Je m’en vais par le chemin de tout le monde. Sois fort, Salomon, sois un homme courageux !

Posté par diaconos le 31 mars 2022

Je m’en vais par le chemin de tout le monde. Sois fort, Salomon, sois un homme courageux ! dans Carême

Du premier livre des Rois

Comme les jours de David approchaient de leur fin, il exprima ses volontés à son fils Salomon : «Je m’en vais par le chemin de tout le monde. Sois fort, sois un homme courageux !  Tu garderas les observances du Seigneur ton Dieu, en marchant dans ses chemins. Tu observeras ses décrets, ses commandements, ses ordonnances et ses édits, selon ce qui est écrit dans la loi de Moïse. Ainsi tu réussiras dans tout ce que tu feras et entreprendras,     et le Seigneur réalisera cette parole qu’il m’a dite : “Si tes fils veillent à suivre leur chemin en marchant devant moi avec loyauté, de tout leur cœur et de toute leur âme, jamais tes descendants ne seront écartés du trône d’Israël.”

David mourut, il reposa avec ses pères, et il fut enseveli dans la Cité de David. Le règne de David sur Israël avait duré quarante ans : Il avait régné sept ans à Hébron, et trente-trois ans à Jérusalem. Salomon prit possession du trône de David son père, et sa royauté fut solidement établie. (1 R 2, 1-4.10-12)

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À la mort de Saül, David fut intronisé roi de Judas puis roi d’Israël. À la tête du royaume et de son armée, il vainquit les ennemis d’Israël, conquit Jérusalem  où il transféra l’Arche d’Alliance et fonda un vaste royaume qui s’étendit des frontières de l’Égypte jusqu’à l’Euphrate, ouvrant ainsi une ère de prospérité et de paix pour Israël. Dieu promit alors à David que son trône sera affermi à jamais.

  David choisit Bethsabée, l’une de ses femmes, dont Salomon, son fils devPiendra l’héritier du trône. Ensuite, il laissa un commandement à Salomon, et insista sur sa responsabilité. Salomon devra se fortifier et être un homme courageux, obéissant à Dieu et dépendant pleinement de Lui. Être fort et se montrer un homme courageux, voilà, un conseil de courage. Ne pas se laisser abattre, rester debout dans l’adversité.

Cette obéissance à Dieu et cet attachement furent les preuves de cette force qui fut employée à marcher dans les desseins de Dieu. La marche elle-même fut dirigée par la parole de Dieu : Heureux ceux qui sont intègres dans leur voie, qui marchent selon la loi de l’Éternel ! Heureux ceux qui gardent ses préceptes, qui le cherchent de tout leur cœur. (Ps 119, 1-2)

Tu garderas les statuts, les commandements, les ordonnances et les témoignages de Dieu : tel est l’ensemble de la Parole ; ses statuts sont les choses qu’il établit et auxquelles son autorité est attachée; ses ordres, auxquels nous sommes tenus de nous soumettre; ses jugements, les principes qu’il exprime et selon lesquels il agit; enfin ses décrets qu’il nous a communiqués et que la foi doit recevoir.

Il en va de même pour nous aussi. Nous devons marcher sur le chemin de Dieu : L’Éternel a juré la vérité à David, Il n’en reviendra pas; Je mettrai sur ton trône un fruit de tes entrailles. Si tes fils observent mon alliance Et mes préceptes que je leur enseigne, Leurs fils aussi pour toujours Seront assis sur ton trône. (Ps. 132, 11-12) S’accorder à la volonté de Dieu. Souvent, nous sommes inattentifs, nous n’avons pas été à son écoute. Rencontrons-le dans la prière quotidienne. Rencontrons Dieu qui est là au cœur de notre  vie.

Compléments

◊ L’homme qui ne met pas sa confiance en Dieu sera comme un buisson sur une terre désolée  → Maudit soit l’homme dont son coeur se détourne du Seigneur (Jr 17,5c)

◊ Nous devons marcher sur les chemins de Dieu → Celui qui déclare demeurer en Dieu doit marcher lui-même dans la voie où Jésus a marché.

