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Samedi de la vingt-deuxième semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 4 septembre 2021

Pourquoi faites-vous ce qui n’est pas permis le jour du sabbat ?

 Qu'est-ce qui est permis le jour du sabbat ? | Vie de Jésus

Le shabbat est le jour de repos assigné au septième jour de la semaine Biblique, le samedi, qui commence dès la tombée de la nuit du vendredi soir. Le shabbat est officiellement jour chômé en Israël, et outre les magasins, les transports publics ne fonctionnent pas. Élément fondamental des religions Israélites, il est observé par beaucoup de fidèles. Au-delà des notions de « prescrit » et de « proscrit » (ou, selon une interprétation plus littérale, de « permis » et d’« interdit »1), le shabbat est surtout considéré comme un jour hors du temps et des contingences matérielles, un jour durant lequel toutes les activités extérieures doivent être réduites pour se concentrer sur la famille et le foyer.
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Il y est surtout question d’activités dans son cercle familial, de moments pour se ressourcer, de repas en famille… Il commence le vendredi, 18 minutes avant le coucher du soleil et se termine le samedi après l’apparition de 3 étoiles moyennes (approximativement 40 minutes après le coucher du soleil), soit une durée variant entre 25 heures et 25 h 30 min selon les saisons. La période supplémentaire avant le coucher du soleil n’est pas partout de 18 minutes, car pour certains elle est de 22 ou 24 minutes, à Safed de 30 minutes, à Jérusalem de 40 minutes. L’observance des heures est très précise chez les haredim et il existe des « tableaux des heures dites » distribués dans les communautés.
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Maale Adumim et Petach Tikvah observèrent la même heure que Jérusalem car leurs premiers habitants venaient de Jérusalem et ils y apportèrent leurs traditions. Les femmes mariées pourraient, selon les interprétations, n’être pas astreintes à s’arrêter de travailler pendant le shabbat, car elles ne sont pas mentionnées dans le livre de l’Exode (20:8-11) : « Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l’Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié.»
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Dans la société ancienne, elles étaient principalement vouées aux activités domestiques, quotidiennement nécessaires et tolérées pendant le shabbat dans leur cercle familial. Le principe d’un jour saint, consacré à Dieu au détriment des occupations quotidiennes, a été adopté dans toutes les religions abrahamiques. D’ailleurs, tous les textes sont d’accord quant au terme sabbat et à sa signification liée à la création des cieux et de la Terre. Article détaillé : Dimanche. Les premiers Chrétiens, (voir judéo-chrétien), des Juifs suivant les enseignements de Jésus, suivaient la Loi juive et en particulier le Sabbat.
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De l’évangile de Jésus-Christ selon saint Luc

01 Un jour de sabbat, Jésus traversait des champs ; ses disciples arrachaient des épis et les mangeaient, après les avoir froissés dans leurs mains. 02 Quelques pharisiens dirent alors : « Pourquoi faites-vous ce qui n’est pas permis le jour du sabbat ? » 03 Jésus leur répondit : « N’avez-vous pas lu ce que fit David un jour qu’il eut faim, lui-même et ceux qui l’accompagnaient ? 04 Il entra dans la maison de Dieu, prit  les pains de l’offrande, en mangea et en donna à ceux qui l’accompagnaient, alors que les prêtres seulement ont le droit d’en manger. » 05 Il leur disait encore : « Le Fils de l’homme est maître du sabbat. »  (Lc 6, 1-5)

Les épis arrachés

Jésus traversant des champs de blé, un jour de sabbat, ses disciples froissèrent des épis entre leurs mains et en mangèrent les grains. Ils en furent blâmés par les pharisiens. Jésus répondit à ceux-ci par l’exemple de David qui prit, malgré la loi, les pains de proposition et en mangea ; puis il déclara  : « Je suis maître du sabbat » .

D’après Matthieu, Jésus ajouta d’autres raisons qui devaient justifier pleinement ses disciples. Le même jour, Jésus, voyant quelqu’un qui travaillait pendant le sabbat, lui dit : « Ô homme ! Si tu sais ce que tu fais, tu es heureux ; mais si tu ne le sais pas, tu es maudit et transgresseur de la loi  ».

