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Mercredi de la vingt-et-unième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 25 août 2021

Vous êtes bien les fils de ceux qui ont assassiné les prophètes

À l'intérieur, vous êtes plein d'hypocrisie et de mal !»

# Les pharisiens constituent un groupe religieux et politique de Juifs fervents apparu pendant la même période que les sadducéens et les esséniens en Palestine lors de la période hasmonéenne vers le milieu du IIe siècle av. J.-C., en réponse à l’hellénisation voulue par les autorités d’alors. Initiateur de la Torah orale, préfigurant le rabbinisme, ce courant s’inscrit dans le judaïsme du Second Temple, dont il influence l’évolution. S’éteignant vers la fin du Ier siècle, il nous est connu au travers de différentes sources dont les études renouvelées depuis la fin du XXe siècle ont souligné la difficulté d’en cerner la complexité.
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Leur courant est appelé « pharisaïsme » ou « pharisianisme ». L’étude du mouvement pharisien a longtemps été l’apanage d’approches confessionnelles biaisées soit, du côté judaïque, apologétiques, soit, du côté chrétien, polémiques, sans que soient prises en compte des données chronologiques, avant que des travaux ne s’y intéressent depuis les années 1970 sous un angle plus scientifique. Depuis l’application stricte de critères d’historicité aux sources et l’attitude plus sceptique des exégètes à leur égard, les informations considérées comme fiables sur le mouvement pharisien se sont fortement réduites ; ainsi, paradoxalement, ces progrès exégétiques ont rendu les contours du mouvement plus flous et moins certains. Il convient désormais d’examiner séparément chacune de ces sources en tenant compte de l’époque et du contexte singulier de leur rédaction. .
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Chronologiquement, il s’agit des écrits néotestamentaires des premiers croyants en Jésus de Nazareth, rédigés en grec dans les années 50 à 100 de notre ère, des œuvres de l’historiographe juif Flavius Josèphe, qui écrit en grec à la fin du premier siècle — il constitue la source principale — ainsi que de la littérature rabbinique, plus particulièrement la Mishna et la Tosefta, datées des années 200 à 2203. Plus récemment, une partie significative de la recherche contemporaine a rangé certains Manuscrits de la mer Morte au nombre des sources, où est mentionné un groupe dénommé « Chercheurs d’allègement » ou « de choses flatteuses » qui serait à identifier aux Pharisiens. Flavius Josèphe fut la source principale sur ce qu’il décrit comme une école de philosophe parmi d’autres, aux côtés des sadducéens, des esséniens et de la  quatrième philosophie. Il affirma qu’à l’époque d’Hérode, les pharisiens furent au nombre de plus de six mille. Il livra des éléments sur les Pharisaioi de manière incidente dans quatorze passages isolés au milieu de ses Antiquités, de sa Guerre et de son Autobiographie, dont seuls neuf se penchèrent sur leurs croyances et leurs activités. .
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De l’évangile selon Matthieu

27 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis à la chaux : à l’extérieur ils ont une belle apparence, mais l’intérieur est rempli d’ossements et de toutes sortes de choses impures.  28 C’est ainsi que vous, à l’extérieur, pour les gens, vous avez l’apparence d’hommes justes, mais à l’intérieur vous êtes pleins d’hypocrisie et de mal.

29 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous bâtissez les sépulcres des prophètes, vous décorez les tombeaux des justes, 30 et vous dites : “Si nous avions vécu à l’époque de nos pères, nous n’aurions pas été leurs complices pour verser le sang des prophètes.” 31 Ainsi, vous témoignez contre vous-mêmes : vous êtes bien les fils de ceux qui ont assassiné les prophètes. 32 Vous donc, mettez le comble à la mesure de vos pères ! »  (Mt 23, 27-32)

Homélie

Les sépulcres, chez les Israélites, étaient ordinairement des grottes naturelles ou taillées dans le roc et dont l’entrée était fermée par une pierre. Chaque année, au mois d’Adar (mars), ces sépulcres étaient blanchis à la chaux, soit pour leur donner une belle apparence, soit pour que nul ne s’en approchât par mégarde à cause de la souillure légale. Cela n’empêchait pas ces sépulcres d’être au dedans pleins d’ossements de morts et d’impureté ; triste mais énergique image de l’hypocrisie et de l’iniquité que Jésus reprocha à ses adversaires .

« Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! Parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes et ornez les sépulcres des justes » (Mt 23, 29) :il s’agissait des prophètes et des justes de l’ancienne alliance, dont les Juifs entretenaient et embellissaient les tombeaux.  ; et, par ce travail, ils montraient avec ostentation comme du reste ils le disaient qu’ils répudiaient les actes de leurs pères, actes qu’ils se seraient bien gardés d’accomplir. Ainsi donc, en nommant vos pères ceux qui ont tué les prophètes, vous reconnaissez que vous êtes leurs fils ; et vous l’êtes dans un sens beaucoup plus complet que vous ne pensez, non seulement par la descendance, mais par la disposition de vos cœurs.

Et, ni leurs démonstrations hypocrites à l’égard des tombeaux sacrés, ni leurs protestations peu sincères, ne purent leur faire autres que ce qu’ils furent. Il ne leur resta qu’à combler la mesure de la culpabilité de leurs pères. Serpents ! Race de vipères ! Comment pourriez-vous échapper au jugement de la géhenne ?  Le serpent a toujours été le symbole d’un esprit diabolique.  Jésus prouva par ces paroles que la charité n’exclut pas la vérité, ni la miséricorde la justice.

En envoyant aux pécheurs des messagers de paix, l’intention de Jésus fut de les sauver, non de les condamner ; mais si l’Évangile ne fut pas pour eux une odeur de vie pour la vie, il devint une odeur de mort pour la mort.  Ceux que Jésus appela des prophètes, des sages, des scribes furent toutes les diverses classes de ses serviteurs qu’il envoya dans son règne pour continuer son œuvre ; Il se servit de termes empruntés à l’Ancien Testament pour être mieux compris de ses auditeurs et surtout pour leur faire sentir que ce furent là les vrais prophètes, les vrais sages, les vrais scribes, par opposition à tous ceux qui, alors, prétendaient à ces titres.

Parmi les supplices que la haine des hommes infligea à ses envoyés, Jésus désigna celui-ci : vous les crucifierez, qui a paru étonnant à quelques interprètes, parce que c’était là un genre de mort usité chez les Romains et non chez les Juifs et ces mêmes interprètes en conclurent que Jésus pensait à sa propre mort. Les Juifs purent faire infliger ce supplice par les Romains, comme ils le firent pour Jésus. La tradition rapporte que l’apôtre Pierre mourut sur une croix ; Eusèbe raconta qu’un frère de Jésus, Siméon, fut crucifié ; et combien d’autres disciples le furent dans l’empire romain !

 Jésus lui-même qui s’attribua l’envoi de ses serviteurs, et cela, par ces mots solennels : « Voici, je vous envoie… »  Le sang juste ou sang innocent, : le sang d’Abel fut mentionné comme le premier qui fut répandu sur la terre dans la lutte de l’injustice contre la vérité.  Zacharie était un prophète qui  fut lapidé  dans les parvis de la maison de l’Éternel , ce qui ajoutait encore à l’horreur du crime. Il mourut en disant : « Que l’Éternel voie et recherche » ! Jésus fit allusion à ces paroles. Le meurtre de Zacharie termina la série des meurtres racontés dans les saints livres, comme celui d’Abel l’ouvrit.  L’Évangile des Hébreux, au témoignage de Jérôme, portait l’indication exacte de : fils de Jehojada.