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Marche sur les chemins du Seigneur  : cliquez ici pour lire l’article →  Tu marcheras en suivant les ordonnances du Seigneur

 ◊ As-tu deux minutes ? ; cliquz ici pour lire l’article   → Ainsi tu réussiras dans tout ce que tu entreprendras !

 Du Mont Sinaï au Mont Sion, en passant par la Galilée

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Jeudi de la quatrième semaine du Carême dans l’année C

Posté par diaconos le 31 mars 2022

   Jeudi de la quatrième semaine du Carême dans l'année C dans Carême

# La foi chrétienne (catholique, orthodoxe, protestante, évangélique) est la confiance en la Trinité divine, ( Dieu le Père, Jésus-Christ, son fils et le Saint-Esprit) et la certitude de la rédemption des péchés apportée par la passion et la résurrection de Jésus. Elle est exprimée de manière synthétique dans les différentes versions du credo. Le credo a deux versions principales : le symbole de Nicée-Constantinople et le symbole des apôtres. Diverses confessions de foi chrétiennes présentent un résumé des croyances chrétiennes particulières selon les dénominations.

Les relations entre foi et grâce ont été beaucoup discutées dans les débats théologiques. En elle-même, la foi est comprise comme étant une grâce, c’est-à-dire une faveur divine. Parmi les théologiens qui ont débattu de la grâce et ses rapports avec la foi, il y a Pelage, Augustin d’Hippone, Jean Cassien, Martin Luther et Jean Calvin. Dans le protestantisme, la foi chrétienne est basée uniquement sur la bible, et est l’unique justification du croyant. La foi est souvent représentée sous forme allégorique dans les arts chrétiens, seule ou accompagnée d’autres vertus, en particulier l’espérance et la charité qui forment avec elle les vertus théologales

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus disait aux Juifs : « Si c’est moi qui me rends témoignage, mon témoignage n’est pas vrai ; c’est un autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu’il me rend est vrai. Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean le Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité. Moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés.

Et le Père qui m’a envoyé, lui, m’a rendu témoignage. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez jamais vu sa face,    et vous ne laissez pas sa parole demeurer en vous, puisque vous ne croyez pas en celui que le Père a envoyé. Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez y trouver la vie éternelle ; or, ce sont les Écritures qui me rendent témoignage,    et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie !

   La gloire, je ne la reçois pas des hommes ; d’ailleurs je vous connais : vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu. Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; qu’un autre vienne en son propre nom, celui-là, vous le recevrez !    Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ?

Ne pensez pas que c’est moi qui vous accuserai devant le Père. Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance. Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car c’est à mon sujet qu’il a écrit. Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ? »

 Jean était la lampe qui brûle et qui brille, et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière. Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : « Ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir ; les œuvres mêmes que je fais témoignent que le Père m’a envoyé.

 Moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés. Jean était la lampe qui brûle et qui brille, et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière. Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir ; les œuvres mêmes que je fais témoignent que le Père m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé, lui, m’a rendu témoignage. (Jn 5, 31-47)

Témoignages de Jésus

 Jésus prévint une objection que ses adversaires formulèrent expressément : « Tu rends témoignage de toi-même ; ton témoignage n’est pas vrai ». Jésus répondit : « Même si je rends témoignage de moi-même, mon témoignage est vrai ; car je sais d’où je suis venu et où je vais ».

Jésus admit le principe formel du droit selon lequel un homme ne put pas témoigner sur son propre compte, mais ce fut pour en appeler immédiatement à un autre qui rendit témoignage de lui. Qui fut cet autre, au témoignage duquel Jésus en appela ? Plusieurs anciens interprètes répondirent : Jean-Baptiste, dont Jésus parla.

