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Lundi de la vingt-cinquième Semaine du Temps Ordinaire de l’année B

Posté par diaconos le 20 septembre 2021

On met la lampe sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière

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# La Lampe est une parabole donnée par Jésus-Christ. Elle est citée dans trois Évangiles. Elle est l’image des humains qui doivent être les lumières du monde en suivant les vertus. Pour Jean Chrysostome, la lumière chasse les ténèbres du mal. Elle éclaire le chemin, elle chasse les erreurs. Être la lumière, éclairer la maison, c’est œuvrer en suivant la fraternité afin de montrer la voie à suivre.

Pour le Frère Élie, la lumière rejoint la flamme de l’Esprit Saint reçue lors du baptême. Elle doit nous guider à faire œuvre de charité tout au long de notre vie, et à parler de la Bonne Nouvelle venue illuminer le monde . Benoît XVI cite le psaume 119, verset 105 : « Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une lumière sur mon sentier » (Ps 119), et le livre du prophète Isaïe, chapitre 58, verset 10 : «Si tu donnes ta propre subsistance à celui qui a faim, Si tu rassasies l’âme indigente, Ta lumière se lèvera sur l’obscurité, Et tes ténèbres seront comme le midi » (Is 58). Cette parabole biblique est à l’origine de l’expression française « mettre sous le boisseau », passée dans le langage courant malgré l’emploi du mot « boisseau » qui désigne une mesure aujourd’hui obsolète.

De l’évangile selon Luc

16 Personne, après avoir allumé une lampe, ne la couvre d’un vase ou ne la met sous le lit ; on la met sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière. 17 Car rien n’est caché qui ne doive paraître au grand jour ; rien n’est secret qui ne doive être connu et venir au grand jour. 18 Faites attention à la manière dont vous écoutez. Car à celui qui a, on donnera ; et à celui qui n’a pas, même ce qu’il croit avoir sera enlevé. » » (Lc 8, 16-18)

Prenez donc garde de quelle manière vous écoutez

« Prenez donc garde de quelle manière vous écoutez ; car quiconque a, il lui sera donné ; et quiconque n’a pas, même ce qu’il croit avoir lui sera ôté. ». Marc, aussi bien que Luc, placèrent ces avertissements à la suite de la parabole du semeur et les mots : « Prenez garde comment vous écoutez« ,  ne laissent aucun doute sur le rapport qu’il y a entre ces deux instructions. (Lc 8, 18) La lumière que Jésus apporta à ses disciples par ses enseignements ne dut pas être mise sous un vase, ni sous un lit (divan sur lequel on se couchait à demi pour prendre le repas), mais doit resplendir dans le monde.

Jésus employa fréquemment cette image dans des applications diverses.  Ici, comme dans Marc, cette sentence, qui énonce une loi du règne de Dieu, signifie que celui qui écoute attentivement a déjà un don précieux et que, par la vérité qu’il reçoit, il lui est donné beaucoup plus encore ; et plus il sera fidèle dans l’emploi de ce qui lui est confié, plus il lui sera donné. Celui, au contraire qui n’a pas même le besoin de la vérité et de la vie, ce qu’il peut avoir d’ailleurs lui sera ôté. »

Dans cet état, il se fait bien des illusions ; c’est ce que Luc donne à entendre par ce mot : « … ce qu’il croit avoir »

Diacre Michel Houyoux

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◊ KT42 : cliquez ici pour lire l’article  → Caté : La parabole de la lampe

◊ Père Gilbert Adam  : cliquez ici pour lire l’article  → Lundi de la 25e semaine, année impaire

  Le collier des paraboles du Royaume – 12 – La lampe et la mesure (Jean-François FROGER)

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Vingt-sixième dimanche du Temps Ordinaire -Année B

Posté par diaconos le 20 septembre 2021

Celui qui n’est pas contre nous est pour nous

Celui qui n'est pas contre nous est pour nous.

# Ou vous êtes avec nous, ou vous êtes contre nous » est la version minimaliste d’une phrase visant à polariser une situation et exiger une réponse manichéenne des interlocuteurs, devenant ainsi des alliés ou des ennemis. L’affirmation peut parfois être interprétée comme un faux dilemme, qui est un sophisme reconnu. Cependant, elle peut également être comprise comme une affirmation identifiant les croyances de l’émetteur, ce qui indiquerait que ce dernier émet une perception et non une conclusion logique.
Il est également parfois interprété comme un acte de langage. Certains le voient comme une méthode de persuasion afin d’inciter les autres à choisir un camp dans un conflit qui ne se permet pas le  luxe de la neutralité. Dans le Nouveau Testament de la Bible, Jésus dit, « Qui n’est pas avec moi est contre moi, et qui ne rassemble pas avec moi disperse » (Matthieu 12:30), mais également « Qui n’est pas contre vous est pour vous » (Luc 9, 50 ; Marc 9, 40). La phrase a été dite en substance par maints dirigeants du vingtième siècle tels Benito Mussolini, Hillary Clinton3 et George W. Bush.

