• Accueil
  • > Archives pour le Lundi 4 avril 2022

Vous garderez mes commandements et vous les mettrez en pratique.

Posté par diaconos le 4 avril 2022

Vous garderez mes commandements et vous les mettrez en pratique. dans Carême

 La loi de Dieu et la Thora 

Du livre du Deutéronome

 Moïse demanda  au peuple d’Israël, d’écouter les décrets et les ordonnances qu’il lui enseigna pour qu’il les pratiquèrent. Moïse disait au peuple : « Maintenant, Israël, écoute les décrets et les ordonnances que je vous enseigne pour que vous les mettiez en pratique. Ainsi vous vivrez, vous entrerez, pour en prendre possession, dans le pays que vous donne le Seigneur, le Dieu de vos pères. Voyez, je vous enseigne les décrets et les ordonnances que le Seigneur mon Dieu m’a donnés pour vous,  afin que vous les mettiez en pratique dans le pays où vous allez entrer pour en prendre possession.

Vous les garderez, vous les mettrez en pratique ; ils seront votre sagesse et votre intelligence aux yeux de tous les peuples. Quand ceux-ci entendront parler de tous ces décrets, ils s’écrieront : “Il n’y a pas un peuple sage et intelligent comme cette grande nation !” Quelle est en effet la grande nation dont les dieux soient aussi proches que le Seigneur notre Dieu est proche de nous chaque fois que nous l’invoquons ?

Et quelle est la grande nation dont les décrets et les ordonnances soient aussi justes que toute cette Loi que je vous donne aujourd’hui ? Mais prends garde à toi : garde-toi de jamais oublier ce que tes yeux ont vu ; ne le laisse pas sortir de ton cœur un seul jour. Enseigne-le à tes fils, et aux fils de tes fils. »

Jésus a dit qu’il n’était pas venu abolir la Loi, mais l’accomplir. (Mt 5, 17-19) Et avant lui, le Deutéronome donna une notion spirituelle de la Loi de Moïse , au-delà des risques d’attachement excessif aux formes.  Yahvé s’adressa à Israël comme à une personne aimée, en les appelant par leur nom. Ce fut toujours une formule rituelle :  »Maintenant, Israël, écoute les décrets »

Après avoir rap­pelé à Israël son his­toire de­puis la sor­tie d’Égypte, Moïse rappela l→es fondements de l’al­liance di­vine. De la gran­deur in­com­pa­rable de Yahvé, il conclut au devoir de le ser­vir seul et sans mé­lange d’i­do­lâ­trie. Y eut-t-il une nation dont les dieux furent aussi proches que Yahvé le fut pour Israël ? Toute la Bible insiste sur la réalité et la valeur historique des interventions divines.

Jésus lutta contre tout formalisme, toute étroitesse d’esprit. le Nouveau Testament a gardé l’essentiel de l’Ancien Testament. Si nous gardons, pratiquons et enseignons les ordonnances du Seigneur (ses commandements)  à nos enfants, alors nous serions grand dans le Royaume des Cieux. Jésus dans son ministère insista sur la mise en pratique des commandements dans nos actes quotidiens.

Compléments

◊ Cliquez ici pour lire l’article → La Loi fut donnée par (Ex 20, 1-17)

◊  Cliquez ici pour lire l’article → Celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours (1 Jn 2, 12-17)

◊ Cliquez ici pour lire l’article → La justice chrétienne trouve sa source en Jésus, le Christ

 La loi de Dieu ou la Torah a-t-elle été abolie ?

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans Carême, Catéchèse, Dieu, Homélies, Religion | Pas de Commentaire »

Dimanche des rameaux et de la passion

Posté par diaconos le 4 avril 2022

  Dimanche des rameaux et de la passion dans Religion

Jésus devant Pilate

De la Passion de Jésus-Christ

Jésus s’oublia, se sacrifia entièrement lui-même. Il n’eut qu’une crainte : celle qu’au milieu des embûches de ses ennemis, il ne pût célébrer avec les siens la Pâque et instituer la cène. Jésus n’alla-il pas substituer à l’agneau pascal l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde et qui fut le vrai objet de la cène ?

