Dix-neuvième dimanche du temps ordinaire- Année B

Posté par diaconos le 8 août 2021

Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel

19ième Dimanche du Temps Ordinaire – par le Diacre Jacques FOURNIER (Jn  6,41-51) - Sedifop

# Le Sang du Christ, dans la théologie chrétienne, est le sang qui s’est échappé des blessures de Jésus-Christ, notamment lors de sa Crucifixion, ainsi que le sang présent lors du sacrement de l’Eucharistie. En effet, d’après la doctrine de la transsubstantiation, enseignée par l’Église catholique, dans l’Eucharistie, la substance du vin est changée en celle du Sang du Christ. Pour l’archevêque Théophylacte : « De même, la coupe du sang du Seigneur est une vraie boisson, car elle n’étanche pas notre soif pour un temps limité, mais elle préserve pour toujours de la soif celui qui la boit, et elle ne le laisse pas insatisfait. Comme le Seigneur l’a dit à la Samaritaine : Celui qui boira de l’eau que moi, je lui donnerai, n’aura plus jamais soif.
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En effet, quiconque recevra la grâce de l’Esprit Saint en participant aux divins mystères, ne souffrira ni de la faim spirituelle ni de la soif, comme ceux qui n’ont pas la foi. La fête du Précieux Sang du Seigneur Jésus-Christ fut décidée par le pape Pie IX en 1849 depuis son exil de Gaète à la suite de l’instauration de la République romaine, quand il fut rétabli dans ses prérogatives, notamment par la France. Il en fixa la date au 1er juillet. En 1934, le pape Pie XI l’éleva comme l’une des fêtes les plus importantes de l’Église et Jean XXIII en fit écrire les Litanies pour rappeler l’importance de la dévotion. Cependant, avec la réforme issu du Concile Vatican II, la fête fut retirée du calendrier liturgique en 1970 considérée comme trop proche du Corpus Domini ou Fête-Dieu. Cela n’empêcha pas les fidèles de pouvoir communier au Corps et au Sang du Christ (hostie et vin liturgique) à la messe et, traditionnellement, tout le mois de juillet reste dédié au Précieux Sang.
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De l’Évangile selon saint Jean

En ce temps-là, les Juifs récriminaient contre Jésus parce qu’il avait déclaré : « Moi, je suis le pain qui est descendu du ciel. » Ils disaient : « Celui-là n’est-il pas Jésus, fils de Joseph ? Nous connaissons bien son père et sa mère. Alors comment peut-il dire maintenant : ‘Je suis descendu du ciel’ ? » Jésus reprit la parole : « Ne récriminez pas entre vous. Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement vient à moi. Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui-là seul a vu le Père.

Amen, amen, je vous le dis : il a la vie éternelle, celui qui croit. Moi, je suis le pain de la vie. Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ; mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas. Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde.» (Jn 6, 41-51)

Auteur +PÈRE MARIE LANDRY C+MPS

Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel

Seigneur, dans ta bonté et ta miséricorde, accorde-nous la foi en ce mystère qui dépasse infiniment notre intelligence et accorde-nous d’accepter notre pauvreté spirituelle face au mystère qui se déroule devant nous et dont tu es l’origine. Prends-nous dans tes bras et Serre-nous sur ton cœur miséricordieux. Serre-nous comme celui du Père qui prend son enfant dans ses bras, lui manifestant ainsi la profondeur de son amour face à l’ignorance et à l’incompréhension du mystère qui, grâce à toi, se déroule devant lui et pour lui.

Seigneur, ouvre mes yeux et purifie mon cœur. Le saint Curé d’Ars disait à ceux qu’il rencontrait que nous étions tous de pauvres aveugles et que nous devions demander au Seigneur de nous ouvrir les yeux à la messe au moment de la consécration lorsque le prêtre, autre Christ, élève l’hostie et le calice en disant « Ceci est mon Corps ; ceci est mon sang ». Seigneur, si telle est ta volonté, accorde-moi la grâce d’ouvrir mes yeux et mon entendement pour adhérer à cette promesse.

Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire vers moi

Aujourd’hui, l’Évangile nous montre l’étonnement dans lequel vivaient les compatriotes de Jésus dans sa présence, «Cet homme-là n’est-il pas Jésus, fils de Joseph? Nous connaissons bien son père et sa mère. Alors comment peut-il dire: ‘Je suis descendu du ciel’?» (Jn 6,42). La vie de Jésus parmi les siens avait été tellement normale, qu’au début de sa mission, ceux qui le connaissaient se scandalisaient de ses paroles.

De quel Père, que personne n’avait vu, leur parlait-il? Quel était ce pain venu du ciel qui donnerait la vie éternelle à ceux qui le mangeraient? Il niait que c’était la manne du désert car ceux qui l’avaient mangé étaient morts. «Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie» (Jn 6,51). Sa chair pouvait-elle être une nourriture pour les hommes? La consternation que semait Jésus parmi les juifs pourrait s’appliquer à nous aussi si nous ne répondons pas à une question fondamentale de notre vie chrétienne : qui est Jésus ?

Beaucoup d’hommes et des femmes se sont posé cette même question bien avant nous et ils ont répondu personnellement, ils sont allés vers Jésus, ils l’ont suivi et ils jouissent d’une vie sans fin et pleine d’amour. «(…) Et moi je les ressusciterait au dernier jour» (cf. Jn 6,44). Juan Casiano exhortait ses moines leur disant: «Approchez vous de Dieu et Dieu s’approchera de vous, car ‘personne ne peut venir à Moi si le Père qui m’a envoyé ne l’attire vers Moi’. Dans l’Évangile nous entendons le Seigneur qui nous invite à aller vers lui ‘Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos’». Accueillons la Parole de l’Évangile qui nos rapproche de Jésus chaque jour, accueillons l’invitation de ce même Évangile à rentrer en communion avec Lui en mangeant sa chair, car «c’est la nourriture vrai, la chair du Christ, celui qui étant le Verbe, se fait chair pour nous» (Orígenes).

Seigneur, augmente en moi la foi : que je sache vivre de ta vie et la communiquer à chaque instant : moments faciles ou moments d’épreuve. Méditez quelques instants, devant le Saint-Sacrement si cela vous est possible, sur le don que Dieu vous fait par l’Eucharistie. Le remercier tout en lui demandant pardon de la pauvreté de votre réponse.

Contact Marie Landry Bivina

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Dimanche de la dix-neuvième Semaine du Temps Ordinaire — Année B

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Dix-neuvième dimanche du temps ordinaire, année B

  Je suis le pain de vie descendu du ciel : celui qui le mange vivra pour toujours

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