• Accueil
  • > Archives pour le Dimanche 17 juillet 2022

Seizième dimanche du Temps Ordinaire dans l’année C

Posté par diaconos le 17 juillet 2022

Peut être une représentation artistique de 1 personne, position assise et intérieur

Jésus est venu chez Marthe et Marie

L’Eucharistie est un sacrement chrétien. Elle occupe une place centrale dans la doctrine et la vie religieuse des confessions chrétiennes. Alors que les catholiques et les orthodoxes parlent d’Eucharistie, le terme de Sainte-Cène est généralement utilisé par les protestants pour désigner le même rite. L’origine de ce rite est commune à tous les chrétiens : selon le Nouveau Testament, en particulier la Première épître aux Corinthiens et les Évangiles synoptiques, il fut institué par Jésus-Christ la veille de sa Passion, en distribuant du pain et du vin aux apôtres, et en leur disant : « Ceci est mon corps, ceci est mon sang.

Vous ferez cela en mémoire de moi.» Les catholiques et les orthodoxes décrivent l’Eucharistie comme une véritable « actualisation », non sanglante, du sacrifice du Christ en vue du salut, par le ministère du prêtre. De leur côté, les protestants affirment que le texte biblique ne soutient pas la théorie de la transsubstantiation. Les luthériens emploient le terme de consubstantiation. La tradition calviniste professe la notion de présence spirituelle. Chez les chrétiens évangéliques, on parle d’un mémorial du sacrifice de Jésus-Christ.

L’institution de l’eucharistie par Jésus s’inscrit dans le cadre de la tradition juive qui attache une grande importance aux actions de grâce et aux bénédictions (berakhot) que l’on prononce, spécialement lors des repas, afin de remercier Dieu pour ses bienfaits. Dans le rite l’homme répond à l’initiative divine par le remerciement, en particulier, lors des berakot du seder de Pessah (pascal) qui rendent grâce en mémoire de la libération de l’esclavage en Egypte, libération non définitive, car l’histoire d’Israël est marquée par l’esclavage et le péché, en sorte que le mémorial de la libération d’Egypte s’ouvre à une attente de libération définitive.

De l’Évangile selon Luc

En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut. Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. » Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. » (Lc 10, 38-42)

Auteur +Père MARIE LANDRY Bivina

« Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi. » (Ap 3, 20) Aide-moi à te servir, Jésus, en t’ouvrant les portes de mon cœur. Entre en mon cœur, je t’y ai préparé une place de choix. Tu frappes à ma porte, aide-moi à t’ouvrir. Aujourd’hui, nous voyons un Jésus aussi bien divine qu’humaine: Il est épuisé du voyage et, en Béthanie, il se laisse accueillir par la famille qu’Il aime tant. Et il va en profiter pour nous apprendre ce qui est “le plus important”.

D’habitude, dans l’attitude de ces deux sœurs on voit reflétées les deus façons de vivre la vocation chrétienne: la vie active et la vie contemplative. Marie, «se tenant assise aux pieds du Seigneur»; Marthe, accaparée par les multiples choses et occupations du service, toujours contente, mais fatiguée ( Lc 10,39-40,42). «Marthe, Marthe», lui dit Jésus, «tu t’inquiètes et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire, que tu te reposes, et même plus important, que tu te reposes à mon côté, en me regardant et en m’écoutant». Deux modèles de vie chrétienne que nous devons coordonner et intégrer: vivre la vie de Marthe aussi bien que celle de Marie. Nous devons être attentifs à la Parole du Seigneur, et vigilants, car le bruit et le trafic du quotidien —fréquemment— nous cache la présence de Dieu.

Parce que la vie et la force d’un chrétien seulement peuvent demeurer fermes et grandir si elles restent unies à la vrai vigne, d’où viennent la vie, l’amour et l’envie de continuer en avant… sans regarder en arrière. À la plupart de nous, Dieu nous a appelés à demeurer comme “Marthe”. Mais il ne faut pas oublier que le Seigneur veut que nous soyons chaque fois plus comme “Marie”: Jésus-Christ nous a aussi appelés à “choisir la meilleure part” et à ne pas laisser personne nous l’enlever.