On peut conclure de ces paroles « Je ne boirai plus désormais du produit de la vigne  » que Jésus n’a pas bu de la coupe de la cène. Matthieu plaça cette parole après l’institution de la cène. L’évangile de Matthieu et de Marc disent : ceci est mon corps ; les mots : qui est donné pour vous, sont particuliers à Luc, dont la relation est conforme à celle de Paul (1 Corinthiens 11.24), sauf qu’elle substitue le mot donné à celui de rompu.

Ce dernier terme correspondait exactement à l’action symbolique que Jésus accomplissait alors en rompant le pain ; et il annonçait que le corps du Sauveur allait être brisé dans les souffrances et la mort. L’expression de Luc revient au même : donné pour vous, signifie livré à la mort, ainsi que l’indiquent clairement le contexte et la situation  Ga 1.4 ; 1 Ti 2.6 ; 1 Ti 2.14).

Ces dernières paroles, omises par Matthieu et Marc, sont aussi rapportées par Paul, qui les répète deux fois, en ajoutant, au sujet de la coupe : toutes les fois que vous en boirez. Par là il devient évident que Jésus n’entendait pas seulement célébrer la cène avec ses premiers disciples, mais qu’il l’établissait dans son Église comme un « mémorial » de sa personne et de son œuvre pour tous les temps.Jésus, en se séparant des siens qu’il aime, veut ainsi rester et vivre au milieu d’eux.

Pensée touchante et profonde que Paul commente en ces mots : « Toutes les fois que vous mangez de ce pain et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne » (1 Co 11.26). Dix-neuf siècles se sont écoulés depuis lors, des empires et des royaumes ont disparu et ce mémorial si simple est encore célébré avec amour sur toute la face de la terre ; et il le sera jusqu’à la fin des siècles.

La doctrine zwinglienne, selon laquelle la cène est un souvenir de Christ et de sa mort, se fonde sur une parole prononcée par Jésus au moment où il distribua les symboles de son sacrifice, mais elle n’épuise pas la signification de ce sacrement, comme le montrent les autres paroles de l’institution.

Le Nouveau Testament renferme deux relations de l’institution de la cène, qui, en pleine harmonie pour les pensées, diffèrent en quelques termes pour la rédaction : d’une part, celles de Matthieu et de Marc, qui pourtant n’emploient pas des expressions identiques ; d’autre part, celles de Paul et de Luc, qui ne sont pas non plus une reproduction littérale l’une de l’autre. Cette unité dans la diversité est un des caractères de tout l’Évangile.

La tradition apostolique n’a jamais été coulée dans un moule uniforme. Comme des deux formules en présence, celle de Paul et de Luc est, à certains égards, la plus complète et que, d’autre part, l’apôtre déclare solennellement qu’il a reçu du Seigneur ce qu’il écrit sur l’institution de la cène.

Jésus vit dans sa mort, qu’amena le crime de Judas, l’accomplissement de la volonté de Dieu son Père. Ce malheur ! est accompagné, dans les deux premiers évangiles, de l’énoncé de la triste condition dans laquelle Judas se plaça. Le traître demanda, comme les autres disciples :  »Est-ce moi, rabbi ? »  Sur quoi Jésus lui répondit :  »Oui, tu l’as dit. »

Ces paroles de Jésus furent prononcées immédiatement après que Judas eut reçu la cène de sa main ! Une contestation s’éleva parmi les disciples sur cette question : « Qui est le plus grand ? «  Jésus leur dit de ne pas se régler sur l’exemple des rois des nations et sur le principe du triomphe de la force. Dans la société nouvelle qu’ils formaient entre eux, le plus grand sera comme le plus petit, conformément à l’exemple que Jésus leur donna, lui qui fut au milieu d’eux dans l’attitude d’un serviteur.

