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Les apôtres véritables des derniers temps !

Posté par diaconos le 28 avril 2022

Aujourd'hui, 28 avril, nous célébrons Saint Louis-Marie Grignion de  Montfort.

Au 18ème siècle, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort annonçait le règne de Marie par l’éclosion future des apôtres des derniers temps. Saint Louis-Marie Grignion de Montfort l’a puissamment exprimé :  » Marie doit éclater, plus que jamais, en miséricorde, en force et en grâce dans ces derniers temps !.. où le pouvoir de Marie éclatera sur tous les diables particulièrement… et où ses enfants auront recours à Elle en toutes choses pour être à Jésus-Christ !

Ce seront les apôtres véritables des derniers temps… Ils auront dans leur bouche la Parole de Dieu ; ils porteront sur leurs épaules l’étendard ensanglanté de la Croix, le Crucifix dans la main droite, le Chapelet dans la gauche, les noms sacrés de Jésus et de Marie sur leur cœur… » Le chapelet est l’arme secrète qui prépare la Victoire ultime du Dieu-Amour !

Mais qui seront ces serviteurs, esclaves et enfants de MARIE ?

Ce seront un feu brûlant des ministres du Seigneur qui mettront le feu de l’amour divin partout ; ce seront « sicut sagittae in manu potentis » (des flèches aiguës dans la main de la puissante MARIE), pour percer ses ennemis. Ce seront des enfants de LÉVI, bien purifiés par le feu de grande tribulation, et bien collés à DIEU, qui porteront l’or de l’amour dans le cœur, l’encens de l’oraison dans l’esprit, et la myrrhe de la mortification dans le corps ; et qui seront partout la bonne odeur de JÉSUS-CHRIST aux pauvres et aux petits, tandis qu’ils seront une odeur de mort aux grands, aux riches et aux orgueilleux mondains.

Ce seront des apôtres véritables des derniers temps, à qui le Seigneur des vertus donnera la parole et la force pour opérer des merveilles et remporter des dépouilles glorieuses sur ses ennemis ; ils dormiront sans or ni argent, et qui plus est, sans soin,  au milieu des autres prêtres, ecclésiastiques et clercs (inter medios cleros), Enfin nous savons que ce seront de vrais disciples de JÉSUS-CHRIST, qui, marchant sur les traces de sa pauvreté, humilité, mépris du monde et charité, enseigneront la voie étroite de DIEU dans la pure vérité, selon le Saint Évangile et non selon les maximes du monde, sans se mettre en peine ni faire acception de personne, sans épargner, écouter ni craindre aucun mortel, quelque puissant qu’il soit.

Ils auront dans leur bouche le glaive à deux tranchants de la parole de DIEU ; ils porteront sur leurs épaules l’étendard ensanglanté de la CROIX, le Crucifix dans la main droite, le chapelet dans la gauche, les sacrés noms de JÉSUS et de MARIE sur leur cœur, et la modestie et mortification de JÉSUS-CHRIST dans toute leur conduite. Voilà de grands hommes qui viendront : mais MARIE sera là par ordre du TRÈS-HAUT, pour étendre son empire sur celui des impies, idolâtres et mahométans. Mais quand et comment cela sera-t-il ?… DIEU seul le sait ; c’est à nous de nous taire, de prier, de soupirer et d’attendre

Compléments

◊ Rencontre inter paroissiale de prière et de méditation  : cliquez ici pour entrer dans le sujet →   Relève-toi et bouge !

◊  Prier avec les principales scènes de la vie de Jésus Christ →  Textes pour prier le chapelet et le rosaire

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◊ Livres Mystiques : cliquez ici pour entrer dans le sujet → Œuvres de St Louis Marie Grignon de Monfort

♥  Du site « Jésus.marie.free.fr » :  cliquez ici pour entrer dans le sujet → Saint Louis-Marie Grignion de Montfort

Vidéo Les apôtres véritables des derniers temps !