Non, celui qui rendit ce témoignage, ce fut Dieu ; et Jésus le savait, car il portait en lui l’intime conviction, que ce témoignage fut la vérité. Quand Jésus dit qu’un autre rendit témoignage de lui, ses interlocuteurs pensèrent aussitôt à Jean-Baptiste. Jésus parla du témoignage rendu par son Précurseur, qui conserva sa valeur malgré la disparition du témoin.

Jésus affirma que le témoignage de Jean fut conforme à la vérité, et cependant, dans cette contestation avec les adversaires, ce ne fut pas à ce témoignage ni au témoignage d’aucun homme qu’il en appela parce qu’il en eut un plus grand ; s’il mentionna le témoignage de Jean-Baptiste, ce fut dans l’intérêt de ses auditeurs, afin qu’ils se souvinrent des paroles de repentance et de vérité que Jean leur fit entendre, et qu’ainsi ils fussent sauvés.

Ce fut une belle louange du Précurseur que Jésus prononça par ces paroles : « Il était la lampe qui brûle et qui luit », l’unique lampe qui éclaire la maison, le prophète que Dieu avait destiné à éclairer son peuple et à l’amener au Sauveur. Cette lampe s’était déjà consumée. Jésus adressa ensuite à ses auditeurs un sévère reproche : au lieu de profiter, pour leur salut, de cette lumière fugitive, ils n’avaient pensé qu’à se réjouir.

L’annonce du royaume messianique avait excité leur curiosité et leurs espérances charnelles ; mais la prédication de la repentance, que Jean=Baptiste leur fit entendre, les rebutèrent. voilà le témoignage divin dont Jésus parla, et qui fut plus grand que celui du Précurseur : ce furent d’abord les œuvres du Sauveur. Ce témoignage fut bien de Dieu, car le Père, lui donna les œuvres qu’il fit, afin qu’il les accomplisse.

Que furent ces œuvres ? Avant tout, ses miracles, ces actes de puissance et d’amour qui répandirent la santé et la vie, la consolation et l’espérance sur tant de malheureux. Ce furent encore ses paroles divines qui éclairèrent et vivifièrent les âmes. Jésus leur dit : « Ma nourriture, c’est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre. » (Jn 4, 34)

Jésus donna un nouveau témoignage. Les uns pensent qu’il s’agit de ce témoignage intérieur et immédiat que Dieu rendit dans les âmes en les attirant au Fils. D’autres (Chrysostome, Bengel) virent ici une allusion au témoignage divin rendu à Jésus lors de son baptême :  » Et moi, je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit : ‘Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, celui-là baptise dans l’Esprit Saint.” (Jn 1, 33)

Vous ne le connaissiez pas parce que sa parole ne pénétra jamais dans vos cœurs, de manière à demeurer en vous. Ce qui le prouva avec évidence, c’est que vous ne croyez pas celui qu’il eut envoyé, et auquel il rendit un si éclatant témoignage . Tel fut, d’une manière générale, le reproche que Jésus adressa à ses auditeurs.

Or cet unique révélateur de Dieu, les chefs du peuple le repoussèrent, ils ne crurent pas en lui ; donc ils restèrent dans l’ignorance et la mort. Les Juifs, depuis le retour de la captivité, étudièrent beaucoup les Écritures, mais bien plus pour en compter les mots et les syllabes, que pour en pénétrer le sens et l’esprit. Ils pensèrent avoir, par la seule connaissance littérale de ces Écritures, la vie éternelle.

Sans doute, s’ils ne s’arrêtèrent pas à la lettre, s’ils surent s’élever jusqu’à l’esprit, ils trouvèrent cette vie véritable et éternelle dans les Écritures, car elles furent remplies du témoignage rendu à Jésus. Dans La troisième partie du discours, Jésus ne fit plus que développer le reproche qu’il adressa à ses auditeurs : « Vous ne voulez pas ! « 

Il montra d’abord d’où provint leur mauvais vouloir, puis il leur en dévoila les conséquences. S’il leur reprocha avec tant de force de ne pas croire en lui, ce ne fut pas qu’il rechercha en aucune manière la gloire qui vint des hommes ; mais c’est parce qu’il les connurent, et qu’il sut que leur cœur fut étranger à l’amour de Dieu.