L’ambition qui les anima, dans ce qu’elle eut de légitime, recevra cependant satisfaction : ceux qui ont persévéré avec lui dans ses épreuves, Jésus leur promit de disposer en leur faveur du royaume : ils mangeront à sa table, et, assis sur des trônes, jugeront les douze tribus d’IsraëlJésus révéla aux disciples et à Simon en particulier, la grande tentation par laquelle ils vont passer.

Il pria pour Pierre afin que sa foi ne défaille pas ; il lui commanda, une fois relevé, d’affermir ses frères. Pierre se déclara prêt à aller avec Jésus en prison et à la mort. Jésus lui annonça alors sa chute prochaine. Jésus leur rappela les débuts faciles de leur vocation, quand il les envoya sans ressources aucunes et que pourtant ils ne manquèrent de rien.

Maintenant leur condition va être changée : ils devront se munir de provisions et de moyens de défense, car la parole qui annonçait que leur maître serait mis au rang des malfaiteurs va s’accomplir et sa destinée terrestre touche à sa fin. Les disciples présentèrent à Jésus deux épées. Jésus leur dit : cela suffit !

Ce ne fut pas la première fois que les disciples furent occupés de ces pensées d’orgueil et d’ambition. La raison de la nouvelle contestation, qui s’éleva au moment où l’on se mettait à table pouvait être la place d’honneur à laquelle chacun prétendait, ou encore le fait que nul ne voulait se charger des soins relatifs à l’ablution des pieds, qui était en usage chez les Juifs avant chaque repas.

Si telle était la cause de leur dispute, l’acte de profonde humilité qu’accomplit Jésus en lavant lui-même les pieds de tous était encore plus propre à les couvrir de confusion. Dans toute sa vie, Jésus fut comme celui qui sert ; mais il est probable qu’il fit une allusion particulière au service d’esclave qu’il venait de rendre aux siens, en leur lavant les pieds.

Après avoir humilié ses disciples, Jésus les releva en approuvant leur fidélité à rester auprès de lui dans ses épreuves et en leur annonçant la haute position qu’il leur destinait dans son royaume. Ce que Jésus appela ses épreuves ou ses tentations, ce furent toutes les persécutions, les mépris, les haines, les souffrances qu’il dut essuyer de la part du monde et que ses disciples partagèrent avec lui.

Toutes ses prérogatives, le Fils de Dieu les partagea avec ses disciples. Être assis à sa table, dans son royaume, c’est l’image d’une communion intime avec lui et de la plénitude de la vie et de la joie célestes. Être assis sur des trônes et prendre part au jugement du monde, c’est être associé à la puissance et à la gloire du Sauveur lui-même.

Diacre Michel Houyoux

La passion de Jésus fut chemin d’amour.

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans Religion | Pas de Commentaire »

Lundi de la cinquième semaine du Carême

Posté par diaconos le 4 avril 2022

Résultat d’images pour jésus lumière du monde

Jésus est la lumière du monde

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus disait aux pharisiens : « Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. » Les pharisiens lui dirent alors : « Tu te rends témoignage à toi-même, ce n’est donc pas un vrai témoignage. »

Jésus leur répondit : « Oui, moi, je me rends témoignage à moi-même, et pourtant mon témoignage est vrai, car je sais d’où je suis venu, et où je vais ; mais vous, vous ne savez ni d’où je viens, ni où je vais. Vous, vous jugez de façon purement humaine.

Moi, je ne juge personne. Et, s’il m’arrive de juger, mon jugement est vrai parce que je ne suis pas seul : j’ai avec moi le Père, qui m’a envoyé. Or, il est écrit dans votre Loi que, s’il y a deux témoins, c’est un vrai témoignage.