Ces paroles ne sont pas authentiques et le fait qu’elles rapportent n’est guère vraisemblable ; un homme qui aurait travaillé publiquement eût été arrêté et puni ; et il n’est pas probable que Jésus eût approuvé une infraction directe au commandement mosaïque, même si celui qui s’en rendait coupable avait su ce qu’il faisait, c’est-à-dire s’il s’était élevé, par une vraie spiritualité, au-dessus de la lettre de la loi et jusqu’à la liberté chrétienne.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊  Père Gilbert André : cliquez ici pour lire l’article → Samedi de la 22e semaine, année impaire

◊ Dom Armand Veilleux de l’Abbaye de Maredsous (Belgique) : cliquez ici pour lire l’article →Homélie pour le samedi de la 22ème semaine du Temps Ordinaire

  Père Pascal « Pourquoi faites-vous ce qui n’est pas permis ? « 

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Vendredi de la vingt-deuxième semaine du temps Ordinaire – Année B

Posté par diaconos le 3 septembre 2021

Kép

# Le Jeûne des apôtres, appelé aussi Jeûne des saints apôtres, Jeûne de Pierre et Paul ou, parfois, Jeûne de Pierre est une période de jeûne observée dans les Églises d’Orient – Églises orthodoxes et Églises catholiques de rite byzantin. Ce jeûne commence le second lundi après la Pentecôte (P + 57) et s’achève avec la fête des apôtres Pierre et Paul, le 29 juin du calendrier liturgique oriental. Le Jeûne des apôtres ne fut pas aussi sévère que celui du Grand Carême ou celui de la Dormition de Theotokos. Il fut enjoint de s’abstenir de toute alimentation carnée.

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Le poisson, l’huile et le vin furent permis tous les jours sauf les mercredis et vendredis. Les règles du jeûne furent identiques à celles du Jeûne de la Nativité. Comme pour les trois autres jeûnes du cycle annuel, une grande fête fut célébrée au cours du Jeûne des apôtres ; il s’agissait de la fête de la Nativité de Saint Jean-Baptiste (24 juin) Dans certaines Églises, les offices de semaine, lors du Jeûne des apôtres, sont identiques aux offices du Grand Carême (avec quelques variantes)
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 De nombreux monastères et églises de tradition russe servent l’office du Grand Carême au moins le premier jour du Jeûne des apôtres. La longueur du Jeûne des apôtres est variable puisque sa date de début dépend de la date de Pâques et que sa date de fin est fixe. Le dimanche de tous les Saints a lieu huit semaines après Pâques et le lendemain, lundi, commence le Jeûne des apôtres. Le jeûne dure jusqu’au 29 juin, fête des apôtres Pierre et Paul. Selon la date de Pâques, le Jeûne des apôtres peut commencer du 18 mai au 21 juin et, par conséquent, ne durer que huit jours ou s’étendre sur quarante-deux jours.
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Pour celles des Églises qui suivent le Calendrier julien révisé, il y a même certaines années sans Jeûne des apôtres. Pour l’Église copte orthodoxe, le jeûne dure jusqu’au 11 juillet et la fête des apôtres Pierre et Paul est le 12 juillet. D’un point de vue médical et physiologique, on considère que la période de jeûne commence à partir de la sixième heure après le dernier repas1. Le jeûne met en marche des mécanismes d’adaptations physiologiques qui sont l’héritage du lent processus de l’évolution. Diverses expériences ont montré sur le modèle animal qu’une restriction alimentaire non excessive prolonge la durée de vie de nombreuses espèces (souris, rat, singe rhésus).
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Une étude publiée dans Nature en 2016 a aussi montré que ce jeûne s’accompagne d’une diminution des dommages à l’ADN3. Sur une période courte, le jeûne intermittent permet une perte de poids et de masse grasse similaire à la restriction calorique ainsi qu’une augmentation de la sensibilité à l’insuline. En France, le réseau NACRe publie en 2017 avec l’Institut National du Cancer une revue systématique analysant l’ensemble de la littérature scientifique sur le sujet et conclut en une absence de preuve d’un effet du jeûne chez l’être humain (bénéfique ou délétère) en prévention ou pendant un cancer

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De l’évangile selon Luc

33 Ils lui dirent alors : « Les disciples de Jean le Baptiste jeûnent souvent et font des prières ; de même ceux des pharisiens. Au contraire, les tiens mangent et boivent ! » 34 Jésus leur dit : « Pouvez-vous faire jeûner les invités de la noce, pendant que l’Époux est avec eux ? 35 Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors, en ces jours-là, ils jeûneront. » 36 Il leur dit aussi en parabole : « Personne ne déchire un morceau à un vêtement neuf pour le coudre sur un vieux vêtement. Autrement, on aura déchiré le neuf, et le morceau qui vient du neuf ne s’accordera pas avec le vieux.

