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Mardi de la vingt-troisième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 7 septembre 2021

Jésus passa toute la nuit à prier Dieu ; il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’Apôtre

Election des Douze

# Le Nouveau Testament emploie plusieurs fois le mot « apôtre ». Il s’applique à plusieurs catégories de personnes bien distinctes : les témoins de la Résurrection de Jésus, envoyés pour annoncer cet événement; un des ministères de l’Église primitive ; deux fois dans les évangiles (Mt 10,2 et Lc 6,13) : le groupe des Douze choisis par Jésus, d’abord pour les envoyer (Mt 10, 5-42), enfin « pour être avec lui » et pour signifier symboliquement le peuple de la fin des temps (Mt 19, 28). Paul, qui ne fit pas partie des Douze Apôtres, est surnommé l’ Apôtre  sans autre précision, ou encore l’apôtre des Gentils.Le mot « apôtre » désigne un des douze disciples de Jésus-Christ.
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Il s’applique aussi aux personnes qui enseignent et répandent une religion à la manière des apôtres de Jésus. Par extension, il qualifie aussi les propagateurs d’une doctrine, d’une opinion, d’une cause. Dans le vocabulaire familier, « apôtre » désigne une personne qui va écouter aveuglément son maître à penser et qui propage activement ses idées. Le Nouveau Testament témoigne aussi d’un apostolat conçu, dans la première Église, comme l’un des ministères essentiels. Les lettres de Paul (par ex. 2 Co 11,13) parlent de « faux apôtres ».
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Le premier exemple de texte apostolique est sans doute la lettre apostolique envoyée à l’Église d’Antioche à la suite des discours de Pierre (Ac 15, 7-12) et Jacques (Ac 15, 13-21) sur la décision du concile de Jérusalem sur l’observance des règles traditionnelles du judaïsme, notamment la circoncision (vers 50). Les textes ne sont pas toujours explicites sur le contenu de ce ministère, dont on peut penser qu’il comportait une dimension missionnaire itinérante : c’est ainsi que la Didachè (11, 3-6) atteste leur existence en Syrie au début du IIe siècle. L’apostolat en effet, contrairement à l’épiscopat, ne s’exerce pas sur un territoire circonscrit et précis : il a une dimension universelle.
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Pierre en effet présida d’abord l’Église d’Antioche avant de présider l’Église de Rome. La tradition de l’Église, en suivant les textes des Actes des Apôtres, adopte un collège apostolique modifié depuis la défection et la trahison de Judas l’Iscariote. Elle remplace celui-ci par Matthias et surtout par Paul (apôtre). Le plus souvent, ces deux apôtres additionnels figurent ensemble parmi les Douze au détriment de l’un des onze appelés par Jésus-Christ. En tout cas Paul figure toujours dans le collège apostolique, à la seconde place après Pierre. La Tradition apostolique a été définie par Hippolyte de Rome au début du IIIe siècle. C’est sur l’existence de ce ministère de l’Église antique que Calvin s’appuiera pour restructurer les ministères des Églises de la Réforme. Après les temps proprement apostoliques marquant la première période de l’histoire du christianisme, le terme « apôtre » s’applique aux missionnaires qui évangélisèrent un peuple ou un pays, souvent en dehors de leur lieu d’origine, et fondèrent ainsi une chrétienté locale.
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De l’évangile selon Luc

12 En ces jours-là, Jésus s’en alla dans la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu. 13 Le jour venu, il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’Apôtres : 14 Simon, auquel il donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, 15 Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Simon appelé le Zélote, 16 Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, qui devint un traître.