Moi, je suis à moi-même mon propre témoin, et le Père, qui m’a envoyé, témoigne aussi pour moi. » Les pharisiens lui disaient : « Où est-il, ton père ?  » Jésus répondit : » Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. »

Il prononça ces paroles alors qu’il enseignait dans le Temple, à la salle du Trésor. Et personne ne l’arrêta, parce que son heure n’était pas encore venue. (Jn 8, 12-18)

Témoignage de Jésus

 Jésus prévint une objection que ses adversaires formulèrent expressément : « Tu rends témoignage de toi-même ; ton témoignage n’est pas vrai « . Jésus répondit : « Même si je rends témoignage de moi-même, mon témoignage est vrai ; car je sais d’où je suis venu et où je vais « .

 Jésus admit le principe formel du droit selon lequel un homme ne put pas témoigner sur son propre compte, mais ce fut pour en appeler immédiatement à un autre qui rendit témoignage de lui. Qui fut cet autre, au témoignage duquel Jésus en appela ? Plusieurs anciens interprètes répondirent : Jean-Baptiste, dont Jésus parla.

 Non, celui qui rendit ce témoignage, ce fut Dieu ; et Jésus le savait, car il portait en lui l’intime conviction, que ce témoignage fut la vérité. Quand Jésus dit qu’un autre rendit témoignage de lui, ses interlocuteurs pensèrent aussitôt à Jean-Baptiste. Jésus parla du témoignage rendu par son Précurseur, qui conserva sa valeur malgré la disparition du témoin.

ndit témoignage de lui. Qui fut cet autre, au témoignage duquel Jésus en appela ? Plusieurs anciens interprètes répondirent : Jean-Baptiste, dont Jésus parla.

Non, celui qui rendit ce témoignage, ce fut Dieu ; et Jésus le savait, car il portait en lui l’intime conviction, que ce témoignage fut la vérité. Quand Jésus dit qu’un autre rendit témoignage de lui, ses interlocuteurs pensèrent aussitôt à Jean-Baptiste. Jésus parla du témoignage rendu par son Précurseur, qui conserva sa valeur malgré la disparition du témoin.

Jésus affirma que le témoignage de Jean fut conforme à la vérité, et cependant, dans cette contestation avec les adversaires, ce ne fut pas à ce témoignage ni au témoignage d’aucun homme qu’il en appela parce qu’il en eut un plus grand ; s’il mentionna le témoignage de Jean-Baptiste, ce fut dans l’intérêt de ses auditeurs, afin qu’ils se souvinrent des paroles de repentance et de vérité que Jean leur fit entendre, et qu’ainsi ils fussent sauvés.

Ce fut une belle louange du Précurseur que Jésus prononça par ces paroles : « Il était la lampe qui brûle et qui luit », l’unique lampe qui éclaire la maison, le prophète que Dieu avait destiné à éclairer son peuple et à l’amener au Sauveur. Cette lampe s’était déjà consumée. Jésus adressa ensuite à ses auditeurs un sévère reproche : au lieu de profiter, pour leur salut, de cette lumière fugitive, ils n’avaient pensé qu’à se réjouir.

L’annonce du royaume messianique avait excité leur curiosité et leurs espérances charnelles ; mais la prédication de la repentance, que Jean=Baptiste leur fit entendre, les rebutèrent. voilà le témoignage divin dont Jésus parla, et qui fut plus grand que celui du Précurseur : ce furent d’abord les œuvres du Sauveur. Ce témoignage fut bien de Dieu, car le Père, lui donna les œuvres qu’il fit, afin qu’il les accomplisse.

Que furent ces œuvres ? Avant tout, ses miracles, ces actes de puissance et d’amour qui répandirent la santé et la vie, la consolation et l’espérance sur tant de malheureux. Ce furent encore ses paroles divines qui éclairèrent et vivifièrent les âmes. Jésus leur dit : « Ma nourriture, c’est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre. » (Jn 4, 34)

Jésus donna un nouveau témoignage. Les uns pensent qu’il s’agit de ce témoignage intérieur et immédiat que Dieu rendit dans les âmes en les attirant au Fils. D’autres (Chrysostome, Bengel) virent ici une allusion au témoignage divin rendu à Jésus lors de son baptême :  » Et moi, je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit : ‘Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, celui-là baptise dans l’Esprit Saint.” (Jn 1, 33)

Vous ne le connaissiez pas parce que sa parole ne pénétra jamais dans vos cœurs, de manière à demeurer en vous. Ce qui le prouva avec évidence, c’est que vous ne croyez pas celui qu’il eut envoyé, et auquel il rendit un si éclatant témoignage . Tel fut, d’une manière générale, le reproche que Jésus adressa à ses auditeurs.

