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Mercredi de la vingt-deuxième semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 1 septembre 2021

 Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle, car c’est pour cela que j’ai été envoyé

12-versets-bibliques-sur-lévangélisation

# Pour désigner ce qui est habituellement traduit par « miracle », le mot le plus employé dans les textes néotestamentaires est σεμειον, séméion, signe ; on trouve aussi εργον, ergon, œuvre, et δυναμις, dunamis, puissance. Les miracles sont, pour les rédacteurs des Évangiles, des signes de l’action divine que tout le monde ne percevait pas. La valeur des miracles comme « signes », affirmée dans le Nouveau Testament, rejoint sur ce point l’analyse des historiens, pour qui ils ne furent pas une description objective des faits mais une façon d’exprimer une vérité religieuse.
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Daniel Marguerat indiqua en ce sens « que le récit de miracle est un langage religieux connu de l’Antiquité, et qu’il est porteur d’une ambition bien plus forte que de rappeler un fait merveilleux du passé ; ce langage vit de protester contre le mal. » Les biblistes classent les miracles de Jésus en plusieurs catégories. Gerd Theissen Xavier Léon-Dufour relevèrent trente-trois motifs qui affleureraient dans les récits évangéliques de miracles . Définition philosophique du miracle Le vocabulaire technique et critique de la philosophie d’André Lalande a consacré une rubrique au terme miracle.
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Il récuse la définition d’une dérogation aux lois de la nature qui était celle proposée par David Hume, qui rejetait les miracles, cite Thomas d’Aquin (quae praeter ordinem communiter statutum in rebus quandoque divinitus fiunt), Malebranche, selon lequel, un miracle peut s’entendre, soit d’un évènement qui ne dépend point des lois générales connues des hommes, soit d’un effet qui ne dépend d’aucune loi connue ou inconnu, et propose celle d’un évènement non conforme à l’ordre habituel des faits de même nature. En outre, il accorde une large place aux propositions d’Edouard Leroy que l’on peut ainsi résumer : Fait sensible exceptionnel extraordinaire, significatif dans l’ordre religieux, inséré dans la série phénoménale ordinaire, dénué d’explication scientifique satisfaisante, ni prévisible, ni volontairement reproductible, constituant un signe issu de la foi, s’adressant à la foi et compris dans la foi.
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Gerd Theissen rapporta que David Friedrich Strauss, dans sa Vie de Jésus (1836), vit les miracles de Jésus comme des mythes créés à des fins apologétiques, destinés à surenchérir par rapport aux prophètes de l’Ancien Testament pour présenter Jésus comme le Messie promis. Jésus lui-même se serait montré plutôt réticent, mais il aurait dû répondre aux attentes. De même, dans sa Vie de Jésus, premier volume de l’Histoire des origines du christianisme, Ernest Renan situe Jésus auteur de miracles dans le contexte culturel de la société du Ier siècle qui exigeait des miracles : « Jésus se fût obstinément refusé à faire des prodiges que la foule en eût créé pour lui ; le plus grand miracle eût été qu’il n’en fît pas», car « le miracle est d’ordinaire l’œuvre du public bien plus que de celui à qui on l’attribue »..
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De l’évangile selon Luc

38 Jésus quitta la synagogue et entra dans la maison de Simon. Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on demanda à Jésus de faire quelque chose pour elle. 39 Il se pencha sur elle, menaça la fièvre, et la fièvre la quitta. À l’instant même, la femme se leva et elle les servait. 40 Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses infirmités les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d’eux, les guérissait.

41 Et même des démons sortaient de beaucoup d’entre eux en criant : « C’est toi le Fils de Dieu ! » Mais Jésus les menaçait et leur interdisait de parler, parce qu’ils savaient, eux, que le Christ, c’était lui. 42 Quand il fit jour, Jésus sortit et s’en alla dans un endroit désert. Les foules le cherchaient ; elles arrivèrent jusqu’à lui, et elles le retenaient pour l’empêcher de les quitter. 43 Mais il leur dit : « Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c’est pour cela que j’ai été envoyé. » 44 Et il proclamait l’Évangile dans les synagogues du pays des Juifs.  (Lc 4, 38-44)

Jésus guérissait des malades et chassait les démons

 L’expression : une forte fièvre est propre à Luc. Matthieu et Marc se bornèrent à indiquer la nature de la maladie. S’étant penché sur elle ; cette observation, que Luc seul écrivit, indique en Jésus la pensée d’éveiller l’attention de la malade, de lui inspirer de la confiance en lui pour sa guérison.

Les trois synoptiques conservèrent le souvenir de cette mémorable soirée de Capharnaüm. Une puissance divine extraordinaire se déploya en Jésus et la foule, enthousiasmée par la guérison du démoniaque,  lui amena de toutes parts des malades qu’il guérissait. Matthieu, ému de ce spectacle, y vit l’accomplissement de cette belle prophétie d’Ésaïe : «Lui-même a pris nos infirmités et s’est chargé de nos maladies».

Les évangiles de Matthieu, de Marc et de Luc indiquèrent le moment précis de cette action de Jésus. cène : le soir, au coucher du soleil. C’est que tous ceux qui amenèrent des malades à Jésus attendirent la fin du sabbat. Luc seul rapporte que Jésus guérissait ces malades en imposant les mains à chacun d’eux. Matthieu précisa qu’il les guérissait par une parole. L’imposition des mains pouvait avoir des buts divers : communiquer au malade la force divine qui le guérissait ; lui témoigner aussi une tendre compassion et, en gagnant ainsi sa confiance, agir sur son âme pour la sauver.

 Jésus ne voulut pas limiter son activité à une seule ville ; il se donna à tous, aux habitants des campagnes aussi bien qu’à ceux de Capharnaüm. Telle est la volonté de Dieu : c’est pour cela que j’ai été envoyé   Jésus exprima l’objet de sa prédication en ces termes : annoncer la bonne nouvelle du royaume de Dieu, c’est-à-dire proclamer ce fait tout nouveau que Dieu commençait alors à établir sur notre  terre, où règnent les ténèbres et le péché, un royaume de vérité, de justice et de paix, où tous sont invités à entrer. 

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Père Gilbert Adam  :  cliquez ici pour lire l’article → Mercredi de la 22e semaine, année impaire

◊ Dom Armand Veilleux de l’Abbaye de Maredsous     :  cliquez ici pour lire l’article → Homélie pour le mercredi de la 22ème semaine du Temps Ordinaire (1 septembre2021)

KTOTV :  « Jésus guérissait les malades et chassait ;les démons »

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