Telle fut la première cause de leur incrédulité. S’ils eussent eux-mêmes une étincelle de cet amour pour Dieu, ils l’auraient sentie dans chacune des paroles de Jésus : « Et ce jugement c’est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dévoilées ; mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu. » (Jn 3, 19-21) »

Seconde raison d’incrédulité, que Jésus exprima vivement par une question directe et qui signifie : Il vous est impossible de croire, parce que, idolâtres de la gloire qui vous vient des hommes, vous n’avez aucun égard à la gloire qui vient de Dieu seul et qui devrait dominer toutes vos pensées.

Après avoir dévoilé à ses adversaires leur incrédulité et ses causes, Jésus leur ôta enfin le fondement de la fausse espérance qu’ils mirent en Moïse. Ce fut par un zèle aveugle pour Moïse et pour sa loi qu’ils accusèrent Jésus d’avoir violé le sabbat, accusation qui donna lieu à tout ce discours.

Quelle situation tragique : trouver son accusateur en celui en qui on avait mis son espérance de salut ! Et Jésus donna la cause de cette immense déception qui les attendit. La preuve que Moïse les accusa, ce fut que, tout en se glorifiant de lui, ils ne le crurent pas, d’une foi éclairée et vivante. Et leur incrédulité à l’égard de Moïse fut, à son tour, la cause pour laquelle ils ne crurent pas Jésus. En effet, les écrits de Moïse étaient remplis de lui.

L’incrédulité envers Moïse et ses écrits avait pour conséquence nécessaire l’incrédulité envers Jésus et ses paroles. Endurcir sa conscience et son cœur en présence de la loi qui doit produire la repentance, c’est les endurcir aussi envers Celui qui annonce la grâce et le salut. En un mot l’incrédulité est un état moral qui rend l’homme incapable de saisir aucune des manifestations de la vérité et de la miséricorde divines. Telle fut la conclusion accablante de ce discours.

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux  : cliquez ici pour lire l’article → Saint Cyrille (827-869) et saint Méthode (815 -885) – Mémoire

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◊ Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article →  Jeudi de la quatrième semaine de Carême

◊ Étoile Notre Dame : cliquez ici pour lire l’article → Jeudi de la quatrième semaine du Carême

♥ Témoignage chrétien – Jésus m’a sorti de la galère

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Vijfde zondag van de vastentijd in het jaar C

Posté par diaconos le 31 mars 2022

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Uit het evangelie van Jezus Christus volgens Johannes

In die tijd ging Jezus naar de Olijfberg. Bij dageraad keerde hij terug naar de tempel. Terwijl alle mensen naar hem toekwamen, ging hij zitten en begon te onderwijzen. De schriftgeleerden en Farizeeën brachten hem een vrouw, die op overspel betrapt was. Zij zetten haar in het midden en zeiden tot Jezus:  « Meester, deze vrouw is op heterdaad betrapt op overspel. Mozes heeft ons in de wet bevolen zulke vrouwen te stenigen. Wat zegt U ? « 

Zij zeiden dit om Hem te testen, om Hem te beschuldigen. Maar Jezus bukte zich en schreef met zijn vinger op de grond. Toen zij Hem bleven ondervragen, richtte Hij zich op en zei tot hen :  laat hij, die zonder zonde is, de eerste zijn om een steen naar haar te werpen. Weer bukte hij zich en schreef op de grond. Toen zij dit hoorden, gingen zij een voor een weg, te beginnen met de oudsten.

