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Mardi du trente novembre 2021

Posté par diaconos le 30 novembre 2021

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Jésus leur dit :  » Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes »

Michel Houyoux

   Michel Houyoux, Professeur retraité (Physique, chimie et biologie) du Collège saint Stanislas à Mons (Belgique) et diacre permanent (Province de Namur (Belgique)
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# Le terme de pêcheur d’hommes est, selon l’Évangile selon Luc, celui qu’utilise Jésus-Christ avant d’être ressuscité, au bord du lac de Génésareth. Il exhorte ainsi ses disciples à « jeter leurs filets » pour convertir les humains à la « Bonne nouvelle ».
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Il faut se référer à la première pêche miraculeuse ainsi qu’à la deuxième pêche miraculeuse pour comprendre la métaphore évoquée par Jésus. Benoît XVI, en s’adressant aux évêques, précise que les termes « pêcheur d’hommes » désignent le fait qu’il faut jeter les filets de l’Évangile afin que les humains adhérent au Christ1, « pour les tirer, pour ainsi dire, hors des eaux salées de la mort et de l’obscurité dans laquelle la lumière du ciel ne pénètre pas » .
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Grégoire le Grand, quelques siècles plus tôt, a abordé le sujet dans son homélie 24 consacrée entièrement au deuxième épisode de la pêche. Il y précise qu’après la conversion, après avoir été pris dans les filets, il ne faut pas revenir aux péchés, mais suivre les vertus. Être pêcheur d’hommes consiste à faire suivre une vie meilleure à son prochain. La foi en Jésus-Christ se réfère à l’histoire de Jésus de Nazareth,
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Juif de Galilée, qui apparaît au ier siècle dans le cercle de Jean le Baptiste avant de s’engager, entouré de quelques disciples, dans une carrière de prédication itinérante d’un à deux ans et demi, essentiellement en Galilée, en pratiquant guérisons et exorcismes. Il suscita engouement et ferveur, s’attirant la méfiance des autorités politiques et religieuses, avant d’être arrêté, condamné et crucifié vers l’an 30 à Jérusalem pendant la fête juive de la Pâque, sous l’administration du préfet Ponce Pilate. 
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Le Papyrus P52, recto. Daté de la première moitié du deuxième siècle, ce document qui contient deux passages de l’Évangile selon Jean est le plus ancien exemplaire connu du Nouveau Testament. Dans les premières décennies qui suivent la mort de Jésus de Nazareth vers 30, ses disciples vont se constituer en petites communautés autour de deux croyances : celle que Jésus était le messie attendu par les juifs, et celle qu’il était ressuscité et était apparu à un certain nombre de témoins.
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Ce « mouvement des disciples de Jésus », par ses croyances en la messianité et la résurrection de Jésus, constitue alors une secte particulière au sein du judaïsme. La foi en Jésus-Christ est marquée dès ses débuts par la prédication de Paul de Tarse, l’apôtre des gentils » qui n’a pas connu le Jésus historique, mais qui affirme l’avoir vu après sa résurrection.
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Le Messie médiateur et rédempteur Le Messie (de l’hébreu מָשִׁיחַ — mashia’h) désigne dans le judaïsme l’oint du Seigneur, c’est-à-dire la personne consacrée par le rituel de l’onction effectué par un prophète. Christos est, en grec, une traduction littérale du mot mashia’h utilisé dans la Septante.

De l’évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,    comme Jésus marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans la mer ; car c’étaient des pêcheurs.

   Jésus leur dit : « Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. »  Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent. De là, il avança et il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque avec leur père, en train de réparer leurs filets.

Il les appela. Aussitôt, laissant leur barque et leur père, ils le suivirent. De là, il avança et il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque avec leur père, en train de réparer leurs filets. Il les appela.    Aussitôt, laissant leur barque et leur père, ils le suivirent. (Mt 4, 18-22)

Les soucis du siècle et la séduction des richesses

« D’autres personnes qui reçoivent la semence parmi les épines, ce sont celles qui entendirent la parole  » (Mc 4, 18) Les épines représentèrent d’après Matthieu les soucis du siècle et la séduction des richesses ; à ces deux causes de stérilité Luc ajouta les voluptés de la vie et Marc les convoitises des autres choses, ou les autres genres de convoitises.

