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Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis

Posté par diaconos le 3 juillet 2022

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De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus déclara :  « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis.  Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse.   Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui.

Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur.

Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau.   Nul ne peut me l’enlever je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »  (Jn 10, 11-18)

Dieu est notre Guide

Jé­sus pré­sen­ta à ses au­di­teurs une image qui leur était fa­mi­lière par les Écri­tures  : « Cantique de David. L’Éternel est mon berger: je ne manquerai de rien. «   (Ps 23, 1), comme dans tous ces pas­sages de l’An­cien Tes­ta­ment c’est l’Éter­nel lui-même qui se re­pré­sente sous l’i­mage du ber­ger, on voit que Jé­sus, en nous mon­trant en lui la pleine réa­li­sa­tion de cette image, parle avec la conscience d’être un avec Dieu.

C’est ici la se­conde ap­pli­ca­tion de la si­mi­li­tude. Il n’y a pas de contra­dic­tion à ce que Jé­sus se re­pré­sente, à la fois, comme la porte et comme le berger. Il est la porte par la­quelle seule les ber­gers et les bre­bis entrent dans le ber­cail du royaume de Dieu, et, dans ce royaume, il est le conduc­teur su­prême des uns et des autres. Il est le Ber­ger des ber­gers et le Ber­ger des bre­bis.

Le bon ber­ger ex­pose sa vie dans le com­bat, pour la dé­fense de ses bre­bis, par op­po­si­tion au mer­ce­naire qui s’en­fuit lâ­che­ment , elle an­nonce le sa­cri­fice par le­quel Jé­sus li­vrera sa vie pour sau­ver les siens.  Pierre  dit à Jésus : r  Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre à présent ? Je donnerai ma vie pour toi !   » (Jn 13, 37) Le per­son­nage du mercenaire, dif­fé­rent de ce­lui du vo­leur et du bri­gand  est dans la si­mi­li­tude un trait nou­veau. Son ca­rac­tère est re­tracé en quelques traits sai­sis­sants.

Il est mercenaire, il ne tra­vaille qu’en vue d’un sa­laire ; il n’est pas berger, les brebis ne lui appartiennent pas en propre, il n’a donc pour elles ni in­té­rêt ni amour. À l’ap­proche du dan­ger, il abandonne les brebis et s’enfuit. Cette odieuse conduite est ex­pli­quée par le ca­rac­tère ser­vile et in­té­ressé du per­son­nage, qui ne se soucie pas des brebis. Qui est-ce que Jé­sus a voulu peindre dans cette image nou­velle ? La plu­part des in­ter­prètes l’ap­pliquent aux pha­ri­siens qui étaient alors les conduc­teurs d’Israël, et que Jé­sus  com­pa­ra à des  vo­leurs et des  bri­gands.

De même la com­pa­rai­son du loup, qui ravit quelques-unes des brebis et disperse les autres, qui, en un mot, exerce un vé­ri­table ra­vage dans le trou­peau, ne doit pas être en­ten­due d’une ca­té­go­rie spé­ciale : les pha­ri­siens ou les hé­ré­tiques, en­ne­mis de la vé­rité c’est toute la puis­sance en­ne­mie du royaume de Dieu, cette puis­sance qui se per­son­ni­fie dans le prince de ce monde : « Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors  » (Jn 12, 31)

Quelqueexé­gètes pensent que ce terme fi­guré est em­prunté à l’i­dée d’un vê­te­ment qu’on dépose : « Il se leva de table, quitta ses vêtements et prit un linge qu’il mit autour de sa taille.  Ensuite il versa de l’eau dans un bassin et il commença à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait autour de la taille. » (Jn 13, 4) ou à celle d’un dé­pôt d’argent, d’une ran­çon payée : « C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs. » (Mt 20, 28)

Mais ces idées ne peuvent s’ap­pli­quer aux re­la­tions que le ber­ger a soit avec ses bre­bis, soit avec le loup. Jé­sus ré­péta cette  : « Je suis le bon berger », pour la mettre en op­po­si­tion avec le ca­rac­tère du mer­ce­naire ; puis il dé­crivit ce qui fit de lui le Ber­ger par­fait. D’a­bord, il y a entre lui et ses bre­bis une connaissance mu­tuelle fon­dée sur la confiance et l’a­mour, une com­mu­nion de même na­ture que celle qui existe entre lui et son Père.

Ce qui caractérise surtout Jésus comme le bon Berger, c’est le dévouement suprême de son amour : « Il donne sa vie pour ses brebis « . Ainsi se consomme la communion profonde et vivante du fidèle avec Dieu par l’intermédiaire de Jésus, qui, pour réintroduire les siens dans cette unité divine, donne sa vie.