Jezus bleef alleen met de vrouw die nog in het midden was. Hij stond op en vroeg haar :  veroordeeld ? « « Vrouw, waar zijn ze  ? Heeft niemand u veroordeeld  ? » Zij antwoordde : « Niemand, Heer. «  Jezus zei tot haar : « Ik veroordeel u ook niet. Ga heen en zondig niet meer. « (Joh 8, 14)

De overspelige  vrouw

Een groot aantal andschriften, Codex Sinaiticus, B, A, C, enz., uit de vierde tot de negende eeuw, laten dit verhaal geheel weg, en velen van hen die het bewaard hebben, markeren het met tekens van twijfel. De kerkvaders van de eerste drie eeuwen en zelfs Chrysostom vermelden het niet als vervat in dit Evangelie. Origenes, die bijzonder bezorgd was over de toestand van de tekst, vermeldt het niet.

 De stijl van dit verhaal is niet die van Johannes; het vertoont alle kenmerken van de synoptische verhalen. De meeste critici en exegeten hebben daarom geweigerd dit verhaal als een deel van het Evangelie van Johannes te beschouwen. Zo hebben Erasmus, Calvijn, Lücke, Tholuck, Olshausen, de Wette Reuss, Hengstenberg, Meyer, de heren Weiss, Luthardt, Keil, Tholuck, Olshausen, de Wette Reuss, Hengstenberg,

Meyer, de heren Weiss, Luthardt, Keil, Hiëronymus, die in de vierde eeuw schreef, getuigde (Adversus Pelagium, 2, 17) dat dit verslag « in verscheidene manuscripten, zowel Griekse als Latijnse, werd gevonden. Verscheidene eminente uitleggers, Augustinus, Bengel, Hug, Ebrard, Stier en Lange, hebben voor de echtheid van dit fragment gepleit, en met Augustinus verklaard dat het oorspronkelijk niet werd uitgesneden uit vrees voor de morele invloed die het zou kunnen uitoefenen in een tijd waarin enerzijds een grote versoepeling van de gebruiken en anderzijds een valse ascese in de Kerk was binnengeslopen.

 Eusebius berichtte (Ecclesiastical History 3.39) dat Papias’ geschrift over de Evangeliën het verhaal bevatte van een vrouw die wegens haar zonden voor de Heer werd aangeklaagd.  Dit verhaal, voegde hij eraan toe, wordt gevonden in het Evangelie van Hebreeën. Dit zou bewijzen dat het verhaal tot de apostolische traditie behoort. Wie waren deze schriftgeleerden en farizeeën en wat was hun opdracht ?

Zij werden vaak gezien als afgevaardigden van het Sanhedrin en, bijgevolg, als rechters over de ongelukkige vrouw die zij brachten. Zij kwamen Jezus een juridische vraag stellen betreffende de beschuldigde vóór het proces. Wat een schijn dat de soevereine raad van de Joodse natie, die Jezus verachtte en haatte en zojuist gerechtsdienaren had gestuurd om hem te arresteren,

Hem officieel de zaak wilde voorleggen van de beschuldigde vrouw die zij moesten berechten ! En hoe zou het kunnen dat Jezus ermee zou instemmen zich uit te spreken over een zaak die uitsluitend aan het gerechtshof toebehoorde ! Neen, deze mannen handelden slechts krachtens hun eigen individuele inspiratie en kwamen, zoals zij dikwijls deden, aan Jezus een boeiende vraag stellen.

Daartoe, verblind door huichelarij en haat, stelden zij in het openbaar de ongelukkige vrouw voor, die nog niet geoordeeld of veroordeeld was. Neen, deze mannen handelden slechts onder hun eigen inspiratie en kwamen, zoals zo dikwijls, tot Jezus om hem een ontzaglijke vraag te stellen. Daartoe, verblind door huichelarij en haat, stelden zij de ongelukkige vrouw in het openbaar voor, die zich niet eens in de aanwezigheid van een advocaat bevond.

