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L’homme qui jette en terre la semence, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence grandit, il ne sait comment

Posté par diaconos le 16 juillet 2022

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La parabole du semeur est une parabole évangélique racontée dans les trois Évangiles synoptiques : Matthieu XIII, 1-23 [archive] ; Marc IV, 1-20 [archive] ; Luc VIII, 4-15  ainsi que dans l’Évangile apocryphe selon Thomas . Le semeur, qui représente Jésus, jette les graines dont certaines tombent sur le bord du chemin, sur les roches et dans des buissons d’épines, et la semence est donc perdue; en revanche lorsqu’elles tombent dans de la bonne terre, elles produisent du fruit jusqu’au centuple. Textes anciens : Jean Chrysostome, Commentaire sur l’Évangile selon saint Matthieu, in « Œuvres complètes », traduction de M. Jeannin, Bar-Le-Duc, Éditions Guérin, 1865. Augustin d’Hippone, Sermon LXXIII « Le bon grain et l’ivraie », in « Sermons sur l’Ecriture », traduction de l’abbé Jean-Baptiste Raulx, Éditions Robert Laffont, collection « Bouquins », 2014.

Parabole du semeur

# Jésus compara le Royaume des cieux à un champ de blé, pour nous faire comprendre qu’en nous fut semé quelque chose de petit et de caché qui possède une force vitale irrépressible. En dépit de tous les obstacles, la graine se développera et le fruit mûrira. Ce fruit sera bon uniquement si la terre de la vie est cultivée selon la volonté de Dieu. Jésus nous avertit qu’après l’ensemencement fait, pendant que les gens dormaient», son ennemi est intervint et sema l’ivraie.

Cela signifie que nous devons être disposés à préserver la grâce reçue le jour de notre baptême, en continuant à nourrir notre foi dans le Seigneur qui empêche le mal de s’enraciner. L’enseignement de la parabole est double. Le mal qui existe dans le monde ne vient pas de Dieu, mais du démon, qui sème l’ivraie la nuit. Cet ennemi est rusé: il a semé le mal au milieu du bien, si bien qu’il nous est impossible de les séparer nettement; mais Dieu, à la fin, pourra le faire. L’opposition entre l’impatience des serviteurs et l’attente patiente du propriétaire du champ représente Dieu. Dieu, au contraire, sait attendre. Il regarde, dans le champ de la vie de chacun avec patience et miséricorde.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc

En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette en terre la semence : nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe, puis l’épi, enfin du blé plein l’épi. Et dès que le blé est mûr, il y met la faucille, puisque le temps de la moisson est arrivé. » Il disait encore : « À quoi allons-nous comparer le règne de Dieu ? Par quelle parabole pouvons-nous le représenter ? Il est comme une graine de moutarde : quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences

.Mais quand on l’a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ; et elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre. » Par de nombreuses paraboles semblables, Jésus leur annonçait la Parole, dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre. Il ne leur disait rien sans parabole, mais il expliquait tout à ses disciples en particulier. (Mc 4, 26-34)

Parabole du Semeur

Jésus, après les exhortations qui précèdent et auxquelles donna lieu la parabole du semeur, reprit  son enseignement par d’autres paraboles. Celle que nous trouvons ici nous a été conservée par Marc seul. Elle a quelque ressemblance avec la suivante. Mais il faut beaucoup d’imagination pour prétendre qu’elle n’est qu’une reproduction abrégée de la parabole de l’ivraie, et que, par conséquent, elle ne saurait avoir été prononcée en cette place. Il faut s’appliquer d’abord à saisir les détails du récit, avant d’en exposer la signification religieuse.

