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Le Seigneur est avec moi, tel un guerrier redoutable

Posté par diaconos le 6 avril 2022

Le Seigneur est avec moi, tel un guerrier redoutable dans Carême

Du livre du prophète Jérémie au chapitre vingt

Moi, Jérémie, j’entends les calomnies de la foule :  »Dénoncez-le ! Allons le dénoncer, celui-là, l’Épouvante-de-tous-côtés. »» Tous mes amis guettent mes faux pas, ils disent : « Peut-être se laissera-t-il séduire… Nous réussirons, et nous prendrons sur lui notre revanche ! » Mais le Seigneur est avec moi, tel un guerrier redoutable : mes persécuteurs trébucheront, ils ne réussiront pas.

Leur défaite les couvrira de honte, d’une confusion éternelle, inoubliable. Seigneur de l’univers, toi qui scrutes l’homme juste, toi qui vois les reins et les cœurs, fais-moi voir la revanche que tu leur infligeras, car c’est à toi que j’ai remis ma cause. chantez le Seigneur, louez le Seigneur : il a délivré le malheureux de la main des méchants. (Jr 20,13)

Un complot se trama contre Jésus (Jn 10 35-42). Il aboutit à son arrestation. Le prophète Jérémie et sa prière évoquèrent une situation identique. Jérémie persécuté, ce fut déjà Jésus persécuté.

Les méchants s’entendirent entre eux pour que le prophète Jérémie n’eut plus autour de lui que des sujets de terreur. Les uns dirent aux autres tout bas, mais de manière à être entendus : « Dénoncez-le » ; les autres répondirent tout haut : « Dénonçons-le ! » La terreur surgit de tout les cotés et Jérémie s’en rendit vite compte :  »Même celui avec qui j’étais en paix, en qui j’avais confiance et qui mangeait mon pain, lève le talon contre moi. » (Ps 41,10)

Jésus vécut des instants semblables, des moments de terreur. Ce fut une des plus profondes peines de Jésus que l’abandon de ses amis. Mais l’intimité avec son Père des cieux, aux moments les plus pénibles, fut un réconfort.

Mais du milieu de ces adversaires qui murmurèrent ou blasphémèrent autour du prophète Jérémie invoqua le Seigneur et à Dieu et reprit courage. Prions le Seigneur de nous donner cette grâce au milieu de nos angoisses et des situations difficiles que nous rencontrons. Il arrive, un jour, à toute personne, de se trouver dans une situation extrême. Une telle situation peut venir de nos fautes, de nos limites ; cela peut venir des fautes d’autres personnes que nous subissons.

Complément

◊ Dieu vient au secours des malheureux → Le Seigneur a délivré le malheureux de la main du méchant (Jr 20,13)

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◊ Jérémie mit sa confiance en Dieu dans l’adversité → Jérémie fut voué au mépris de tous par le prêtre Pashour

◊ Parole d’Évangile → Quand un malheureux crie, l’Éternel entend (Ps 34,6)

♥ C’est la foi qu’il te faut ! – Prières inspirées – Raoul Wafo

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Mercredi de la cinquième semaine du Carême dans l’année C

Posté par diaconos le 6 avril 2022

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De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus disait à ceux des Juifs qui croyaient en lui : « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. »    Ils lui répliquèrent : « Nous sommes la descendance d’Abraham, et nous n’avons jamais été les esclaves de personne. Comment peux-tu dire : “Vous deviendrez libres” ? »

   Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : qui commet le péché est esclave du péché. L’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ; le fils, lui, y demeure pour toujours.    Si donc le Fils vous rend libres, réellement vous serez libres. Je sais bien que vous êtes la descendance d’Abraham, et pourtant vous cherchez à me tuer, parce que ma parole ne trouve pas sa place en vous.

   Je dis ce que moi, j’ai vu auprès de mon Père, et vous aussi, vous faites ce que vous avez entendu chez votre père. »    Ils lui répliquèrent : « Notre père, c’est Abraham. » Jésus leur dit : « Si vous étiez les enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham. Mais maintenant, vous cherchez à me tuer, moi, un homme qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu.

Cela, Abraham ne l’a pas fait. Vous, vous faites les œuvres de votre père. » Ils lui dirent : « Nous ne sommes pas nés de la prostitution ! Nous n’avons qu’un seul Père : c’est Dieu. »    Jésus leur dit : « Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car moi, c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Je ne suis pas venu de moi-même ; c’est lui qui m’a envoyé. » (Jn 8, 31-42)

Si le Fils vous rend libres, réellement vous serez libres

« Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » (Jn 8, 32) Cette promesse est un encouragement et constitue en même temps une épreuve pour ceux qui avaient cru et que Jésus distingua de la foule par ces mots : « Vous, si vous demeurez dans ma parole. » Demeurer dans la parole de Jésus, c’est la pratiquer dans une obéissance persévérante et en vivre par l’intelligence, par la conscience, par le cœur ;nous demeurons semblablement dans l’air que nous respirons.

