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Saint Etienne, diacre et martyre

Posté par diaconos le 10 avril 2022

Saint Etienne, diacre et martyre dans Carême

Ceux qui s’étaient dispersés annonçaient la Bonne Nouvelle de la Parole là où ils passaient

Du livre des Actes des Apôtres au chapitre huit

Icône de saint Étienne tenant l’encensoir dans la main droite symbolisant le diaconat et de sa main gauche un voile rouge symbolisant le martyre et qui expose une haute boîte, vraisemblablement une pyxide

Le jour de la mort d’Étienne, éclata une violente persécution contre l’Église de Jérusalem. Tous se dispersèrent dans les campagnes de Judée et de Samarie, à l’exception des Apôtres. Des hommes religieux ensevelirent Étienne et célébrèrent pour lui un grand deuil. Quant à Saul, il ravageait l’Église, il pénétrait dans les maisons, pour en arracher hommes et femmes, et les jeter en prison.

Ceux qui s’étaient dispersés annonçaient la Bonne Nouvelle de la Parole là où ils passaient. C’est ainsi que Philippe, l’un des Sept, arriva dans une ville de Samarie, et là il proclamait le Christ. Les foules, d’un même cœur, s’attachaient à ce que disait Philippe, car elles entendaient parler des signes qu’il accomplissait, ou même les voyaient.

Beaucoup de possédés étaient délivrés des esprits impurs, qui sortaient en poussant de grands cris. Beaucoup de paralysés et de boiteux furent guéris. Et il y eut dans cette ville une grande joie. (Ac 8, 1b- 8)

Saul assista à la lapidation du diacre Étienne et approuva son meurtre. En plus, ce même jour commença une grande persécution contre l’Église de Jérusalem ; et le plus grand nombre, sauf les apôtres, furent dispersés dans les contrées de la Judée et de la Samarie ; elle fut occasionnée par l’émeute qui causa la mort d’Étienne ; mais les fugitifs se rendirent aussi en Galilée, où il y avait beaucoup de disciples, puis dans toute la Syrie.

Des Juifs pieux, ayant conservé leurs sentiments bienveillants pour les chrétiens, ensevelirent Étienne, car des disciples en furent empêchés par les persécuteurs. Les funérailles qu’ils firent à Étienne eurent l’éclat et la solennité que les Orientaux aiment à donner à ces cérémonies. Beaucoup d´habitants de Jérusalem furent très attristés par cette persécution qui ravageait l´Église.

Saul haïssait les chrétiens, il garda les vêtement d’Étienne lors de son supplice, puis il prit plaisir à son supplice et enfin il ravagea l’Église. Lui-même se rappela avec douleur ce temps de sa vie :   »Vous avez su, en effet, quelle était autrefois ma conduite dans le judaïsme, comment je persécutais à outrance et ravageais l’Église de Dieu. » (Ga 1,13)  L’Évangile se répandit en Syrie et à Antioche, en Phénicie et jusque dans l’île de Chypre, Luc rattacha ce nouveau progrès à la dispersion des chrétiens de Jérusalem après la mort d’Étienne.

Philippe, dont il est question dans ce récit, fut l’un des sept hommes à qui les apôtres imposèrent les mains, l´un de ces chrétiens dispersés qui prêcha l’Évangile. Philippe ne fut pas l´un des douze disciples de Jésus ; mais l´un des sept diacres. Les Samaritains furent attentifs en écoutant Philippe et voyant les miracles qu´il fit. C’est ainsi qu’ils parvinrent à la foi et à la joie. Jésus sema dans ce pays-là et prépara cette belle moisson.

On sait que les Samaritains attendaient la venue du Messie :  »La samaritaine lui dit : Je sais que le Messie doit venir celui qu’on appelle Christ; quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses. Jésus lui dit: Je le suis, moi qui te parle.  » (Jn 4, 25) .  Les Samaritains étaient moins opposés à l’Évangile que les Juifs avec leurs orgueilleux préjugés. Mais leur ignorance les exposa à toute espèce de superstitions.