 Le semeur dont il s’agit a d’abord labouré, puis il a jeté la semence en terre. Il peut attendit avec confiance les résultats ; car il sut par expérience que la semence germa et crut, bien qu’il ne sut absolument pas lui-même comment. Ce comment de la germination et de la croissance est caché aujourd’hui encore à la science, car toute vie est un mystère. D’elle-même, sans que nul s’en occupa ou s’en inquiéta ; car le Créateur a établi entre la terre et la semence un rapport intime, mystérieux, qui produit la vie et la croissance. Cela n’exclut pas mais exige au contraire les pluies du ciel et l’influence du soleil. (Bengel)

 Ces phrases graduèrent bien le développement : l’herbe, puis l’épi, puis le blé. Quand le fruit fut mûr, aussitôt il y mit la faucille pour recueillir le fruit de son travail.  Quelle est maintenant la pensée de cette parabole ? Elle nous présente des faits moraux, des expériences qui se produisent dans le royaume de Dieu, considéré soit dans son universalité soit dans chaque âme individuelle. La semence est, comme dans la parabole précédente, la parole de Dieu. Elle possède en elle une puissance de vie qui lui permet de porter du fruit d’une manière spontanée.

◊ Jardinier de Dieu  : cliquez ici pour lire l’article → Et si Jésus était le grain dont il parle

Oratoire du Louvres Pasteur Werner Burki : « Un semeur sortit pour semer »

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Sedicesima domenica del Tempo Ordinario dell’anno C

Posté par diaconos le 16 juillet 2022

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Gesù a casa di Marta e Maria

# Helena Kowalska (in religione suor Maria Faustina), nata a Głogowiec il 25 agosto 1905 e morta a Cracovia il 5 ottobre 1938, è stata una suora polacca di Nostra Signora della Misericordia e mistica soprannominata « l’apostola della Divina Misericordia ». La Chiesa cattolica ha riconosciuto la sua « vita mistica di estrema ricchezza ». Beatificata nel 1993 e canonizzata nel 2000, viene festeggiata il 5 ottobre. Helena sentì per la prima volta la chiamata alla vita religiosa all’età di sette anni (1912).

All’età di quindici anni inizia a lavorare per aiutare la famiglia. A quel tempo era convinta che Dio stesso la chiamasse a diventare una religiosa. Nel 1924 ebbe la prima apparizione di Gesù, sotto forma di Cristo sofferente, che le ordinò di entrare in convento. Helena partì per Varsavia senza il consenso dei genitori. Si fermò nel villaggio di Ostrówek, dove lavorò fino al 1925 per Aldona e Samuel Lipszyc, conoscenti di Jakub Dąbrowski, il parroco di San Jakub a Varsavia.

In seguito cercò di essere ammessa in diversi conventi della capitale, ma ogni volta fu respinta. Infine, il 1° agosto 1925, all’età di 20 anni, fu ammessa nel convento delle Suore di Nostra Signora della Misericordia. Pronunciò i voti il 30 aprile 1926 e prese il nome di Suor Maria Faustina del Santissimo Sacramento. Durante i tredici anni di vita da suora, Faustina svolse le modeste mansioni di cuoca, giardiniera e sorella portinaia nelle varie case della congregazione (Varsavia, Płock, Wilno, Cracovia). Come molti santi, ha vissuto la notte della fede, ha portato le stimmate invisibili e ha avuto il dono della bilocazione.

Su richiesta del suo direttore spirituale, il beato padre Michał Sopoćko, Santa Faustina scrisse il Piccolo Diario. In questo libro descrive le sue esperienze mistiche e specifica le richieste che Cristo le ha trasmesso. Suor Maria Faustina ha raccontato di aver avuto più volte una visione del Purgatorio alla presenza di Gesù e della Vergine Maria e di aver parlato con loro. In seguito, suor Faustina scrisse nel suo Diario che Cristo le chiese di far conoscere al mondo la profondità della misericordia di Dio, in particolare attraverso quattro devozioni che le raccomandò di proclamare.