17 Jésus descendit de la montagne avec eux et s’arrêta sur un terrain plat. Il y avait là un grand nombre de ses disciples et une grande multitude de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon. 18 Ils étaient venus l’entendre et se faire guérir de leurs maladies ; ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs retrouvaient la santé. 19 Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous. (Lc 6, 12-19)

L’apogée du ministère galiléen

Jésus en ces jours-là passa une nuit en prières sur la montagne. Le jour venu, il assembla autour de lui ses disciples dont il choisit douze, auxquels il donna le titre d’apôtres. Jésus revenu auprès de la foule opéra des guérisons. Jésus avec ses disciples redescendit jusqu’à un plateau de la montagne. Il y trouva une grande multitude, accourue de toute la Palestine. Une puissance divine, sortant de lui, opéra des guérisons.

D’une part, Jésus était parvenu au faite de son activité et de sa puissance divine. D’autre part, la haine de ses adversaires et leurs desseins meurtriers hâtaient la crise qu’il prévoyait déjà comme inévitable. Dans ces graves circonstances, il prit parmi ses disciples les douze apôtres et les établit comme ses témoins et ses ambassadeurs, chargés de continuer après lui son œuvre dans le monde.

Il se prépara à cet acte solennel par la prière dans un lieu écarté.    Luc raconta fréquemment que Jésus se retirait dans la solitude pour prier. Luc ajouta seul que Jésus leur donna le titre  d’apôtres, envoyés auprès de notre humanité pour continuer son œuvre par la prédication de l’Évangile. Le nom de Jude, fils de Jacques, est propre à Luc. L’existence d’un apôtre de ce nom fut  confirmée par  Jean. Les évangélistes rappelèrent que Judas dénonça Jésus pour le faire arrêter.  .

 Matthieu, dans sa liste des apôtres, les nomma deux par deux : Pierre et André, Jacques et Jean, etc. Ce groupement répondait à la réalité historique, chaque paire ainsi réunie était liée, soit par des liens de parenté, soit d’une autre manière.

Quel auditoire se trouva là réuni pour entendre le discours de Jésus ! Des gens s’assemblèrent fréquemment autour de lui pour l’entendre, une grande multitude de peuple, accourue de toutes les contrées environnantes, soit pour l’entendre, soit pour être guéris de leurs maladies ; plusieurs de ces malheureux qui étaient en proie à la puissance des ténèbres : et ils étaient guéris. Ceux même qui ne pouvaient pas attirer sur eux l’attention de Jésus, au milieu de cette foule, cherchaient à le toucher et ils éprouvaient qu’une puissance divine sortait de lui et les guérissait tous.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin ◊ Un ami : cliquez ici pour lire l’article → Saint frère André, un humble religieux de la Congrégation Sainte Croix

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Père Gilbert Adam  : cliquez ici pour lire l’article →   Mardi de la 23e semaine, année impaire

◊ Regnum Christi   : cliquez ici pour lire l’article → « Il passa toute la nuit à prier Dieu ; il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’apôtres »

  Prédication du Pasteure Agnès Adeline-Schaeffer :  » La mission des douze est aussi la nôtre « 

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Ventiquattresimo giorno del Tempo Ordinario – Anno B

Posté par diaconos le 7 septembre 2021

Perché Gesù è stato riconosciuto come il Cristo solo da Pietro? |  Investigare la Bibbia

Inviato da diaconos il 6 settembre 2021

Tu es Petrus è una frase latina tratta dal Vangelo di San Matteo, capitolo 16, versetto 18. Le tre parole sono le prime del versetto che, secondo la Chiesa cattolica, Gesù Cristo affida all’apostolo Pietro il governo della sua Chiesa: « Tu sei Pietro, e su questa pietra edificherò la mia Chiesa ». Il verso, messo in musica sotto forma di mottetto o inno liturgico, è comunemente cantato nelle celebrazioni a cui partecipa il Papa.

Questo versetto del Vangelo di Matteo è l’argomento scritturale spesso presentato dalla Chiesa cattolica per attestare il primato di Pietro tra gli apostoli. Altri sono presi dal libro degli Atti (Atti , 15, 2, 14, 15:7) in cui è chiaro che Pietro aveva un posto speciale nella Chiesa primitiva. Da quando Pietro è diventato vescovo di Roma, la Chiesa cattolica assicura che i successori di Pietro nella sede episcopale di Roma godono dello stesso primato nel collegio dei vescovi della Chiesa. Per i cattolici, l’episodio della visita di Pietro e Giovanni alla tomba (Gv 20,3-8) conferma il primato del discepolo Pietro.