Or cet unique révélateur de Dieu, les chefs du peuple le repoussèrent, ils ne crurent pas en lui ; donc ils restèrent dans l’ignorance et la mort. Les Juifs, depuis le retour de la captivité, étudièrent beaucoup les Écritures, mais bien plus pour en compter les mots et les syllabes, que pour en pénétrer le sens et l’esprit. Ils pensèrent avoir, par la seule connaissance littérale de ces Écritures, la vie éternelle.

Sans doute, s’ils ne s’arrêtèrent pas à la lettre, s’ils surent s’élever jusqu’à l’esprit, ils trouvèrent cette vie véritable et éternelle dans les Écritures, car elles furent remplies du témoignage rendu à Jésus. Dans La troisième partie du discours, Jésus ne fit plus que développer le reproche qu’il adressa à ses auditeurs : « Vous ne voulez pas ! « 

Il montra d’abord d’où provint leur mauvais vouloir, puis il leur en dévoila les conséquences. S’il leur reprocha avec tant de force de ne pas croire en lui, ce ne fut pas qu’il rechercha en aucune manière la gloire qui vint des hommes ; mais c’est parce qu’il les connurent, et qu’il sut que leur cœur fut étranger à l’amour de Dieu.

Telle fut la première cause de leur incrédulité. S’ils eussent eux-mêmes une étincelle de cet amour pour Dieu, ils l’auraient sentie dans chacune des paroles de Jésus : « Et ce jugement c’est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dévoilées ; mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu. » (Jn 3, 19-21) »

Seconde raison d’incrédulité, que Jésus exprima vivement par une question directe et qui signifie : Il vous est impossible de croire, parce que, idolâtres de la gloire qui vous vient des hommes, vous n’avez aucun égard à la gloire qui vient de Dieu seul et qui devrait dominer toutes vos pensées.

Après avoir dévoilé à ses adversaires leur incrédulité et ses causes, Jésus leur ôta enfin le fondement de la fausse espérance qu’ils mirent en Moïse. Ce fut par un zèle aveugle pour Moïse et pour sa loi qu’ils accusèrent Jésus d’avoir violé le sabbat, accusation qui donna lieu à tout ce discours.

Quelle situation tragique : trouver son accusateur en celui en qui on avait mis son espérance de salut ! Et Jésus donna la cause de cette immense déception qui les attendit. La preuve que Moïse les accusa, ce fut que, tout en se glorifiant de lui, ils ne le crurent pas, d’une foi éclairée et vivante. Et leur incrédulité à l’égard de Moïse fut, à son tour, la cause pour laquelle ils ne crurent pas Jésus. En effet, les écrits de Moïse étaient remplis de lui.

L’incrédulité envers Moïse et ses écrits avait pour conséquence nécessaire l’incrédulité envers Jésus et ses paroles. Endurcir sa conscience et son cœur en présence de la loi qui doit produire la repentance, c’est les endurcir aussi envers Celui qui annonce la grâce et le salut. En un mot l’incrédulité est un état moral qui rend l’homme incapable de saisir aucune des manifestations de la vérité et de la miséricorde divines. Telle fut la conclusion accablante de ce discours.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article → Lundi de la 5e semaine de Carême

◊   Donner et se donner : cliquez ici pour lire l’article → Cinquième semaine de Carême

Lundi de la cinquième semaine du Carême

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans Carême, Catéchèse, Page jeunesse, Religion | Pas de Commentaire »

 

Salem alikoum |
Eazy Islam |
Josue |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | AEP Gresivaudan 4ieme 2007-08
| Une Paroisse virtuelle en F...
| VIENS ECOUTE ET VOIS