37 Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, le vin nouveau fera éclater les outres, il se répandra et les outres seront perdues. 38 Mais on doit mettre le vin nouveau dans des outres neuves. 39 Jamais celui qui a bu du vin vieux ne désire du nouveau. Car il dit : “C’est le vieux qui est bon.” » (Lc 5, 33-39)

Questions sur le jeûne

Les pharisiens, confondus par la réponse de Jésus, portèrent la discussion sur un autre sujet : les jeûnes prescrits par la loi et les prières offertes à certaines heures fixes. Pour donner plus de poids à leur objection, ils invoquèrent l’exemple des disciples de Jean. De là vient que Matthieu attribua la question à ceux-ci, qui sans doute y prirent part et que Marc la mit dans la bouche des uns et des autres.

« Mais des jours viendront, et quand l’époux leur sera ôté, alors ils jeûneront en ces jours-là. » (Lc 5, 35).  Luc rendit cette pensée d’une manière pleine de solennité et de tristesse : « Les amis de noce ne peuvent pas jeûner maintenant ; mais des jours viendront ». Quels furent ces jours ? :  » Quand l’époux leur sera ôté, alors ils jeûneront en ces jours-là. » (Lc  5, 35)

« Personne ne met une pièce d’un habit neuf à un vieil habit ». Cette leçon  indique qu’il faut déchirer l’habit neuf pour se procurer la pièce. Matthieu et Marc dirent : « une pièce de drap neuf ». De ce procédé résulteraient deux maux : d’abord on déchire le neuf ; ensuite cette pièce prise du neuf ne s’accorde pas avec le vieux, elle fait avec lui une disparate désagréable à la vue. Matthieu et Marc énoncèrent un autre inconvénient : « La pièce neuve emporte une partie de l’habit et la déchirure en devient pire ».

« il n’y a personne, qui, buvant du vieux, désire aussitôt du nouveau ; car il dit : Le vieux est bon. » Cette troisième parabole, particulière à Luc, ne parait pas, au premier abord, être en harmonie d’idées avec les deux précédentes. Lla vie nouvelle que Jésus apporta dans les âmes et dans le monde est incompatible avec les vieilles institutions théocratiques et avec la vieille nature humaine ; il faut que tout soit renouvelé pour la recevoir et la supporter, ou plutôt c’est elle-même qui fait toutes choses nouvelles.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article → Vendredi de la 22e semaine, année impaire

◊ Dom Armand Veilleux de l’Abbaye Notre=Dame à Maredsous (Belgique)  : cliquez ici pour lire l’article →Homélie pour le vendredi de la 22ème semaine du Temps Ordinaire

   père Pascal Molemb, vicaire général (Avignon) : « Des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé. »

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Двадцать третье воскресенье обычного времени – год B

Posté par diaconos le 3 septembre 2021

Исцеление глухонемого

Ventitreesima domenica del Tempo Ordinario - Anno B dans articles en Italien sordomuto

# Чудеса Иисуса – это сверхъестественные события, приписываемые Иисусу в Новом Завете. Исцеление глухонемого из Декаполиса – это чудо, приписываемое Иисусу Христу. Он упоминается в Евангелии от Марка и является частью зондергута этой книги. Этот эпизод заканчивается обязательством раскрыть « мессианскую тайну ». Чудеса многочисленны в древнееврейской и греко-латинской литературе: надписи упоминают чудесные исцеления в Эпидавре, греческом святилище бога медицины Асклепия; у римлян были свои целители, такие как Аполлоний Тианский, у евреев – раввины-тауматурги, такие как Хони ХаМеагуэль или Ханина бен Досса.

Для Даниэля Маргерата « эти истории, благодаря разнообразию их мотивов и персонажей, казались бесконечными вариациями одного и того же стереотипного жанра, которыми изобилует греко-римская культура ». Знамения и чудеса были « разменной монетой » харизматов, доказательством их близких отношений с Богом, который наделил их этими способностями, пишет Паула Фредриксен. Флавий Иосиф, а также некоторые ближайшие раввинистические источники и Новый Завет сохранили память об этих людях. Некий Елеазар изгоняет бесов из одержимых людей; Ханина бен Доса из Галилеи исцеляет на расстоянии »; историк Геза Вермес видит « поразительную параллель » между этой таумачической силой и силой, приписываемой Иисусу в эпизоде исцеления сына офицера, где Иисус, как считается, также действует на расстоянии. « 

Другие харизматики управляли природой: Хони, создатель кругов (« Ониас » в книге Иосифа), и его двоюродный брат Ханан имели репутацию людей, вызывающих дождь. [Эти вызыватели дождя осознавали свои привилегированные отношения с Богом: вызыватель дождя Ханан даже молился, чтобы его зрители различали между ним и тем, кто действительно дает дождь, – Аббой [Отцом] небесным. Для авторов Евангелий чудеса – это знаки божественного действия, которые наблюдали не все. Ценность чудес как « знамений », подтвержденная в Новом Завете, согласуется с анализом историков, для которых они являются не объективным описанием фактов, а способом выражения религиозной истины.