Mentre le varie Chiese cristiane nel loro insieme riconoscono il primato apostolico del successore di Pietro nella sede episcopale di Roma, il modo in cui questo ministero si è sviluppato nel corso dei secoli ed è esercitato oggi da Papa Francesco non è accettato da queste stesse Chiese e comunità cristiane non cattoliche. Alla base della cupola della Basilica di San Pietro a Roma si può leggere il Tu es Petrus e le parole di Gesù Cristo a Pietro riportate nel Vangelo di Matteo (Mt 16, 18,19). Le lettere sono molto grandi (due metri di altezza ciascuna) e sono nere su uno sfondo dorato.

Il versetto scritturale è illuminato dalle 16 vetrate della cupola, tipica opera architettonica di Michelangelo. Nel cristianesimo, le chiavi sono le chiavi del regno dei cieli per San Pietro: « E io ti dico che tu sei Pietro, e su questa pietra costruirò la mia chiesa. Ti darò le chiavi del regno dei cieli. Ciò che legherete sulla terra sarà legato in cielo, e ciò che scioglierete sulla terra sarà sciolto in cielo » (Mt 16,18-19).

Dal Vangelo secondo Marco

27 Gesù se ne andò con i suoi discepoli nei villaggi intorno a Cesarea di Filippo. Lungo la strada chiese ai suoi discepoli : « Chi dice la gente che io sia ? « 28 Gli risposero : « Giovanni Battista », altri « Elia », altri ancora « uno dei profeti ». 29 Ed egli chiese loro : « Che cosa dite ? Chi pensi che io sia ? Pietro rispose : « Tu sei il Cristo ». 30 Poi proibì loro con forza di parlare di lui a chiunque.

31 Egli cominciò a insegnare loro che il Figlio dell’uomo deve soffrire molte cose, ed essere rigettato dagli anziani, dai capi dei sacerdoti e dagli scribi, ed essere ucciso, e dopo tre giorni risorgere. 32 Gesù disse queste parole apertamente. Pietro lo prese da parte e cominciò a rimproverarlo aspramente. 33 Ma Gesù si voltò e, vedendo i suoi discepoli, chiamò Pietro bruscamente : « Vattene dietro di me, Satana! I vostri pensieri non sono di Dio, ma di uomini.

34 Chiamando la folla con i suoi discepoli, disse loro : « Se qualcuno vuole seguirmi, rinneghi se stesso, prenda la sua croce e mi segua ». 35 Perché chi vuole salvare la propria vita, la perderà; ma chi perderà la propria vita per causa mia e del Vangelo, la salverà. (Mc 8,27-35)

Gesù riconosciuto come il Cristo da Pietro

 Sulla strada per Cesarea di Filippo, Gesù chiese ai suoi discepoli delle opinioni che erano state espresse su di lui. Gliene hanno raccontate alcune. Gesù chiese loro cosa provassero per lui. Pietro lo proclamò come il Cristo. Gesù proibì ai discepoli di dirlo. Gesù iniziò allora ad annunciare categoricamente la sua morte e risurrezione. Pietro cercò di rimproverarlo, ma fu a sua volta rimproverato da Gesù.

Gesù chiamò la folla con i suoi discepoli e disse che per seguirlo bisognava prendere la propria croce: « Chi vuole salvare la propria vita la perderà. Ora l’anima è di tale prezzo che il mondo intero non può compensare la sua perdita, perché dobbiamo guardare al tempo in cui Gesù, venendo a giudicare, si vergognerà di chiunque si sia vergognato di lui. Molti non moriranno finché non vedranno il regno di Dio venire con potenza.

