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Jéroboam fit fabriquer deux veaux en or

Posté par diaconos le 1 avril 2022

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Jéroboam fit fabriquer deux veaux d’or

Du premier livre des Rois aux chapitres douze et treize

Jeroboam fit placer deux statues de veaux de fonte d’airain recouverte d’or à Béthel et à Dane pour que le peuple vint y offrir des sacrifices. Sekin Jéroboam, ces idoles représenteraient Yahvé. Ce qui était interdit par Yahvé. Il permit aussi aux personnes qui ne furent pas de la tribu de Lévi de se servir de prêtres pour les besoins des cultes qui y seraient célébrés.

 En ces jours-là, devenu roi des dix tribus d’Israël, Jéroboam se dit : « Maintenant, le royaume risque fort de se rallier de nouveau à la maison de David. Si le peuple continue de monter à Jérusalem pour offrir des sacrifices dans la maison du Seigneur, le cœur de ce peuple reviendra vers son souverain,

Il plaça l’un des deux veaux à Béthel, l’autre à Dane, et ce fut un grand péché. Le peuple conduisit en procession celui qui allait à Dane. Jéroboam y établit un temple à la manière des lieux sacrés. Il institua des prêtres pris n’importe où, et qui n’étaient pas des descendants de Lévi. Jéroboam célébra la fête le quinzième jour du huitième mois, fête pareille à celle que l’on célébrait en Juda, et il monta à l’autel.

Il fit de même à Béthel en offrant des sacrifices à l’idole qu’il avait installé ; il établit en ce lieu les prêtres qu’il avait institués. Jéroboam persévéra dans sa mauvaise conduite ; il continua d’instituer n’importe qui comme prêtres des lieux sacrés : il donnait l’investiture à tous ceux qui le désiraient, pour en faire des prêtres des lieux sacrés. Tout cela fit tomber dans le péché la maison de Jéroboam, entraîna sa ruine et provoqua sa disparition de la surface de la terre. (1 R 12, 26-32 ; 13, 33-34)

Peu de temps après la mort de Salomon, ce que le prophète Ahias avait annoncé se réalisa : lorsque les gens se séparèrent, ils perdirent le bénéfice des promesses faites par Dieu à David. Mais qu’il ne retira pas à ses descendants. Le royaume du nord eut son temps de prospérité et eut de grands prophètes. Le schisme politique devint un schisme religieux. Les maladresses politiques de Salomon et de Roboam exaspérèrent les tribus du nord. Aux premières difficultés, l’unité tribale cessa.

Ayant pourvu à la sûreté extérieure de son royaume, Jéroboam songea à consolider son règne. La coutume des pèlerinages à Jérusalem, à l’occasion des grandes fêtes religieuses, put facilement rapprocher son peuple de celui de Juda :  » À leur suite, ceux de toutes les tribus d’Israël qui avaient décidé de rechercher le SEIGNEUR, le Dieu d’Israël, vinrent à Jérusalem pour sacrifier au SEIGNEUR, le Dieu de leurs pères. » (2 Cr 11, 16)

Ayant pris conseil, Jéroboam fit fabriquer deux veaux de fonte d’airain recouverte d’or plaqué, symboles de la puissance créatrice de Dieu : « Ils ont abandonné tous les commandements de l’Éternel, leur Dieu. Ils se sont fait deux veaux en métal fondu, ils ont fabriqué des poteaux d’Astarté, ils se sont prosternés devant tous les corps célestes et ils ont servi Baal. »(2 R 17, 16)  Jéroboam dissimula les véritables motifs de son action sous une apparente sollicitude pour le bien de son peuple.

Voici tes dieux, qui te firent monter du pays d’Égypte, en parlant ainsi, Jéroboam voulut enlever à ses nouvelles institutions religieuses le caractère d’une innovation. Les veaux d’or représentèrent Yahvé, selon Jéroboam. Mais le peuple glissa rapidement vers l’idolâtrie, par contagion avec les cultes rendus à Baal, qui existaient dans toutes les régions voisines et qui s’exprimaient aussi par des statues d’animaux.