Даниэль Маржерат указывает в этом смысле, « что рассказ о чуде – это религиозный язык, известный с древности, который несет в себе гораздо более сильные амбиции, чем воспоминание о чудесном факте прошлого; этот язык живет, чтобы протестовать против зла ». Библейские ученые классифицируют чудеса Иисуса по разным категориям. Герд Тайссен7 и Ксавье Леон-Дюфур8 выделяют тридцать три мотива, которые появляются в евангельских рассказах о чудесах.

Из Евангелия от Марка

1 Иисус вышел из области Тирской, прошел через Сидон, направился в сторону Галилейского моря и вошел в область Декаполиса. 32 Некоторые люди привели к Нему глухого человека, которому также трудно было говорить, и они умоляли Иисуса возложить на него руки. 33 Иисус отвел Его в сторону от толпы, вложил персты Свои в уши Его и коснулся языка Его слюною. 34 Тогда Он воззрел на небо, вздохнул и сказал ему : « Еффата !  « То есть, откройте !   » .

35 Уши его открылись, язык его развязался, и он говорил правильно. 36 Тогда Иисус повелел им не говорить никому; но чем более повелевал, тем более они проповедовали. 37 Они удивились и сказали: « Он сделал все правильно: Он заставляет глухих слышать и немых говорить ». «  (Мк 7, 31-37)

Исцеление глухонемого человека

Иисус покинул область Тира и вернулся к морю через Декаполис. К нему привели глухонемого и попросили возложить на него руки. Иисус вывел его из толпы, коснулся его ушей и языка и, подняв глаза к небу, со вздохом сказал : « Ефата, откройся ! « Парализованный был полностью исцелен. Иисус запретил присутствующим рассказывать об этом чуде, но чем больше Он запрещал, тем больше они рассказывали. И с великим изумлением они воскликнули : « Он все сделал правильно !  » .

Иисус продвинулся до северных границ Галилеи, где начиналась территория Тира. Вместо того чтобы сразу же вернуться назад, он направился еще дальше на север, через Сидон, чтобы вернуться к Галилейскому морю, пересечь Ливан в направлении Дамаска, а затем пересечь Декаполис. Марк не говорит, почему Иисус выбрал этот путь. Во время этого долгого путешествия по земле язычников Он мог непрерывно разговаривать со своими учениками.

Декаполис (десять городов) был большой областью за Иорданом, к северо-востоку от Галилеи. Однажды Иисус подошел к этому району; Ему пришлось уйти по просьбе жителей, но Он оставил там свидетельство Своей силы: « Тогда они стали умолять Иисуса уйти из их района. Когда Иисус вернулся в лодку, одержимый умолял остаться с Ним. Он не согласился, но сказал ему: « Иди домой к своему народу и расскажи ему обо всем, что Господь сделал для тебя по Своей милости ». (Мк 5, 17-19)

Эти люди доверились Иисусу, потому что попросили Его возложить на них руки. Только Марк рассказывает об этом исцелении. Матфей. Матфей указывает, что Иисуса окружало множество больных людей, в том числе глухонемых. Сплюнув, Иисус засунул пальцы со слюной в уши и коснулся языка глухонемого. Обычно Иисус исцелял одними словами. С какой целью он это сделал? Некоторые считают, что он хотел восполнить то, чего не хватало в вере больного; ободрить его, показав, что он с интересом заботится о нем.

Другие полагают, что он имел в виду свидетелей исцеления и приспособился к их представлениям о действенности определенных средств, чтобы избежать в них суеверия, которое могло быть связано с чудом. Иисус ничего не делал напрасно, но нашел эти средства необходимыми для совершения некоторых Своих чудес. Он был своего рода посредником между Ним и больными.

Совершение этого чуда было очень торжественным. Иисус, как часто бывает, поднял глаза к небу, где Его взгляд искал весь свет и силу Божью; Он вздохнул, вознося горячую молитву Богу, и из-за боли, которую Он испытывал, принимая на себя наши слабости; наконец, Он произнес могущественное слово, которое вернуло слух и речь несчастному: Ephphatha! (Арамейское слово) Образно говоря, уши немого были закрыты, а язык связан, отсюда слова: уши его открылись, и (греч.) развязался язык его. Эта толпа, ставшая свидетелем чуда, послушалась своего энтузиазма, а не повелений Иисуса.