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Guérison d’un paralytique

Posté par diaconos le 28 avril 2022


 Jeux, BD, diaporama caté : La guérison du paralytique de Capharnaüm

Jésus, un enseignant dans le Temple

Jésus nous instruit et nous guérit en même temps.  Un jour jésus enseigna aux pharisiens et aux docteurs de la loi,  et à des personnes  qui à son époque se considéraient très cultivés. Quelquefois en pensant à l’époque dans laquelle nous vivons et ou aux longues études que nous avons faites, nous pensons qu’il ne nous reste pas beaucoup de choses à apprendre. Cette logique, qui n’a rien de surnaturel, nous amène parfois à vouloir faire que les chemins de Dieu soient les nôtres et non vice-versa.

Nous voyons dans l’attitude de ceux qui souhaitent la guérison d’un ami la résolution que nous mettons pour obtenir ce que nous désirons vraiment. Leur souhait, que l’infirme marche, n’est pas mauvais en soi. Mais cela ne suffit pas. Notre Seigneur veut réaliser en nous une guérison profonde. C’est pour cela qu’il commence par ce qu’Il est venu faire au monde, la signification même de son nom: sauver le monde de tous ses péchés.

La source la plus profonde de tous nos maux est le péché: «Tes péchés sont pardonnés» (Lc 5,20). Très souvent, notre prière ou notre intérêt est purement matériel, mais le Seigneur sait ce dont nous avons le plus besoin. Comme dans ce temps là, de nos jours les cabinets de médecins sont remplis de malades. Et à l’égal de ces malades, nous avons du mal à aller là où se trouve notre guérison complète, c’est à dire: à la rencontre du Seigneur dans le sacrement de la pénitence.

La rencontre sincère avec Jésus Miséricordieux est un point essentiel dans la vie de tout chrétien. Lui, qui est riche en miséricorde, nous rappelle, dans ce temps de l’Avent, que nous avons besoin du pardon qu’Il nous donne à bras ouverts et qu’il ne faut pas le délaisser.

Un jour que Jésus enseignait, il y avait dans l’assistance des pharisiens et des docteurs de la Loi, venus de tous les villages de Galilée et de Judée, ainsi que de Jérusalem; et la puissance du Seigneur était à l’œuvre pour lui faire opérer des guérisons. Arrivent des gens, portant sur une civière un homme qui était paralysé; ils cherchaient à le faire entrer pour le placer devant Jésus. Mais, ne voyant pas comment faire à cause de la foule, ils montèrent sur le toit et, en écartant les tuiles, ils le firent descendre avec sa civière en plein milieu devant Jésus. Voyant leur foi, il dit : « Tes péchés te sont pardonnés ».

Les scribes et les pharisiens se mirent à penser :  « Quel est cet homme qui dit des blasphèmes? Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ?». Mais Jésus, saisissant leurs raisonnements, leur répondit : « Pourquoi tenir ces raisonnements? Qu’est-ce qui est le plus facile? de dire : ‘Tes péchés te sont pardonnés’, ou bien de dire :  « ‘Lève-toi et marche ’? Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur terre le pouvoir de pardonner les péchés, je te l’ordonne, dit-il au paralysé: lève-toi, prends ta civière et retourne chez toi». A l’instant même, celui-ci se leva devant eux, il prit ce qui lui servait de lit et s’en alla chez lui en rendant gloire à Dieu. Tous furent saisis de stupeur et ils rendaient gloire à Dieu. Remplis de crainte, ils disaient :  « Aujourd’hui nous avons vu des choses extraordinaires ! » Tes péchés te sont pardonnés» (Lc 5,17-26)

La source la plus profonde de tous nos maux est le péché: «Tes péchés sont pardonnés» (Lc 5,20). Très souvent, notre prière ou notre intérêt est purement matériel, mais le Seigneur sait ce dont nous avons le plus besoin. Comme dans ce temps là, de nos jours les cabinets de médecins sont remplis de malades. Et à l’égal de ces malades, nous avons du mal à aller là où se trouve notre guérison complète, c’est à dire: à la rencontre du Seigneur dans le sacrement de la pénitence.

