Saint Marc, évangéliste
Posté par diaconos le 25 avril 2022
Grande Mission, ou Mission universelle, est une instruction que donne Jésus de Nazareth à onze de ses Douze Apôtres après sa résurrection. Dans cet épisode, relaté par les cinq derniers versets de l’Évangile selon Matthieu, Jésus apparaît à ses disciples sur une montagne de Galilée et leur demande de baptiser « au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit » l’ensemble des nations du monde. La « Grande Mission » est à distinguer de la « Petite Mission », ou « Discours d’envoi », qui figure plus haut dans le même Évangile selon Matthieu, au chapitre 10. En revanche, elle évoque d’autres péricopes des Évangiles canoniques, parmi lesquelles l’institution des douze apôtres, présente dans les trois synoptiques.
Toutefois, l’institution des apôtres a lieu du vivant de Jésus, avant la crucifixion, alors que la « Grande Mission » se situe après la résurrection. L’Évangile selon Luc, rédigé à la même époque que celui de Matthieu, c’est-à-dire vers l’année 80, rapporte une scène proche de la « Grande Mission » exposée par Matthieu ; elle prend place elle aussi après la crucifixion et la résurrection. Jésus demande à ses disciples de prêcher à toutes les nations, en commençant par Jérusalem, la repentance qui mène à la rémission des péchés. Le thème réapparaît dans les Actes des Apôtres, ouvrage également écrit par Luc : au moment de l’Ascension, Jésus promet à ses apôtres que l’Esprit saint les assistera dans l’accomplissement de leur mission. L’Évangile selon Marc, qui est antérieur aux deux autres synoptiques et date des années 65-75, inclut un passage comparable à la « Grande Mission » de Matthieu dans sa « finale longue ».

De l’évangile de Jésus Christ selon Marc
En ce temps-là, Jésus ressuscité se manifesta aux onze Apôtres et leur dit : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné. Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, ils expulseront les démons ; ils parleront en langues nouvelles ; ils prendront des serpents dans leurs mains et, s’ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s’en trouveront bien. »
Le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et s’assit à la droite de Dieu. Quant à eux, ils s’en allèrent proclamer partout l’Évangile. Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la Parole par les signes qui l’accompagnaient. (Mc 16, 15-20)
ui n’est plus visible dans le monde terrestre, mais demeure présent dans les sacrements. Elle annonce également la venue du Saint-Esprit dix jours plus tard et la formation de l’Église à l’occasion de la fête de la Pentecôte. Elle préfigure enfin pour les chrétiens la vie éternelle.
L’Ascension est un élément essentiel de la foi chrétienne : elle est mentionnée explicitement, tant dans le Symbole des apôtres que dans le Symbole de Nicée-Constantinople et donc partagée par les catholiques, les orthodoxes (l’Ascension du Seigneur est une des Douze Grandes Fêtes), les protestants et les fidèles des Églises anté chalcédoniennes. Le jeudi de l’Ascension est jour férié dans plusieurs pays.. Pour les orthodoxes, c’est respectivement le 28 mai et le 10 juin. L’Ascension marque dans la théologie chrétienne la fin de la présence physique de Jésus sur la Terre, après sa mort et sa Résurrection. Elle symbolise un nouveau mode de présence du Christ tout intérieure, universelle et hors du temps. Il est présent dans l’Eucharistie..
Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé
La foi, condition du salut ; l’incrédulité, cause de la condamnation, tel est le grand principe de tout l’Évangile dans son application à l’homme : « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. » (jn 3, 36) Si Marc ajouta à la foi le baptême, c’est que cette parole remplace l’ordre de baptiser que rapporta Matthieu (Matthieu 28, 19).
Ce symbole ne contribuera au salut que pour autant qu’il sera administré à celui qui croira. La foi, condition du salut ; l’incrédulité, cause de la condamnation, tel est le grand principe de tout l’Évangile dans son application à l’homme : « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. » (Jn 3, 36)
Si Marc ajouta à la foi le baptême, ce fut que cette parole remplaça l’ordre de baptiser que rapporta Matthieu (Mt 28, 9). Ce symbole ne contribuera cependant au salut que pour autant qu’il sera administré à celui qui croira. Plusieurs de ces prodiges parurent étrangers à la sobriété qui distingue les évangiles. Rien ne le prouva mieux que la nécessité où se trouvèrent certains exégètes d’expliquer dans un sens spirituel ces dons qu’ils ne purent entendre à la lettre.
Chasser les démons fut un pouvoir réellement exercé quelquefois par les apôtres ; Jésus le leur avait positivement conféré. Parler des langues nouvelles, c’est parler des langues non apprises d’une manière naturelle. Il ne s’agit donc pas du don de parler en langues dans un état d’extase. Saisir des serpents fut une répétition de la promesse de Jésus, qui eut lieu pour Paul à Malte ; Jésus conféra aux siens le pouvoir de braver tous les dangers.
Le don de guérir des malades fut souvent exercé par les apôtres : « Et il se rencontra que le père de Publius était au lit, malade de la fièvre et de la dysenterie. Paul entra chez lui ; et ayant prié, il lui imposa les mains, et le guérit. » (Ac 28, 8)
Diacre Michel Houyoux
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♥ Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé
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