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La fête du corps et du sang du Christ

Posté par diaconos le 22 février 2022

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Jadis Dieu a nourri son peuple au désert en lui donnant la manne. Aujourd’hui il le nourrit du corps du Christ. La communion au corps et au sang du Christ n’est pas seulement l’union à Jésus, mais le signe et l’aliment de l’unité entre les hommes. (1 Co 10, 16-17).

« Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui. » (Jn 6,56)

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La fête du corps et du sang du Christ (fête du Saint Sacrement) fut célébrée pour la première fois à Liège en 1247 (Belgique).  En 1264, le pape Urbain IV institua une nouvelle fête qui devra  être célébrée en l’honneur du Saint Sacrement : elle fut intitulée « Fête de l’Eucharistie » Plusieurs paroisses organisent des processions à l’occasion de la fête du Saint Sacrement. La fête du Saint Sacrement a lieu le deuxième dimanche après la Pentecôte, après le dimanche de la Sainte Trinité.

La première lecture est tirée du Deutéronome 8,2-3.14-16

Commentaire : Moïse rappelle ici, c’est la sollicitude de Dieu pour son peuple au coeur même de ces épreuves. Plus que tout le reste, l’expérience la plus marquante du désert, c’est l’Alliance conclue au Sinaï. Et cette Alliance a été vécue au jour le jour dans des événements extrêmement concrets. Il présente ces épreuves comme un temps d’apprentissage imposé par Dieu (1). Ces épreuves sont un lieu de vérité, et doublement : vérité de notre pauvreté et vérité de la sollicitude constante de Dieu.

Souviens-toi de la longue marche que tu as faite pendant quarante années dans le désert (1) ; le Seigneur ton Dieu te l’a imposée pour te faire connaître la pauvreté ; il voulait t’éprouver et savoir ce que tu as dans le coeur : est-ce que tu allais garder ses commandements, oui ou non ? Il t’a fait connaître la pauvreté, il t’a fait sentir la faim, et il t’a donné à manger la manne – cette nourriture que ni toi ni tes pères n’aviez connue – pour te faire découvrir que l’homme ne vit pas seulement de pain, mais de tout ce qui vient de la bouche du Seigneur. n’en tire pas orgueil, et n’oublie pas le Seigneur ton Dieu qui t’a fait sortir du pays d’Égypte, de la maison d’esclavage. C’est lui qui t’a fait traverser ce désert, vaste et terrifiant, pays des serpents brûlants et des scorpions, pays de la sécheresse et de la soif. C’est lui qui, pour toi, a fait jaillir l’eau de la roche la plus dure. C’est lui qui, dans le désert, t’a donné la manne – cette nourriture inconnue de tes pères – pour te faire connaître la pauvreté et pour t’éprouver avant de te rendre heureux.

Psaume 147,12-15.19-20.

Commentaire : Dieu nous comble de ses faveurs, de son Amour. Proclamons très haut sa bonté sans limite… . Ce psaume, comme beaucoup d’autres, mêle étroitement les thèmes de la beauté de la nature, d’une part, et de la puissance de la parole de Dieu, d’autre part. « Il dit et cela fut » dit le livre de la Genèse dans ce fameux poème de la Création, écrit justement pendant l’exil. C’est le même Dieu qui a créé l’univers et les étoiles et qui a recréé son peuple en rassemblant les dispersés.  d’Israël. Cette parole de pardon, Israël a eu le privilège de l’entendre le premier : « Pas un peuple qu’il ait ainsi traité, nul autre n’a connu ses volontés » . « Volontés », cela veut dire « Pardon » en langage de Dieu ! (1)

Glorifie le Seigneur Jérusalem ! Célèbre ton Dieu, ô Sion ! Il a consolidé les barres de tes portes, dans tes murs il a béni tes enfants ;

il fait régner la paix à tes frontières, et d’un pain de froment te rassasie. Il envoie sa parole sur la terre : rapide, son verbe la parcourt.