La rencontre sincère avec Jésus Miséricordieux est un point essentiel dans la vie de tout chrétien. Lui, qui est riche en miséricorde, nous rappelle, dans ce temps de l’Avent, que nous avons besoin du pardon qu’Il nous donne à bras ouverts et qu’il ne faut pas le délaisser. Parfois nous aussi nous avons besoin d’“écarter les tuiles” qui nous empêchent de Le voir. Je dois aussi “écarter les tuiles” de mes préjudices, de mes conforts, de mes préoccupations, de mes méfiances, qui sont un obstacle pour Le voir». A l’instant même, celui-ci se leva devant eux, il prit ce qui lui servait de lit et s’en alla chez lui en rendant gloire à Dieu. Tous furent saisis de stupeur et ils rendaient gloire à Dieu. Remplis de crainte, ils disaient: «Aujourd’hui nous avons vu des choses extraordinaires!».«Tes péchés te sont pardonnés» (Lc 5 ,17-26)

Jésus enseignait dans le Temple

Il  enseignait aux pharisiens et aux docteurs de la loi, ceux qui à son époque se considéraient très cultivés. Quelquefois en pensant à l’époque dans laquelle nous vivons et ou aux longues études que nous avons faites, nous pensons qu’il ne nous reste pas beaucoup de choses à apprendre. Cette logique, qui n’a rien de surnaturel, nous amène parfois à vouloir faire que les chemins de Dieu soient les nôtres et non vice-versa. Nous voyons dans l’attitude de ceux qui souhaitent la guérison d’un ami la résolution que nous mettons pour obtenir ce que nous désirons vraiment. Leur souhait, que l’infirme marche, n’est pas mauvais en soi. Mais cela ne suffit pas. Jésus veut réaliser en nous une guérison profonde. C’est pour cela qu’il commence par ce qu’Il est venu faire au monde, la signification même de son nom: sauver le monde de tous ses péchés.

La source la plus profonde de tous nos maux est le péché : « Tes péchés sont pardonnés » (Lc 5,20). Très souvent, notre prière ou notre intérêt est purement matériel, mais Jésus sait ce dont nous avons le plus besoin. Comme dans ce temps là, de nos jours les cabinets de médecins sont remplis de malades. Et à l’égal de ces malades, nous avons du mal à aller là où se trouve notre guérison complète, c’est à dire: à la rencontre de Jésus dans le sacrement de la pénitence.

La rencontre sincère avec Jésus Miséricordieux est un point essentiel dans la vie de tout chrétien. Lui, qui est riche en miséricorde, nous rappelle, dans ce temps de l’Avent, que nous avons besoin du pardon qu’Il nous donne à bras ouverts et qu’il ne faut pas le délaisser. Parfois nous aussi nous avons besoin d’’écarter les tuiles qui nous empêchent de Le voir. Je dois aussi écarter les tuiles de mes préjudices, de mes conforts, de mes préoccupations, de mes méfiances, qui sont un obstacle pour Le rencontrer.

croix diaconaleMichel Houyoux. diacre permanent

Compléments

◊ Cliquez ici pour lire l’article → L’extraordinaire histoire du paralysé de Capharnaüm.

 

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◊ Du site « Idées-Caté » : cliquez ici pour lire l’article → Guérison du paralysé de Capharnaüm

◊ Jardinier de Dieu :cliquez ici pour lire l’article →  Pistes de réflexion

Jésus guérit un paralytique à Capharnaüm

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Derde Zondag in de Oostertijden

Posté par diaconos le 28 avril 2022

Derde Zondag in de Oostertijden dans Catéchèse

Uit het Evangelie van Jezus Christus volgens Johannes

In die tijd toonde Jezus zich opnieuw aan de discipelen bij de Zee van Tiberias, en wel op deze wijze. En daar waren Simon Petrus en Thomas, Didymus genaamd, en Nathanaël, uit Kana in Galilea, de zonen van Zebedeüs, en twee anderen van zijn discipelen. Simon Petrus zei tegen hen: « Ik ga vissen. En zij zeiden tot hem : « Wij gaan ook met u mee. Dus gingen ze weg en stapten in de boot, maar ze namen die nacht niets mee. »