De l’évangile selon Marc

38 Jean, l’un des Douze, disait à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un expulser les démons en ton nom ; nous l’en avons empêché, car il n’est pas de ceux qui nous suivent. » 39 Jésus répondit : « Ne l’en empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ; 40 celui qui n’est pas contre nous est pour nous.

41 Et celui qui vous donnera un verre d’eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense. 42 « Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la mer.

43 Et si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la. Mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux mains, là où le feu ne s’éteint pas. » (Mc 9, 38-43.45.47-48)

Qui n’est pas contre nous est pour nous

Jean dit à Jésus  : « Maître, nous avons vu quelqu’un qui chassait des démons en ton nom et qui ne nous suit pas ; et nous l’en avons empêché, parce qu’il ne nous suivait pas ».  Matthieu et Luc établirent une relation étroite entre l’instruction précédente et la confession de Jean. Jésus en parlant de recevoir en son nom l’un de ces petits, fit naître chez Jean un scrupule concernant un homme qui chassait les démons au nom de Jésus.

Mais cet homme, ajouta Jean, ne nous suivait pas, il fit son œuvre à part et nous l’en avons empêché uniquement par le motif qu’il ne nous suivait pas. Ce mot répété montre que c’était là la grande objection de Jean contre l’activité de cet homme. Cette erreur fut commise par les chrétiens, plus fréquemment qu’aucune autre et le plus souvent dans des circonstances où elle fut beaucoup moins excusable.

Mais Jésus dit : « Ne l’en empêchez pas ; car il n’y a personne qui fasse un miracle en mon nom et qui puisse aussitôt après parler mal de moi. » (Mc 9, 39)  Jésus admit que cet homme fit un miracle en son nom, en mettant sa confiance en lui et en Dieu, d’où il conclut que ce premier degré de foi et de zèle pour le bien le conduira plus loin, l’amènera jusqu’à lui et que, par conséquent, il fallait se garder de l’empêcher.

Jésus dit : « C’est la  charité qui espère tout  ». Respectons le moindre germe de foi et de vie religieuse, même en des personnes qui n’ont pas adopté les habitudes religieuses des chrétiens et ne se sont pas joints à l’Église. L’influence de Jésus s’exerçait bien au delà du cercle de ses disciples et de ses adhérents immédiats.

« Qui n’est pas contre nous est pour nous. » Cet homme ne fut pas contre Jésus et ses disciples, puisqu’il chassa des démons au nom de Jésus ; il inclina vers Jésus et   commença à se rapprocher de lui ; il se rattacha tout à fait à lui, puisqu’on ne put demeurer neutre en présence de Jésus. Que les disciples se gardèrent d’arrêter ce bon mouvement par leur intervention précipitée et intolérante !

Dans une circonstance différente, Jésus prononça une parole qui semble le contraire de celle-ci, mais qui exprime l’autre face de la même vérité : « Celui qui n’est pas avec moi est contre moi »  (Mt 12.30). Jésus émet cette affirmation à l’occasion des exorcistes juifs, qui en apparence, travaillaient à la même œuvre que lui : combattre Satan. Mais comme ils le faisaient dans un esprit tout différent du sien, cette divergence intime devait les amener à une hostilité déclarée.

Autant il est vrai qu’un homme sympathique à notre cause, lors même qu’extérieurement il est parmi nos adversaires, doit être traité par nous en futur collaborateur, autant il est vrai qu’un homme appartenant extérieurement au même camp que nous, mais travaillant dans un esprit opposé au nôtre, doit être considéré comme un réel adversaire. (Godet)

Jésus dit : « Quiconque vous donnera à boire un verre d’eau en mon nom, parce que vous êtes à Christ, je vous dis en vérité qu’il ne perdra pas sa récompense. » (Mc 9, 41) « Et quiconque scandalisera un de ces petits qui croient en moi, il vaut mieux pour lui qu’il ait au cou une meule de moulin et qu’il soit jeté dans la mer. » Jésus revint  à la pensée qu’il exprima au moment où il fut interrompu par Jean.  Il faut recevoir avec tant amour les petits, les faibles, quel n’est pas le péché de celui qui les scandalise !

« Et si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la ; il vaut mieux pour toi entrer manchot dans la vie, que d’avoir deux mains et d’aller dans la géhenne, dans le feu qui ne s’éteint pas » (Mc 9, 43)  Marc ajouta : « …dans le feu qui ne s’éteint pas, image redoutable d’une souffrance morale sans espoir. »  Où leur ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas : ces images terribles d’un ver qui ne meurt pas, d’un feu qui ne s’éteint pas furent empruntées à Ésaïe 66.24.

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux :  Il a été dit aux Anciens. Eh bien ! moi, je vous dis….

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Paroisses Martin de Bezons (France)  : cliquez ici pour lire l’article →    Vingt-sixième dimanche du Temps Ordinaire / Année B

◊ Rogationnistes du cœur de  Jésus  (Cameroun) : cliquez ici pour lire l’article →   VINGT-SIXIÈME DIMANCHE ORDINAIRE B

  Prédication du pasteur Marc Pernot : « L’essentiel de l’essentiel est de pas être source de chute. »

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