C’est ici la se­conde ap­pli­ca­tion de la si­mi­li­tude. Il n’y a pas de contra­dic­tion à ce que Jé­sus se re­pré­sente, à la fois, comme la porte et comme le berger. Il est la porte par la­quelle seule les ber­gers et les bre­bis entrent dans le ber­cail du royaume de Dieu, et, dans ce royaume, il est le conduc­teur su­prême des uns et des autres. Il est le Ber­ger des ber­gers et le Ber­ger des bre­bis.

Le bon ber­ger ex­pose sa vie dans le com­bat, pour la dé­fense de ses bre­bis, par op­po­si­tion au mer­ce­naire qui s’en­fuit lâ­che­ment , elle an­nonce le sa­cri­fice par le­quel Jé­sus li­vrera sa vie pour sau­ver les siens.  Pierre  dit à Jésus : «  Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre à présent ? Je donnerai ma vie pour toi !  » (Jn 13, 37)

Le per­son­nage du mercenaire, dif­fé­rent de ce­lui du vo­leur et du bri­gand  est dans la si­mi­li­tude un trait nou­veau. Son ca­rac­tère est re­tracé en quelques traits sai­sis­sants. Il est mercenaire, il ne tra­vaille qu’en vue d’un sa­laire ; il n’est pas berger, les brebis ne lui appartiennent pas en propre, il n’a donc pour elles ni in­té­rêt ni amour : À l’ap­proche du dan­ger, il abandonne les brebis et s’enfuit.

Cette odieuse conduite est ex­pli­quée par le ca­rac­tère ser­vile et in­té­ressé du per­son­nage, qui ne se soucie pas des brebis. Qui est-ce que Jé­sus a voulu peindre dans cette image nou­velle ? La plu­part des in­ter­prètes l’ap­pliquent aux pha­ri­siens qui étaient alors les conduc­teurs d’Israël, et que Jé­sus  com­pa­ra à des  vo­leurs et des  bri­gands.

De même la com­pa­rai­son du loup, qui ravit quelques-unes des brebis et disperse les autres, qui, en un mot, exerce un vé­ri­table ra­vage dans le trou­peau, ne doit pas être en­ten­due d’une ca­té­go­rie spé­ciale : les pha­ri­siens ou les hé­ré­tiques, en­ne­mis de la vé­rité c’est toute la puis­sance en­ne­mie du royaume de Dieu, cette puis­sance qui se per­son­ni­fie dans le prince de ce monde : « Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors » (Jn 12, 31)

Quelqueexé­gètes pensent que ce terme fi­guré est em­prunté à l’i­dée d’un vê­te­ment qu’on dépose : «  Il se leva de table, quitta ses vêtements et prit un linge qu’il mit autour de sa taille. Ensuite il versa de l’eau dans un bassin et il commença à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait autour de la taille. » (Jn 13, 4) ou à celle d’un dé­pôt d’argent, d’une ran­çon payée : « C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs. » (Mt 20, 28)

Mais ces idées ne peuvent s’ap­pli­quer aux re­la­tions que le ber­ger a soit avec ses bre­bis, soit avec le loup. Jé­sus ré­péta cette  : « Je suis le bon berger », pour la mettre en op­po­si­tion avec le ca­rac­tère du mer­ce­naire ; puis il dé­crivit ce qui fit de lui le Ber­ger par­fait. D’a­bord, il y a entre lui et ses bre­bis une connaissance mu­tuelle fon­dée sur la confiance et l’a­mour, une com­mu­nion de même na­ture que celle qui existe entre lui et son Père. Ce qui ca­rac­té­rise sur­tout Jésus  comme le bon Ber­ger, c’est le dé­voue­ment su­prême de son amour : « Il donne sa vie pour ses brebis ».