Une seule de ces passions, persistant dans le cœur, suffisait pour étouffer la parole et la rendre infructueuse. Combien plus quand plusieurs ou toutes entrant dans le cœur étoufferont ensemble la parole.

Ils ne l’entendirent pas une seule fois. Mais souvent, depuis longtemps, ce qui fit qu’en eux la semence eut le temps de grandir, de donner les plus belles espérances et ce ne fut que plus tard que les épines grandissant aussi, l’étouffèrent. Les fruits de la semence avec les fruits de la parole dans la vie religieuse et morale de ceux qui l’ont entendue, a quelque chose de solennel et de frappant.

« Jésus il leur disait : Apporte-t-on la lampe pour la placer sous le boisseau ou sous le lit ? N’est-ce pas pour la placer sur le pied de lampe ? » (Mc 19, 22)  Cette image, riche en significations diverses, revient fréquemment dans les évangiles de Matthieu et de Luc, parce que Jésus l’employait souvent dans ses discours, et cela, dans des applications différentes.

Ici il voulut enseigner à ses disciples que la connaissance des vérités de son royaume, qu’il leur communiqua par ses paraboles, ils ne durent pas la cacher à d’autres mais la publier au grand jour. Et tel est le devoir de chaque chrétien.

« Ne pensez pas que ce que je vous confie maintenant en secret, doive rester toujours caché ; j’allume en vous la lumière, afin que, par votre ministère, elle dissipe les ténèbres dans le monde entier. » (Erasme) Cette parole a même une portée plus générale. Tout ce qui reste caché à l’homme dans ce monde ne lui est voilé que pour lui être un jour pleinement révélé.

« Cela a lieu graduellement dans le siècle présent et s’accomplira pleinement quand la lumière éclairera toutes choses » (1 Co. 4-5)- Bengel

Diacre Michel Houyoux

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◊ Diacre Yves Fortin : cliquez ici pour lire l’article → Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes

◊ Jean Jaques Sanza : cliquez ici pour lire l’article → Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes

Prédication du pasteur Elian Cuvillier

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Seconda domenica di Avvento – Anno C

Posté par diaconos le 30 novembre 2021

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# Giovanni Battista era una figura importante nel cristianesimo e nell’islam. Storicamente, la sua esistenza è attestata da un passaggio in Flavio Giuseppe; era un predicatore ebreo al tempo di Gesù di Nazareth. Il Vangelo secondo Giovanni localizza l’attività del Battista sulle rive del Giordano e a Betania al di là del Giordano. Gesù visse lì per un certo periodo nel suo entourage e reclutò i suoi primi apostoli.

I Vangeli sinottici sincronizzano l’inizio dell’attività di Gesù con l’imprigionamento di Giovanni. Il pubblico di questo profeta apocalittico era così numeroso da provocare la reazione di Erode Antipa che, vedendolo riunire i suoi seguaci, temeva che avrebbe provocato una rivolta. Nei Vangeli sinottici, il Battista fu ucciso perché aveva criticato il matrimonio di Antipa con Erodiade.

Nel cristianesimo, Giovanni Battista è il profeta che ha annunciato la venuta di Gesù di Nazareth. Lo battezzò sulle rive del fiume Giordano, lasciando alcuni dei suoi discepoli ad unirsi a lui. Un precursore del Messia, è presentato nei sinottici come se condividesse molte caratteristiche con il profeta Elia. Il cattolicesimo romano lo fece santo e gli dedicò due feste  : il 24 giugno, che commemora la sua nascita,

fissata sei mesi prima di Natale per conformarsi al racconto dell’infanzia del Vangelo secondo Luca, e il 29 agosto, che celebra il ricordo della sua decapitazione. La religione mandanese ne fa il suo principale profeta. Egli è considerato dall’Islam come un profeta discendente di ‘Imrān.