 Dopo la confessione di Pietro, Gesù gli rivolse le parole che sono diventate famose nella storia della Chiesa: « Beato te, Simone, figlio di Jona ». Nella sua predicazione, Pietro non ha raccontato ciò che avrebbe potuto elevarlo agli occhi dei suoi ascoltatori. Piuttosto, ha ricordato ciò che lo avrebbe umiliato.

Qualunque sia il motivo di Marco per non menzionare la promessa di Gesù a Pietro, non possiamo non trovare molto giusta questa riflessione di Teodoro de Bèze : « Chi crederà che né Pietro né Marco avrebbero omesso il famoso Tu sei Pietro », se avessero considerato che la fondazione della Chiesa consisteva in queste parole ?

Pietro rimproverò Gesù e Gesù rimproverò Pietro. Mentre Gesù si allontanava da Pietro e si dirigeva verso i suoi discepoli, intuì l’impressione che essi potevano aver ricevuto dalle parole incaute di Pietro, e temeva che essi condividessero troppo i suoi sentimenti; così diede una severità salutare al suo rimprovero. Tutti devono perdere la propria vita per amore di Gesù e del Vangelo.

A che cosa servirebbe a ciascuno aver conservato la propria vita e aver vinto il mondo intero, se Gesù, il giorno in cui verrà nella sua gloria a regolare la sorte definitiva di tutti, lo dichiara indegno di avere una parte nel suo regno e lo esclude da esso ?

Diacono Michel Houyoux

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◊ Qumran : clicca qui per leggere l’articolo → XXIV DOMENICA DEL TEMPO ORDINARIO (ANNO B)

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Omelia del Padre Frnando Armellini

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Lundi de la vingt-troisième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 6 septembre 2021

Ils observaient Jésus pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat

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Michel Houyoux

# La piscine de Bethesda, située sur le chemin de la vallée de Beth Zeta, est mentionnée dans l’Évangile de Jean, au chapitre 5, comme le lieu d’un miracle de Jésus sur un paralytique. La description qui en est faite signale qu’elle était entourée de cinq portiques. Les anciens manuscrits de l’évangile de Jean ne s’entendent pas sur le vrai nom de cet endroit : il s’appellerait « Bezatha », ou « Bethesda », ou « Belsetha », ou encore « Bethsaïda ».

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Un des manuscrits de la mer Morte résout le problème de façon inattendue. Le rouleau de cuivre, qui doit dater de la première moitié du Ier siècle, présente une longue liste de trésors cachés à Jérusalem et ailleurs en Terre d’Israël. Une des cachettes est située dans un lieu de Jérusalem appelé Bet-eshdatain, marqué par une piscine à deux bassins de grandeurs différentes. Il ne fait pas de doute, que la transcription grecque de Bethesda doit être retenue comme la plus juste, et le nom doit être traduit par « maison des deux flots, des deux bouches » : il est fait référence à deux sources d’alimentation d’une piscine, ce qui se comprend bien si cette dernière comporte deux bassins indépendants.
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À la suite de restaurations entreprises sur l’église Sainte-Anne à Jérusalem en 1888, deux grandes piscines avec cinq portiques et de nombreux fragments de l’époque romaine ont été exhumées. Une fresque située sur l’un des murs représente un ange remuant l’eau. Les secondes piscines furent érigées durant le IIIe siècle av. J.-C. par le Grand Prêtre Simon II (de la famille des Oniades). Ces piscines étaient utilisées pour laver les moutons avant leur sacrifice au Temple. Cette méthode d’utilisation des piscines conféra à l’eau un halo de sainteté, et plusieurs invalides vinrent se baigner dans les piscines dans l’espoir d’être guéri. Les piscines sont mentionnées dans le Nouveau Testament.
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Dans Jean 5, il est rapporté que Jésus guérit un homme dans la piscine. Son nom est décrit comme provenant de l’araméen Beth Hesda, signifiant « lieu de la grâce » (בית חסדא). D’autres désignations incluent les noms de Bethzatha et Bethsaïda (qu’il ne faut pas confondre avec la ville de Bethsaïde en Galilée). Selon l’Encyclopédie juive : « Bethesda », elle symbolisait la maison de la pitié, un réservoir (gr. kolumbethra, « un bain pour nager ») avec cinq porches, près de la porte du marché des moutons (Néhémie 3:1; Jean 5:2)1. L’historien Eusèbe de Césarée (~265-~340) la surnommait « la piscine aux moutons ». Il la désigna également par les noms de « Bethsaïde » et « Beth-zatha » (Jean 5:2, marg. RSV). Sous ses « porches » ou colonnades se retrouvaient habituellement un grand nombre d’infirmes qui attendaient que l’eau se trouble et qu’un miracle se produise.