Compléments

◊ Au début du diaconat : au service des tables et de la Parole → Ils ne pouvaient résister à la sagesse et à l’Esprit qui faisaient parler Étienne

◊ Archive du blog → Ils choisirent sept hommes remplis d’Esprit Saint

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◊ Premier martyr de l´Église → Vie et martyre de saint Etienne

◊ Catéchèse avec Kt 42 → Diaporama : « Ils choisirent 7 diacres, dont Etienne »

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♥ Saint Etienne diacre et martyre

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Lundi Saint

Posté par diaconos le 10 avril 2022

Lundi Saint dans Carême

Le Repas chez Simon est un épisode de la vie du Christ rapporté par les quatre Évangiles (Matthieu (Mt 26,6-13), Marc (Mc 14,3-9), Luc (Lc 7,36-50) et Jean (Jn 12,1-8), mais avec de grandes divergences sur le lieu, la personnalité de la femme, le nom du protestataire et les paroles de Jésus. La tradition a très tôt confondu en la personne de Madeleine trois femmes de l’Évangile : la pécheresse anonyme de Luc dans le repas chez Simon le Pharisien ; Marie de Béthanie, sœur de Marthe et Lazare chez Simon le lépreux ; Marie de Magdala (Marie-Madeleine), convertie par Jésus, présente au pied de la croix, à la mise au Tombeau et première personne à rencontrer le Christ ressuscité.

Grégoire Ier, au VIe siècle, considéra que Marie de Magdala ne fit qu’une avec Marie de Béthanie et avec la pécheresse qui oignit le Christ de parfum chez Luc. L’historien Thierry Murcia, dans son ouvrage sur Marie-Madeleine, a proposé d’identifier la pécheresse anonyme de Luc (Luc 7, 36-50) à Jeanne, femme de Chouza qui, comme Marie-Madeleine, fait sa première apparition chez cet évangéliste immédiatement après l’épisode du repas chez Simon (Luc 8, 2-3). Le Repas chez Simon, comme la Cène, convenait tout particulièrement à la décoration des réfectoires des couvents.

Le repas de Béthanie : Jésus oint par Marie

 Jésus arriva à Béthanie, parce que par la Pâque le 14 nisan, où l’on immolait l’agneau pascal, ou le 15, qui était le premier jour de la fête. La plupart des interprètes pensèrent que Jésus arriva auprès de ses amis de Béthanie le vendredi soir, et y resta le lendemain, jour du sabbat. Jésus, sur la voie de ses souffrances, aurait eu la douceur de passer ce dernier sabbat de sa vie avec ceux qu’il aimait.

Ce samedi fut le premier des six jours que nota Jean et qui nous conduiraient au jeudi de la semaine suivante. Le lendemain, vendredi, la fête commençait. Telle fut l’opinion de Wieseler, Tholuck, Olshausen, MM. Meyer, Luthardt, Weiss et Godet, dans la première édition de son commentaire sur saint Jean.

Des la seconde édition M. Godet suivit une chronologie différente : voyage de Jéricho à Jérusalem le dimanche, repas de Béthanie le dimanche soir, entrée à Jérusalem le lundi. Jean nota en termes frappants, la présence de Lazare que Jésus avait ressuscité, parce qu’il fut présent, témoin de la puissance et de l’amour de Jésus. Jean ne dit pas où eut lieu ce souper, mais Matthieu et Marc écrivirent que ce fut chez Simon le lépreux, parent ou ami de la famille.

Jean lui-même, par cette observation que Marthe servait et que Lazare était à table avec Jésus, indiqua que le repas ne se donna pas dans leur demeure. Lorsqu’on recevait dans une maison un hôte de distinction, on lui offrait, avant tout, une huile odoriférante pour oindre sa tête et de l’eau tiède pour laver ses pieds couverts de poussière, ablution que l’usage des sandales rendait nécessaire. Ce furent là des soins remis à des serviteurs. Marie s’en acquitta elle-même.

Elle prit un vase, un flacon d’albâtre, rempli d’un parfum de grand prix, elle oignit la tête de Jésus, puis elle répandit encore l’huile sur ses pieds comme si ce parfum de grand prix n’était que de l’eau, et avec tant d’abondance, qu’elle dut les essuyer avec ses cheveux. D’après Matthieu et Luc, elle n’aurait oint que la tête de Jésus.