Secondo il Vangelo di Luca, Giovanni era il figlio di Zaccaria, un sacerdote che serviva nel Tempio di Gerusalemme. Apparteneva a una famiglia sacerdotale. « Giovanni è un cohen-prete rurale che sosteneva il perdono dei peccati attraverso il battesimo e non attraverso i riti del Tempio. Era soprattutto un recluso con un ascetismo proverbiale (Mt 11,18) non privo di paralleli all’epoca.

I suoi tratti e la sua morale ricordavano abbastanza quelli di Bannos, che Flavio Giuseppe emulava in gioventù. Dalla sua analisi dei Mandaeani che si chiamavano naso-rayya (osservatori) e da ciò che i Padri della Chiesa hanno detto sulla setta dei nasareni.

Andrea Paolo ritiene che il nome Nasoreans (nasoreya) sia stato dato ai discepoli di Giovanni Battista. « In arabo secondo T. Fahd nella voce dell’Enciclopedia dell’Islam « Sabi’a », natsoraye/osservatori si riferisce a uno dei due rami della setta musulmana dei Sabi’un o Sabeani, battisti imparentati con gli Elkasaiti nel VII secolo e considerati nel Corano tra il popolo del Libro/ahl al-kitab ».

Il vangelo attribuito all’apostolo Giovanni situa l’attività di Giovanni Battista sulle rive del Giordano. Le pratiche di Giovanni e degli Esseni hanno poco a che fare l’una con l’altra.

Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo San Luca

Nell’anno quindicesimo del regno dell’imperatore Tiberio, mentre Ponzio Pilato era governatore della Giudea, Erode era allora al potere in Galilea, suo fratello Filippo nel paese di Ituraea e Traconitide, Lisania ad Abilene, e i capi dei sacerdoti erano Anna e Caifa, la parola di Dio fu rivolta nel deserto a Giovanni, figlio di Zaccaria.

Attraversò tutta la regione del Giordano, proclamando un battesimo di conversione per il perdono dei peccati, come è scritto nel libro degli oracoli del profeta Isaia : « Voce di uno che grida nel deserto: Preparate la via del Signore, raddrizzate i suoi sentieri. Ogni burrone sarà colmato, ogni monte e ogni colle saranno abbassati; i passaggi tortuosi diventeranno diritti, i sentieri rocciosi saranno resi lisci; e ogni creatura vivente vedrà la salvezza di Dio ». (Lc 3,1-6)

Il ministero di Giovanni Battista

Nel momento solenne in cui Giovanni Battista annunciò quello di Gesù, Luca era ansioso di segnare il posto di questo evento nella storia del suo tempo. Da qui i dati cronologici precisi. Tiberio succedette ad Augusto il 19 agosto 14 d.C. ; il quindicesimo anno del suo regno cadde nell’anno 28 o 29. Gesù, essendo nato quattro anni prima della nostra era, aveva allora trentadue o trentatré anni.

Alcuni storici hanno pensato che Luca contasse gli anni del regno di Tiberio dal momento in cui Augusto lo associò all’impero, cosa che fece due anni prima della sua morte nell’anno 26, e Gesù avrebbe avuto trent’anni esattamente al momento del suo battesimo; questo modo di contare gli anni di un regno è senza analogia negli storici antichi.Pilato allora portava solo il titolo di amministratore dell’imperatore.

In Giudea, come in alcuni altri distretti, questo funzionario era responsabile di tutta l’amministrazione. Dalla rimozione di Archelao, figlio di Erode, nel 6 d.C., la Giudea formava, con la Samaria e l’Idumea, un annesso della provincia di Siria. Pilato vi giunse solo pochi anni prima del ministero di Giovanni Battista, e dopo un governo di dieci anni (26-36 d.C.) fu destituito (Giuseppe, Antichità giudaiche, XVIII, 4, 2).

