Jeudi après les Cendres
Posté par diaconos le 3 mars 2022
De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. » Il leur disait à tous : « Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera.
Quel avantage un homme aura-t-il à gagner le monde entier, s’il se perd ou se ruine lui-même ? » (Lc 9, 22-25)
Voici j’ouvre mon cœur, les volets de mon âme, pour accueillir, Seigneur, ta lumière et ta flamme. Et je hisse la voile pour me laisser guider par l’Esprit, ton étoile, ô Christ ressuscité ! En ce jour qui commence, qui n’a jamais été, me voici, en silence, Jésus mon bien-aimé. Avec Marie ta Mère, j’exulte et te bénis, et tourné vers le Père lui dis déjà : merci !Que le Seigneur nous accorde la grâce de comprendre la valeur de la dignité humaine appelée à la perfection et, donc, à rendre gloire au Créateur.
Aujourd’hui, voici présenté les personnalités des premiers disciples de Jésus avec beaucoup de réalisme. Pierre qui fait la profession de foi par excellence comme nous l’avons vu dans l’Évangile XXI et qui mérite un grand éloge de la part du Seigneur ainsi que la promesse d’autorité suprême au sein de l’Église (cf. Mt 16,16-19) reçoit cette fois-ci une sévère réprimande de la part de Jésus, car en effet, sur le parcours de la foi, il a encore beaucoup à apprendre: «Passe derrière moi, Satan, tu es un obstacle sur ma route; tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes» (Mt 16, 23).
Entendre la réprimande que Jésus fit à Pierre nous donne une bonne motivation pour faire un examen de conscience sur notre façon d’être chrétiens. Sommes-nous vraiment fidèles aux enseignements de Jésus ? Au point de penser réellement comme Dieu, ou façonnons-nous nos pensées et critères en fonction des gens du monde ? Tout au long de l’histoire, les fils de l’Église tombèrent dans la tentation de penser à la manière du monde, de s’appuyer sur les richesses matérielles, de chercher avec ardeur le pouvoir politique et le prestige social, et parfois les intérêts mondains les motivèrent plus que l’esprit de l’Évangile. Face à cela, la question revient : « Quel avantage en effet un homme aura-t-il à gagner le monde entier, s’il le paye de sa vie ? » (Mt 16, 26).
Après avoir mis les choses au point, Jésus nous apprend ce que penser comme Dieu veut dire : aimer, avec tout ce que cela comporte comme renoncement de soi pour le bien du prochain. « Le chemin pour suivre le Christ passe par la croix. C’est un chemin de tendresse car avec la présence d’un ami et capitaine aussi bon que Jésus, qui s’est mis à l’avant-garde de la souffrance nous pouvons tout endurer : Il nous aide et nous encourage, Il ne nous fait jamais défaut, Il est un vrai ami » (Ste Thérèse d’Avila).
Et, quand la croix est symbole d’amour sincère elle devient lumineuse et symbole de salut. Notre condition de créatures nous oblige à donner une réponse à notre Sauveur, Fils de notre Créateur. Notre témoignage est conséquence de notre foi en ses promesses. Quand les temps seront accomplis, Dieu veut ramener toutes choses sous un seul chef, le Christ. Il veut réunifier le monde créé que le péché a désagrégé. Il réalisera tout ce qu’il a promis et nous serons saints et immaculés en sa présence, écrivait saint Paul aux Éphésiens. Seigneur Dieu, garde-moi fidèle à te suivre, garde-moi fidèle à ce que me fera comprendre le Paraclet, celui que tu nous envoies pour nous enseigner toutes choses.
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