Il nous rappelle que le plus important n’est pas ce que nous puissions faire, mais la Parole de Dieu qui éclaire nos vies, et, ainsi, par l’Esprit Saint nos œuvres demeurent imprégnées de son amour. Nous reposer sur le Seigneur est seulement possible si nous jouissons de sa présence réelle dans l’Eucharistie. La prière devant le tabernacle! C’est bien le plus grand trésor que, nous les chrétiens, nous avons. Rappelons-nous le titre de la dernière encyclique de Jean Paul II: L’Église vit de l’Eucharistie. Le Seigneur a beaucoup de choses à nous dire, beaucoup plus de celles que nous en pensons.

Cherchons, donc, quelques moments de silence et de paix pour rencontrer Jésus et, avec Lui, nous en trouver nous-mêmes. Jésus-Christ nous invite à adopter une option : celle de choisir la meilleure part.  (Lc 10, 42). Marie, enseigne-moi l’amitié avec Jésus, aide-moi à passer du temps avec lui. Prenons la résolution de consacrer des temps de prière pendant la journée.

Contact Père Marie Landry Bivina

Vidéo Manu Richer :  » Je me tiens à la porte »

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans Accueil sur mon blog, Catéchèse, comportements, La messe du dimanche, Page jeunesse, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaire »

Lundi de la seizième semaine du Temps Ordinaire dans l’année C

Posté par diaconos le 17 juillet 2022

Lundi de la seizième semaine du Temps Ordinaire dans l'année C dans Catéchèse Pieter_Lastman_Jonasetlabaleine

Ce que Jésus entendait lorsqu’Il répondit aux Pharisiens qu’Il ne donnerait plus qu’un signe, celui de Jonas. Il avait en vue Sa résurrection. Le Signe de Jonas est un signe de conversion : la conversion qui suivit la prédication faite aux Ninivites pour leur annoncer l’imminence du châtiment que Dieu leur réservait. Le Linceul de Turin convertit, et il convertit directement : nous le savons, de nombreux visiteurs se sont mués, lors des ostensions, en pèlerins en passant devant l’image qu’ils étaient venus voir par curiosité intellectuelle, peut-être ou sans doute poussés par l’Esprit. Ils virent devant eux l’image de Jésus qui  passa trois jours dans le tombeau, comme Jonas  resta trois jours dans le ventre d’un  gros poisson. Et comme Jonas avait été extradé de ce ventre, le Christ fut extradé de la mort : le signe de cet événement unique était devant ces visiteurs, ils l’ont intuitivement compris, et ils sont repartis convaincus par ce signe, par la grâce agissante en eux, la grâce qui a souvent besoin pour nous atteindre d’être relayée par un signe.

Pour les chrétiens, le livre de Jonas a, outre les thèmes du repentir et du pardon, l’intérêt d’enseigner que les révélations prophétiques n’ont pas un caractère inéluctable qui priverait de liberté les hommes et Dieu. Les lectures chrétiennes du livre de Jonas sont fortement influencées par la comparaison entre Jonas et le Christ, qui est rapportée dans l’Évangile selon saint Matthieu : « Car, comme Jonas fut dans le ventre du cétacé trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme18 sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre. » (Mt 12,40). Cette phrase tirée de l’évangile explique ce que Jésus entend quand il annonce un « signe de Jonas », donné en réponse aux demandes de signe des responsables de son peuple.
Cette réponse ne sera pas reçue, comme Jésus l’annonce lui-même : « Lors du jugement, les hommes de Ninive se lèveront avec cette génération et ils la condamneront, car ils se sont convertis à la prédication de Jonas ; eh bien ! ici il y a plus que Jonas. Lors du jugement, la reine du Midi se lèvera avec cette génération et elle la condamnera, car elle est venue du bout du monde pour écouter la sagesse de Salomon. Eh bien !, ici il y a plus que Salomon.» (Mt 12,41-42). Ainsi la comparaison entre Jonas et Jésus se fait-elle à deux niveaux : celui de la prédication reçue par les Ninivites, mais pas par les contemporains de Jésus ; et celui d’un séjour de durée limitée dans le ventre du monstre marin, préfigurant la résurrection.
X
Jonas est un prophète biblique présent dans le Coran sous le nom de Yûnus (arabe : يونس). Il est cité à six reprises. Dans la sourate 21, il est aussi appelé Dū al-Nūn, « l’Homme à la baleine » Dans le texte sacré, Jonas a aussi le statut d’envoyé divin et tient un haut rang spirituel, personne (même Mahomet) ne devant se dire supérieur à lui. Le style elliptique des récits coraniques consacré à Jonas semble attester de la connaissance du récit de Jonas par l’auditoire. Cet aspect explique les références coraniques à la figure biblique jusque dans les contradictions du personnage ou dans des détails du récits. Ida Zilio-Grandi (professeur de langue et littérature arabe à l’Université Ca’ Foscari de Venise) remarque les incohérences entre la figure musulmane de Jonas et le schéma islamique du prophète, celui-ci possédant de nombreux défauts (absence de patience, colère contre Dieu.
X
Cette figure servit d’argument pour ceux qui critiquaient la doctrine de l’infaillibilité des prophètes tandis que d’autres commentateurs tentèrent de minimiser sa faute. Le Coran présente la baleine comme la prison de Jonas, méritée par sa faute tandis que la tradition élargit sa symbolique au ventre maternel, à un lieu de renaissance. . Plusieurs lieux ont été revendiqués comme étant la tombe de Jonas. Selon Jérôme, sa tombe est située près du village galiléen de Gath-Hepher (en). Benjamin de Tudèle confirme ces propos.