Erode Antipa, il secondo figlio di Erode il Grande, governò la Galilea e la Perea, con il titolo di tetrarca, che originariamente designava il sovrano della quarta parte di un regno, ma che in seguito fu applicato ai piccoli principi dipendenti dai Romani. Erode Antipa regnò dalla morte di suo padre nel 4 a.C. fino al 39 d.C. Filippo, un altro figlio di Erode e fratello del primo, regnò su Ituraea e Trachonitis, a cui lo storico Giuseppe (Antichità giudaiche, XV, 10, 1) aggiunge Batanea e Auranitida, province situate a nord-est della Galilea, vicino alle montagne del Libano. Filippo regnò dal 4 a.C. al 34 d.C. Abilene, così chiamata da Abila, la città principale di questa provincia che Lisania governò con il titolo di tetrarca, era anche situata vicino alle montagne del Libano.

Questo Lisania è stato spesso confuso con uno dei suoi predecessori dello stesso nome, menzionato da Giuseppe (Antichità giudaiche, XV, 4, 1). È stato provato da iscrizioni che esisteva nel regno di Tiberio un tetrarca Lisania, discendente dell’antico principe di quel nome Luca, dopo queste indicazioni relative allo stato politico del mondo, caratterizzò la situazione teocratica e religiosa del paese. Annas, il suocero di Caifa, fu deposto dal predecessore di Pilato, e Caifa fu l’unico detentore della carica, sia per la sua parentela con quest’ultimo, sia perché gli ebrei non volevano riconoscere questi sconfinamenti dell’autorità pagana nelle loro istituzioni religiose,

L’area intorno al Giordano faceva parte della regione indicata più vagamente da Matteo come il « deserto della Giudea ». Queste parole esprimevano brevemente l’intero significato e lo scopo del ministero di Gesù. Ogni carne vedrà la salvezza di Dio. (Lc 3, 6) Luca adotta questa parafrasi, che si adatta al suo scopo: vedere la salvezza di Dio ai tempi del Vangelo era vedere la manifestazione delle sue perfezioni, della sua santità, della sua misericordia.

Queste parole si trovano in un altro passo di Isaia (Is 52,10). Per quanto riguarda il suo significato generale, la profezia ha usato l’immagine dei preparativi che si fanno sulle strade per il passaggio di un re che visita solennemente i suoi stati. Con questa immagine è stato descritto il cambiamento che deve avvenire nel cuore dell’uomo decaduto, affinché Dio e la sua santa volontà vi regnino: orgoglioso e altero, deve essere umiliato dal pentimento ; impegnato nelle vie tortuose dell’incredulità o del dubbio o della superstizione, deve tornare sulla retta via della verità di Dio, della sincerità.

Inoltre, nell’interpretazione e nell’applicazione di queste immagini, dobbiamo evitare le sottigliezze in cui l’esegesi o la predicazione a volte si perdono.

Il Diacono Michel Houyoux

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◊  Congregazione per il clero : clicca qui per leggere l’articolo → II Domenica di Avvento – Anno C

◊ Qumran : clicca qui per leggere l’articolo → Testi – II Domenica di Avvento (Anno C) 

Padre Fernando Armellini : «  Seconda domenica di Avvento

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Lundi de la première Semaine de l’Avent — Année C

Posté par diaconos le 29 novembre 2021

 

 Lundi de la première Semaine de l'Avent — Année C dans Catéchèse guerison-de-l-enfant-d-un-centurion

Un centurion demanda à Jésus de guérir son serviteur

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, comme Jésus était entré à Capharnaüm, un centurion s’approcha de lui et le supplia : « Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement.»  Jésus lui dit : «Je vais aller moi-même le guérir.» Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri. Moi-même qui suis soumis à une autorité, j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient, et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. »

À ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi. Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des Cieux.» (Mt 8, 5-11)

Le Christ guérissant et délivrant

Le centenier était un officier romain, commandant une compagnie de cent hommes. Né païen, cet homme était parvenu à la foi au Dieu vivant et vrai pendant son séjour parmi les Juifs. Il avait aussi une certaine connaissance de Jésus et de ses œuvres. Il montra une confiance sans bornes en sa puissance. Ce récit de Matthieu et celui de Luc en harmonie quant au fond des choses, présentèrent de notables différences de détails. La charité du centenier et son dévouement n’en ressortirent que mieux dans toute leur beauté.

