• Accueil
  • > Catéchèse
  • > Vendredi de la vingtième semaine du Temps Ordinaire de l’année B

Vendredi de la vingtième semaine du Temps Ordinaire de l’année B

Posté par diaconos le 20 août 2021

 Aucun texte alternatif pour cette image
# Le Grand Commandement (ou Premier Commandement) est un double précepte donné par Jésus-Christ et qui apparaît dans les évangiles synoptiques sous trois formes différentes. Le Grand Commandement réunit deux préceptes de l’Ancien Testament : Deutéronome 6:4-5 (« Écoute, Israël : Yahweh, notre Dieu, est seul Yahweh. Tu aimeras Yahweh, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. ») et Lévitique 19:18 (« Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »).
x
Le Catéchisme de l’Église catholique de 1992 en vigueur rappelle qu’il s’agit du premier des commandements (§2196)1 pour les catholiques. Cette double monition se reflète aussi dans la devise duale de l’Ordre souverain de Malte : Tuitio Fidei et Obsequium Pauperum (« Défense de la foi et assistance aux pauvres »). Emmanuel Kant se référa à ce Grand Commandement à la partie IV, section 1 de son ouvrage La Religion dans les limites de la simple raison de 1793 : La religion chrétienne comme religion naturelle,  comprend tous les devoirs, sous une prescription générale, qui concerne aussi bien les relations morales internes que les relations morales extérieures des personnes, savoir : fais ton devoir par nul autre motif que par amour immédiat de ce devoir, c’est-à-dire aime Dieu, aime celui qui décrète tous les devoir par-dessus tout ; 2°. sous une prescription particulière, qui concerne les rapports extérieurs avec les autres personnes, et constitue un devoir universel, savoir : aime chacun comme toi-même, c’est-à-dire contribue à leur bien-être par bienveillance immédiate et non par des mobiles intéressés ; ces préceptes ne sont pas des injonctions morales, mais des prescriptions de la sainteté à laquelle nous devons aspirer, et par rapport à laquelle la simple aspiration s’appelle vertu. »
x
La seconde partie du Grand Commandement exprime avec concision la règle d’or de l’éthique de réciprocité. La Règle d’or est une éthique de réciprocité dont le principe fondamental est énoncé dans presque toutes les grandes religions et cultures : « Traite les autres comme tu voudrais être traité » ou « Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse ». Cette forme de morale universelle se retrouve aussi bien dans les préceptes philosophiques de l’Égypte antique et de l’Antiquité grecque que dans les religions orientales (hindouisme, bouddhisme, taoïsme, confucianisme…), proche-orientales ou occidentales (judaïsme, christianisme, islam) ou encore dans l’humanisme athée. La formulation la plus répandue de la Règle d’or en Occident est « Tu aimeras ton prochain comme toi-même », commandement de la Torah ou Ancien Testament exprimé dans le Lévitique (Lv 19,18), développé à l’époque de Jésus de Nazareth par le rabbin Hillel et par les milieux pharisiens, et que Jésus cite (Mt 22 37-40 comme étant l’essence des six commandements du Décalogue qui se rapportent aux relations humaines (Ex 20 12-17)
x
 De l’évangile selon Matthieu

34 Les pharisiens, apprenant qu’il avait fermé la bouche aux sadducéens, se réunirent, 35 et l’un d’entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l’épreuve : 36 « Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? » 37 Jésus lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. 38 Voilà le grand, le premier commandement.

39 Et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. 40 De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes. »  (Mt 22, 34-40)

Le plus grand commandement

Les pharisiens ayant appris que Jésus avait réduit les sadducéens au silence, lui envoyèrent l’un d’entre eux qui était légiste et qui lui posa cette question : « Quel est le grand commandement dans la loi  ? » Jésus cita les deux grands commandements de l’amour pour Dieu et pour le prochain, et ajouta : « Toute la loi et les prophètes sont renfermés dans ces deux commandements.

Les pharisiens, victorieusement repoussés eux-mêmes par Jésus apprirent que les sadducéens ayant aussi dirigé une attaque contre luifurent réduit au silence, ont eu la bouche fermée et s’en sont allés confus Là-dessus ils s’assemblèrent de nouveau, tout heureux, sans doute, que leurs adversaires fussent confondus sur une question qui les divisait, celle de la résurrection, et de l’existence des anges.

Aussi chargèrent-ils l’un d’entre eux d’adresser à Jésus une question moins captieuse que les précédentes. Ils ne désarmèrent pas, car l’expression employée par Matthieu implique, d’après Holtzmann et Weiss, une intention hostile : ils s’assemblèrent pour se conjurer, se liguer contre Jésus. Aimer Dieu de tout son cœur de toute son âme, de toute sa pensée, c’est l’aimer de toutes les puissances de l’être moral ; de sorte que toutes les facultés de l’âme, affections, pensées, volonté, désirs, soient pénétrées dominées par cet amour, qui devient ainsi le mobile unique de toutes les actions, de toute la vie.

Jésus ne dit pas comment l’homme, pécheur et égoïste, parvient à aimer ainsi. C’est à l’Évangile tout entier et bien compris par le cœur, qu’il appartient de nous l’apprendre. Il lui dit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée. » Ce commandement de l’amour est le grand et le premier parce qu’il renferme l’accomplissement de tous les autres et qu’il est l’essence même de la vie religieuse et morale. C’est là le grand et le premier commandement.

Ce commandement est semblable au premier dans son essence même, en tant que l’amour vrai du prochain n’est qu’une application de l’amour pour Dieu, un reflet de l’amour de Dieu en nous, et aussi parce que la pratique de ce commandement accomplit tous nos devoirs, toutes nos obligations envers le prochain.

L’aimer comme soi-même, c’est renverser la barrière qui sépare le moi du toi, l’égoïsme, cause de toutes les divisions, transgression habituelle de ce commandement. Toute personne qui aime ainsi son prochain, désire son bonheur comme le sien propre et y contribue selon ses forces, comme s’il s’agissait d’elle-même. Un second lui est semblable :  « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » 

 Tout ce qui est écrit dans la loi et même dans les prophètes sur les rapports de l’homme avec Dieu et avec son prochain, tient par son essence même à ces deux commandements qui en sont la réalisation vivante. Par ces paroles Jésus  répondit a la question du légiste qui ne put que l’approuver de tout son cœur.  Cette réponse est aussi très remarquable parce qu’elle montre que, déjà dans l’Ancien Testament, l’amour est le fondement de toute obéissance. C’est là le point central d’union entre les deux alliances. Seulement, par l’Évangile, cet amour a été plus complètement révélé de la part de Dieu et plus abondamment réalise dans le cœur de ses enfants.

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →  La correction fraternelle

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊  Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article → Vendredi de la 20e semaine, année impaire

◊ Catéchèse : cliquez ici pour lire l’article →  Catéchèse par la Parole : des modules catéchétiques et jeux sur les textes bibliques en catéchèse

Lectio Divina :  » Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là » -

Image de prévisualisation YouTube

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>

 

Salem alikoum |
Eazy Islam |
Josue |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | AEP Gresivaudan 4ieme 2007-08
| Une Paroisse virtuelle en F...
| VIENS ECOUTE ET VOIS