Bij dageraad stond Jezus op de oever, maar de discipelen wisten niet dat hij het was. Jezus zei tegen hen : « Kinderen, hebben jullie iets te eten ? «   Zij antwoordden hem:  « Neen. » Hij zei tot hen : « Werp het net uit aan de rechterkant van de boot en je zult het vinden.  » Toen wierpen zij het net uit, maar deze keer konden zij het niet binnenhalen, want er zaten veel vissen in. Toen zei de discipel die Jezus liefhad tegen Petrus : « Het is de Heer!  »  Toen Simon Petrus hoorde dat het de Heer was, trok hij een kleed aan, want hij had niets aan, en hij wierp zich in het water. De andere discipelen kwamen in een boot, met een net vol vis aan boord; het land was maar honderd meter ver. Toen zij aan land gingen, zagen zij een vuur met kolen en vis erop, en brood. Jezus zei tot hen : « Breng wat van de vis die jullie zojuist gevangen hebben. « 

Simon Petrus ging naar boven en haalde zijn net vol grote vissen naar beneden ; het waren er honderddrieënvijftig. En hoewel het er zo veel waren, werd het net niet gescheurd. Toen zei Jezus tegen hen : « Kom en eet. »   Niemand van de discipelen durfde Hem te vragen : « Wie bent U ? » Zij wisten dat het de Heer was. Jezus kwam, nam het brood en gaf het aan hen, en hetzelfde met de vis. Het was de derde keer dat Jezus, opgestaan uit de dood, zich aan zijn discipelen toonde. Toen zij gegeten hadden, zeide Jezus tot Simon Petrus : » Hij antwoordde : « Ja, Heer ! Gij weet dat ik u liefheb. « 

Jezus zei tegen hem : « Wees de herder van mijn lammeren. »  Een tweede maal zeide hij tot hem :  » Simon, zoon van Johannes, hebt gij mij werkelijk lief? « Hij antwoordde : « Ja, Heer! Gij weet dat ik u liefheb. » Jezus zei tegen hem : « Wees de herder van mijn schapen.  » Voor de derde maal zeide hij tot hem  :  » Simon, zoon van Johannes, hebt gij mij lief ? «   Hij zei  :  « Heer, Gij weet alle dingen, Gij weet dat ik U liefheb.  » Petrus was verontrust omdat Jezus hem voor de derde keer vroeg : « Heb je Mij lief ? » Hij antwoordde :ei tegen hem : « Wees de herder van mijn schapen. Amen, amen, Ik zeg u: toen gij jong waart, hebt gij u omgord om te gaan waarheen gij wilt; wanneer gij oud zijt, zult gij uw handen uitstrekken en iemand anders zal u omgorden om u te brengen waarheen gij niet wilt gaan »

Jezus zei dit om aan te geven door wat voor dood Petrus God eer zou geven. Met deze woorden zei hij tot hem : « Volg mij ». (Joh 21:1-14) Jezus openbaarde zich opnieuw aan de discipelen aan de oever van de zee van Tiberias.  je zult je handen uitstrekken en iemand anders zal je omcirkelen om je mee te nemen waar je niet heen wilt. Jezus zei dit om aan te geven door wat voor dood Petrus God eer zou geven. Met deze woorden zei hij tot hem : « Volg mij ». (Joh 21:, 1-14)

Jezus openbaarde zich opnieuw aan de discipelen aan de oever van de zee van Tiberias.

Zij kwamen bij hem en vonden hem reeds de tafel voor de maaltijd gedekt. Zij telden het aantal vissen dat zij hadden gevangen : 153, zoveel als er op dat moment bekend waren. Hun vangst had dus plotseling de immense proporties aangenomen van een universele oogst. « Kom en eet mee », zegt Jezus tegen hen. De eucharistie is er altijd, klaar en wachtend, aangeboden voor de gemeenschap met hem, voor een vernieuwing van de vriendschap en het delen tussen ons. Dan wordt een absoluut pathetische scène in gang gezet met Jezus’ indringende ondervraging van Petrus :  « Simon, zoon van Johannes, hebt gij Mij lief ? »