Très souvent dans la vie des peuples, en vertu de leur solidarité morale, on vit telle génération souffrir sous les jugements de Dieu pour les crimes des générations qui l’eurent précédée.   Après avoir fait entendre aux chefs du peuple de sévères vérités, Jésus s’adressa à Jérusalem, à cette ville coupable qu’il visita pour la dernière fois et qui le mit à mort. Votre maison ne signifie pas seulement le temple, comme l’e pensèrent Calvin et d’autres, mais Jérusalem, capitale de toute la théocratie. Cette demeure, favorisée par l’offre de tant de grâces de Dieu et par la présence de Jésus fut laissée déserte, vide, dévastée, désolée, comme toute ville, toute maison, toute âme d’où Dieu se retira.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article → Mercredi de la 21e semaine, année impaire

◊ Dom Armand Veilleux (Abbaye de Maredsous en Belgique) : cliquez ici pour lire l’article →  Homélie pour le mercredi de la 21ème semaine du Temps Ordinaire

  Monseigneur Cattenoz : « Vous êtes bien les fils de ceux qui ont assassiné les prophètes »

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Twenty-second Sunday of Ordinary Time in Year B

Posté par diaconos le 25 août 2021

 You leave aside God’s commandment and cling to human tradition

Beato Angelico, Discorso della montagna

# An ablution is a ritual purification of certain parts of the body before certain religious acts. Water is a symbol of purification found in many major religions In Judaism, the mikveh is a ritual bath used for the ablution necessary for purity rites. In Christianity, water is used for baptism, an act of faith before an assembly in recognising Jesus Christ as Saviour and Lord of one’s life (partial or total immersion) and performed by the priest or pastor during mass or worship. The baptised person becomes a « child of God ». In Islam, water is used to purify the Muslim during the ablutions preceding prayers, or salat, as provided by the Koran and the Sunna. In Hinduism, water has purifying powers.

In Shintoism, misogi is purification through a waterfall or stream. Ablutions and the notion of ritual purity are among the legacies of Judaism and Islam, while Christianity has practically abandoned them. In Judaism, it is a ritual purification ranging from immersion of the whole body to a simple sprinkling of water on the hands. The Torah prescribed total immersion in a natural spring, river or ritual bath to purify persons or objects rendered impure by contact with various sources of impurities such as blood or corpses. Bathing in the mikveh is required of a niddah woman so that her husband can have intercourse with her. Bathing in the mikveh is also required of the new convert.

Christianity retains only the symbolic meaning of ablutions in the rite of baptism and the celebration of the Eucharist. Depending on the Church concerned, this rite consists of a simple sprinkling of water on the forehead or a complete immersion in a basin. It is a legacy of the baptismal rite practised by John the Baptist, which already existed in some Jewish sects of his time. During the Eucharistic celebration, before the consecration of the two species where the bread and wine become the body and blood of Christ, the Catholic priest washes his hands, a purification rite. Thus, when the servant gently pours water over the priest’s hands, the priest recites a verse from Psalm 51: « Lord, cleanse me from my sin and wash away my sins » and dries the water with a liturgical cloth (manuterge). The water used for the celebrant’s ablutions is then poured into a container (pool) for the water of the ablutions or into the earth. Because this water cannot be poured anywhere. Similarly, at the time of the offertory, the priest mixes a little water with the wine in the chalice. This rite was made compulsory in the Catholic Church by the Council of Trent on 13 December 15

From the Gospel according to Mark

01 The Pharisees and some of the scribes who had come from Jerusalem met with Jesus, 02 and they saw some of his disciples eating with unclean, that is, unwashed hands. 03 For the Pharisees, like all the Jews, always wash their hands thoroughly before eating, because they are attached to the tradition of the elders; 04 and when they return from the market, they do not eat until they have sprinkled themselves with water, and they are attached by tradition to many other practices: washing cups, decanters and plates.

05 Then the Pharisees and scribes asked Jesus, « Why do your disciples not follow the tradition of the elders? They eat their meals with unclean hands. 06 Jesus answered them, « Isaiah prophesied well of you hypocrites, as it is written, ‘This people honours me with their lips, but their hearts are far from me. 07 In vain do they worship me; the doctrines they teach are only human precepts.