Ce parfum, il n’en resta rien, car Marie avait brisé le vase d’albâtre qui le contenait et qui ne pouvait plus être fermé . Et quelle apparence que Jésus voulût demander une seconde fois cette manifestation de vénération et d’amour !

Cette grande multitude de Juifs étaient des habitants de Jérusalem où Jésus était attendu avec un vif intérêt, et qui, ayant appris qu’il était là, tout près, à Béthanie, s’empressèrent d’y venir pour le rencontrer, et surtout pour voir Lazare qu’il avait ressuscité d’entre les morts. Ils voulurent se convaincre, par eux-mêmes de la réalité de ce miracle.

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → La trahison de Judas et sa chute

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◊ Catholique.org. : cliquez ici pour lire l’article → Lundi Saint – Les méditations

◊ Aleteia : cliquez ici pour lire l’article → Voici comment célébrer, à la maison, le Lundi saint

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♥ La passion de Jésus

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Dimanche des Rameaux et de la Passion

Posté par diaconos le 10 avril 2022

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Jésus cloué sur la croix

De l ‘évangile selon Luc

L’heure étant venue, il se mit à table, et les apôtres avec lui. Il leur dit: «J’ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir; car, je vous le dis, je ne la mangerai plus, jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le royaume de Dieu». Et, ayant pris une coupe et rendu grâces, il dit: «Prenez cette coupe, et distribuez-la entre vous; car, je vous le dis, je ne boirai plus désormais du fruit de la vigne, jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu».

Ensuite il prit du pain; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant: «Ceci est mon corps, qui est donné pour vous; faites ceci en mémoire de moi». Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant: «Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous. Cependant voici, la main de celui qui me livre est avec moi à cette table. Le Fils de l’homme s’en va selon ce qui est déterminé. Mais malheur à l’homme par qui il est livré!».

Et ils commencèrent à se demander les uns aux autres qui était celui d’entre eux qui ferait cela. Il s’éleva aussi parmi les apôtres une contestation: lequel d’entre eux devait être estimé le plus grand? Jésus leur dit: «Les rois des nations les maîtrisent, et ceux qui les dominent sont appelés bienfaiteurs. Qu’il n’en soit pas de même pour vous. Mais que le plus grand parmi vous soit comme le plus petit, et celui qui gouverne comme celui qui sert.

Car quel est le plus grand, celui qui est à table, ou celui qui sert? N’est-ce pas celui qui est à table ? Et moi, cependant, je suis au milieu de vous comme celui qui sert. Vous, vous êtes ceux qui avez persévéré avec moi dans mes épreuves; c’est pourquoi je dispose du royaume en votre faveur, comme mon Père en a disposé en ma faveur, afin que vous mangiez et buviez à ma table dans mon royaume, et que vous soyez assis sur des trônes, pour juger les douze tribus d’Israël».

Le Seigneur dit : «Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment. Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point; et toi, quand tu seras converti, affermis tes frères». «Seigneur», lui dit Pierre, «je suis prêt à aller avec toi et en prison et à la mort». Et Jésus dit: «Pierre, je te le dis, le coq ne chantera pas aujourd’hui que tu n’aies nié trois fois de me connaître».

Il leur dit encore : «Quand je vous ai envoyés sans bourse, sans sac, et sans souliers, avez-vous manqué de quelque chose ?». Ils répondirent : «De rien». Et il leur dit : «Maintenant, au contraire, que celui qui a une bourse la prenne et que celui qui a un sac le prenne également, que celui qui n’a point d’épée vende son vêtement et achète une épée. Car, je vous le dis, il faut que cette parole qui est écrite s’accomplisse en moi : ‘Il a été mis au nombre des malfaiteurs’. Et ce qui me concerne est sur le point d’arriver». Ils dirent: «Seigneur, voici deux épées». Et il leur dit : «Cela suffit».

Après être sorti, il alla, selon sa coutume, à la montagne des Oliviers. Ses disciples le suivirent. Lorsqu’il fut arrivé dans ce lieu, il leur dit : «Priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation». Puis il s’éloigna d’eux à la distance d’environ un jet de pierre, et, s’étant mis à genoux, il pria, disant: «Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe ! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne». Alors un ange lui apparut du ciel, pour le fortifier. Étant en agonie, il priait plus instamment, et sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre. Après avoir prié, il se leva, et vint vers les disciples, qu’il trouva endormis de tristesse, et il leur dit : «Pourquoi dormez-vous ? Levez-vous et priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation».

