen. Maar het zegt ons ook dat niets onbeduidend is en dat we ons nooit moeten laten ontmoedigen door de zwakte van onze middelen. Laten we onze kleine capaciteiten aan de Heer aanbieden, en Hij zal ze weten te vermenigvuldigen.

Diaken Michel Houyoux

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  Pastoor Penne bespreekt de consecratie.

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