Drie keer daagde Jezus Simon Petrus uit, die Hem verloochende in de nacht van zijn passie. Drie keer protesteert de discipel nu tegen zijn liefde voor Christus. Liefde is het allerbelangrijkste voor wie Jezus de zijnen toevertrouwt : « Wees de herder, wees de herder van mijn lammeren, mijn schapen », zei Jezus hem opnieuw. Dus hij vertrouwde hem. Is dit verhaal niet een parafrase van onze ervaring van het leven in de Kerk? Als we het over vissen en zending hebben, denken we vaak dat we de juiste manieren hebben voor onze pastorale successen; we denken dat we punten scoren met onze herziene methoden. En we ervaren desillusie, we staan met lege handen.

Maar Jezus laat ons nooit in de steek in onze mislukkingen. Hij geeft ons een teken in de armen en de kleinen. Zijn aanwezigheid nederig aanvaarden zal ons de ware weg van het Evangelie doen zien. Vanaf de oever waar hij is, waakt Jezus over ons.  Zijn woord van leven instrueert ons. Hij heeft de tafel voor ons bereid. Hij nodigt ons uit om in zijn sacrament van liefde adem te halen ten dienste van onze broeders en zusters, die hem even dierbaar zijn als schapen voor de herder die over hen waakt.

Diaken Michel Houyoux

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◊  Preken on line : klik hier om het artikel te lesen →3e zondag van de veertigdagentijd C – 2022

◊ Homilie : klik hier om het artikel te lesen → 3e zondag van de veertigdagentijd.

Ben ik toevallig katholiek ? (Mt.16,13-23)

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Jeudi de la deuxième semaine du temps pascal dans l’année C

Posté par diaconos le 28 avril 2022

 Jean 3:31 fdb - Celui qui vient d'en haut est au-dessus de tous. Celui qui  est de la terre est la terre, et parle…

Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous. Celui qui vient de la terre est de la terre

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

 » Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous. Celui qui est de la terre est terrestre, et il parle de façon terrestre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous, il témoigne de ce qu’il a vu et entendu, et personne ne reçoit son témoignage. Mais celui qui reçoit son témoignage certifie par là que Dieu est vrai. En effet, celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, car Dieu lui donne l’Esprit sans mesure. Le Père aime le Fils et il a tout remis dans sa main. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui refuse de croire le Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. » (Jn 3, 31-36)

Jésus et Jean-Baptiste en Judée

Jean-Baptiste confirma et généralisa le contraste absolu qu’il eut établi entre Jésus et lui. Celui qui vient d’en haut, le Fils de Dieu, est au-dessus de tous, de tous les hommes de ses serviteurs les plus éminents, fusent-ils prophètes ou apôtres. C’est ce que confirme abondamment l’expérience ; aucun des plus excellents serviteurs ne supporte la moindre comparaison avec lJésus. Jean exprima cette vérité en opposant à Celui qui vient d’en haut celui qui est de la terre : il en émane, il appartient à notre pauvre humanité déchue, il est et reste de la terre, il en porte les caractères, les infirmités ; et quand il parle, il ne peut le faire que comme étant de la terre.

.Ces paroles malgré ce qu’elles ont d’absolu, n’excluent ni la vocation d’en haut que peut avoir reçue un serviteur de Dieu (Luc 3, 2), ni les révélations ou les secours de l’Esprit de Dieu qui font de sa parole une parole divine (Jean 1, 33-34). Mais la propre expérience de Jean-Baptiste montra que ce jugement sévère n’était que trop fondé. Celui qui vient du ciel et parle de ce qu’il a vu et entendu a une connaissance immédiate et parfaite de ce qu’il affirme. Grand contraste avec  celui qui est de la terre !  Comment Jean ajouta-t-il cette réflexion attristée : mais personne ne reçut son témoignage.  Tous allèrent à lui, lui-même exprima toute sa joie de voir les prémices de l’Église se réunir autour du céleste époux.