Comme il parlait encore, voici, une foule arriva ; et celui qui s’appelait Judas, l’un des douze, marchait devant elle. Il s’approcha de Jésus, pour le baiser. Et Jésus lui dit : «Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme!». Ceux qui étaient avec Jésus, voyant ce qui allait arriver, dirent: «Seigneur, frapperons-nous de l’épée ?». Et l’un d’eux frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l’oreille droite.

Mais Jésus, prenant la parole, dit : «Laissez, arrêtez !». Et, ayant touché l’oreille de cet homme, il le guérit. Jésus dit ensuite aux principaux sacrificateurs, aux chefs des gardes du temple, et aux anciens, qui étaient venus contre lui: «Vous êtes venus, comme après un brigand, avec des épées et des bâtons. J’étais tous les jours avec vous dans le temple, et vous n’avez pas mis la main sur moi. Mais c’est ici votre heure, et la puissance des ténèbres».

Après avoir saisi Jésus, ils l’emmenèrent, et le conduisirent dans la maison du souverain sacrificateur. Pierre suivait de loin. Ils allumèrent du feu au milieu de la cour, et ils s’assirent. Pierre s’assit parmi eux. Une servante, qui le vit assis devant le feu, fixa sur lui les regards, et dit : «Cet homme était aussi avec lui». Mais il le nia disant : «Femme, je ne le connais pas». Peu après, un autre, l’ayant vu, dit: «Tu es aussi de ces gens-là».

Et Pierre dit: «Homme, je n’en suis pas». Environ une heure plus tard, un autre insistait, disant: «Certainement cet homme était aussi avec lui, car il est Galiléen». Pierre répondit : «Homme, je ne sais ce que tu dis». Au même instant, comme il parlait encore, le coq chanta. Le Seigneur, s’étant retourné, regarda Pierre. Et Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite: «Avant que le coq chante aujourd’hui, tu me renieras trois fois». Et étant sorti, il pleura amèrement.

Les hommes qui tenaient Jésus se moquaient de lui, et le frappaient. Ils lui voilèrent le visage, et ils l’interrogeaient, en disant : «Devine qui t’a frappé». Et ils proféraient contre lui beaucoup d’autres injures. Quand le jour fut venu, le collège des anciens du peuple, les principaux sacrificateurs et les scribes, s’assemblèrent, et firent amener Jésus dans leur sanhédrin.

Ils dirent : «Si tu es le Christ, dis-le nous». Jésus leur répondit : «Si je vous le dis, vous ne le croirez pas; et, si je vous interroge, vous ne répondrez pas. Désormais le Fils de l’homme sera assis à la droite de la puissance de Dieu». Tous dirent : «Tu es donc le Fils de Dieu?». Et il leur répondit : «Vous le dites, je le suis». Alors ils dirent : «Qu’avons-nous encore besoin de témoignage? Nous l’avons entendu nous-mêmes de sa bouche».

Ils se levèrent tous, et ils conduisirent Jésus devant Pilate. Ils se mirent à l’accuser, disant : «Nous avons trouvé cet homme excitant notre nation à la révolte, empêchant de payer le tribut à César, et se disant lui-même Christ, roi». Pilate l’interrogea, en ces termes : «Es-tu le roi des Juifs ?». Jésus lui répondit : «Tu le dis». Pilate dit aux principaux sacrificateurs et à la foule : «Je ne trouve rien de coupable en cet homme».

Mais ils insistèrent, et dirent: «Il soulève le peuple, en enseignant par toute la Judée, depuis la Galilée, où il a commencé, jusqu’ici». Quand Pilate entendit parler de la Galilée, il demanda si cet homme était Galiléen; et, ayant appris qu’il était de la juridiction d’Hérode, il le renvoya à Hérode, qui se trouvait aussi à Jérusalem en ces jours-là.