 De doodstraf werd uitgesproken tegen overspel (Lv 20, 10 ; Dt 22, 22), maar steniging werd, volgens de letter van de wet, alleen toegepast op de ontrouwe echtgenote (Dt 22, 24). Maar in feite werd het toegepast wanneer de wet niet anders voorschreef. Als Jezus zich tegen steniging had uitgesproken, zouden de Farizeeën hem voor het Sanhedrin hebben aangeklaagd als minachtend voor de wet van Mozes ; als hij zich vóór de straf had uitgesproken, zouden zij hem bij de Romeinse autoriteiten hebben aangeklaagd als een aanspoorder om zich een recht toe te eigenen, namelijk het recht om ter dood te worden gebracht, dat hem niet meer toebehoorde.

Diaken Michel Houyoux

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◊  PE Galilea Bredene-Vuurtoren : clik hier om het artikel te lesen → Vijfde zondag van de vasten

◊ Pray non stop : klik hier om het artikel te lesen → Vijfde zondag van de vastentijd (C)

Emilio Platti : Vijfde Zondag van de Vastentijd

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Mercredi de la quatrième semaine du Carême de l’année C

Posté par diaconos le 30 mars 2022

Jésus Aujourd'hui

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Le sabbat est le jour de repos hebdomadaire dans des religions qui reconnaissent la Torah : le judaïsme, quelques branches du christianisme, du vendredi soir au samedi soir. Il est consacré à Dieu, en souvenir de la création. Des chrétiens dans la suite de l’Église de Jérusalem continuent d’observer les prescriptions de l’Ancien Testament et en particulier le shabbat. On parle alors de judéo-christianisme. La chrétienté, subdivisée en trois principales confessions (catholicisme, orthodoxie et protestantisme), a décalé ce jour vers le dimanche.

Divers mouvements religieux chrétiens (Adventisme, Église de Dieu (Septième Jour), Baptistes du Septième Jour) sabbatistes continuent de garder le samedi. L’Église du Septième Jour est l’héritière de congrégations sabbatariennes venues d’Europe (Angleterre, Hollande, Moravie, Hongrie). L’Église retrace son histoire en remontant aux apôtres, en passant par divers congrégations médiévales gardant le sabbat, comme les Vaudois, apparus avec les disciples de Pierre Valdo, et le paulicianisme. Les adventistes affirment que le sabbat est le sceau de Dieu. L’Église éthiopienne orthodoxe connaît aussi dans certaines régions une pratique du Sabbat

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, après avoir guéri le paralysé un jour de sabbat, Jésus déclara aux Juifs : « Mon Père est toujours à l’œuvre, et moi aussi, je suis à l’œuvre. » C’est pourquoi, de plus en plus, les Juifs cherchaient à le tuer, car non seulement il ne respectait pas le sabbat, mais encore il disait que Dieu était son propre Père, et il se faisait ainsi l’égal de Dieu.

Jésus reprit donc la parole. Il leur déclarait : « Amen, amen, je vous le dis : le Fils ne peut rien faire de lui-même, il fait seulement ce qu’il voit faire par le Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement. Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait. Il lui montrera des œuvres plus grandes encore, si bien que vous serez dans l’étonnement.

Comme le Père, en effet, relève les morts et les fait vivre, ainsi le Fils, lui aussi, fait vivre qui il veut. Car le Père ne juge personne : il a donné au Fils tout pouvoir pour juger, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui ne rend pas honneur au Fils ne rend pas non plus honneur au Père, qui l’a envoyé.

Amen, amen, je vous le dis : qui écoute ma parole et croit en Celui qui m’a envoyé, obtient la vie éternelle et il échappe au jugement, car déjà il passe de la mort à la vie. Amen, amen, je vous le dis : l’heure vient – et c’est maintenant où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l’auront entendue vivront.

Comme le Père, en effet, a la vie en lui-même, ainsi a-t-il donné au Fils d’avoir, lui aussi, la vie en lui-même ; et il lui a donné pouvoir d’exercer le jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme. Ne soyez pas étonnés ; l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix ; alors, ceux qui ont fait le bien sortiront pour ressusciter et vivre, ceux qui ont fait le mal, pour ressusciter et être jugés.