Il révèle sa parole à Jacob, ses volontés et ses lois à Israël. Pas un peuple qu’il ait ainsi traité ; nul autre n’a connu ses volontés (1). Alléluia !

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris

La deuxième lecture est tirée de la première lettre de l’apôtre Paul aux Corinthiens, chapitre 10,16-17.

Commentaire :  Saint Paul attire notre attention sur la signification profonde du mot COMMUNION qui nous unit par un lien sans pareil au Corps et au Sang du Christ. Cette UNION est si forte que nous en venons à ne former ENSEMBLE et avec le CHRIST qu’un CORPS UNIQUE qui est l’Église. Savons-nous quelle force inouïe cela représente ? Prions l’Esprit-Saint de nous aider à mieux comprendre l’Église… Parmi les Corinthiens fraîchement convertis au Christianisme, il y avait des gens qui jusqu’à leur conversion avaient participé aux sacrifices d’animaux de la religion grecque et aux repas qui suivaient ces cérémonies. Il semble bien, d’après le contexte de notre lettre, que certains d’entre eux avaient encore la tentation de continuer à participer à ces repas dans les temples des idoles ; là Paul est très ferme, il faut choisir : ou entrer en communion avec le Dieu vivant ou rechercher une autre communion. Il n’est pas question, dit-il, de participer à la fois à la table du Seigneur et à celle des idoles.

La coupe d’action de grâce que nous bénissons, n’est-elle pas communion au sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas communion au corps du Christ ? Puisqu’il y a un seul pain, la multitude que nous sommes est un seul corps, car nous avons tous part à un seul pain.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris

De l’Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean au chapitre 6,51-58.

Commentaire : Si nous savions le Don de Dieu et qui vient nous habiter ! Nous trouverions sûrement le moyen d’aller très souvent puiser à cette source intarissable qu’est l’EUCHARISTIE. L’Église a multiplié les facilités pour les fidèles de s’approcher de l’EUCHARISTIE… Les messes se célèbrent à des heures très accommodantes… En profitons-nous ?… Beaucoup se plaignent que leurs enfants ne pratiquent plus… Si nous compensions par une MESSE supplémentaire au lieu de discuter interminablement ?… Qu’est-ce que le Seigneur nous demande ?…

Jésus disait à la foule : « Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel[1] : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement[2]. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, pour la vie du monde. » Les Juifs discutaient entre eux : « Comment cet homme-là peut-il nous donner sa chair à manger ?[3] » Jésus leur dit alors : « Oui, vraiment, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous[4]. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour[5]. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui[6]. De même que le Père, qui est la vie, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même aussi celui qui me mangera vivra par moi[7]. Tel est le pain qui descend du ciel : il n’est pas comme celui que vos pères ont mangé. Eux, ils sont morts[8] ; celui qui mange ce pain vivra éternellement[9].

 Pour d’autres renseignements, cliquez sur les nombres écrits en bleu (liens externes

Diacre Michel Houyoux

  ♥   Fête Dieu

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La chaire de Saint Pierre

Posté par diaconos le 22 février 2022

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Saint Pierre et les clefs du Paradis

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe, demandait à ses disciples : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ?  » ls répondirent : « Pour les uns, Jean le Baptiste ;des gens, qui est le Fils de l’homme ? » Ils répondirent : « Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. » Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ?  » Alors Simon-Pierre prit la parole et dit :  » Tu es le Christ, e Fils du Dieu vivant ! « 

Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit :  » Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux. Et moi, je te le déclare :  » Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux.  » (Mt 16, 13-19)

Notes

   # Pierre (saint Pierre pour les catholiques et les orthodoxes), de son vrai nom Siméon Bar-Yonah (traduit par  Simon, fils de Jonas selon le témoignage des Évangiles, aussi appelé Kephas (le « roc » en araméen) ou Simon-Pierre, est un Juif de Galilée ou de Gaulanitide connu pour avoir été l’un des disciples de Jésus de Nazareth. Il est répertorié parmi les apôtres, au sein desquels il semble avoir tenu une position privilégiée du vivant même de Jésus avant de devenir, après la mort de ce dernier, l’un des dirigeants majeurs des premières communautés paléochrétiennes. Il est né vraisemblablement au tournant du Ier siècle av. J.-C. et serait mort selon la tradition chrétienne entre 64 et 68 à Rome.