Luc remarqua que ce serviteur lui était fort cher. La maladie indiquée comme paralysie était un mal aigu qui causait de grandes souffrances au malade : il était cruellement tourmenté et le mettait en danger de mort. D’orient  et d’Occident, des contrées païennes les plus éloignées. Quelle connaissance de l’avenir de son règne ! Être assis à table, image de la possession des biens célestes, de la joie dans la communion d’Abraham et de tous les enfants de Dieu.

Les fils du royaume, les Juifs qui auront rejeté le salut. Hébraïsme qui marque un rapport intime avec quelqu’un ou quelque chose : « Fils de la résurrection, fils de l’époux, ses amis de noce ; Les ténèbres du dehors : la salle du banquet, qui avait lieu la nuit, était resplendissante de lumière, mais au dehors, tout était ténèbres. Pleurs et grincements de dents, expression terrible de la douleur et du désespoir.

D’Orient et d’Occident, des contrées païennes les plus éloignées. Quelle connaissance de l’avenir de son règne ! Être assis à table, image de la possession des biens célestes, de la joie dans la communion d’Abraham et de tous les enfants de Dieu.  Le centenier dit : « Si moi, un homme, qui dois obéir à mes supérieurs, j’ai un tel pouvoir sur la volonté d’autres hommes, combien plus peux-tu, toi, commander à la maladie et à la mort

Le motif invoqué par le centenier à l’appui de sa requête et l’accent qu’il donne à ces mots un homme sous autorité montrent qu’il se représente Jésus comme un être surhumain dominant sur des puissances ou sur des esprits qui, à son commandement, peuvent opérer la guérison. (B. Weiss)

La maladie n’obéit pas aussi facilement que le serviteur et les soldats, mais la sagesse du croyant, qui resplendit à travers la rudesse du soldat, ne se laisse pas troubler par cette objection, (Bengel)

D’Orient et d’Occident, des contrées païennes les plus éloignées. Quelle connaissance de l’avenir de son règne ! Être assis à table, image de la possession des biens célestes, de la joie dans la communion d’Abraham et de tous les enfants de Dieu.

Les fils du royaume, les Juifs qui auront rejeté le salut. Hébraïsme qui marque un rapport intime avec quelqu’un ou quelque chose : « Fils de la résurrection, fils de l’époux, ses amis de noce ; Les ténèbres du dehors : la salle du banquet, qui avait lieu la nuit, était resplendissante de lumière, mais au dehors, tout était ténèbres. Pleurs et grincements de dents, expression terrible de la douleur et du désespoir.

Diacre Michel Houyoux

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Jésus et le lépreux ou la colère de Jésus

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Deuxième dimanche de l’Avent de l’année C