Ailleurs Jésus dit : « Que mes paroles demeurent en vous » (Jean 15.7) l’idée est la même. Si telle est votre attitude, vous êtes véritablement mes disciples, vous l’êtes et le resterez et n’aurez pas reçu seulement une impression passagère de la parole que vous venez d’entendre.

La vérité qui est le contenu de ma parole, cette vérité qui est la parfaite révélation de l’essence du Dieu qui est amour, cette vérité que je suis moi-même et qui est en moi le rayonnement de ma sainteté, cette vérité vous rendra libres, libres de toute servitude morale, du péché, de la corruption ; elle vous rendra libres, en vous ramenant à Dieu qui est votre destination.

Un être n’est libre que lorsqu’il peut se développer conformément à la nature que Dieu lui a donnée et atteindre le but de son existence. En leur présentant ainsi la vraie liberté, Jésus encourage ses auditeurs à persévérer dans leur foi naissante, mais en même temps il met cette foi à l’épreuve et cherche à l’épurer en la débarrassant des éléments de propre justice, d’orgueil national, d’espérances politiques et charnelles dont elle était encore entachée.

Les chefs de la théocratie s’imaginèrent que Jésus méconnaît les privilèges qu’ils tinrent de leur descendance d’Abraham et dont ils furent si fiers Quelle est la liberté dont ils se vantèrent, en disant : « Nous ne fumes jamais esclaves de personne ? »

Les interprètes différèrent sur cette question. Les uns pensèrent que les Juifs s’attribuèrent la liberté politique, oubliant dans l’aveuglement de leur orgueil national les diverses servitudes de leur peuple en Égypte, à Babylone, niant même qu’à cette époque ils furent sous la domination des Romains.

D’autres, estimant impossible une prétention si contraire aux faits, crurent qu’ils parlèrent de la liberté religieuse que leur assurait leur privilège de peuple élu, la connaissance du vrai Dieu les élevant au-dessus des autres peuples asservis aux ténèbres du paganisme. Les promesses faites à Abraham (Gn 17, 16 ; Gn 22 , 17-18), prises à la lettre, les entretenaient dans cette idée de leur supériorité et de leur indépendance spirituelles.

Le péché est, dans son essence, la révolte contre Dieu, la folie de vouloir être indépendant de lui. L’homme qui s’y adonne tombe donc par là dans l’esclavage de la chair, du monde du prince de ce monde, il a mille maîtres, tous étrangers à sa nature. Jésus expliqua et développa sa pensée de l’esclavage moral en le comparant à l’esclavage social.

L’esclave n’a aucun droit dans la maison ; il n’y demeure pas toujours ; son maître peut le vendre ou le renvoyer. Telle était partout dans l’antiquité sa déplorable condition. Le fils, au contraire, a tous ses droits dans la maison, il y demeure toujours il en sera l’héritier ; alors il aura le droit d’affranchir tous les esclaves. Cette maison est la maison de Dieu, sa famille, son royaume.

Jésus ne nia pas les privilèges extérieurs que ces Juifs tenaient de leur descendance d’Abraham ; mais il leur prouva, en dévoilant les mauvais desseins de leurs cœurs, combien ils furent éloignés d’être ses enfants. Il leur montra qu’il connaissait leurs sentiments et que la haine dont il les savait animés, devait aboutir à sa mort :  »Vous cherchez à me tuer « ! Et la raison qu’il en donna, fut que sa parole, qui les aurait rendus libres de leurs passions, ne pénétra pas en eux.

En entendant Jésus leur parler d’un père qu’ils imitèrent dans leurs actions, ses auditeurs se réclamèrent pour la seconde fois de leur descendance d’Abraham ; mais jésus, plongeant son regard dans leur cœur et dans leur vie leur prouva qu’ils ne furent pas moralement enfants d’Abraham, puisqu’ils faisaient des œuvres tout opposées aux siennes.

Diacre Michel Houyoux

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◊ HINVO Noël Sèmassa, sj : cliquez ici pour lire l’article  → Mercredi de la cinquième semaine de carême

◊ Père Gilbert Adam :  : cliquez ici pour lire l’article  → Mercredi de la cinquième semaine de carême

♥ Mgr Podvin : la vérité rend libre

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