- recitare la Coroncina della Divina Misericordia: secondo Santa Faustina, Gesù le disse: « Questa preghiera serve a calmare la mia collera ». -Onorare l’immagine di Gesù Misericordioso: a Płock, il 22 febbraio 1931, le apparve Gesù, con una veste bianca, come Re della Divina Misericordia. La sua mano destra si alzò in segno di benedizione e l’altra toccò la veste sul petto. Sotto le sue vesti c’erano due grandi raggi, uno rosso e l’altro bianco. Seguendo gli ordini che diceva di aver ricevuto da Cristo, Faustina fece dipingere una rappresentazione di questa visione. Celebrare la domenica della Divina Misericordia

L’incontro di Gesù con Marta e Maria è un episodio riportato dal vangelo secondo Luca, in cui Gesù viene invitato a casa di due sorelle, Marta e Maria, mentre è in viaggio verso Gerusalemme. Luca non cita il nome del villaggio, mentre il vangelo secondo Giovanni riporta che le due donne vivevano a Betania. L’episodio è comunemente interpretato come un confronto tra la vita attiva (rappresentata da Marta) e la vita contemplativa (rappresentata da Maria) in cui quest’ultima viene indicata da Gesù come migliore. In realtà, Gesù non rimprovera Marta perché si impegna nel servizio, ma perché lo svolge con affanno ed agitazione.
La preoccupazione per le cose materiali non deve distogliere dalla vita interiore. La vita attiva e la vita contemplativa non sono incompatibili, come non lo sono l’attenzione verso Dio e il servizio concreto verso il prossimo.  Papa Francesco ha sottolineato che le opere di servizio non devono indurre a trascurare l’ascolto della parola di Dio e che la preghiera e l’azione devono essere unite.

Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo Luca

In quel momento Gesù entrò in un villaggio. Lo ricevette una donna di nome Marta. Aveva una sorella di nome Maria che sedeva ai piedi del Signore e ascoltava le sue parole. Marta, invece, era impegnata nei numerosi doveri del servizio. Lei intervenne e disse : « Signore, non ti importa che mia sorella mi abbia lasciata sola a fare il servizio? Dille di aiutarmi. « Il Signore le rispose: « Marta, Marta, tu sei preoccupata e agitata per molte cose. Ne basta uno solo. Maria ha scelto la parte migliore, che non le sarà tolta. « (Lc 10,38-42)

Gesù a casa di Marta e Maria

Gesù era in cammino ed entrò in un villaggio, dove una donna di nome Marta lo accolse nella sua casa. Maria, sua sorella, venne a sedersi ai piedi di Gesù e ascoltò le sue parole. Marta, impegnata nella cura della casa, si lamentò con Gesù dell’inattività della sorella. Gesù rispose a Marta : « Ti stai preoccupando e agitando inutilmente. È necessaria solo una cosa. Mary ha scelto la parte giusta. » Marta, nominata padrona di casa, svolgeva esattamente lo stesso ruolo e mostrava gli stessi sentimenti in due dei racconti di Giovanni conservati da Giovanni.

Anche il personaggio di Maria, sua sorella, è raccontato da Luca. Giovanni, riferendosi a Betania come alla città di Maria e di sua sorella Marta, alludeva alla storia raccontata da Luca. Tutto questo è avvenuto prima del pasto che si stava preparando. Il momento era più solenne e intimo: Gesù era solo occupato ad annunciare la Parola di vita e Maria, seduta ai suoi piedi, era attenta al suo insegnamento.

L’ansia di Marta, la sua disponibilità a riceverlo bene, dimostrava il suo amore e la sua venerazione per lui; ma dimenticava che in quel momento raro e prezioso della sua presenza c’era qualcosa di più importante da fare, che c’era un altro modo di riceverlo, a cui lui stesso teneva infinitamente di più. La sua riflessione sulla sorella e la sua preghiera a Gesù tradiscono un biasimo mal riposto e un pizzico di quella gelosia che gli spiriti attivi ed energici spesso provano nei confronti di quelli più raccolti e intimi.

Gesù disse con profonda serietà : « Una sola cosa è necessaria. Anche la cura attiva di Martha aveva la sua necessità relativa nella vita; ma solo una cosa era di importanza assoluta. Che cos’è stato ? Gesù rispose : « È la parte buona che Maria ha scelto »;  è accogliere nel cuore con ansia le parole di vita che Gesù ha pronunciato; è, in una parola, la salvezza eterna dell’anima. Ora, questa parte buona non sarà tolta a Maria dalle pretese di Marta, alle quali Gesù non ha acconsentito.