La tradition catholique en fait le prince des apôtres, le premier évêque de Rome et l’Église catholique revendique sa succession apostolique pour affirmer une primauté pontificale, que lui contestent les autres confessions chrétiennes et dont l’actuel pape est le représentant. Il a suscité un grand nombre d’œuvres artistiques, en particulier dans l’Occident latin. Fuyant la persécution, Pierre gagna Antioche ; selon S. Mimouni, la chronologie d’Eusèbe de Césarée, qui date ce départ de 42, cadre mal avec celle tirée des Actes des Apôtres, qui situent Pierre en 42 à Jérusalem, et ce jusqu’en 43-44 .

La tradition de l’Église catholique attribue à Pierre la direction de l’Église d’Antioche. Premier évêque de cette ville, la fête de la chaire de saint Pierre à Antioche est célébrée le 22 février depuis le IVe siècle jusqu’à la réforme du calendrier liturgique établie par le concile Vatican II qui la réunit à la chaire romaine.

Pierre resta sept ans à Antioche. La tradition chrétienne attesta la présence de Pierre à Rome, mais la date de son arrivée et la durée de son séjour sont inconnues de manière précise . Selon l’historien Géza Vermes, Eusèbe affirma que d’Antioche, Pierre se rendit à Rome sous le règne de Claude (41-54), à la poursuite de son adversaire de l’époque samaritaine quand il prêchait en Samarie, Simon le Magicien débarrassa Rome du bonhomme et de son influence.

Dans la capitale impériale, Pierre prêcha le message chrétien. Selon certains critiques qui se fondèrent sur l’Épître aux Corinthiens (1 Co 1, 12) de Paul de Tarse, Pierre aurait quitté Rome pour un voyage missionnaire qui le vit passer en Achaïe, et il a l’occasion de visiter Corinthe.

Dans la première moitié des années 50, au plus tôt en 48, il fut à Jérusalem. Là, lors des réunions qui furent par la suite appelées « Concile de Jérusalem », il proposa la solution qui fut adoptée par Jacques le Juste en conclusion de l’assemblée, sur les obligations que devaient suivre les chrétiens venant du polythéisme. Il fallait que ces derniers observèrent un minimum de préceptes de la Torah en s’abstenant des souillures de l’idolâtrie, de l’immoralité, de la viande étouffée et du sang. Selon la tradition, il aurait été présent à Rome lorsque Paul rédigea l’Épître aux Romains.

s il dit à tous : « Si quelqu’un veut être mon disciple, il faut qu’il me suive dans la voie du renoncement et de la croix. «  Vouloir sauver sa vie, c’est la perdre : la perdre, c’est la sauver. Or note salut vaut plus que la possession du monde entier, parce que, au jour de sa gloire, le fils de l’homme aura honte de celui qui aura eu honte de lui devant les gens. Plusieurs de ceux qui furent ici ne moururent pas avant d’avoir vu le règne de Dieu.

Luc fut celui de tous les évangélistes qui fit remarquer le plus fréquemment ces prières de Jésus dans la solitude. Seul il rapporta que Jésus se préparait en priant. Comme le remarqua Monsieur Godet, il fut probable qu’il associa à sa prière ses disciples et les plaça ainsi dans des dispositions appropriées aux circonstances. L’entretien entre Jésus et ses disciples, eut lieu dans la contrée de Césarée de Philippe. Luc rattacha sa narration à celle de la multiplication des pains. tandis que Matthieu ei Marc intercalèrent un grand nombre de récits qu’il passa entièrement sous silence.

