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Est-il permis de renvoyer sa femme pour n’importe quel motif ?

Posté par diaconos le 11 avril 2022

Est-il permis de renvoyer sa femme pour n’importe quel motif ? dans Catéchèse

Cinquante-neuf années de mariage et toujours en forme !

Dans l’article présenté, quelques conseils pour réussir votre mariage. Avec les salutations amicales et fraternelles de Arlette et de Michel.

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, des pharisiens s’approchèrent de Jésus pour le mettre à l’épreuve ; ils lui demandèrent : « Est-il permis à un homme de renvoyer sa femme pour n’importe quel motif ? » Il répondit : « N’avez-vous pas lu ceci ? Dès le commencement, le Créateur les fit homme et femme ? et dit : “À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair.” Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair.

Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! Les pharisiens lui répliquèrent : « Pourquoi donc Moïse a-t-il prescrit la remise d’un acte de divorce avant la répudiation ? » Jésus leur répondit : « C’est en raison de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de renvoyer vos femmes. Mais au commencement, il n’en était pas ainsi. Or je vous le dis : si quelqu’un renvoie sa femme, sauf en cas d’union illégitime, et qu’il en épouse une autre, il est adultère. »

Ses disciples lui disent : « Si telle est la situation de l’homme par rapport à sa femme, mieux vaut ne pas se marier. » Il leur répondit : « Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné. Il y a des gens qui ne se marient pas car, de naissance, ils en sont incapables ; il y en a qui ne peuvent pas se marier car ils ont été mutilés par les hommes ; il y en a qui ont choisi de ne pas se marier à cause du royaume des Cieux. Celui qui peut comprendre, qu’il comprenne !  » (Mt 19, 3-12)

Dans la société juive, le divorce était légal. La Loi de Moïse dit :  » Lorsqu’un homme aura pris et épousé une femme qui viendrait à ne pas trouver grâce à ses yeux, parce qu’il a découvert en elle quelque chose de honteux, il écrira pour elle une lettre de divorce, et, après la lui avoir remise en main, il la renverra de sa maison. Elle sortira de chez lui, s’en ira, et pourra devenir la femme d’un autre homme. » (Dt 24, 1-2)

◊  Relation : cliquez ici pour lire l’article →  Six  conseils pour un mariage réussi - Améliore ta Santé

◊   Dix conseils clés  : cliquez ici pour lire l’article → Comment réussir son mariage : les 10 conseils clés

♥ Le couple et le célibat

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Lundi Saint

Posté par diaconos le 11 avril 2022

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Jésus oint par Marie

 

Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie où habitait Lazare, qu’il avait réveillé d’entre les morts. On donna un repas en l’honneur de Jésus. Marthe faisait le service, Six jours avant la Pâque Lazare était parmi les convives avec Jésus. Or, Marie avait pris une livre d’un parfum très pur et de très grande valeur ; elle répandit le parfum sur les pieds de Jésus, qu’elle essuya avec ses cheveux ; la maison fut remplie de l’odeur du parfum.

Judas Iscariote, l’un de ses disciples, celui qui allait le livrer, dit alors : « Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum pour trois cents pièces d’argent, que l’on aurait données à des pauvres ? » Il parla ainsi, non par souci des  pauvres, mais parce que c’était un voleur : comme il tenait la bourse commune, il prenait ce que l’on y mettait. Jésus lui dit : « Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement !

Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. » Or, une grande foule de Juifs apprit que Jésus était là, et ils arrivèrent, non seulement à cause de Jésus, mais aussi pour voir ce Lazare qu’il avait réveillé d’entre les morts. Les grands prêtres décidèrent alors de tuer aussi Lazare, parce que beaucoup de Juifs, à cause de lui, s’en allaient, et croyaient en Jésus. (Jn 12, 1-11)

Le repas de Béthanie : Jésus oint par Marie 

 Jésus, sur la voie de ses souffrances, aurait eu la douceur de passer ce dernier sabbat de sa vie avec ceux qu’il aimait. Ce samedi fut le premier des six jours que nota Jeans et qui nous conduiraient au jeudi de la semaine suivante. Le lendemain, vendredi, la fête commençait. Telle est l’opinion de Wieseler, Tholuck, Olshausen, MM. Meyer, Luthardt, Weiss et Godet, dans la première édition de son commentaire sur saint Jean. Des la seconde édition M. Godet suivit une chronologie différente : voyage de Jéricho à Jérusalem le dimanche, repas de Béthanie le dimanche soir, entrée à Jérusalem le lundi.