De l’évangile selon Luc

06 Un autre jour de sabbat, Jésus était entré dans la synagogue et enseignait. Il y avait là un homme dont la main droite était desséchée. 07 Les scribes et les pharisiens observaient Jésus pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat ; ils auraient ainsi un motif pour l’accuser. 08 Mais lui connaissait leurs raisonnement, et il dit à l’homme qui avait la main desséchée : « Lève-toi, et tiens-toi debout, là au milieu. » L’homme se dressa et se tint debout.

09 Jésus leur dit : « Je vous le demande : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de la perdre ? » 10 Alors, promenant son regard sur eux tous, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il le fit, et sa main redevint normale. 11 Quant à eux, ils furent remplis de fureur et ils discutaient entre eux sur ce qu’ils feraient à Jésus. » (Lc 6, 6-11)

Guérir le jour du Sabbat

Les adversaires de Jésus voulurent voir s’ il  avait en général l’habitude de guérir au jour du sabbat, ce qui eût été plus grave. D’après Luc, Jésus dit : « de sauver une vie, ou de la tuer ». La fureur et la haine leur ôtèrent le bon sens. Et la cause en fut une manifestation éclatante de la puissance et de l’amour de Jésus. Ils crurent n’obéir qu’à leur zèle pour la loi de Dieu, mais ce zèle se corrompit et changé en passion. Matthieu dit : « Ils tinrent conseil contre lui, afin de le faire périr ». Marc ajouta : « Ils tinrent conseil avec les hérodiens ».

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◊ Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article → Lundi de la 23e semaine, année impaire

◊  Dominique Anger : cliquez ici pour lire l’article →   Le « culte personnel » revisité à la lumière de l’Écriture

  La guérison à la piscine de Bethesda

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Saint frère André, un humble religieux de la Congrégation Sainte Croix