Dans les trois évangiles, Pierre reconnaît le Seigneur Jésus comme le Christ ; mais chaque évangéliste formula cette idée à sa manière :Matthieu : le Christ, le Fils du Dieu vivant ;Marc : le Christ ;Luc : le Christ de Dieu. Dans les trois synoptiques, cette première annonce des souffrances de Christ suit immédiatement la confession de Pierre : « Tu es le Christ. » Jésus défendit à ses disciples de le faire connaître. Mais c’est Luc qui fit ressortir avec le plus de clarté et de force le sens de ce rapprochement. .

La raison de cette interdiction est que Jésus ne voulait pas entretenir les espérances charnelles que nourrissaient ses adhérents. Ceux-ci attendaient un Messie glorieux, tandis que lui allait souffrir. Il ne voulait pas non plus provoquer avant le temps la haine de ses adversaires.

Ce motif ressort avec plus d’évidence encore du récit de Jean : après le miracle de la multiplication des pains, Jésus dut se soustraire à l’enthousiasme de la foule, qui voulait le proclamer roi. Matthieu et Marc rapportèrent l’opposition faite par Pierre aux souffrances de Jésus et la sévère répréhension que celui-ci lui adressa. Luc omit ce détail, qui fut au désavantage de Pierre ; mais il passa sous silence les paroles de Jésus : «Tu es bien heureux, …tu es la pierre sur laquelle je bâtirai mon Église», qui furent à la louange de Pierre. Certains critiques concluent que Luc, disciple de Paul, avait des préventions contre Pierre.

Confession de Pierre

Jésus, après avoir prié dans la solitude, demanda à ses disciples quelle opinion régnait parmi le peuple à son sujet. Ils répondirent qu’on le tint pour Jean-Baptiste, Élie ou l’un des anciens prophètes. Il leur demanda alors leur propre sentiment. Pierre répondit : « Tu es le Christ de Dieu  »  Jésus leur défendit de le révéler et ajouta :  Il faut que le fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit mis à mort et qu’il ressuscite le troisième jour » «

Puis il dit à tous : «  Si quelqu’un veut être mon disciple, il faut qu’il me suive dans la voie du renoncement et de la croix. »  Vouloir sauver sa vie, c’est la perdre : la perdre, c’est la sauver. Or note salut vaut plus que la possession du monde entier, parce que, au jour de sa gloire, le fils de l’homme aura honte de celui qui aura eu honte de lui devant les gens. Plusieurs de ceux qui furent ici ne moururent pas avant d’avoir vu le règne de Dieu.

Luc fut celui de tous les évangélistes qui fit remarquer le plus fréquemment ces prières de Jésus dans la solitude. Seul il rapporta que Jésus se préparait en priant. Comme le remarqua Monsieur Godet, il fut probable qu’il associa à sa prière ses disciples et les plaça ainsi dans des dispositions appropriées aux circonstances.  L’entretien entre Jésus et ses disciples, eut lieu dans la contrée de Césarée de Philippe.

Luc rattacha sa narration à celle de la multiplication des pains. tandis que Matthieu ei Marc intercalèrent un grand nombre de récits qu’il passa entièrement sous silence. Dans les trois évangiles, Pierre reconnut le Seigneur Jésus comme le Christ ; mais chaque évangéliste formula cette idée à sa manière :Matthieu : le Christ, le Fils du Dieu vivant ;Marc : le Christ ; Luc : le Christ de Dieu.

Dans les trois synoptiques, cette première annonce des souffrances de Christ suit immédiatement la confession de Pierre : « Tu es le Christ. » Jésus défendit à ses disciples de le faire connaître. Mais c’est Luc qui fit ressortir avec le plus de clarté et de force le sens de ce rapprochement. La raison de cette interdiction est que Jésus ne voulait pas entretenir les espérances charnelles que nourrissaient ses adhérents.

Ceux-ci attendaient un Messie glorieux, tandis que lui allait souffrir. Il ne voulait pas non plus provoquer avant le temps la haine de ses adversaires. Ce motif ressort avec plus d’évidence encore du récit de Jean : après le miracle de la multiplication des pains. Ce motif ressort avec plus d’évidence encore du récit de Jean : après le miracle de la multiplication des pains, Jésus dut se soustraire à l’enthousiasme de la foule, qui voulait le proclamer roi. Matthieu et Marc rapportèrent l’opposition faite par Pierre aux souffrances de Jésus et la sévère répréhension que celui-ci lui adressa.