Jean nota dès l’abord, en termes frappants, la présence de ce Lazare que Jésus avait ressuscité, parce qu’il était là comme un témoin vivant de la puissance et de l’amour de Jésus. Les amis de Jésus lui firent un souper, réunis avec leurs parents et leurs amis, tous pénétrés d’une vive reconnaissance et d’un saint enthousiasme pour lui.  Jean ne dit pas où eut lieu ce souper, mais Matthieu et Marc dirent que c’était chez Simon le lépreux, parent ou ami de la famille. Jean lui-même, par cette observation que Marthe servait et que Lazare était à table avec Jésus, indiqua que le repas ne se donnait pas dans leur demeure.

Ce banquet, observa M. Godet, était une courageuse réponse à l’édit du sanhédrin (Jn 11, 57) ; c’était le proscrit que l’on honorait. Ce banquet, observa M. Godet, était une courageuse réponse à l’édit du sanhédrin (Jn 11, 57) ; c’était le proscrit que l’on honorait. Pour bien comprendre l’action de Marie, cette effusion de sa vénération et de son amour dont le parfum qui se répandit fut le symbole. Lorsqu’on recevait dans une maison un hôte de distinction, on lui offrait, avant tout, une huile odoriférante pour oindre sa tête et de l’eau tiède pour laver ses pieds couverts de poussière, ablution que l’usage des sandales rendait nécessaire.

C’étaient là des soins remis à des serviteurs. Marie s’en acquittera elle-même. Elle prit un vase, un flacon d’albâtre, rempli d’un parfum de grand prix, elle oignit d’abord la tête de Jésus, puis elle répandit encore l’huile sur ses pieds comme si ce parfum de grand prix n’était que de l’eau et avec tant de profusion, qu’elle les essuya avec ses cheveux.

D’après les deux premiers évangiles, elle n’aurait oint que la tête de Jésus. Jean nous la montre oignant ses pieds et essuyant ses pieds. La critique négative ne craignit pas de s’attaquer à cet admirable récit, pour le mettre en contradiction avec celui des évangiles de Matthieu et de Luc !  Quel contraste entre le généreux amour de Marie et ce froid calcul de la cupidité et de l’hypocrisie ! Et cependant ce murmure intéressé, Judas ne fut pas seul à le proférer, il exprima le sentiment de quelques-uns des disciples.

Judas était voleur. Il avait le soin de la bourse commune, où les amis de Jésus déposèrent leurs dons pour son modeste entretien ; et, possédé par l’avarice, il fut infidèle envers ce dépôt sacré. On s’est demandé comment il se fit que Jésus, qui ne pouvait pas ignorer le caractère de Judas, lui eût laissé le soin de la bourse commune, puisque c’était là pour lui une tentation continuelle. Cette grande multitude de Juifs étaient des habitants de Jérusalem où Jésus était attendu avec un vif intérêt et qui, ayant appris qu’il était là, tout près, à Béthanie, s’empressèrent d’y venir pour rencontrer Jésus et surtout pour voir ce Lazare qu’il avait ressuscité d’entre les morts.

Jean mit en opposition ces principaux sacrificateurs avec la foule. Ils avaient déjà décidé la mort de Jésus et maintenant, ils voulurent se défaire aussi de Lazare, ce témoin gênant de la puissance divine du Christ. Ils virent avec une vive irritation que beaucoup de Juifs, convaincus par la vue de ce ressuscité, les abandonnèrent et crurent en Jésus. Cet exemple montre que pour des hommes aveuglés par l’endurcissement et la haine de la vérité, les preuves les plus éclatantes sont parfaitement impuissantes.

 Diacre Michel Houyoux

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◊ Dom Armand Veilleux : cliquez ici pour lire l’article  → HOMÉLIE POUR LE LUNDI DE LA SEMAINE SAINTE.

◊ Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article  → Lundi Saint

♥ Jésus oint par Marie

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Le Christ est ressuscité

Posté par diaconos le 11 avril 2022

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La visite des femmes et celle de Pierre au sépulcre

Le premier jour de la semaine, à la pointe de l’aurore, les femmes se rendirent au tombeau, portant les aromates qu’elles avaient préparés. Elles trouvèrent la pierre roulée sur le côté du tombeau. Elles entrèrent, mais ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus. Alors qu’elles étaient désemparées, voici que deux hommes se tinrent devant elles en habit éblouissant.    Saisies de crainte, elles gardaient leur visage incliné vers le sol. Ils leur dirent : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? Il n’est pas ici, il est ressuscité.