Marta rappresenta i cristiani che sono zelanti e attivi nell’opera del regno di Dio all’esterno ; Maria, le anime intime e amorevoli che vivono una vita contemplativa, che hanno un bisogno urgente della comunione abituale con Gesù. Si sottolineano i pericoli di ciascuna di queste tendenze e si dice che l’ideale sarebbe fonderle in un unico personaggio in cui contemplazione e azione siano in perfetto equilibrio. Gesù non lodò Marta e disse che Maria aveva scelto la parte buona. Maria non rimase inattiva ; seppe interrompere il suo lavoro in tempo per cogliere le parole di Gesù.

Queste parole, che lei ricevette e conservò nel suo cuore, divennero il seme di un’attività superiore. La resero capace, facendole comprendere a fondo il pensiero di Gesù, di compiere un giorno quell’azione che Gesù lodò come una buona azione compiuta per lei: « Ma Gesù disse : « Lasciala star ». Perché le fai del male? Mi ha fatto una buona azione » (Mc 14, 6).

Il diacono Michel Houyoux

Link ad altri siti web cristiani

◊  Cappucine : clicca qui per leggere l’articolo → Sedicesima Domenica del Tempo Ordinario 

◊ Qumran :  : clicca qui per leggere l’articolo → Testi – XVI Domenica del Tempo Ordinario (Anno C) 

♥ Video Marta e Maria

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Jésus, comme Élie et Élisée, n’est pas envoyé qu’aux seuls Juifs

Posté par diaconos le 16 juillet 2022

Le prophète Élie avec la veuve de Zaréphath et son fils

Élisée fut un prophète de l’Ancien Testament dont l’activité est décrite dans le deuxième livre des Rois. Son nom vient de l’hébreu El Yasa que l’on peut traduire par Dieu a aidé. À une époque troublée où les rois d’Israël successeurs de Salomon s’adonnaient à l’idolâtrie et à la débauche, Élie et Élisée ne cessèrent de rappeler à ces derniers qu’ils durent se détourner des divinités étrangères, Baal et Astarté, et retourner au culte du seul vrai Dieu.

Dans la foi chrétienne, les sept dons du Saint-Esprit (ou charisme, du grec χαρισμα, don) sont des grâces que Dieu permet aux croyants. il s’agit de la sagesse, l’intelligence, la force, la science, le conseil, la piété et la crainte. Recherchez la charité, aspirez aussi aux dons spirituels, surtout à celui de prophétie. Car celui qui parle en langues ne parle pas aux hommes, mais à Dieu ; personne en effet ne comprend : il dit en esprit des choses mystérieuses. Celui qui prophétise au contraire, parle aux hommes ; il édifie, exhorte, réconforte. Celui qui parle en langues s’édifie lui-même, celui qui prophétise édifie l’assemblée.
Je voudrais certes que vous parliez tous en langues, mais plus encore que vous prophétisiez ; car celui qui prophétise l’emporte sur celui qui parle en langues, à moins que ce dernier n’interprète pour que l’assemblée en tire édification. » (1 Co 14,1-5). Au sujet du parler en langues, Paul de Tarse revient sur la nécessité de l’interprétation : « C’est pourquoi celui qui parle en langues doit prier pour pouvoir interpréter. Car si je parle en langue, mon esprit est en prière, mais mon intelligence n’en retire aucun fruit. » (1 Co 14,13-14).
Les dons du Saint-Esprit sont différents des neuf fruits de l’Esprit, qui sont énumérés par Paul de Tarse dans l’Épître aux Galates : ceux-ci sont l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, et la tempérance. Le catéchisme de l’Église catholique indique que l’Esprit Saint est l’interprète de l’Écriture, et qu’il faut être très attentif aux différents sens des Saintes Écritures3. Traditionnellement, le catholicisme a repris les paroles du prophète Isaïe qui annonçait le Messie (Is 11,1-3) : Vers la même époque, un synode de Rome réuni en 382 par le pape Damase en 382 affirme de l’Esprit Saint qu’il est septiforme, étant Esprit de sagesse, d’intelligence, de conseil, de force, de science de vérité et de crainte de Dieu.5 Au xiiie siècle, saint Thomas d’Aquin consacre une question de sa Somme Théologique aux dons du Saint Esprit. À l’article 4, en s’appuyant aussi sur Is 11

