Mardi de la vingt—deuxième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire
Posté par diaconos le 31 août 2021
Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu
ésus de Nazareth est un Juif de Galilée, né en Judée entre l’an 7 et l’an 5 av. J.-C. Il apparaît dans le cercle de Jean le Baptiste avant de s’engager, entouré de quelques disciples, dans une courte carrière de prédication itinérante de deux à trois ans, essentiellement en Galilée, en pratiquant guérisons et exorcismes. Il suscite engouement et ferveur, s’attirant la méfiance des autorités politiques et religieuses, avant d’être arrêté, condamné et crucifié vers l’an 30 à Jérusalem pendant la fête juive de la Pâque, sous l’administration du préfet Ponce Pilate.
L’annonce de sa résurrection par ses disciples, qui le reconnaissent comme le Messie ou le Christ et transmettent son histoire et ses enseignements, donne naissance au christianisme primitif. Pour les chrétiens, celui qu’ils appellent Jésus-Christ est le Fils de Dieu, le Messie annoncé dans l’Ancien Testament et envoyé aux hommes pour les sauver. Dans l’islam, Jésus de Nazareth, appelé ʿĪsā, est considéré comme un prophète majeur. Le retentissement de son message, transmis par les différentes Églises chrétiennes, et les interprétations auxquelles il donna lieu, influencèrent différentes cultures et civilisations au cours de l’Histoire.
Il inspira une importante production théologique, littéraire et artistique. Sa naissance fut prise comme origine conventionnelle des calendriers julien — depuis le VIe siècle — et grégorien, et le dimanche, devenu jour de repos hebdomadaire en célébration de sa résurrection, adopté au-delà de la chrétienté. Cette importance contraste avec la brièveté de sa prédication et le peu, voire l’absence de traces historiques conservées à son sujet. Ainsi, lorsqu’il aborde la question de Jésus de Nazareth, l’historien sait qu’il n’est nullement en mesure de révéler ce qui a vraiment été fait ou ce qui a vraiment été dit par ce personnage ». Sommaire
# La Guérison d’un démoniaque à Capharnaüm est un des miracles attribués à Jésus-Christ. Il est cité dans deux Évangiles : Mc 1:21–28 et Lc 4:31–37. « Jésus » est un prénom courant dans la Palestine du Ier siècle : il est le sixième nom masculin le plus fréquent à cette époque. Il est par exemple attesté pour Jésus Ben Sira, l’auteur du Siracide, pour un fils d’Éliézer dans l’Évangile selon Luc ou encore pour Barabbas, le chef de guerre libéré par Ponce Pilate selon certaines versions de l’Évangile selon Matthieu. . L’historien juif Flavius Josèphe mentionna vingt individus prénommés de la sorte, dont une dizaine à l’époque de Jésus de Nazareth. . Dans le Nouveau Testament, Jésus est qualifié plusieurs fois en grec de Ναζωραῖος / Nazōraîos, « Nazôréen ». Ce terme est discuté et peut venir de l’hébreu qui signifie « celui qui observe la Loi», ou encore « rejeton » (d’Israël). Le nom de nazôréen servira par la suite à désigner un courant juif en Palestinen qui croit en la messianité de Jésus.
31 Jésus descendit à Capharnaüm, ville de Galilée, et il y enseignait, le jour du sabbat. 32 On était frappé par son enseignement car sa parole était pleine d’autorité. 33 Or, il y avait dans la synagogue un homme possédé par l’esprit d’un démon impur, qui se mit à crier d’une voix forte : 34 « Ah ! que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. »
35 Jésus le menaça : « Silence ! Sors de cet homme. » Alors le démon projeta l’homme en plein milieu et sortit de lui sans lui faire aucun mal. 36 Tous furent saisis d’effroi et ils se disaient entre eux : « Quelle est cette parole ? Il commande avec autorité et puissance aux esprits impurs, et ils sortent ! » 37 Et la réputation de Jésus se propageait dans toute la région. » (Lc 4, 31-37)
Séjour à Capharnaüm
Jésus étant descendu à Capharnaüm, enseignait un jour de sabbat et tous furent frappés de l’autorité de sa parole, quand un démoniaque, qui se trouvait dans la synagogue, cria que Jésus est venu pour le perdre, qu’il le connaissait comme le Saint de Dieu. Jésus ordonna au démon de se taire et de sortir de cet homme. Tous furent dans l’étonnement de son autorité et de sa puissance.
De la synagogue, Jésus se rendit chez Simon. La belle-mère-de celui-ci avait une forte fièvre. Jésus, sollicité, se pencha sur la malade. Délivrée de la fièvre, elle se leva et les servit .De nombreux malades et des démoniaques furent amenés devant la maison au coucher du soleil. Jésus les guérit. Il défendit aux démons de dire qu’il est le Christ . De grand matin, Jésus se retira à l’écart ; les foules le cherchèrent et voulurent le retenir, mais il leur dit qu’il devait aller ailleurs annoncer l’Évangile du royaume. Il porta cet Évangile de synagogue en synagogue.
Marc rapporta que le démon l’ayant agité avec violence et ayant jeté de grands cris, sortit de lui. . Comme en hébreu et en grec le mot parole signifie souvent une chose, un fait, un événement, plusieurs traduisent ainsi la question par laquelle les témoins de ce miracle exprimèrent leur étonnement : « Qu’est-ce que ceci ? «
Diacre Michel Houyoux
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