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Lundi de la quatorzième semaine du Temps Ordinaire dans l’année C

Posté par diaconos le 3 juillet 2022

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Jésus guérit la fille de Jaïre

De l’évangile selon Matthieu

Tandis que Jésus leur parlait ainsi, voilà qu’un notable s’approcha. Il se prosternait devant lui en disant : « Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra. Jésus se leva et le suivit, ainsi que ses disciples. 20 Et voici qu’une femme souffrant d’hémorragies depuis douze ans s’approcha par-derrière et toucha la frange de son vêtement. 21 Car elle se disait en elle-même : « Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée. »

Jésus se retourna et, la voyant, lui dit : « Confiance, ma fille ! Ta foi t’a sauvée »  Et, à l’heure même, la femme fut sauvée. 23 Jésus, arrivé à la maison du notable, vit les joueurs de flûte et la foule qui s’agitait bruyamment. Il dit alors :  : «  Retirez-vous. La jeune fille n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui.  Quand la foule fut mise dehors, il entra, lui saisit la main, et la jeune fille se leva.  Et la nouvelle se répandit dans toute la région. (Mt 9, 18-26)

Retour à la vie de la jeune fille

Comme Jésus parlait encore, un chef entra et, se prosternant devant lui, le pria de venir imposer les mains à sa fille qui venait de mourir. Aussitôt Jésus le suivit. Guérison en chemin de la femme malade depuis douze ans Pendant qu’il est en chemin, une femme qui avait une perte de sang s’approche timidement par derrière et toucha le bord de son vêtement, convaincue que cela lui suffira pour être guérie. Jésus, se retournant, lui déclara que sa foi l’a sauvée.  Arrivé à la maison du chef, Jésus voyant des gens qui faisaient de bruyantes lamentations, leur ordonna de se retirer, ajoutant :  » La jeune fille n’est pas morte, elle dort.  »  Puis il prit la jeune fille par la main, et elle se leva.

D’après Mattieu, cet homme s’approcha de Jésus immédiatement. Ce chef était, selon Marc et Luc raconté avec plus de détails : président de la synagogue de Capharnaüm,, il était chargé de surveiller et de diriger le culte. Il s’appelait Jaïrus et la jeune fille âgée de douze ans pour laquelle il implora le secours du Seigneur était son unique enfant. D’ordinaire les hommes de cette classe n’étaient pas prosternés aux pieds de Jésus . Selon Marc et Luc, Il l’avait donc quittée encore vivante  ; Jaïrus n’apprit la mort de son enfant que lorsque Jésus fut en chemin avec lui pour se rendre dans sa maison. Peut-être supposa-il que l’enfant qu’il avait laissée à l’extrémité, était morte maintenant.

Dans les trois synoptiques, l’histoire touchante de cette guérison trouve place comme épisode, dans le récit de la résurrection de la jeune fille. Ici encore Matthieu résuma, tandis que Marc et Luc précisèrent l’évènement avec des détails nouveaux qui lui donnèrent un caractère assez différent. Cette pauvre femme, depuis si longtemps malade, s’approcha de Jésus  par derrière, en se cachant, parce que sa maladie la rendait souillée selon la loi, ce qui ajoutait encore à son affliction. Elle parut avoir eu une confiance illimitée, même un peu superstitieuse, en la puissance de Jésus.

C’est ce qui ressortit de sa pensée que le contact seul de la frange de son vêtement pourrait la guérir. Sa foi obscure, mais sincère, la conduisit pourtant à son but. Jésus, voyant cette pauvre femme intimidée,  tremblante,  effrayée , lui adressa d’abord de touchantes paroles d’encouragement, puis il attribue sa délivrance à sa foi, pour bien lui faire comprendre que ce n’est pas le vêtement touché qui, par une action magique, a opéré la guérison. Bien plus, cette parole : « Ta foi t’a sauvée  », exprima l’action déjà accomplie et permanente dans ses résultats, alla plus loin que la guérison du corps. Cette délivrance et la tendre charité de Jésus formèrent entre lui et cette femme un lien qui eut pour effet le salut de son âme.

Chez les peuples de l’antiquité, dès que quelqu’un avait expiré on appelait des joueurs de divers instruments et des femmes qu’on nommait des  pleureuses , afin de faire entendre des airs lugubres et de grandes lamentations sur le mort. La foule que Jésus trouva là, se composait de tous ces gens et des amis et voisins accourus pour faire leurs condoléances.

Jésus fit retirer tout ce monde il voulut agir dans le calme et le silence. Les évangélistes eurent une conviction opposée ; une autre parole semblable de Jésus désignait aussi une mort réelle. Là où fut Jésus, la mort ne fut plus la mort, mais un sommeil toujours suivi du réveil, le repos après les fatigues de la vie. Ce qui montra combien ils furent convaincus que la jeune fille était réellement morte.  Ce fut la main de Jésus prenant la main de la jeune fille qui rendit la vie à celle-ci.

