Mercredi de la vingt-deuxième semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire
Posté par diaconos le 1 septembre 2021
Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle, car c’est pour cela que j’ai été envoyé
De l’évangile selon Luc
38 Jésus quitta la synagogue et entra dans la maison de Simon. Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on demanda à Jésus de faire quelque chose pour elle. 39 Il se pencha sur elle, menaça la fièvre, et la fièvre la quitta. À l’instant même, la femme se leva et elle les servait. 40 Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses infirmités les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d’eux, les guérissait.
41 Et même des démons sortaient de beaucoup d’entre eux en criant : « C’est toi le Fils de Dieu ! » Mais Jésus les menaçait et leur interdisait de parler, parce qu’ils savaient, eux, que le Christ, c’était lui. 42 Quand il fit jour, Jésus sortit et s’en alla dans un endroit désert. Les foules le cherchaient ; elles arrivèrent jusqu’à lui, et elles le retenaient pour l’empêcher de les quitter. 43 Mais il leur dit : « Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c’est pour cela que j’ai été envoyé. » 44 Et il proclamait l’Évangile dans les synagogues du pays des Juifs. (Lc 4, 38-44)
Jésus guérissait des malades et chassait les démons
L’expression : une forte fièvre est propre à Luc. Matthieu et Marc se bornèrent à indiquer la nature de la maladie. S’étant penché sur elle ; cette observation, que Luc seul écrivit, indique en Jésus la pensée d’éveiller l’attention de la malade, de lui inspirer de la confiance en lui pour sa guérison.
Les trois synoptiques conservèrent le souvenir de cette mémorable soirée de Capharnaüm. Une puissance divine extraordinaire se déploya en Jésus et la foule, enthousiasmée par la guérison du démoniaque, lui amena de toutes parts des malades qu’il guérissait. Matthieu, ému de ce spectacle, y vit l’accomplissement de cette belle prophétie d’Ésaïe : «Lui-même a pris nos infirmités et s’est chargé de nos maladies».
Les évangiles de Matthieu, de Marc et de Luc indiquèrent le moment précis de cette action de Jésus. cène : le soir, au coucher du soleil. C’est que tous ceux qui amenèrent des malades à Jésus attendirent la fin du sabbat. Luc seul rapporte que Jésus guérissait ces malades en imposant les mains à chacun d’eux. Matthieu précisa qu’il les guérissait par une parole. L’imposition des mains pouvait avoir des buts divers : communiquer au malade la force divine qui le guérissait ; lui témoigner aussi une tendre compassion et, en gagnant ainsi sa confiance, agir sur son âme pour la sauver.
Jésus ne voulut pas limiter son activité à une seule ville ; il se donna à tous, aux habitants des campagnes aussi bien qu’à ceux de Capharnaüm. Telle est la volonté de Dieu : c’est pour cela que j’ai été envoyé Jésus exprima l’objet de sa prédication en ces termes : annoncer la bonne nouvelle du royaume de Dieu, c’est-à-dire proclamer ce fait tout nouveau que Dieu commençait alors à établir sur notre terre, où règnent les ténèbres et le péché, un royaume de vérité, de justice et de paix, où tous sont invités à entrer.
Diacre Michel Houyoux
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KTOTV : « Jésus guérissait les malades et chassait ;les démons »
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