08 You, too, leave aside the commandment of God and hold to the tradition of men. 14 Calling the crowd together again, he said to them, « Listen to me, all of you, and understand. 15 Nothing that comes out of a man and goes into him can make him unclean. But what comes out of a man is what makes a man unclean. 21 For from within, from the heart of man, come forth evil thoughts: indecency, theft, murder,

22 adultery, covetousness, wickedness, deceit, debauchery, envy, slander, pride, and excess. 23 All this evil comes from within and makes a man unclean.  (Mk 7,1-8.14-15.21-23)

The Pharisees of Jerusalem attack Jesus on ablutions

This meeting of Jesus’ opponents showed the importance of their approach. Perhaps it was an official meeting. Why were these Pharisees and scribes there from Jerusalem, if they had not been sent by the Sanhedrin? Some of his disciples were eating bread with common hands. Common is said in opposition to that which was set apart, sanctified, consecrated.  There was a contamination that had to be removed by ritual ablution.

Mark explained their scruples to his readers, who were strangers to Jewish customs, by adding this phrase: « That is, not purified. Mark interrupts his narrative to explain all these Jewish customs to his readers who, converted from paganism, were unaware of them. He attributes these practices to the Pharisees, who observe them more rigorously, but to all Jews. Washing hands with the fist probably means washing by rubbing one open hand with the other closed, so as to remove all impurities from the palms.

The tradition of the ancients was opposed to the prescriptions of the divine law. These were the customs based on the authority of the ancient Jewish teachers, and were often placed above the law itself. The public square was the place where people gathered and where markets were held.  On their return from there, Jews did not take their meals without purification.  Some interpreters apply this purification to the people, to the food brought back from the marketplace.

Setier is, in Greek, Latin and French, the name of a measure of liquid. This word designates here wine vessels, made of wood or earth. Beds were the kind of couches on which the ancients took their meals, resting on their left elbow. According to Matthew, Jesus answered the question of the Pharisees with another question that would have confused them; then he said, « For Moses said, ‘Honour your father and your mother’; and, ‘Whoever curses his father or mother, let him do it: whoever curses his father or mother, let him be put to death.

During the discussion, the crowd remained at a distance. As they had heard the accusation against Jesus and his disciples, they must also have heard Jesus’ reply; he called them back to himself and returned to the question that had been put to him. He called them back to himself and returned to the question that had been put to him: « Petty theft, covetousness, wickedness, deceit, debauchery, envy, slander, pride, folly ». (Mk 7, 22)

Mark presents this enumeration of man’s sins in more detail: that evil thoughts are the generating element0 of which all other sins are but the realization; that the first two terms (adultery, fornication) indicate sins that have their origin in sensuality; that murder, theft, covetousness come from depraved ambition, unless one wishes to attribute the first of these sins to hatred; that vices are evil passions, independent of the acts by which they are manifested.

Wickedness is the effect of that malice which delights in doing evil; fraud expresses here not so much acts of injustice as duplicity, falsehood of character, all that is contrary to righteousness. Dissolution denotes the insolence with which the corrupt man indulges in his depravity; the envious eye is the malignant envy that one bears towards a person and to which popular belief in more than one country attributes an evil influence.

Slander could be an ungodly word spoken against God, but since everything in this list is limited to relationships between people, it is an offensive word directed at one’s neighbour.  It may be noted, moreover, that any passion pushed to the extreme produces actual madness.

There are few passages in Scripture that reveal to us more fully the natural corruption of the human heart than this speech of Jesus Christ. From this, however, it must not be concluded that all moral evil in the world proceeds from man. There is a kingdom of darkness that exerts its influence on him, as well as a power of divine grace that can regenerate him; and then, from this same heart from which evil thoughts and sins come, good feelings and good deeds also come forth.

Deacon Michel Houyoux

Links to other Christian websites

◊  Catholic Daily Readings : click here to read the paper → Sunday, August 29 2021 – Twenty-second Sunday in Ordinary Time, Year B

◊ Father Hanly : click here to read the paper →  Homily for 22nd Sunday in Ordinary Time, Year B

  Keeping the commandments

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