Rappelez-vous ce qu’il vous a dit quand il était encore en Galilée : Il faut que le Fils de l’homme soit livré aux mains des pécheurs, qu’il soit crucifié et que, le troisième jour, il ressuscite.’  »    Alors elles se rappelèrent les paroles qu’il avait dites. Revenues du tombeau, elles rapportèrent tout cela aux Onze et à tous les autres.    C’étaient Marie Madeleine, Jeanne, et Marie mère de Jacques ; les autres femmes qui les accompagnaient disaient la même chose aux Apôtres. Mais ces propos leur semblèrent délirants, et ils ne les croyaient pas.    Alors Pierre se leva et courut au tombeau ; mais en se penchant, il vit les linges, et eux seuls. Il s’en retourna chez lui, tout étonné de ce qui était arrivé. (Lc 24, 1-12)

La visite des femmes et celle de Pierre au sépulcre

Après avoir observé le repos prescrit pendant le sabbat, les femmes apportèrent le premier jour de la semaine, de grand matin, leurs aromates au sépulcre et le trouvèrent vide. .Deux hommes, en vêtements resplendissants, leur apparurent et leur apprirent que Jésus fut ressuscité, selon qu’il l’eut annoncé.  Ces femmes, dont Luc indiqua les noms, racontèrent aux onze ce qu’elles virent et entendirent, mais elles ne rencontrèrent qu’incrédulité. Pierre courut au sépulcre, jeta un regard dans l’intérieur et s’en retourna étonné.

Les femmes vinrent au sépulcre et le trouvèrent ouvert et vide. Elles virent une apparition d’anges qui leur annoncèrent que Jésus fut ressuscité et que ses disciples le verront en Galilée. Les femmes s’empressèrent d’aller annoncer aux disciples ce qu’elles virent et entendirent.

Quant aux apparitions de Jésus aux disciples, il s’était formé dans la tradition apostolique deux courants, qui se reflétèrent dans les évangiles : l’un (Matthieu et Marc) se bornant à l’entrevue solennelle en Galilée ; l’autre (Luc) rapportant en détail les apparitions de Jésus à Jérusalem et dans les environs le jour même de sa résurrection. À quoi il faut ajouter que Jean raconta des apparitions en Judée et en Galilée que les synoptiques ne mentionnent pas.

Les quatre évangiles sont d’accord sur ce double fait : la pierre du sépulcre roulée et le tombeau vide. Matthieu seul raconta qu’à l’apparition de l’ange il s’était fait un tremblement de terre et qu’ainsi la pierre avait été roulée. Toujours et de mille manières, la foi obscurcie cherche le vivant parmi les morts. Luc seul conserva cette parole saisissante et profonde. D’après Matthieu et Marc, l’ange invita encore les femmes à voir le tombeau et à s’assurer qu’il était vide.

Ces prédictions réitérées de Jésus, que les disciples eux-mêmes n’avaient pas voulu comprendre, avaient fait si peu d’impression sur leur esprit, qu’ils ne s’attendaient ni à sa mort ni à sa résurrection. Les leur rappeler fut un moyen efficace de relever leur foi abattue. Aussi les femmes s’empressèrent-elles de leur porter ce message des anges. Dans la parole citée par l’ange, Jésus fut désigné par ce nom de fils de l’homme, qu’il aimait à se donner ; mais après sa résurrection, il ne se nomma plus ainsi.

Tous les autres, furent les disciples de Jésus qui s’étaient joints à la société des onze et qui se tenaient auprès d’eux dans ces jours d’affliction et de deuil. Bien que les disciples ne crussent pas le message des femmes, Pierre, toujours ardent et prompt à agir, se leva et courut au sépulcre, afin de voir de ses propres yeux.  La suite du récit de Luc confirme l’authenticité de la résurrection de Jésus. Il a pour lui le témoignage unanime des manuscrits, des versions anciennes et des Pères, sauf les quelques exceptions indiquées. Codex Sinaiticus, B omettent : à terre (grec couchés) ; Codex Sinaiticus.

Diacre Michel Houyoux

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◊  Par l’Abbé J.-Réal Bleau : cliquez ici pour lire l’article → Le Christ est ressuscité — Il est vraiment ressuscité

◊  Orthodoxie : cliquez ici pour lire l’article → “Le Christ est ressuscité !”

♥ Si Jésus est ressuscité, pourquoi les chrétiens continuent-ils tellement à parler de sa mort ?

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