Moi, je ne peux rien faire de moi-même ; je rends mon jugement d’après ce que j’entends, et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas à faire ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.»  (Jn 5, 17-30)

Jésus faisait du bien le jour du Sabbat

Jésus, pour se justifier d’avoir fait du bien le jour du sabbat, éleva sa pensée vers Celui qu’il nomma son Père, dans un sens que lui seul put donner à ce nom. Il vit son Père exerçant une action immense et intéressante sur tout l’Univers et en particulier sur ses créatures intelligentes, qu’il  veut amener au salut.

Ce fut là ce que Jésus, par une expression populaire, appela le travail de Dieu. Ce travail ne fut pas interrompu par aucun sabbat. Dieu agit non seulement depuis la création du monde d’une manière continue, incessante, mais il agit jusqu’à présent ou jusqu’ici. Par ce dernier terme Jésus désigna le moment actuel, l’instant où se fut accomplie la guérison qu’on lui reprocha et dans laquelle précisément s’est manifestée l’action de Dieu.

Et, se sentant en communauté parfaite de volonté et d’action avec le Père, Jésus ajouta : « Moi aussi je travaille. «  Il travailla, non par simple imitation de Dieu, mais en vertu d’une nécessité morale de sa nature divine. Et en agissant ainsi, il ne viola pas plus le sabbat que Dieu ne le viola, il l’accomplit selon l’esprit et dans l’amour qui  porta Dieu à l’instituer.

Il ne répond pas que la loi de garder le sabbat a été temporelle, et que maintenant elle serait abolie : mais plutôt il nie qu’il ait violé la loi, d’autant que ce qu’il avait fait était une œuvre divine… C’est le point sur lequel Christ s’arrête, que le saint repos qui a été commandé par la loi de Moïse n’est point troublé quand on s’emploie à œuvres de Dieu. Et par cette raison, non seulement il excuse son fait, mais aussi le fait de cet homme qui a chargé son lit. Car c’était une dépendance et comme une partie du miracle, d’autant que ce n’était qu’une approbation d’iceluy. Et puis, si on estime entre les œuvres de Dieu l’action de grâces, et la publication de sa gloire, ce n’était point une profanation du sabbat de rendre témoignage de pieds et de mains de la grâce de Dieu. (Calvin)

Cette dernière réflexion de Calvin réfuta d’avance une objection de M. Weiss qui, estimant la réponse de Jésus déplacée puisqu’on lui reprocha de pousser les autres à violer le sabbat, mit en doute son authenticité. Si Jésus, pour se justifier, invoqua ici sa relation unique avec Dieu, une affirmation semblable était impliquée dans cette parole conservée par les synoptiques : «Le Fils de l’homme est maître du sabbat»Les Juifs articulèrent trois griefs contre Jésus.
  1. Il violait le sabbat ; les adversaires firent entendre que Jésus s’en fit une habitude.
  2. Jésus prétendit que Dieu était son propre Père. Les accusateurs comprirent qu’en disant mon Père, et jamais notre Père, Jésus employa ce mot dans un sens unique, exclusif, et qu’en se disant Fils de Dieu, il s’attribua une dignité qui lui appartint à lui seul.
  3. Jésus se fit égal à Dieu, en ce qu’il déclara que son activité était semblable à l’action créatrice et constante de Dieu, et qu’elle n’était pas limitée par la loi du sabbat. Tout cela constitua, pour des adversaires, un blasphème que la loi punissait de mort ; et cette prétention d’être le Fils de Dieu fut réellement le sujet de la condamnation de Jésus.

Jésus confirma la déclaration qu’il fit en l’expliquant. Pour cela il énonça une pensée négative, puis une grande affirmation. Dans la première, il ne nie pas qu’il n’eut de pouvoir à soi, mais il exprima l’impossibilité morale où il fit rien faire qui ne fut pas  en  harmonie avec la volonté de son Père.