Posté par diaconos le 5 septembre 2021

Post reçu de Richard Fourneau

Grand reliquaire du saint frère André - Congrégation de Sainte-Croix au  Canada

# Alfred Bessette, né le 9 août 1845 à Saint-Grégoire-le-Grand au Québec et décédé le 6 janvier 1937, est un frère religieux canadien-français, membre de la congrégation de Sainte-Croix, à qui sont attribuées de nombreuses guérisons miraculeuses. Il est reconnu comme saint par l’Église catholique, ayant été canonisé le 17 octobre 2010 par le pape Benoît XVI et appelé alors saint André. Sa fête liturgique est le 7 janvier . Dès son enfance, Alfred Bessette fut frêle et souvent malade. .
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À partir de la fin des années 1870, bien qu’il soit presque illettré, sa réputation de saint et de thaumaturge grandit. Son envergure dépasse même les frontières pour s’étendre partout en Amérique, puis, en Europe et dans le reste du monde. À Montréal, il fit construire l’oratoire Saint-Joseph, une imposante basilique dédiée à saint Joseph. À l’âge de 25 ans, Alfred Bessette se présenta, le 22 novembre 1870, au Collège Notre-Dame, à Côte-des-Neiges (aujourd’hui Montréal), où la congrégation de Sainte-Croix installa son noviciat.
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Le mois précédent, le curé Provençal écrivit une lettre de recommandation au maître des novices, Julien-Pierre Gastineau, lui disant qu’il envoie « un saint » à sa communauté. Il se trouve que peu après, le 8 décembre 1870, le pape Pie IX déclara saint Joseph patron de l’Église universelle  . Avec un autre postulant, Alfred Bessette prit l’habit religieux le 27 décembre. Puisqu’il s’agit d’une communauté qui demande à chaque novice de se choisir un nom de saint, Alfred adopta le nom d’André : il sera désormais le « Frère André », en l’honneur du curé Joseph André Provençal. Après un noviciat plus long que prévu (qui durera trois ans), la congrégation qui jusque-là hésita à garder le jeune homme en raison de ses problèmes de santé et de son éducation restreinte, décida finalement de l’accepter dans ses rangs. L’évêque de Montréal, Ignace Bourget intervint, rassurant le frère André.
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Peu après, le nouveau maître des novices, Amédée Guy, le recommanda en disant : « Si ce jeune homme devient incapable de travailler, il saura au moins bien prier ». Admis à prononcer ses vœux temporaires le 22 août 1872 à l’âge de 27 ans, le frère André fit sa profession perpétuelle à 28 ans, le 2 février 1874. En 1877 eut lieu sa première guérison, celle du frère Aldéric de sa propre communauté religieuse, qui souffrait d’une blessure à la jambe. Il y eut ensuite celle d’un élève fiévreux collé au lit par le médecin et que le frère André avait envoyé jouer dehors apparemment en pleine forme. Les miracles de celui-ci se propagèrent ensuite très rapidement. Bientôt les éclopés et les malades du quartier Côte-des-Neiges de Montréal envahirent le collège Notre-Dame à la recherche du petit frère qui guérit tous les maux. Parmi les visiteurs que le frère André accueillit au collège Notre-Dame se trouvèrent des personnes qui confièrent leur maladie à ses prières.
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Le Mont-Saint-Joseph offre un domaine d’exception aux adeptes de plein air : 35 km de sentiers pédestres, 24 km de sentiers de vélo de montagne (dont 18 km de type « single track »), une paroi d’escalade sanctionnée par la FQME, et 20 km de sentiers hivernaux pour le fatbike, le ski de fond, la raquette et la marche au cœur de Carleton-sur-Mer. Après votre excursion, rendez-vous au sommet pour une nuit de « glamping » dans un de nos géodômes bâtis à flanc de montagne. Au passage, explorez la chapelle construite en 1935 et notre grand belvédère, qui offre une vue à couper le souffle sur la Baie-des-Chaleurs. Au pavillon d’accueil, vous en apprendrez davantage sur notre histoire et sur la nation mi’gmaq, pour qui le mont Saint-Joseph est un lieu de rassemblement important.

Saint Frère André fut réputé pour être thaumaturge, guérissant continuellement de nombreux malades. Cette neuvaine nous fera vraiment comprendre comment Dieu élève les humbles, selon les paroles de Marie dans son Magnificat.

Saint Frère André fut un humble religieux de la Congrégation Sainte Croix de Montréal. Il vécut toute sa vie à l’école de la souffrance, de la pauvreté, de la solitude. Mais saint Joseph dont il se dit « l’instrument » fera de Frère André, le fondateur du plus grand lieu au monde de culte qui lui est dédié : l’Oratoire de Saint Joseph du Mont-Royal. Saint Frère André sera réputé pour être thaumaturge, guérissant continuellement de nombreux malades.

Cette neuvaine nous fera vraiment comprendre comment « Dieu élève les humbles », selon les paroles de Marie dans son Magnificat.