Jéroboam maintint l’unité de Dieu et respecta le premier commandement de la Loi, mais il transgressa le second, en introduisant l’adoration de Yahvé sous des formes inacceptables : « Tu m’élèveras un autel de terre, sur lequel tu offriras tes holocaustes et tes sacrifices d’actions de grâces, tes brebis et tes bœufs. Partout où je rappellerai mon nom, je viendrai à toi, et je te bénirai. (Ex 20, 24)

Pour éloigner ce danger, Jéroboam aurait dû s’en rapporter à Dieu et à sa promesse :  » Toi, Jéroboam, je te choisis, et tu pourras être roi sur Israël, comme tu le désires. Écoute tout ce que je te commanderai, suis le chemin que je te montrerai. Fais ce qui est bien à mes yeux. Obéis aux lois et aux commandements que je te donne, comme mon serviteur David l’a fait. Si tu agis ainsi, je serai avec toi. J’établirai solidement le pouvoir royal dans ta famille, comme je l’ai fait pour David. Je te donnerai les dix tribus d’Israël » (1 R 11, 37-38)

Jéroboam plaça l’un des deux veaux à Béthel, l’autre à Dane, et ce fut là une faute très grave qui irrita Yahvé. Ce péché fut une pierre d’achoppement qui persista pendant des siècles ; aussi Jéroboam devint-il le type du roi apostat, comme David fut le modèle du roi fidèle : « Cause des péchés que Jéroboam avait commis et qu’il avait fait commettre à Israël, irritant ainsi l’Eternel, le Dieu d’Israël. » (1 R 15, 30)

En ces lieux, Jéroboam y établit un temple à la manière des lieux sacrés et on y plaça les veaux d’or, comme le Temple abritait l’Arche. Il y installa des prêtres qui ne furent pas descendants de Lévi. Cette innovation enleva aux sacrificateurs, descendants de Lévi, les fonctions du culte que leur furent conférées par Moïse. Et Jéroboam institua une fête qui égala celle des Tabernacles, au mois d’Éthanim, qui est le septième mois, pendant la fête.

Il la maintint au quinzième jour du mois, mais il la transporta du septième au huitième mois. Tout en conservant les apparences extérieures de la légalité, il la viola, dans le but de rendre la séparation des deux peuples aussi complète que possible. Pour atteindre cet objectif, Jéroboam profita du fait que les récoltes se terminaient un peu plus tard dans les tribus du nord que dans celle de Juda.

À Dane, Il offrit des sacrifices sur l’autel , tels que ceux qui étaient prescrits pour la fête des Tabernacles : « Le quinzième jour du septième mois, vous tiendrez une assemblée sainte, et vous ne ferez aucun travail, aucun labeur. Vous célébrerez la fête du Seigneur pendant sept jours. Le premier jour, vous apporterez au Seigneur pour l’holocauste, comme nourriture offerte en agréable odeur, treize taureaux, deux béliers, quatorze agneaux de l’année ; ils seront sans défaut. » (Nb 29, 12-12)  Il installa aussi à Béthel des sacrificateurs qui offrirent des sacrifices à leur veau d’or.

La destinée tragique des tribus nordiques confirme que l’on ne se met pas impunément en dehors de Dieu. La ruine et l’extermination de la maison de Jéroboam découla clairement du refus de Yahvé. Par la suite, les coups d’état se sucEn ces jours-là, devenu roi des dix tribus d’Israël, Jéroboam se dit : « Maintenant, le royaume risque fort de se rallier de nouveau à la maison de David. Si le peuple continue de monter à Jérusalem pour offrir des sacrifices dans la maison du Seigneur, le cœur de ce peuple reviendra vers son souverain,

Il plaça l’un des deux veaux à Béthel, l’autre à Dane, et ce fut un grand péché. Le peuple conduisit en procession celui qui allait à Dane. Jéroboam y établit un temple à la manière des lieux sacrés. Il institua des prêtres pris n’importe où, et qui n’étaient pas des descendants de Lévi. Jéroboam célébra la fête le quinzième jour du huitième mois, fête pareille à celle que l’on célébrait en Juda, et il monta à l’autel.

En ces lieux, Jéroboam y établit un temple à la manière des lieux sacrés et on y plaça les veaux d’or, comme le Temple abritait l’Arche. Il y installa des prêtres qui ne furent pas descendants de Lévi. Cette innovation enleva aux sacrificateurs, descendants de Lévi, les fonctions du culte que leur furent conférées par Moïse. Et Jéroboam institua une fête qui égala celle des Tabernacles, au mois d’Éthanim, qui est le septième mois, pendant la fête.

e, Il offrit des sacrifices sur l’autel , tels que ceux qui étaient prescrits pour la fête des Tabernacles :  « Le quinzième jour du septième mois, vous tiendrez une assemblée sainte, et vous ne ferez aucun travail, aucun labeur. Vous célébrerez la fête du Seigneur pendant sept jours. Le premier jour, vous apporterez au Seigneur pour l’holocauste, comme nourriture offerte en agréable odeur, treize taureaux, deux béliers, quatorze agneaux de l’année ; ils seront sans défaut. »» (Nb 29, 12-12) 

 Il installa aussi à Béthel des sacrificateurs qui offrirent des sacrifices à leur veau d’or.  La destinée tragique des tribus nordiques confirme que l’on ne se met pas impunément en dehors de Dieu. La ruine et l’extermination de la maison de Jéroboam découla clairement du refus de Yahvé. Par la suite, les coups d’état se succédèrent pour les successions des rois, pendant deux siècles, jusqua la disparition complète du royaume sous Teglath-Phalasar III.