Il fut, comme un fils, qui suivit avec attention tout ce que fit son Père, afin de ne jamais s’écarter de la voie que le Père lui montra. De cette union de nature, de volonté et d’amour, dans laquelle le Fils vit avec le Père, il résulta que  les choses, quelles qu’elles fussent, que le Père fit, le Fils les fit pareillement. Cette déclaration fut une confirmation de la parole qui scandalisa les Juifs.

L’unité d’action du Père et du Fils ne résulta pas seulement de la relation de nature qui les unit en tant que Père et Fils. Jésus eut  soin, dans l’explication qu’il en donna, d’accentuer son caractère moral : ce fut un ineffable rapport d’amour, dans lequel le Père se communiqua au Fils et lui montra tout ce qu’il fit.

Le Fils fut l’objet de la part du Père d’une initiation de tous les instants. Lui, contempla les pensées éternelles de Dieu, qui sont déjà virtuellement des œuvres, et il les accomplit, il les fait passer l’une après l’autre à l’état réel. Mais cette initiation du Fils est progressive, et l’activité qu’il déploie en vertu de cette initiation est de même soumise à une gradation.

Ce dernier mot se rapporta, suivant Monsieur Godet, à la guérison de l’impotent et aux miracles du même genre que Jésus accomplissait, et dont les Juifs furent les témoins ; suivant M. Weiss, il désignerait les œuvres que Jésus accomplissait le jour du sabbat , en prétendant régler sa conduite sur l’activité de Dieu qui ne connaît pas l’interruption du sabbat.

Jésus justifia et expliqua son affirmation que le Père lui montra des œuvres plus grandes, en nommant ces œuvres : ce furent la résurrection et le jugement de l’humanité. Honorer Dieu, avec tous les sentiments de vénération et d’amour qui lui sont dus, c’est l’adorer, et cette adoration revient au Fils comme au Père.

Jésus confirma cette vérité par une déclaration négative qui la rendit plus absolue encore : « ne pas honorer le Fils, c’est ne pas honorer le Père qui l’a envoyé », qui se révéla en lui seul et qui ne fut connu qu’en lui.

Jésus aborda le second point de son discours.  Il décrivit l’œuvre de jugement et de vivification que son Père lui confia. Jésus ressuscita les morts par sa parole, dont la puissance divine créa en eux, tout ensemble, la foi et la vie, une vie impérissable de l’âme, la vie éternelle que posséda dès à présent le croyant et qui se développa jusqu’à la perfection.

La voix du Fils de Dieu, c’est sa parole, dont la puissance créatrice fait revivre les morts. Ceux qui, malgré ces preuves, les appliquent à la mort et à la résurrection corporelle sont forcés d’expliquer ce mot maintenant par les quelques résurrections miraculeuses que Jésus opéra au cours de son ministère.

Le Fils de Dieu ne ressuscita les morts, ne répandit la vie divine dans les âmes, que parce qu’il la posséda en lui-même comme le Père a la vie en lui-même. De même que le Père est la source souveraine de toute vie, de même le Fils a la vie en lui-même et est, lui aussi, dès le commencement, la source de la vie par lui eut lieu la création de l’univers, par lui aussi s’accomplit la création nouvelle dans le monde moral.

Jésus, après avoir repoussé l’accusation portée contre lui par ses adversaires, en s’élevant à une hauteur divine où l’accusé  devint le juge des accusateurs revint  à  cette unité parfaite avec Dieu hors de laquelle il lui fut moralement impossible de rien faire. Il l’affirma en s’attribuant plus directement cette prérogative : il ne dit plus seulement : «Le Fils ne peut rien faire», mais : «Moi je ne puis rien faire».

Tout ce qu’il fit eut pour sanction l’autorité de Dieu même ; quand il jugea . Son jugement fut juste, parce qu’il ne fit qu’accomplir la volonté de celui qui l’ envoya.

Diacre Michel Houyoux

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