Дьякон Мichel Houyoux

Ссылки на другие христианские сайты

◊ Богословское толкование  : Чудеса Иисуса нажмите здесь, чтобы прочитать статью →  Богословское толкование

◊ Рубрики портала : Чудеса Иисуса нажмите здесь, чтобы прочитать статью →  Избранные изречения отца Серафима (Роуза)

 Католический приход в Караганде, Майкудук :  » Иисус исцеляет слепых »

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Jeudi de la vingt-deuxième semaine du temps ordinaire-Année B

Posté par diaconos le 2 septembre 2021

Laissant tout, ils le suivirent

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# L’institution des douze apôtres, est un épisode de la vie de Jésus qui apparaît dans les trois évangiles synoptiques : Matthieu 10, 1–4, Marc 3, 13–19, Luc 6, 12–16, mais pas dans l’Évangile selon Jean. Il relate la sélection initiale des douze apôtres effectuée par Jésus pour un quart déjà disciples de Jean le Baptiste. La Vocation des premiers apôtres Pierre et André est une fresque de 349 × 570 cm de Domenico Ghirlandaio et ses assistants, réalisée entre 1481 et 1482 et faisant partie de la décoration du registre médian de la chapelle Sixtine au Vatican.
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En 1481, à la suggestion de Laurent de Médicis, un groupe d’artistes florentins est convoqué à Rome par le pape Sixte IV pour réaliser les fresques du projet de la chapelle Sixtine, scellant également la réconciliation du pape avec Florence et les Médicis. Sandro Botticelli, Cosimo Rosselli et Le Pérugin (Florentin par adoption), partent avec Ghirlandaio (qui était peut-être déjà à Rome). Chaque artiste était suivi d’un grand nombre d’assistants, dont certains s’affirmeront par la suite, comme Luca Signorelli, Pinturicchio, Filippino Lippi et Piero di Cosimo.
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Les fresques célèbrent la papauté à travers les Épisodes de la vie de Moïse et les Épisodes de la vie du Christ, mis en parallèle pour souligner la continuité du message divin de la loi dans la figure du Christ avant d’être transmis à Pierre. L’œuvre est achevée en 1482. Ghirlandaio s’est vu confier deux fresques, la Vocation des apôtres et la Résurrection, cette dernière étant déjà très endommagée à l’époque de Vasari, elle est repeinte plus tard à la fin du XVIe siècle.
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De l’évangile selon Luc

01 Or, la foule se pressait autour de Jésus pour écouter la parole de Dieu, tandis qu’il se tenait au bord du lac de Génésareth. 02 Il vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets. 03 Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon, et lui demanda de s’écarter un peu du rivage. Puis il s’assit et, de la barque, il enseignait les foules. 04 Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche. »

05 Simon lui répondit : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je vais jeter les filets. » 06 Et l’ayant fait, ils capturèrent une telle quantité de poissons que leurs filets allaient se déchirer. 07 Ils firent signe à leurs compagnons de l’autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu’elles enfonçaient. 08 A cette vue, Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus, en disant : « Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur. »

09 En effet, un grand effroi l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu’ils avaient pêchés ; 10 et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras. » 11 Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent.» (Lc 5, 1-11)

Vocation des premiers disciples

 Jésus, pressé par la foule, au bord du lac, avisa deux barques, dont les pêcheurs descendirent. Il monta dans celle de Simon et enseigna la multitude. Après avoir achevé son enseignement, Jésus ordonna à Simon de jeter le filet. Bien qu’ils eussent travaillé toute la nuit inutilement, Simon obéit et son filet se remplit tellement qu’il menaça de se rompre. Leurs compagnons dans l’autre barque vinrent à leur aide. Les deux barques étaient  près d’enfoncer. Simon demanda à Jésus de se retirer de lui pécheur. Il fut saisi de crainte, ainsi que Jacques et Jean.

Jésus le rassura et lui annonça qu’il sera désormais pêcheur d’hommes. Les disciples, laissant tout, suivirent Jésus. Luc n’établit pas de lien chronologique entre le fait qu’il raconta et ceux qui précédèrent. Jésus était au bord du lac de Génézareth ; la foule le pressait et écoutait.  Il monta sur une barque qui se trouvait là et qui était à Simon ; il le pria de s’éloigner à une petite distance du rivage, de manière à pouvoir être vu et entendu de toute la foule assemblée.

Et de la barque,  dont il fit sa chaire, il annonça la parole divine.   L’ordre : avance en pleine eau  s’adressae à Simon, patron de la barque sur laquelle se trouvait Jésus. Les mots : jeter vos filets, s’adressèrent aux autres pêcheurs qui étaient avec lui  et qui eurent aussi leur part dans l’action symbolique du moment.

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