Posté par diaconos le 29 novembre 2021

Rendez droits les chemins du Seigneur

 Deuxième dimanche de l'Avent de l'année C dans Catéchèse 20201206-01

Michel Houyoux      Michel Houyoux, Professeur retraité  du  Collège saint Stanislas à Mons 5Belgique) et diacre mermanent
 # Jean le Baptiste, fut un personnage majeur du christianisme et de l’islam. Sur le plan historique, son existence fut attestée par un passage de Flavius Josèphe, il fut un prédicateur juif du temps de Jésus de Nazareth. L’Évangile selon Jean localisa l’activité du Baptiste sur les rives du Jourdain et à Béthanie au-delà du Jourdain. Jésus y vécut un temps dans son entourage et y recruta ses premiers apôtres.
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Les Évangiles synoptiques synchronisent le début de l’activité de Jésus avec l’emprisonnement de Jean. L’audience de ce prophète apocalyptique fut tellement importante, qu’elle suscita la réaction d’Hérode Antipas, qui, le voyant rassembler ses partisans, craignit qu’il ne provoqua une révolte. Dans les Évangiles synoptiques, le Baptiste fut tué, parce qu’il avait critiqué le mariage d’Antipas avec Hérodiade.
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Dans le christianisme, Jean le Baptiste est le prophète qui annonça la venue de Jésus de Nazareth. Il le a baptisa sur les bords du Jourdain, laissant certains de ses disciples se joindre à lui. Précurseur du Messie, il est présenté dans les synoptiques comme partageant beaucoup de traits avec le prophète Élie. Le catholicisme romain en a fit un saint et lui consacra deux fêtes : le 24 juin qui commémore sa naissance, fixée six mois avant Noël pour se conformer au récit d’enfance de l’Évangile selon Luc, et le 29 août qui célèbre la mémoire de sa décapitation. La religion mandéenne en fait son prophète principal. Il est considéré par l’islam comme un prophète descendant de ‘Imrān.
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D’après l’Évangile selon Luc, Jean fut le fils de Zacharie, un prêtre qui assura des fonctions au Temple de Jérusalem. Il appartint à une famille sacerdotale. « Jean est un cohen-prêtre rural qui prôna un pardon des péchés par le baptême et non par les rites du Temple. Il fut surtout un solitaire à l’ascèse proverbiale (Mt 11, 18) non sans parallèle à l’époque » Ses traits et ses mœurs rappellèrent d’assez près ceux de Bannos, dont Flavius Josèphe se fit l’émule dans sa jeunesse. À partir de son analyse des Mandéens qui se donnèrent le nom de nasôrayya (observants) et ce que dirent les Pères de l’Église de la secte des nasaréens..
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André Paul estima que le nom Nasôréens (nasôrayya) fut donné aux disciples de Jean le Baptiste. « En arabe selon T. Fahd dans la notice « Sabi’a » de l’Encyclopédie de l’Islam, natsoraye/observants désigne l’une des deux branches de la secte musulmane des Sabi’un ou sabéens, des baptistes apparentés aux elkasaïtes au VIIe siècle et considérés dans le Coran comme faisant partie des Gens du livre/ahl al-kitab.» L’évangile attribué à l’apôtre Jean localisa l’activité de Jean le Baptiste sur les rives du Jourdain. Les pratiques de Jean et celles des esséniens n’ont que peu de rapports.

De l’évangile de Jésus Christ selon saint Luc

L’an quinze du règne de l’empereur Tibère, Ponce Pilate étant gouverneur de la Judée, Hérode étant alors au pouvoir en Galilée, son frère Philippe dans le pays d’Iturée et de Traconitide, Lysanias en Abilène, les grands prêtres étant Hanne et Caïphe, la parole de Dieu fut adressée dans le désert à Jean, le fils de Zacharie.

Il parcourut toute la région du Jourdain, en proclamant un baptême de conversion pour le pardon des péchés, comme il est écrit dans le livre des oracles d’Isaïe, le prophète : « Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées ; les passages tortueux deviendront droits, les chemins rocailleux seront aplanis ;    et tout être vivant verra le salut de Dieu.» (Lc 3, 1-6)

Le ministère de Jean-Baptiste

Au moment solennel où Jean-Baptiste annonça celle de Jésus, Luc tint à marquer la place de cet événement dans le cadre de l’histoire de son temps. De là ces données chronologiques si précises. Son regard se porta d’abord sur l’empire, puis sur les différentes parties de la terre sainte et de ses environs, enfin sur les autorités théocratiques du peuple juif.Tibère succéda à Auguste le 19 août de l’an 14 de notre ère ; la quinzième de son règne tomba sur l’an 28 ou 29. Jésus, étant né quatre ans avant notre ère avait alors trente-deux ou trente-trois ans.Certains historiens pensèrent que Luc compta les années du règne de Tibère du moment où Auguste l’associa à l’empire, ce qu’il fit deux ans avant sa mort en l’an 26 et Jésus aurait eu trente ans exactement lors de son baptême ; cette manière de compter les années d’un règne est sans analogie chez les historiens anciens.Pilate ne portait alors que le titre d’intendant de l’empereur.