Ce fut  que Jean  Baptiste pas plus que Jean, pas plus que Jésus lui-même, ne se fit d’illusions sur les dispositions du cœur de l’homme ; auprès de la masse des incrédules et des indifférents, le nombre des personnes qui se donnent à Jésus est infiniment petit.  Ce mot : personne, est l’hyperbole d’une profonde douleur  (Meyer) ; et Jean-Baptiste lui-même en modifia l’expression en parlant des gens qui reçurent Jésus. Celui qui a reçu dans son cœur par une foi vivante, le témoignage rendu par Jésus-Christ scella, certifia au moment de son sceau, le fait que Dieu est vrai ou véridique.

La foi, la confiance du cœur est en elle-même, de la part du croyant, une attestation de la véracité de Dieu, tandis que celui qui ne croit pas Dieu,  le fait menteur).   Ce qui n’est pas donné avec mesure, est donné sans mesure, avec une abondance infinie, comme Dieu donne. Mais à qui le donne-t-il ainsi ? Évidemment à Celui qu’il a envoyé, à son Fils qu’il aime et à qui il a remis toutes choses.  Aucun prophète ne reçut l’Esprit de Dieu d’une manière infinie et permanente. Chaque croyant le reçoit dans la mesure que Dieu lui dispense, le Fils de Dieu seul en a toute la plénitude. En parlant de ce don de l’Esprit, Jean-Baptiste pensa à ce dont il fut témoin au baptême de Jésus.  (Jn 1, 32).

C’est dans cet ineffable rapport d’amour qui l’unit au Père, que le Fils possède non seulement la plénitude de l’Esprit, mais toutes choses. « Tout ce qui est à moi, est à toi et ce qui est à toi, est à moi » (Jn 17, 10  ; Mt 11,  27  ;  1 Co 15, 27 ;  Ep 1, 22). Telle est la conclusion de tout ce qui concerne le  du Fils de Dieu, la foi en lui ou l’incrédulité à son égard ont des conséquences qui se prolongent jusque dans l’éternité. Croire en lui c’est avoir actuellement la vie éternelle.  Lui-même est la vie (Jn 14, 6) ; être avec lui, par la foi, dans une communion vivante, c’est posséder, en lui, cette vie impérissable qui, un jour, s’épanouira pleinement dans le ciel (Jn 5, 4).

Mais quels contrastes entre cette déclaration et la sentence qui suit !

  1. On s’attendait à ce qu’à ces mots : croire au Fils, seraient opposés ceux-ci : ne pas croire ; au lieu de cela, nous lisons : désobéit au Fils. C’est que, comme la foi est un acte moral de la conscience et du cœur qui constitue l’obéissance même, l’incrédulité est une révolte morale de l’homme pécheur contre Celui qui lui offre le salut.
  2. À ce verbe au présent : a la vie, se trouve opposé un verbe au futur : ne verra point la vie, ni maintenant, ni plus tard.
  3. D’une part, la vie éternelle ; d’autre part, la colère de Dieu, qui est l’indignation de la sainteté contre le péché et l’ingratitude. Cette colère demeure sur l’incrédule ; elle était donc déjà sur lui par l’effet du péché héréditaire (Éphésiens 2.3), elle reste sur lui et s’accroît par le fait du mépris de la grâce offerte.

Ces paroles sont la conclusion vraiment prophétique du discours et de tout le témoignage du Précurseur. C’est comme s’il avait dit, avec Moïse : «  Voici j’ai mis devant toi la vie et la mort !  » (Dt 30, 15).

Compléments

◊ Prêtre au milieu du peuple : cliquez ici →  Francesco Spinelli (185-1913)

◊ Défenseur des sans voix : cliquez ici →  Saint Oscar Romero (1917-1980)

◊ Un guide spirituel pour tous durant toute sa vie : cliquez ici → Saint Paul VI (1897-1978)

◊ La sainteté a vocation à être universelle : cliquez ici →  Soyez heureux, depuis le Ciel, je vous assisterai toujours.(Nunzio Sulprizio)

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◊  Un saint curé; modèle pour tous : cliquez ici → Vincenzo Romano, le Curé d’Ars d’Italie

◊ Le Christ nous invite à prendre des risques pour Le suivre totalement →  Le Christ demande des choix courageux

Prières inspirées

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