Diaconos est un blog catholique, créé le mercredi 23 janvier 2008, par Michel Houyoux, diacre et ancien professeur au Collège saint Stanislas à Mons (Belgique),
Le soir venu, les disciples de Jésus descendirent jusqu’à la mer. Ils s’embarquèrent pour gagner Capharnaüm, sur l’autre rive. C’était déjà les ténèbres, et Jésus n’avait pas encore rejoint les disciples. Un grand vent soufflait, et la mer était agitée. Les disciples avaient ramé sur une distance de vingt-cinq ou trente stades (c’est-à-dire environ cinq mille mètres), lorsqu’ils virent Jésus qui marchait sur la mer et se rapprochait de la barque. Alors, ils furent saisis de peur. Mais il leur dit : « C’est moi. N’ayez plus peur. « Les disciples voulaient le prendre dans la barque ; aussitôt, la barque toucha terre là où ils se rendaient. (Jn 6, 16-21)
« Quand donc ils eurent ramé environ vingt-cinq ou trente stades, ils voient Jésus marchant sur la mer et s’approchant de la barque ; et ils eurent peur. » (Jn 6, 20)
Jésus marchait sur la mer
Jésus se fit reconnaître par la voix et par cette douce parole que les quatre évangélistes consignèrent dans leurs récits, tellement elle fit impression sur les témoins présents. « Ils voulaient donc le recevoir dans la barque, et aussitôt la barque se trouva au rivage où ils allaient. (Jn, 6, 21) Trois explications différentes s’offrent à nous. MM. Meyer, Weiss et Holtzmann admirent que les disciples voulurent recevoir Jésus dans la barque, mais que Jésus n’y entra pas et que tous arrivèrent aussitôt au rivage par un miracle. Dans ce cas, Jean se mit en contradiction avec les synoptiques, d’après lesquels Jésus monta dans la barque.
Laisser un commentaire