Ce roi s’empara de la majeure partie d’Israël :  éu temps de Pékach, roi d’Israël, Teglath-Piléser, roi d’Assyrie, vint et prit Ijjon, Abel-Beth-Maaca, Janoach, Kédesch, Hatsor, Galaad et la Galilée, tout le pays de Nephthali, et il emmena captifs les habitants en Assyrie. » (2 R 15, 29)

Complément

◊ Cliquez ici pour lire l’article →    Israël rejeta la maison de David

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◊ Histoire → Règne de Pékach sur Israël (2 Rois 15.27-31)

Une catéchèse à partager → Le veau d’or (Ex 32, 1-14)

  Babylone, Cité du pays d’Akkad (en Iraq)

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Fünfter Zonntag der Fastenzeit im Jahr C

Posté par diaconos le 1 avril 2022

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Aus dem Evangelium von Jesus Christus nach Johannes

In jenen Tagen ging Jesus auf den Ölberg. Im Morgengrauen kehrte er zum Tempel zurück. Während das ganze Volk zu ihm kam, setzte er sich hin und begann zu lehren. Die Schriftgelehrten und Pharisäer brachten ihm eine Frau, die beim Ehebruch ertappt worden war. Sie stellten sie in die Mitte und sagten zu Jesus : « Lehrer, diese Frau ist beim Ehebruch ertap ptworden. Mose hat uns im Gesetz befohlen, solche Frauen zu steinigen. Was sagen Sie dazu ? « 

Sie sagten dies, um ihn zu prüfen, um ihn anzuklagen. Jesus aber bückte sich und schrieb mit dem Finger auf die Erde. Als sie ihn weiter befragten, stand er auf und sagte zu ihnen : Wer ohne Sünde ist, der werfe als Erster einen Stein auf sie. Wieder bückte er sich und schrieb auf den Boden. Als sie das hörten, gingen sie einer nach dem anderen weg, angefangen bei den Ältest.

Die Ehebrecherin

Eine große Anzahl von Handschriften, Codex Sinaiticus, B, A, C, usw., vom vierten bis zum neunten Jahrhundert, lassen diese Geschichte ganz weg, und viele von denen, die sie bewahrt haben, markieren sie mit Zeichen des Zweifels. Die Kirchenväter der ersten drei Jahrhunderte und sogar Chrysostomus erwähnen es nicht als in diesem Evangelium enthalten. Origenes, der sich besonders um den Zustand des Textes sorgte, erwähnt ihn nicht.

 Der Stil dieser Erzählung ist nicht der des Johannes, sondern weist alle Merkmale der synoptischen Erzählungen auf. Die meisten Kritiker und Exegeten haben sich daher geweigert, diese Geschichte als Teil des Johannesevangeliums zu betrachten. So Erasmus, Calvin, Lücke, Tholuck, Olshausen, de Wette Reuss, Hengstenberg, Meyer, die Herren Weiss, Luthardt, Keil, Tholuck, Olshausen, de Wette Reuss, Hengstenberg.

Tradition gehört. Wer waren diese Schriftgelehrten und Pharisäer und was war ihr Auftrag ? Sie galten oft als Delegierte des Sanhedrins und damit als Richter über die unglückliche Frau, die sie zu sich holten. Sie kamen, um Jesus vor der Verhandlung eine rechtliche Frage zu stellen, die den Angeklagten betraf. Was für eine Erscheinung, dass der souveräne Rat der jüdischen Nation, der Jesus verachtete und hasste und gerade Gerichtsbeamte geschickt hatte, um ihn zu verhaften,

wollte ihm offiziell den Fall der angeklagten Frau vorlegen, die vor Gericht gestellt werden sollte! Und wie könnte es sein, dass Jesus sich bereit erklärt, sich zu einer Angelegenheit zu äußern, die ausschließlich dem Gericht vorbehalten ist ?

