
Jésus est le chemin à suivre
l’Évangile de Jésus Christ selon Jean
Après avoir lavé les pieds de ses disciples, Jésus parla ainsi : « Amen, amen, je vous le dis : un serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni un envoyé plus grand que celui qui l’envoie. Sachant cela, heureux êtes-vous, si vous le faites. Ce n’est pas de vous tous que je parle. Moi, je sais quels sont ceux que j’ai choisis, mais il faut que s’accomplisse l’Écriture : Celui qui mange le pain avec moi m’a frappé du talon. Je vous dis ces choses dès maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez que moi, JE SUIS. Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même ; et celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m’a envoyé. « (Jn 13, 16-20)
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Vous, serviteurs et apôtres, vous ne devez pas vous refuser à des actes d’humilité et d’amour que Jésus eut accompli. Jésus aima cette comparaison qu’il employa souvent ailleurs, dans des applications diverses (Jn 15,20 ; Mt 10,24-25 ; Lc 6,40). Entre savoir et, faire, il y a un abîme ; le premier à lui seul, rend coupable, le dernier rend heureux, car il donne au disciple un trait précieux de ressemblance avec le Maître : l’humilité et l’amour. Jésus en exhortant les disciples à imiter son exemple passa sous silence le sens particulier de la résistance de Pierre.
La raison en est bien simple, c’est que, lui seul, au moyen de son sang et de son Esprit, peut nous purifier de nos souillures. Nous ne pouvons avoir à cette œuvre qu’une part très indirecte pour d’autres en les amenant à Jésus. Dans ce sens, l’exemple nous concerne aussi. »Je ne dis pas cela de vous tous, , car il en est un au milieu de vous qui ne le sera jamais. En effet, je sais très bien quels sont ceux que j’ai choisis, je les connais, je les pénètre jusqu’au fond. Ce n’est donc point par erreur que j’ai choisi Judas, mais afin d’accomplir le dessein de Dieu, prédit dans les Écritures »
Plusieurs interprètes entendirent ce choix dans le sens de l’élection pour le salut. Mais le contexte et les deux passages que nous venons de citer ne sont pas favorables à cette opinion. La parole de l’Écriture que Jésus applique ici à Judas est tirée du Psaumes 41.10. Manger du pain avec quelqu’un, c’est-à-dire être reçu à sa table, signifie, selon les mœurs orientales, être admis dans sa familiarité et dans sa confiance, comme un hôte dans sa maison ; toute perfidie de la part de cet hôte en devient beaucoup plus coupable. L’expression : lever son talon contre quelqu’un, comme le cheval qui rue, est l’image de la brutalité, non de la ruse. Le personnage historique auquel se rapporte cette parole est Achitophel, conseiller de David (2 Sm 15.12), qui prit parti pour Absalom dans la révolte de ce fils ingrat contre son père (2 Samuel 17.14) et qui, voyant sa trahison découverte, s’en alla et s’étrangla (2 Sm 17, 23).
Étrange ressemblance de sa destinée avec celle de Judas, auquel Jésus applique ces paroles ! La plainte de David, sur ce traître, se lit ainsi dans l’hébreu : « Même l’homme avec qui j’étais en paix, en qui Je me confiais, qui mangeait mon pain, a levé le talon contre moi ». Jésus évite de dire mon pain, parce que, pauvre, il n’en avait pas à donner. Mais il fit mieux pour Judas : il lui donna le pain de vie. C’est ce qu’ont méconnu les copistes, qui écrivirent : « Celui qui mange mon pain » Entre savoir et, faire, il y a un abîme ; le premier à lui seul, rend coupable, le dernier rend heureux, car il donne au disciple un trait précieux de ressemblance avec Jésus.
Jésus en exhortant les disciples à imiter son exemple passa sous silence le sens particulier que la résistance de Pierre l’avait amené à donner à son action. La raison en est bien simple, c’est que, lui seul, au moyen de son sang et de son Esprit, peut nous de nos souillures. Nous ne pouvons avoir à cette œuvre qu’une part très indirecte pour d’autres en les amenant à Jésus. Dans ce sens, l’exemple nous concerne aussi. Que je suis tout ce que je vous ai révélé sur ma personne, le Messie, le Fils de Dieu, le Sauveur. Jésus tint à avertir ses disciples de la trahison de Judas, craignant que leur foi en lui ne fût ébranlée s’il ne la leur avait pas prédite et s’il leur paraissait, à la fois, la dupe et la victime de ce crime horrible.
Diarre Michel Houyoux.
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