Luc omit ce détail, qui fut au désavantage de Pierre ; mais il passa sous silence les paroles de Jésus : «Tu es bien heureux, …tu es la pierre sur laquelle je bâtirai mon Église», qui furent à la louange de Pierre. Certains critiques concluent que Luc, disciple de Paul, avait des préventions contre Pierre.

Diacre Michel

 La confession de Pierre

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◊  Les méditations  : cliquez ici pour lire l’article → Confession de foi de Pierre 

◊ Parole et silence : cliquez ici pour lire l’article → Confession de Pierre

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Achter Sonntag der Ordinariumszeit im Jahr C

Posté par diaconos le 22 février 2022

Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? dans comportements 112433177

Aus dem Evangelium Jesu=Christus nach Lukas

In jener Zeit sagte Jesus in einem Gleichnis zu seinen Jüngern: « Kann ein Blinder einen anderen Blinden führen? Werden sie nicht beide in ein Loch fallen ? Der Jünger steht nicht über dem Meister; sondern wenn er gut ausgebildet ist, wird jeder wie sein Meister sein. Was fällt dir ein, den Splitter im Auge deines Bruders zu betrachten, während du den Balken in deinem eigenen Auge nicht bemerkst? Wie kannst du zu deinem Bruder sagen :  »‘Bruder, lass mich den Splitter in deinem Auge entfernen’, wenn du selbst den Balken in deinem Auge nicht siehst ?

 Du Heuchler! Zieh zuerst den Balken aus deinem Auge; dann wirst du klar sehen, um den Splitter im Auge deines Bruders zu entfernen. Ein guter Baum bringt keine faulen Früchte hervor; auch ein Baum, der fault, bringt niemals gute Früchte hervor. Jeder Baum wird nämlich an seiner Frucht erkannt: Man pflückt keine Feigen von Dornen; man verkauft auch keine Trauben von Dornensträuchern. Der gute Mensch zieht das Gute aus dem Schatz seines Herzens, das gut ist; und der böse Mensch zieht das Böse aus seinem Herzen, das böse ist: Denn was der Mund redet, das fließt aus dem Herzen. (Lk 6,39-45)

 Kann ein Blinder einen anderen Blinden führen ?

Allein bin ich nicht in der Lage, weiterzugehen: Ich bin ein Blinder auf dem Weg. Ich kann mich also nicht selbst als Führer anbieten, ich brauche selbst einen Führer! Ich bin blind, weil ich einen. Du Heuchler! Zieh zuerst den Balken aus deinem Auge; dann wirst du klar sehen, um den Strohhalm im Auge deines Bruders zu entfernen. Ein guter Baum bringt keine faulen Früchte hervor; ebenso bringt ein Baum, der fault, niemals gute Früchte hervor.

Jeder Baum wird nämlich an seinen Früchten erkannt: Feigen pflückt man nicht von Dornen; auch Trauben erntet man nicht von Dornenbüschen. Der gute Mensch zieht das Gute aus dem Schatz seines Herzens, der gut ist; und der böse Mensch zieht das Böse aus seinem Herzen, das böse ist; denn was der Mund redet, das fließt aus dem Herzen über.

Kann ein Blinder einen anderen Blinden führen ? Allein bin ich nicht in der Lage, weiterzugehen: Ich bin ein Blinder auf dem Weg. Ich kann mich also nicht selbst als Führer anbieten, ich brauche selbst einen Führer ! Ich bin blind, weil ich einen Balken im Auge habe ! Jesus ist gekommen, um den Blinden die Augen zu öffnen. Er ist gekommen, um uns auf dem Weg zu führen. Erinnern wir uns an die Emmausjünger : Nachdem er mit ihnen gegangen war, erklärte Jesus ihnen die Heilige Schrift.