Lorsque Hérode vit Jésus, il en eut une grande joie; car depuis longtemps, il désirait le voir, à cause de ce qu’il avait entendu dire de lui, et il espérait qu’il le verrait faire quelque miracle. Il lui adressa beaucoup de questions ; mais Jésus ne lui répondit rien. Les principaux sacrificateurs et les scribes étaient là, et l’accusaient avec violence. Hérode, avec ses gardes, le traita avec mépris ; et, après s’être moqué de lui et l’avoir revêtu d’un habit éclatant, il le renvoya à Pilate. Ce jour même, Pilate et Hérode devinrent amis, d’ennemis qu’ils étaient auparavant.

Pilate, ayant assemblé les principaux sacrificateurs, les magistrats, et le peuple, leur dit : «Vous m’avez amené cet homme comme excitant le peuple à la révolte. Et voici, je l’ai interrogé devant vous, et je ne l’ai trouvé coupable d’aucune des choses dont vous l’accusez ; Hérode non plus, car il nous l’a renvoyé, et voici, cet homme n’a rien fait qui soit digne de mort. Je le relâcherai donc, après l’avoir fait battre de verges». A chaque fête, il était obligé de leur relâcher un prisonnier. Ils s’écrièrent tous ensemble : «Fais mourir celui-ci, et relâche-nous Barabbas».

Cet homme avait été mis en prison pour une sédition qui avait eu lieu dans la ville, et pour un meurtre. Pilate leur parla de nouveau, dans l’intention de relâcher Jésus. Et ils crièrent : «Crucifie, crucifie-le!». Pilate leur dit pour la troisième fois : «Quel mal a-t-il fait ? Je n’ai rien trouvé en lui qui mérite la mort. Je le relâcherai donc, après l’avoir fait battre de verges». Mais ils insistèrent à grands cris, demandant qu’il fût crucifié. Et leurs cris l’emportèrent : Pilate prononça que ce qu’ils demandaient serait fait. Il relâcha celui qui avait été mis en prison pour sédition et pour meurtre, et qu’ils réclamaient; et il livra Jésus à leur volonté.

Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix, pour qu’il la porte derrière Jésus. Il était suivi d’une grande multitude des gens du peuple, et de femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui. Jésus se tourna vers elles, et dit : «Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi; mais pleurez sur vous et sur vos enfants.

Car voici, des jours viendront où l’on dira: ‘Heureuses les stériles, heureuses les entrailles qui n’ont point enfanté, et les mamelles qui n’ont point allaité!’. Alors ils se mettront à dire aux montagnes : ‘Tombez sur nous ! Et aux collines : Couvrez-nous!’. Car, si l’on fait ces choses au bois vert, qu’arrivera-t-il au bois sec ?»

On conduisait en même temps deux malfaiteurs, qui devaient être mis à mort avec Jésus. Lorsqu’ils furent arrivés au lieu appelé Crâne, ils le crucifièrent là, ainsi que les deux malfaiteurs, l’un à droite, l’autre à gauche. Jésus dit : «Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font». Ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort. Le peuple se tenait là, et regardait.

Les magistrats se moquaient de Jésus, disant: «Il a sauvé les autres ; qu’il se sauve lui-même, s’il est le Christ, l’élu de Dieu !». Les soldats aussi se moquaient de lui ; s’approchant et lui présentant du vinaigre, ils disaient : «Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même !». Il y avait au-dessus de lui cette inscription : «Celui-ci est le roi des Juifs».

L’un des malfaiteurs crucifiés l’injuriait, disant : «N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et sauve-nous !». Mais l’autre le reprenait, et disait : «Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation ? Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos crimes ; mais celui-ci n’a rien fait de mal». Et il dit à Jésus : «Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne». Jésus lui répondit: «Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis».

ll était déjà environ la sixième heure, et il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure. Le soleil s’obscurcit, et le voile du temple se déchira par le milieu. Jésus s’écria d’une voix forte : «Père, je remets mon esprit entre tes mains». Et, en disant ces paroles, il expira.

