Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même
Posté par diaconos le 14 juin 2022
De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc
Un jour, des gens rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer, mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient. Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. »
Jésus disait encore cette parabole : « Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas. Il dit alors à son vigneron : voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?” Mais le vigneron lui répondit : “Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas.” (Lc 13, 1-9)
La patience de Dieu
Que de fois n’entendons nous pas cette expression : « Si Dieu existait, s’il était vraiment l’Amour absolu, il ne permettrait pas de pareils drames. » Mais n’allons pas si loin ! Nous aussi, nous sommes parfois tentés de penser : Qu’est-ce que j’ai fait au Bon Dieu pour mériter cela ? , lorsqu’un événement douloureux : accident, maladie grave, perte d’emploi … frappe notre famille ou notre personne. Ou encore : « C’est injuste, il n’avait pas mérité de mourir si jeune ! , réflexion fréquente suite à un accident mortel. »
Non, la souffrance n’est pas envoyée par Dieu ! Non, l’épreuve n’est pas une punition divine ! Le mal qui nous arrive n’est souvent que la conséquence naturelle des lois de la nature : pesanteur, fragilité, erreurs commises… Cette extrait de l’Évangile selon Luc relate des évènements tout aussi tragiques que ceux que nous rencontrons à notre époque, c’était, il y a près de deux mille ans ! C’était l’affaire des Galiléens massacrés sur l’ordre de Pilate pendant leur prière ; c’était les dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé : la réaction de Jésus, à qui ces faits furent rapportés, sera à l’opposé de ce que nous aurions dit ou pensé.
Il affirma que ces victimes de Pilate et ces pauvres gens ensevelis sous les décombres de la tour de Siloé, n’étaient pas plus pécheurs que les autres et par conséquent, ils n’avaient pas mérité ce sort malheureux dont la cause est à chercher ailleurs. C’est notre cœur qui doit changer pour que les structures sociales s’améliorent ! Dans sa lettre aux Corinthiens, Paul suggère d’y trouver des avertissements : Celui qui se croit solide, qu’il fasse attention de ne pas tomber ! » L’histoire sainte est pleine d’enseignements à ce sujet.
Jamais, nous ne pouvons dire que quiconque est puni par Dieu par la mort ! Comment le pourrait-il ? D’autre part, chacun sait que la mort peut nous surprendre à tout instant, et que le temps de la conversion est court. C’est urgent ! Convertissez-vous, croyez en la Bonne nouvelle. Changez vos cœurs, changez de vie ! « Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous comme eux ! » fut la réponse de Jésus aux personnes qui lui rapportèrent les faits tragiques, cités par l’évangéliste ! Concrètement, pour tous, se convertir, implique de notre part un changement de mentalité, et un changement de comportement vis à vis de Dieu, des autres et aussi de soi-même.
La conversion est un retour vers Dieu : le sacrement de Réconciliation, reçu avec foi, nous conduit sur le chemin de relèvement. Par contre, rester dans le péché, c’est se condamner soi-même à une mort beaucoup plus grave que la mort biologique ! En restant dans le péché, l’homme se condamne à périr éternellement. Dieu exige des fruits : le culte n’a pas sa fin en lui-même mais il doit conduire ses participants à changer de vie, à se convertir.
CHANGER DE VIE, SE CONVERTIR. Voilà le mot d’ordre ! La parabole du figuier stérile montre la patience de Dieu. Elle est comme son amour, infinie. Bien que le figuier ne porte pas de fruit, un délai lui fut accordé. (Lc 13, 8-9)
Dieu infiniment bon nous accorde de nouveaux délais : change ta VIE ! Change ton cœur de pierre en cœur de chair ! Il n’est jamais trop tard… Il est urgent que tu commences une démarche de conversion. Jésus Christ est celui qui donne de son temps et de sa peine pour que l’arbre stérile puisse donner du fruit : il nous invite à quitter le chemin de l’indifférence. Si vous ne vous convertissez pas, si vous êtes devenus sourds aux appels des victimes des pouvoirs de toutes sortes, vous communautés chrétiennes seront desséchées !
Dieu donc attend avec la même patience que le vigneron vis à vis de ses vignes. Le vigneron de la parabole, voyant que son figuier ne portait pas de fruit dit : »Laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. » (Lc 13,8)
Le vigneron, c’est Dieu lui-même qui nous fait confiance : il a remis le monde entre nos mains, à nous d’y travailler pour le rendre meilleur : à côté de l’injustice et de l’égoïsme, faisons naître la tendresse, à côté de l’injustice et de l’égoïsme, faisons naître le don de soi, à côté de l’injustice et de l’égoïsme,travaillons pour un monde plus juste et plus fraternel.
Michel Houyoux, diacre permanent
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