L’homme qui jette en terre la semence, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence grandit, il ne sait comment
Posté par diaconos le 16 juillet 2022
Parabole du semeur
# Jésus compara le Royaume des cieux à un champ de blé, pour nous faire comprendre qu’en nous fut semé quelque chose de petit et de caché qui possède une force vitale irrépressible. En dépit de tous les obstacles, la graine se développera et le fruit mûrira. Ce fruit sera bon uniquement si la terre de la vie est cultivée selon la volonté de Dieu. Jésus nous avertit qu’après l’ensemencement fait, pendant que les gens dormaient», son ennemi est intervint et sema l’ivraie.
Cela signifie que nous devons être disposés à préserver la grâce reçue le jour de notre baptême, en continuant à nourrir notre foi dans le Seigneur qui empêche le mal de s’enraciner. L’enseignement de la parabole est double. Le mal qui existe dans le monde ne vient pas de Dieu, mais du démon, qui sème l’ivraie la nuit. Cet ennemi est rusé: il a semé le mal au milieu du bien, si bien qu’il nous est impossible de les séparer nettement; mais Dieu, à la fin, pourra le faire. L’opposition entre l’impatience des serviteurs et l’attente patiente du propriétaire du champ représente Dieu. Dieu, au contraire, sait attendre. Il regarde, dans le champ de la vie de chacun avec patience et miséricorde.
De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc
En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette en terre la semence : nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe, puis l’épi, enfin du blé plein l’épi. Et dès que le blé est mûr, il y met la faucille, puisque le temps de la moisson est arrivé. » Il disait encore : « À quoi allons-nous comparer le règne de Dieu ? Par quelle parabole pouvons-nous le représenter ? Il est comme une graine de moutarde : quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences
.Mais quand on l’a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ; et elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre. » Par de nombreuses paraboles semblables, Jésus leur annonçait la Parole, dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre. Il ne leur disait rien sans parabole, mais il expliquait tout à ses disciples en particulier. (Mc 4, 26-34)
Parabole du Semeur
Jésus, après les exhortations qui précèdent et auxquelles donna lieu la parabole du semeur, reprit son enseignement par d’autres paraboles. Celle que nous trouvons ici nous a été conservée par Marc seul. Elle a quelque ressemblance avec la suivante. Mais il faut beaucoup d’imagination pour prétendre qu’elle n’est qu’une reproduction abrégée de la parabole de l’ivraie, et que, par conséquent, elle ne saurait avoir été prononcée en cette place. Il faut s’appliquer d’abord à saisir les détails du récit, avant d’en exposer la signification religieuse.
Le semeur dont il s’agit a d’abord labouré, puis il a jeté la semence en terre. Il peut attendit avec confiance les résultats ; car il sut par expérience que la semence germa et crut, bien qu’il ne sut absolument pas lui-même comment. Ce comment de la germination et de la croissance est caché aujourd’hui encore à la science, car toute vie est un mystère. D’elle-même, sans que nul s’en occupa ou s’en inquiéta ; car le Créateur a établi entre la terre et la semence un rapport intime, mystérieux, qui produit la vie et la croissance. Cela n’exclut pas mais exige au contraire les pluies du ciel et l’influence du soleil. (Bengel)
Ces phrases graduèrent bien le développement : l’herbe, puis l’épi, puis le blé. Quand le fruit fut mûr, aussitôt il y mit la faucille pour recueillir le fruit de son travail. Quelle est maintenant la pensée de cette parabole ? Elle nous présente des faits moraux, des expériences qui se produisent dans le royaume de Dieu, considéré soit dans son universalité soit dans chaque âme individuelle. La semence est, comme dans la parabole précédente, la parole de Dieu. Elle possède en elle une puissance de vie qui lui permet de porter du fruit d’une manière spontanée.
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