Le centenier, voyant ce qui était arrivé, glorifia Dieu, et dit : «Certainement, cet homme était juste». Et tous ceux qui assistaient en foule à ce spectacle, après avoir vu ce qui était arrivé, s’en retournèrent, se frappant la poitrine. Tous ceux de la connaissance de Jésus, et les femmes qui l’avaient accompagné depuis la Galilée, se tenaient dans l’éloignement et regardaient ce qui se passait.

Il y avait un conseiller, nommé Joseph, homme bon et juste, qui n’avait point participé à la décision et aux actes des autres; il était d’Arimathée, ville des Juifs, et il attendait le royaume de Dieu. Cet homme se rendit vers Pilate, et demanda le corps de Jésus. Il le descendit de la croix, l’enveloppa d’un linceul, et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n’avait encore été mis.

C’était le jour de la préparation, et le sabbat allait commencer. Les femmes qui étaient venues de la Galilée avec Jésus accompagnèrent Joseph, virent le sépulcre et la manière dont le corps de Jésus y fut déposé, et, s’en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums. Puis elles se reposèrent le jour du sabbat, selon la loi. (Lc 22, 14-23-56)

Auteur Père Marie Landry Bivina

Mon Jésus, ta semaine de souffrances atroces commence. Accorde-moi de t’accompagner comme l’on accompagne une personne chérie agonisante. Que mon cœur ne soit qu’à tes côtés. Que je n’aie ni besoin de parler, manger, me distraire, avoir des objectifs, être entre amis. Que le monde s’arrête. Que je fasse tout ce que je peux pour être présent, tout simplement… encore et encore, jusqu’à la fin. Que je voie tes dernières actions en les repassant dans ma mémoire. Que j’écoute tes derniers mots en les écrivant dans mon cœur, comme Marie.

ENSEIGNEMENT

Aujourd’hui nous lisons le récit de la passion dans l’Évangile de saint Luc. Dans cet Évangile, les rameaux de joie à l’entrée de Jésus à Jérusalem ainsi que le récit de la passion sont entrelacés, même si le premier a l’air d’un triomphe et le dernier d’une humiliation.

Jésus arrive à Jérusalem en tant que roi messianique, paisible et humble, dans une attitude de servitude et non en tant que roi temporel qui utilise et abuser de son pouvoir de roi. La croix est le trône depuis lequel Il règne (il porte une vraie couronne également), en nous aimant et en nous pardonnant. En effet, on peut récapituler l’Évangile de Luc en disant que dans celui-ci la miséricorde et le pardon nous dévoilent l’amour de Jésus.

pardon et cette miséricorde sont présents durant toute la vie de Jésus, mais tout particulièrement sur la Croix. Comme la signification des trois paroles prononcées par Jésus sur la Croix est immense ! : «Il aime et pardonne même ses bourreaux: «Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font» (Lc 23, 34).

Au voleur à sa droite, qui lui demande de se rappeler de lui dans Son Royaume, Il le pardonne et le sauve également: «Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis» (Lc 23, 43). Jésus aime et pardonne surtout au moment décisif de son offrande, quand Il s’exclame : «Père, je remets mon esprit entre tes mains» (Lc 23, 46).

C’est la dernière leçon du Maître depuis la Croix : la miséricorde et le pardon, fruits de l’amour. Nous, nous avons tant de mal à pardonner! Mais si nous faisions l’expérience de l’amour de Jésus qui nous excuse, nous pardonne et nous sauve, il ne nous serait pas difficile de voir ceux qui nous entourent avec une tendresse qui pardonne avec amour et qui absout sans mesquinerie.

Saint François l’exprime dans son Cantique des créatures : «Loué sois-tu, Seigneur, pour ceux qui pardonnent par amour pour toi». Mon Jésus, avec saint Thomas d’Aquin, je veux dire : « Credo quidquid dixit Dei Filius : Nil hoc verbo Veritatis verius » ou : « Je crois ce qu’a dit le Fils de Dieu, car il n’y a rien de plus vrai que la parole de la Vérité. »

Accorde-moi de te poser mes questions et de croire à tes réponses. Accorde-moi d’entendre tes questions et de laisser la vérité surgir dans mon cœur. Accorde-moi de marcher avec toi, peu importe où le futur me mènera, où le passé m’a traîné, où le présent me trouve.

Contact Père Marie Landry Bivina

♥ Jésus devant Pilate

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