Er wollte ihm offiziell den Fall der angeklagten Frau vortragen, über den sie urteilen sollten! Und wie könnte es sein, dass Jesus sich bereit erklärt, über einen Fall zu urteilen, der ausschließlich in die Zuständigkeit des Gerichts fällt! Nein, diese Männer handelten nur auf ihre eigene individuelle Inspiration hin und kamen, wie sie es oft taten, um Jesus eine faszinierende Frage zu stellen.

Zu diesem Zweck stellten sie, geblendet von Heuchelei und Hass, die unglückliche Frau öffentlich vor, die noch nicht gerichtet oder verurteilt worden war. Nein, diese Männer handelten nur auf ihre eigene Eingebung hin und kamen, wie so oft, zu Jesus, um ihm eine ungeheure Frage zu stellen. Zu diesem Zweck stellten sie, geblendet von Heuchelei und Hass, die unglückliche Frau öffentlich vor, die sich nicht einmal in Anwesenheit eines Anwalts befand.

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◊ Youcat : klicken Sie , um den Artikel zu lesen → Fünfter Fastensonntag – Lesejahr C

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 ♥ Warum wurde die Ehebrecherin nicht verurteilt von Jesus ?

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Vendredi de la quatrième semaine du Carême dans l’année C

Posté par diaconos le 1 avril 2022

Vendredi de la quatrième semaine du Carême dans l'année C dans Carême

Jésus à la fête des Tentes à Jérusalem

# Souccot, « Fête des Cabanes », « des Huttes », « des Tentes » ou « des Tabernacles »), est l’une des trois fêtes de pèlerinage prescrites par la Torah, au cours de laquelle on célèbre dans la joie l’assistance divine reçue par les enfants d’Israël lors de l’Exode et la récolte qui marque la fin du cycle agricole annuel. Elle est fêtée à partir du 15 tishri (qui correspond, selon les années, aux mois de septembre ou octobre dans le calendrier grégorien) et dure sept jours, outre le ou les deux jours de la fête sui vante Atseret., Chemni.

Seuls les premiers jours (le premier en terre d’Israël et dans le judaïsme réformé) sont totalement fériés. Divers rites de commémoration de l’événement historique ou de propitiation pour obtenir l’abondance des pluies et des récoltes s’y rattachent, parmi lesquels la prescription pour les Juifs de résider (au minimum prendre leurs repas) dans une soukka (une sorte de hutte, souvent décorée), et celle des quatre espèces végétales. Au cours de l’exil de Babylone, Ézéchiel insista sur le festival du septième mois qu’il incombera aux princes de respecter après la reconstruction du Temple. Souccot est d’ailleurs la première fête observée après la reconstruction du Second Temple de Jérusalem.

 De l’évangile selon Jean

En ce temps-là, Jésus parcourait la Galilée : il ne voulait pas parcourir la Judée car les Juifs cherchaient à le tuer.  fête La fête juive des Tentes était proche. Lorsque ses frères furent montés à Jérusalem pour la fête, il y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret.

On était déjà au milieu de la semaine de la fête quand Jésus monta au Temple ; et là il enseignait. Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : « N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ? Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu que c’est lui le Christ ?

Mais lui, nous savons d’où il est. Or, le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est. » Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d’où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé, lui que vous ne connaissez pas.

Moi, je le connais parce que je viens d’auprès de lui, et c’est lui qui m’a envoyé. » On cherchait à l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n’était pas encore venue. (Jn 7, 1-2.10.14.25-30)

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La fête des Tentes

Un grand nombre de manuscrits, du quatrième au neuvième siècle, omirent ce récit, et plusieurs de ceux qui l’ont conserva le marquèrent de signes de doute. Les versions anciennes, sauf quelques manuscrits de l’Itala ne le renferment pas davantage. Les Pères de l’Église des trois premiers siècles, et même Chrysostome, ne le mentionnèrent pas comme renfermé dans l’évangile. Origène, qui s’occupa de l’état du texte, n’en parla pas. Dans plusieurs documents, ce morceau se trouve placé à la fin de l’Évangile de Jean ; dans quelques autres à la suite de Luc, chapitre 21. Le style de ce récit n’est pas celui de Jean ; il porte tous les caractères des narrations synoptiques.

La fête des Tabernacles ou des tentes, l’une des plus grandes et des plus joyeuses fêtes israélites, se célébrait chaque année, à dater du quinzième jour du septième mois (correspondant à peu près à notre mois d’octobre), en souvenir du long séjour d’Israël sous les tentes du désert et du repos que ce peuple avait enfin trouvé dans la terre promise.