 Er ging mit ihnen die Heilsgeschichte noch einmal durch. Die beiden Jünger fanden in ihm einen Lehrer, der es ihnen ermöglichte, klar zu sehen und ihn zu erkennen  : « Als er mit ihnen zu Tisch saß, nahm er das Brot, sprach den Segen, brach es und gab es ihnen. Da wurden ihnen die Augen geöffnet, und sie erkannten ihn … ». (Lukas 24,30-31). Etwas später, nachdem die Jünger nach Jerusalem zurückgekehrt waren und Jesus ihnen und den Elf erschienen war : « Er öffnete ihren Geist für das Verständnis der Schriften.  » (Lukas 24,45)

Was sind diese Früchte, die wir tragen sollen? Es sind die Früchte der gegenseitigen Liebe, der brüderlichen Nächstenliebe.

« Seid barmherzig, wie auch euer Vater barmherzig ist » (Lukas 6,36) Es sind die Früchte der Gerechtigkeit und der Barmherzigkeit, die wir tragen sollen. Diese Früchte sind Taten und Worte: « Was der Mund redet, das fließt aus dem Herzen.  » (Lukas 6,45)

Das Wort macht die Gefühle bekannt. (Ben Sira der Weise)

Für die Jünger war Jesus derjenige, der ihnen die Augen öffnete und sie auf eine Mission schickte, um das Licht der Offenbarung weiterzugeben. Jesus war der Meister, der seine Jünger nicht erdrückte, sondern ihnen ermöglichte, so zu werden wie er. Sich von Jesus führen zu lassen, zu akzeptieren, dass Jesus mich von meiner Blindheit heilt, dass er der Meister ist, der mich lehrt, bedeutet, ein Baum zu werden, der gute Früchte trägt.

 Der wahre Jünger, der sich von Jesus erleuchten lässt, bringt gute Früchte hervor ; der Jünger, der sich nicht von ihm erleuchten lässt, bleibt in seiner Blindheit und bringt schlechte Früchte hervor. Lassen Sie uns gute Christen sein, lassen Sie uns Jünger sein, die sich von Jesus formen lassen. Lassen wir uns von ihm formen und umgestalten, damit wir so werden wie er !

Erneuern wir unsere Entscheidung, Jesus als unseren Lehrer und Freund anzunehmen. Er führt uns in die Fülle des Lebens. Er will unser Bestes, indem er uns in die Gemeinschaft mit Gott und unseren Brüdern und Schwestern führt. Lassen wir uns von Jesus belehren, damit er uns von unserer Blindheit heilt, damit er uns die Augen für das Geheimnis der Erlösung öffnet, damit wir Zeugen und Führer sein können, mitten in der Welt, um andere zu ihm zu führen.

Das verlangt von uns: ein Leben der Vertrautheit mit Jesus, das durch die Feier der Eucharistie, das Wort Gottes, das Herz an Herz des Gebets, aber auch ein Leben des Zeugnisses dort, wo wir leben, in unserer Stadt oder in unserem Dorf, führt. Sowohl im Gebet als auch im Apostolat müssen wir in der Nachfolge des Apostels Paulus einen immer aktiveren Anteil am Werk des Herrn übernehmen : So seid nun, meine geliebten Brüder, fest, unerschütterlich, arbeitet immer besser am Werk des Herrn und wisst, dass eure Arbeit nicht vergeblich sein wird im Herrn. » (1 Kor 15,58)

Hören wir zu und folgen wir Jesus, der mehr als ein Lehrer ist, da er uns sein Herz schenkt, um unser Leben zu verändern.

Diakon Michel Houyoux

Links zu anderen christlichen Seiten

◊  Bibel Werk (Deutschland) : klicken Sie hier, um sen Artikel zu lesen → 8. Sonntag im Jahreskreis

◊   Gute Zitate ; klicken Sie hier, um den Aetikel zu lesen → Ein Blinder kann nicht einen Blinden führen. 

 Mutter der Erlösung: Ich werde Ihn dabei unterstützen, wenn Er in das Weltgeschehen eingreift.

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