 De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

Dans la synagogue de Nazareth, Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère. Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. »

À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin. (Lc 4, 24-30)

Reconnaître les dons de Dieu

Personne n’a plus de difficulté à reconnaître les dons de Dieu dans un homme que ceux qui vivent familièrement avec lui. Ce qui est devant les yeux empêche de voir les choses spirituelles : « Et ils disaient: N’est-ce pas là Jésus, le fils de Joseph, celui dont nous connaissons le père et la mère ? Comment donc dit-il: Je suis descendu du ciel ? « ‘ (Jn 6, 42) Aussi ce Mais il dit fait-il opposition à la demande de miracles qu’on adressa à Jésus. «  Nul prophète n’est bien reçu dans sa patrie, mais c’est avec vérité, comme un sérieux avertissement, que je vous le dis, si cette patrie aveuglée le rejeta, d’autres reçurent la guérison que vous eurent dédaignez  » ; et Jésus en fournit des preuves historiques.

Pour cela, il généralisa sa pensée, qu’il reporta de Nazareth sur Israël tout entier. En disant : trois ans et six mois, Jésus adopta la tradition juive qui tint compte plutôt de la durée de la famine, que de celle de la sécheresse elle-même. Car la terre ne put produire qu’une demi-année au moins après avoir reçu la pluie du ciel. Sarepta fut une petite ville phénicienne située entre Tyr et Sidon. Le nom s’en est conservé dans celui de Surafend, village qui rappela encore le souvenir de la ville ancienne. Naaman et la veuve de Sarepta étaient païens l’un et l’autre.

Par ces deux exemples, si frappants pour des auditeurs juifs, Jésus voulut relever cette vérité : aucun homme, aucune ville, aucun peuple n’a des droits à la faveur de Dieu, qui est parfaitement libre dans la dispensation de ses grâces. Et, c’est précisément par des prétentions à un droit, fondé sur des privilèges extérieurs, que l’homme se rendit indigne des bénédictions divines. Cette colère prouva qu’ils eurent parfaitement compris le Sauveur. Leur orgueil ne put supporter l’idée que des païens leur furent jamais préférés.

Jusqu’au sommet ou bord supérieur. Nazareth est situé sur le penchant d’une montagne où se voit encore, près de l’église des maronites, une paroi de rochers de 40 à 50 pieds de hauteur. Ces mots : Mais lui, forment un contraste remarquable avec l’impuissante colère des adversaires. Fut-ce par un miracle de sa puissance sur leur volonté que Jésus parvint à passer au milieu d’eux et à s’en aller ? Jésus sut réduire à néant les desseins meurtriers de ses adversaires, aussi longtemps que  son heure ne fusse pas venue .

Si plus tard il se livra à eux, ce fut volontairement et pour accomplir le grand sacrifice d’où dépendait la rédemption du monde : « Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même; j’ai le pouvoir de la donner, et j’ai le pouvoir de la reprendre: tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père. (Jn 10, 18).

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites  web chrétiens

◊  Père  Alberto Maggi OSM  : cliquez ici pour lire l’article  → COMME ÉLIE ET ÉLISÉEJÉSUS N’EST PAS ENVOYÉ POUR LES  SEULS JUIFS

◊ Père Rémi Doche (message audio)  : cliquez ici pour lire l’article  → Jésus, comme Élie et Élisée, n’est pas envoyé aux seuls Juifs.

  Vidéo  Comment entendre Dieu ?

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