Prière à saint Joseph, patron des causes difficiles de saint François de Sales

Glorieux saint Joseph, époux de Marie, accordez-nous votre protection paternelle, nous vous en supplions par le Cœur de Jésus et le Cœur Immaculé de Marie. O vous ! Dont la puissance s’étend à toutes nos nécessités et sait rendre possibles les choses les plus impossibles, ouvrez vos yeux de père sur les intérêts de vos enfants. Dans l’embarras et la peine qui nous pressent, nous recourons à vous avec confiance. Daignez prendre sous votre charitable conduite cette affaire importante et difficile, cause de notre inquiétude.

Faites que son heureuse issue tourne à la gloire de Dieu et au bien de ses dévoués serviteurs. O vous ! Que l’on n’a jamais invoqué en vain, aimable saint Joseph ! Vous dont le crédit est si puissant auprès de Dieu qu’on a pu dire : “ Au ciel, Joseph commande plutôt qu’il ne supplie ”, tendre père, priez pour nous Jésus, priez pour nous Marie. Soyez notre avocat auprès de ce divin Fils dont vous avez été ici-bas le père nourricier si attentif, si chérissant et le protecteur fidèle.

Soyez notre avocat auprès de Marie dont vous avez été l’époux si aimant et si tendrement aimé. Ajoutez à toutes vos gloires, celle de gagner la cause difficile que nous vous confions. Nous croyons, oui, nous croyons que vous pouvez exaucer nos vœux en nous délivrant des peines qui nous accablent et des amertumes dont notre âme est abreuvée ; nous avons, de plus, la ferme confiance que vous ne négligerez rien en faveur des affligés qui vous implorent.

Humblement prosternés à vos pieds, bon Saint Joseph, nous vous en conjurons, ayez pitié de nos gémissements et de nos larmes ; couvrez-nous du manteau de vos miséricordes et bénissez-nous. Saint Joseph, merci !

L’abbé André Provençal, prêtre éminent recommanda celui qui devint  frère André» à la congrégation de Sainte-Croix, en disant : « Je vous envoie un saint ! » Alfred Bessette entra au noviciat le 22 novembre 1870 et reçut, à sa prise d’habit, le nom de Frère André, en l’honneur de son protecteur. Frère André fit ses vœux perpétuels le 2 février 1874, à vingt-neuf ans. Dans sa congrégation il eut les charges de portier, jardinier, chargé de l’entretien des lieux de passage et des parloirs, cordonnier, tailleur, coiffeur, commissionnaire, surveillant. Il était, comme il dit : « Propre à rien et bon à tout. »

Il sera le dévouement personnifié : « Je n’ai jamais refusé de faire ce qu’on me demandait. Je répondais toujours oui et je terminais la nuit ce que je n’avais pu faire le jour. » Disait-il.

 Prière à saint frère André

Saint frère André, nous célébrons ta présence parmi nous. Ton amitié envers Jésus, Marie et Joseph, fait de toi un intercesseur puissant auprès du Père. La compassion relie tes paroles au cœur de Dieu, tes prières sont exaucées et apportent réconfort et guérison. Avec toi, notre bouche s’approche de l’oreille de Dieu, pour lui présenter notre demande… Qu’il nous soit donné de participer comme toi à l’œuvre de Dieu, dans un esprit de prière, de compassion et d’humilité. Saint frère André, prie pour nous. Amen.

Notre Père,  Je vous salue Marie, Gloire au Père, Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous

Parole de frère André : « L’huile, la médaille, ça fait penser à saint Joseph, ça augmente la confiance en lui… C’est étonnant, on me demande souvent des guérisons, mais bien rarement l’humilité, l’esprit de foi. C’est pourtant si important ! »

Merci à Richard Fourneau pour son envoi

Contact Richard Rouleau

Frère André, né Alfred Bessette, est une figure historique au Canada et même au-delà des frontières. Fondateur du très célèbre Oratoire Saint-Joseph de Montréal, ce religieux toujours proche des malades a été canonisé en 2010 par Benoit XVI. Découvrez ici son portrait avec Charles Le Bourgeois

  Vidéo Saint frère André

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