Lundi de la septième semaine du Temps ordinaire de l’année C
Posté par diaconos le 21 février 2022
De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc
En ce temps-là, Jésus, ainsi que Pierre, Jacques et Jean, descendirent de la montagne ; en rejoignant les autres disciples, ils virent une grande foule qui les entourait, et des scribes qui discutaient avec eux. Aussitôt qu’elle vit Jésus, toute la foule fut stupéfaite, et les gens accouraient pour le saluer. Il leur demanda : « De quoi discutez-vous avec eux ? » Quelqu’un dans la foule lui répondit : « Maître, je t’ai amené mon fils, il est possédé par un esprit qui le rend muet ; cet esprit s’empare de lui n’importe où, il le jette par terre, l’enfant écume, grince des dents et devient tout raide. J’ai demandé à tes disciples d’expulser cet esprit, mais ils n’en ont pas été capables. «
Prenant la parole, Jésus leur dit : « Génération incroyante, combien de temps resterai-je auprès de vous ? Combien de temps devrai-je vous supporter ? Amenez-le-moi. » On le lui amena. Dès qu’il vit Jésus, l’esprit fit entrer l’enfant en convulsions ; l’enfant tomba et se roula par terre en écumant. Jésus interrogea le père : « Depuis combien de temps cela lui arrive-t-il ? »Il répondit : » Depuis sa petite enfance, souvent il l’a même jeté par terre. E le feu ou dans l’eau pour le faire périr. Mais si tu peux faire quelque chose, viens à notre secours, par compassion envers nous ! »
Il répondit : « Depuis sa petite enfance. Et souvent il l’a même jeté dans le feu ou dans l’eau pour le faire périr. ais si tu peux quelque chose, viens à notre secours, par compassion envers nous ! » Tout est possible pour celui qui croit. » Aussitôt le père de l’enfant s’écria : Je crois. Viens au secours de mon manque de foi. » Jésus vit que la foule s’attroupait ; il menaça l’esprit impur, en lui disant : « Esprit qui rends muet et sourd, je te l’ordonne, sors de cet enfant et n’y rentre plus jamais ! »
Ayant poussé des cris et provoqué des convulsions, l’esprit sortit. L’enfant devint comme un cadavre, de sorte que tout le monde disait : « Il est mort » Mais Jésus, lui saisissant la main, le releva, et il se mit debout. Quand Jésus fut rentré à la maison, ses disciples l’interrogèrent en particulier : « Pourquoi est-ce que nous, nous n’avons pas réussi à l’expulser ? » Jésus leur répondit : « Cette espèce-là, rien ne peut la faire sortir, sauf la prière. »
Guérison de l’enfant lunatique
Dès que Jésus fut de retour vers le peuple, un père vint l’implorer pour son fils malade, que les disciples ne purent guérir. Jésus, laissant échapper une plainte douloureuse sur sa génération, commanda que le malade lui fut amené, et il le délivra à l’instant. Pourquoi les disciples n’ont pu l’opérer. Les disciples lui demandèrent alors pourquoi ils ne purent pas chasser ce démon ; Jésus leur répondit que e fut à cause de leur peu de foi, que la foi leur rendrait toutes choses possibles ; et il ajouta que cette espèce de démons ne peuvent être chassés que par la prière et le jeûne.
Se trouvant avec ses disciples en Galilée, Jésus leur prédit de nouveau ses souffrances, sa mort, sa résurrection. Les disciples en furent fort attristés. Jésus redescendu dans la plaine guérit un lunatique. Nouvelle prédiction de ses Nouvelle prédiction de ses souffrances. Quel émouvant contraste entre la gloire de la montagne et cette scène. Ce contraste, Raphaël l’a admirablement reproduit dans son tableau de la transfiguration.
Matthieu, marc et Luc le firent vivement ressortir en suivant le même ordre dans leurs récits. Marc le donna avec le plus grand détail et de la manière la plus vivante le misérable état de ce jeune malade et la douleur de son père. Les symptômes mentionnés dans les trois évangiles (il tombe souvent, « il écume », Marc semblent indiquer que le jeune homme était épileptique. De plus, le père crut remarquer que les phases de la lune exerçaient une influence sur la maladie de son fils (lunatique).
On comprend que les disciples n’eussent pu guérir une maladie aussi invétérée, dont le jeune homme était affligé dès son enfance. Cela ne fit qu’augmenter les angoisses du père. Ces paroles de Jésus furent l’expression d’une profonde tristesse. Il sentit plus vivement que personne le contraste douloureux qu’il y eut entre la gloire bienheureuse de la montagne et ces scènes de misère et de douleur. Sa tendre sympathie en souffrit, et il soupira après la délivrance.
Mais en même temps il pensa à son peuple et à ses disciples, qui bientôt seront privés de sa présence et de son appui : « Jusqu’à quand serai-je avec vous, vous supporterai-je ? » Enfin, ses paroles exprimèrent un reproche sévère, adressé à qui ? Au père, dirent les uns, parce qu’il voulut un miracle ; aux disciples, pensèrent les autres, parce qu’ils e purent guérir le malade ; d’autres enfin admirent que Jésus eut en vue tout ce peuple qui l’entoura : cette génération, qui se montra toujours plus incrédule et perverse à son égard.
Et, malgré tout, Jésus, sûr de sa puissance et ému de charité, ajouta brusquement : »Amenez-le-moi ici ! » » Le réprimanda, pourrait se rapporter soit au malade, soit au démon. D’après Marc et Luc, ce fut à ce dernier que s’adressa la parole puissante de Jésus. Le malade fut à l’instant guéri de sa maladie et délivré du pouvoir démoniaque qui s’y ajouta.
Diacre Michel Houyoux
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♥ Guérison de l’enfant lunatique
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