Jeudi de la vingt-huitième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire
Posté par diaconos le 14 octobre 2021

Mahomet (570-632), Prophète d’un Islam de paix, de tolérance et de rectitude
De l’évangile selon Luc
47 Quel malheur pour vous, parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes, alors que vos pères les ont tués. 48 Ainsi vous témoignez que vous approuvez les actes de vos pères, puisque eux-mêmes ont tué les prophètes, et vous, vous bâtissez leurs tombeaux.49 C’est pourquoi la Sagesse de Dieu elle-même a dit : Je leur enverrai des prophètes et des apôtres ; parmi eux, ils en tueront et en persécuteront.
50 Ainsi cette génération devra rendre compte du sang de tous les prophètes qui a été versé depuis la fondation du monde, 51 depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, qui a péri entre l’autel et le sanctuaire. Oui, je vous le déclare : on en demandera compte à cette génération.
52 Quel malheur pour vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n’êtes pas entrés, et ceux qui voulaient entrer, vous les en avez empêchés. » 53 Quand Jésus fut sorti de la maison, les scribes et les pharisiens commencèrent à s’acharner contre lui et à le harceler de questions ; 54 ils lui tendaient des pièges pour traquer la moindre de ses paroles.» (Lc 11, 47-54)
Bâtir les tombeaux des prophètes
Le reproche que Jésus adressa à ses auditeurs diffère de celui qui se lit dans l’évangile selon Matthieu. Bâtir les tombeaux des prophètes était, dans leur intention, une œuvre réparatrice de piété ; mais, par une ironie des faits que Jésus releva, ils perpétuèrent le souvenir de la conduite de leurs pères en consommant leur œuvre. Au lieu de laisser tomber leurs crimes dans l’oubli, ils en élevèrent les monuments.
Ils se constituèrent les témoins du meurtre des hommes de Dieu et ils l’approuvèrent ; car eux, les tuèrent, ajouta Jésus, et vous, vous bâtissiez leurs tombeaux. Sans doute, les auditeurs de Jésus auraient pu répondre qu’en honorant les prophètes martyrs, ils protestaient contre leur meurtre ; mais comme, en présence même de Jésus, le plus grand des prophètes.
Ils se montraient remplis de haine contre la vérité divine, ils témoignaient par là que leurs soins pour les tombeaux des prophètes n’étaient qu’un acte d’hypocrisie. Jésus dévoila dans leur cœur le vrai commentaire de leurs actions.
Dans la tradition apostolique, on s’était habitué à citer les paroles de Jésus avec cette formule : « la sagesse divine a dit » Hofmann, Bernhard Weiss, M. Godet appliquèrent le terme de sagesse de Dieu, au plan conçu par Dieu pour le salut. La relation que Luc conserva de ce discours est conforme à celle de Matthieu, où Jésus dit sans formule de citation : « C’est pourquoi, voici, je vous envoie des prophètes »
« Parce qu’ayant enlevé la clef de la connaissance, vous n’êtes pas entrés vous-mêmes, ceux qui entraient, vous les avez empêchés. » (Lc 11, 52) Dans l’évangile selon Matthieu, ces paroles s’adressèrent à la fois aux scribes et aux pharisiens, comme tout le discours.
Dans le récit de Luc, elles ne concernèrent que les légistes auxquels Jésus parla, car c’étaient les docteurs de la loi qui s’arrogèrent le droit d’interpréter les Écritures, de les enseigner aux jeunes rabbins et de les appliquer au peuple, dans les diverses circonstances de la vie sociale.
La connaissance de Dieu et du salut fut comparée par Jésus à une maison ou à un temple que les scribes fermèrent après s’être saisis de la clef. Non seulement ces savants théologiens n’y entrèrent pas entrés, mais ils empêchèrent, par leurs erreurs et leur opposition, ceux qui voulurent entrer.
Dans la tradition apostolique, on s’était habitué à citer les paroles de Jésus avec cette formule : « la sagesse divine a dit » Hofmann, Bernhard Weiss, M. Godet appliquèrent le terme de sagesse de Dieu, au plan conçu par Dieu pour le salut. La relation que Luc conserva de ce discours est conforme à celle de Matthieu, où Jésus dit sans formule de citation : « C’est pourquoi, voici, je vous envoie des prophètes »
« Parce qu’ayant enlevé la clef de la connaissance, vous n’êtes pas entrés vous-mêmes, ceux qui entraient, vous les avez empêchés. » (Lc 11, 52) Dans l’évangile selon Matthieu, ces paroles s’adressèrent à la fois aux scribes et aux pharisiens, comme tout le discours.
Dans le récit de Luc, elles ne concernèrent que les légistes auxquels Jésus parla, car c’étaient les docteurs de la loi qui s’arrogèrent le droit d’interpréter les Écritures, de les enseigner aux jeunes rabbins et de les appliquer au peuple, dans les diverses circonstances de la vie sociale.
La connaissance de Dieu et du salut fut comparée par Jésus à une maison ou à un temple que les scribes fermèrent après s’être saisis de la clef. Non seulement ces savants théologiens n’y entrèrent pas entrés, mais ils empêchèrent, par leurs erreurs et leur opposition, ceux qui voulurent entrer. « …lui dressant des pièges pour surprendre quelque parole sortie de sa bouche. » (Lc 11, 54)
Diacre Michel Houyoux
Complément
◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Saint Calliste Ier, pape et martyr (155-222)
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