En Judée, comme dans quelques autres districts, ce fonctionnaire était chargé de toute l’administration.Depuis la destitution d’Archélaüs, fils d’Hérode, en l’an 6 de notre ère, la Judée formait, avec la Samarie et l’Idumée, une annexe de la province de Syrie. Pilate y arriva quelques années seulement avant le ministère de Jean-Baptiste et, après un gouvernement de dix ans (26-36 après J.-C.), il fut révoqué (Josèphe, Antiquités Juives, XVIII, 4, 2).

.Hérode Antipas, second fils d’Hérode le Grand, gouvernait la Galilée et la Pérée, avec le titre de tétrarque, qui désignait originairement le souverain de la quatrième partie d’un royaume, mais qui, dans la suite, fut appliqué à de petits princes dépendants des Romains.Hérode Antipas régna depuis la mort de son père en l’an 4 avant Jésus-Christ, jusqu’en l’an 39 de notre ère. Philippe, autre fils d’Hérode et frère du précédent, régnait sur l’Iturée et la Trachonite, auxquelles l’historien Josèphe (Antiquités Juives, XV, 10, 1) ajoute la Batanée et l’Auranitide, provinces situées au nord-est de la Galilée, près des montagnes du Liban. Philippe régna de l’an 4 avant Jésus-Christ jusqu’à l’an 34 de notre ère.L’Abilène, ainsi nommée d’Abila, chef-lieu de cette province que gouvernait Lysanias, avec le titre de tétrarque, était également située près des montagnes du Liban.

Ce Lysanias fut souvent confondu avec un de ses prédécesseurs du même nom, mentionné par Josèphe (Antiquités Juives, XV, 4, 1)Il fut prouvé, par des inscriptions, qu’il existait sous le règne de Tibère un tétrarque Lysanias, descendant de l’ancien prince de ce nom Luc, après ces indications relatives à l’état politique du monde, caractérisa la situation théocratique et religieuse du pays.Anne, beau-père de Caïphe, fut destitué par le prédécesseur de Pilate et Caïphe fut le seul titulaire de la fonction, soit à cause de sa parenté avec ce dernier, soit parce que les Juifs ne voulaient pas reconnaître ces empiétements de l’autorité païenne sur leurs institutions religieuses,

Anne continuait à s’arroger le titre et partageait avec son gendre l’autorité sacerdotale.Les environs du Jourdain faisaient partie de la région désignée d’une manière plus vague par Matthieu sous le nom de « désert de Judée » Ces paroles exprimèrent brièvement tout le sens et le but du ministère de Jésus.« Toute chair verra le salut de Dieu. » (Lc 3, 6) Luc adopta cette paraphrase qui convenait à son but. voir le salut de Dieu, dans les temps évangéliques, c’était voir la manifestation de ses perfections, de sa sainteté, de sa miséricorde.

Ces paroles se trouvent dans un autre passage d’Ésaïe (Is 52.10). Quant à son sens général, la prophétie employa l’image des préparatifs qu’on faisait sur les chemins, en vue du passage d’un roi visitant solennellement ses États. Par cette image fut décrit le changement qui devait s’opérer dans le cœur de l’homme déchu, pour que Dieu et sa sainte volonté puissent y régner : orgueilleux et hautain, il doit être abaissé par la repentance ; engagé dans les voies tortueuses de l’incrédulité ou du doute, ou de la superstition, il doit revenir au droit chemin de la vérité de Dieu, de la sincérité. Du reste, il faut éviter, dans l’interprétation et l’application de ces images, les subtilités où se perd quelquefois l’exégèse ou la prédication

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◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Deuxième dimanche de l’Avent, année C

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◊ Service de la Catéchèse de Toulon (France) : cliquez ici pour lire l’article → Deuxième dimanche de l’Avent, année C

Le Jésus historique

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