C’était, en même temps, la fête d’actions de grâces pour les récoltes de l’année, elle durait huit jours, dont le premier et le huitième étaient des sabbats : « Le quinze du même mois, comme la saison s’acheminait désormais vers l’hiver, Moïse ordonne qu’on construise des tentes dans chaque famille afin de se mettre en garde et de se protéger contre le froid de l’année. Et lorsqu’ils auront leur patrie, une fois parvenus dans cette ville qu’ils tiendront pour métropole à cause du temple, pendant huit jours ils célébreront une fête, et offriront alors des holocaustes et des sacrifices de reconnaissance à Dieu, en portant dans leurs mains un bouquet de myrte et de saule avec une branche de palmier et le fruit de la perséa. Ils devront, le premier jour, sacrifier comme holocaustes treize bœufs, autant d’agneaux plus un, et deux béliers avec un bouc en sus pour le pardon des péchés. Pour les jours suivants, on sacrifie le même nombre d’agneaux et de béliers avec un bouc, en retranchant chaque jour un bœuf de façon à arriver à sept. On s’abstient de tout travail le huitième jour, et l’on sacrifie à Dieu, comme nous l’avons déjà dit, un veau, un bélier.

 Les frères de Jésus invoquèrent l’approche de la fête comme un argument pour le presser d’obtempérer à leur désir. Ils en trouvent un autre dans l’idée que ses disciples de Judée  ne devaient pas être privés de voir aussi les œuvres qu’il fit. Enfin ils eurent la prétention d’enseigner à Jésus un principe de conduite auquel il ne s’échappa pas.

 Jésus n’ayant pas assisté cette année aux fêtes de Pâques ni de Pentecôte à Jérusalem, il fut assez naturel que ses frères s’attendissent à ce qu’il allât à celle des Tabernacles, car c’était le devoir de tout Israélite de se rendre au moins à l’une des trois grandes fêtes. Puisque la grande fête fut proche et que tout Israélite pieux dut y assister. 

es disciples furent témoins de ses œuvres, qu’ils ne purent nier, et d’autre part ils ne purent se décider à reconnaître comme Messie ce frère auquel ils furent unis par les liens du sang, qu’ils furent habitués à traiter familièrement et dont ils n’eurent pas pénétré la nature supérieure ; la sublime élévation de son caractère et de ses enseignements leur échappa même, aveuglés qu’ils furent par les grossiers préjugés messianiques qu’ils partagèrent avec tous les Juifs.

S’il fut le Messie, pourquoi exerça-t-il son activité dans cette obscure province de la Galilée ?  Si tu fais ces choses, ou puisque tu les fais, porte ton activité sur un théâtre digne de toi, au centre de la théocratie juive, à Jérusalem, manifeste-toi toi-même au monde ! C’est précisément la voie dans laquelle le tentateur voulait engager le Sauveur, celle de la gloire mondaine.

 Il y a ainsi, dans la réponse de Jésus à ses frères, quelque chose de doux, à la fois, et de sévère : doux, en ce qu’il condescend à leur faire pressentir sa situation tragique vis-à-vis du monde ; sévère, en ce qu’il les assimile à ce monde méchant qui le hait. » (Stier)

Ce fut une sérieuse difficulté que l’incrédulité  exploita dès les premiers siècles de l’Église. On sait par Jérôme que Porphyre en prenait occasion d’accuser Jésus d’inconstance. L’exégèse moderne  fit diverses tentatives pour expliquer cette parole de Jésus. Enfin une interprétation plus élevée et plus vraie, proposée par Bengel, admise par M. Luthardt et développée par M. Godet consiste à voir dans la parole de Jésus une réponse directe à la demande que ses frères lui faisaient de paraître publiquement et comme le roi Messie au sein de cette fête.

Ce serait là ce que Jésus refusa, attendu que son temps ne fut pas encore accompli. Il n’alla pas à cette fête se manifester comme Messie ; il dit : « Je ne monte pas à cette fête, et non : à la fête »», ce fut qu’il en eut une autre en vue, celle de Pâque.  Jésus, sachant qu’il était exposé à Jérusalem, ne s’y rendit pas avec les caravanes galiléennes, ni même entouré de tous ses disciples ; mais comme un voyageur qui eut de sérieuses raisons de garder l’incognito.

Diacre Michel Houyoux

 Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊   Au large biblique : cliquez ici pour lire l’article → A la fête des Tentes 

◊ Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article → Vendredi de la quatrième semaine de Carême

La fête des tentes à Jérusalem

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