Diacre Michel Houyoux

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♥ Vidéo Guérison de la fille de Jaïre

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Les esprits impurs criaient : « Tu es le Fils de Dieu ! « 

Posté par diaconos le 3 juillet 2022

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De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc

En ce temps-là, Jésus se retira avec ses disciples près de la mer, et une grande multitude de gens, venus de la Galilée, le suivirent. De Judée, de Jérusalem, d’Idumée, de  Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon vinrent aussi à lui une multitude de gens qui avaient entendu parler de ce qu’il faisait. Il dit à ses disciples de tenir une barque  à sa disposition pour que la foule ne l’écrase pas. Car il avait fait beaucoup de guérisons, si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le   toucher. Et lorsque les esprits impurs le voyaient, ils se jetaient à ses pieds et criaient :  » Toi, tu es le Fils de Dieu !  »  Mais il leur défendait vivement de le faire connaître. (Mc 3, 7-12)

Les esprits impurs criaient : « Toi, tu es le Fils de Dieu ! »

sus a tellement pris la dernière place que nul ne pourra la lui ravir. Plus il se retira, plus sa renommée grandit ! Plusieurs paliers se succédèrent : Jésus fut d’abord présenté comme quittant la ville ; il se retira avec ses disciples vers le lac. Mais, parallèlement, beaucoup de personnes affluèrent spontanément. De tout Israël, des pays voisins au paganisme encore vivace, une foule hétéroclite se précipita sur lui pour le toucher. Une foule tellement avide que Jésus se retira encore en montant dans une barque. Ce furent alors les démons eux-mêmes qui, de façon paradoxale, lui rendirent le suprême témoignage en se prosternant devant lui et en proclamant : « Tu es le Fils de Dieu ! »

Lorsque nous expérimentons l’absence de Dieu, il peut être bon de réfléchir aux motifs qui nous ont mis en route. Ferions-nous partie de cette foule avide et captatrice qui s’entend dire Noli me tangere, car on ne met pas la main sur Dieu ? Ou bien, si nous avons répondu à un appel explicite du Christ, Jésus n’est-il pas en train de nous révéler nos limites : » Là où je vais, tu ne peux pas me suivre maintenant » (Jn 13, 36). Mais en mettant humblement notre vie à sa disposition, nous lui préparons cette barque avec laquelle il va sur les flots pour dominer les forces obscures qui nous habitent et sur lesquelles nous n’avons pas de prise. Il fera de cela l’escabeau de ses pieds et nous invitera  la grâce de marcher avec lui.

Jésus nous invite à nous retirer avec lui près de la mer. Combien de fois avons-nous contempler l’horizon au loin que la mer nous offre. Les deux bleus du ciel et de la mer se confondent pour mieux s’unir comme la personne du Christ vient accueillir notre humanité parfois confondue pour mieux l’embrasser et la fondre en sa divinité. Jésus avait conscience de ses limites. . Parfois, nous devons  être capable de savoir dire non et de nous effacer. Jésus demanda à ses apôtres d’avoir une barque à sa disposition pour se protéger et prendre ses distances. Apprenons du Christ son humilité. Lui le tout-puissant connut très bien ses limites et il agissait avec prudence.

Les esprits impurs, en voyant Jésus, reconnurent tout de suite sa divinité. Parfois, pris par nos faiblesses et nos impuretés, la prière semble impossible ou indigne pour un cœur divisé et pécheur. Si les esprits impurs élevèrent cette invocation si véritable envers Dieu, combien plus nos situations de honte et d’humiliation sont des occasions pour faire monter cette louange gratuite : « Toi, tu es le Fils de Dieu ! »  Imitons l’attitude humble et sincère de ces personnes en prise à des esprits impurs. Ils parlèrent avec leur intelligence et ils se jetèrent aux pieds du Christ et ils crièrent : “Toi, tu es le Fils de Dieu ! « 

Ô Jésus, toi, tu es le Fils de Dieu ! Reconnaître ta filiation, c’est invoquer dans le silence ton Père, Notre Père qui est aux cieux. Reconnaître ta filiation divine, c’est vouloir entrer dans ton Amour entre toi et ton Père, cette union intime qu’opère l’Esprit Saint. Jésus, donne-moi ce bonheur immense de faire l’expérience aujourd’hui de ton amour. Que je puisse vivre comme un véritable fils de Dieu en toi ! Faisons un examen de conscience avant de nous coucher  et reconnaissons le Christ, Fils de Dieu, dans les  événements de notre journée.  Faisons -en une action de grâce et  une louange.

Diacre Michel Houyoux

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 Vidéo Jésus, le fils de Dieu

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Quatorzième dimanche du Temps Ordinaire dans l’année C

Posté par diaconos le 3 juillet 2022

Épinglé sur Evangiles En Image

De l’Évangile selon Luc

En ce temps-là, parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore 72, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin.

Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : ‘Paix à cette maison.’ S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté. Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : « Le règne de Dieu s’est aproché de vous. »

Mais dans toute ville où vous entrerez et où vous ne serez pas accueillis, allez sur les places et dites : ‘Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds, nous l’enlevons pour vous la laisser. Toutefois, sachez-le : le règne de Dieu s’est approché.’ Je vous le déclare : au dernier jour, Sodome sera mieux traitée que cette ville. » Les 72 disciples revinrent tout joyeux, en disant : « Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom. »

Jésus leur dit : « Je regardais Satan tomber du ciel comme l’éclair. Voici que je vous ai donné le pouvoir d’écraser serpents et scorpions, et sur toute la puissance de l’Ennemi : absolument rien ne pourra vous nuire. Toutefois, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux. » (Lc 10, 1-12.17-20)

Auteur  +PÈRE MARIE LANDRY C +MPS

 Le Seigneur est venu sur la terre, il s’est fait homme, pour nous montrer le chemin vers le retour à notre Créateur qui est notre Père. En créant l’homme, Dieu voulait lui faire partager la beauté de l’univers et la profondeur de son amour. Il faut que l’homme retrouve ce chemin jusqu’au Père que le démon lui a fait perdre. La nature humaine est voulue pour la perfection. Pour satisfaire ce besoin de la perfection de la nature humaine, le Père a voulu l’Incarnation du Fils : venu marcher sur notre route, il nous donne l’exemple et nous montre que cette route n’est pas toujours la plus simple, ni la plus attrayante.

Où en sommes-nous et que devons-nous faire, au quotidien, pour défendre une vision chrétienne de la vie humaine et de la société ?  Aujourd’hui, Aujourd’hui, nous remarquons certains, parmi la multitude, qui ont fait leur possible pour se rapprocher de Jésus qui, en contemplant les champs de blé, leur parle : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson » (Lc 10, 2).

Soudain, il fixe son regard sur eux et se met à en choisir quelques-uns, un par un. Toi et toi et toi. Jusqu’à en avoir soixante-douze… Perplexes, ils l’entendent dire d’aller, deux par deux, dans tous les villages et endroits où Il ira. L’un d’entre eux a peut-être répondu : « mais Seigneur, je suis juste venu pour t’écouter car tout ce que tu dis est si beau ! » Le Seigneur les met en garde contre les périls qui les attendent. « Allez! Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups « . Et en utilisant les images habituelles des paraboles, il ajoute : « N’emportez ni argent, ni sac, ni sandales » (Lc 10, 3).

L’interprétation du langage expressif de Jésus étant : Laissez de côté les recours humains. Je vous envoie et cela suffit. Même si vous êtes loin, vous êtes à mes côtés, je vous accompagne. A la différence des Douze, appelés par le Seigneur pour qu’ils restent auprès de Lui, ces soixante-douze retourneront à leur famille et à leur travail. Et vivront là ce qu’ils ont découvert à côté de Jésus : témoigner, chacun d’entre eux à sa place, simplement en aidant ceux qui les entourent afin qu’ils se rapprochent de Jésus.

Leur aventure se finit bien : « Les soixante-douze disciples revinrent tout joyeux » (Lc 10, 17). Assis autour de Jésus, ils ont dû Lui raconter leurs expériences de ces deux jours pendant lesquels ils ont découvert la beauté d’être témoins. En nous rappelant aujourd’hui de cet épisode lointain, nous nous rendons compte qu’il ne s’agit pas d’un simple souvenir historique. Nous nous sentons concernés : nous pouvons nous rapprocher de Jésus présent dans l’église et l’adorer dans l’Eucharistie.

Et le Pape François nous encourage à « apporter Jésus-Christ à l’homme et conduire l’homme à la rencontre avec Jésus-Christ, qui est le chemin, la vérité et la vie, réellement présent dans l’Église et contemporain de tout homme . Seigneur, rien ne pourra nuire à ceux qui restent au service divin en assumant une foi souvent difficile à maintenir. Alors restons confiants et prions Dieu de venir à notre aide. Seuls, nous sommes définitivement perdus et notre secours ne peut venir que de notre Créateur et Père.

Résolution  Prier le Notre Père avec foi et confiance. Ce que nous demandons sera accordé au monde.

Contact  Père Marie Landry Bivina

♥  Vidéo Aurélie Tchatou : « Le Règne de Dieu s’est approché de Nous’

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