De l’évangile  de Jésus Christ selon  Matthieu

En ce temps-là, quelques-uns des scribes et des pharisiens adressèrent la parole à Jésus : « Maître, nous voulons voir un signe venant de toi. «   Il leur répondit : « Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne lui sera donné que le signe du prophète Jonas. En effet, comme Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits, le Fils de l’homme restera de même au cœur de la terre trois jours et trois nuits. Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.     Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération, et elle la condamnera ; en effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon.  » (Mt 12, 38-42)     

Le signe de Jonas

# Jonas fut un prophète des trois religions abrahamiques que sont le judaïsme, le christianisme et l’islam. Dans le judaïsme, Jonas fut le cinquième des douze petits prophètes de la Bible. C’est le personnage principal du Livre de Jonas, qui fait partie du Tanakh hébraïque (Ancien Testament chrétien). Dans le Coran, Jonas est mentionné dans six sourates, dont la dixième, qui porte son nom. Dieu envoie Jonas à Ninive, capitale de l’empire assyrien. Jonas désobéit à Dieu et se rend à Jaffa pour prendre la fuite sur un bateau en direction de Tarsis. Durant le voyage, le bateau sur lequel se trouvait Jonas essuya une tempête due à la colère divine consécutive à sa désobéissance.

Les marins décidèrent alors de tirer au sort pour connaître le responsable de ce malheur. Le sort désigna Jonas. Ils le prirent, le jetèrent par-dessus bord, et à l’instant même, la mer s’apaisa. Il fut recueilli dans le ventre d’un grand poisson durant trois jours et trois nuits. Le gros poisson le recracha ensuite sur le rivage. De là, Jonas gagna Ninive et y remplit sa mission, en annonçant puis en attendant la destruction prophétisée. C Les habitants de Ninive tentèrent de se repentir, ils décidèrent entre autres de jeûner. « Dieu vit ce qu’ils faisaient pour se détourner de leur mauvaise conduite.

Aussi Dieu se repentit du mal dont il les avait menacés, il ne le réalisa pas. Jonas en fut affligé et désespéré. Que Dieu puisse revenir sur sa menace l’amena à se retirer, à s’isoler et à même souhaiter offrir sa vie. Il dit :  » Ah ! Éternel, n’est-ce pas ce que je disais quand j’étais encore dans mon pays ? C’est ce que je voulais prévenir en fuyant à Tarsis. Car je savais que tu es un Dieu compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté, et qui te repens du mal. » Jonas se retira alors sur une montagne pour observer la ville et voir ce qui lui arriva. Dieu fit alors pousser un ricin qui fit de l’ombre à Jonas. Puis, il fit mourir la plante, et Jonas fut fâché et accablé et exprima à nouveau le souhait de mourir : « Ma mort sera meilleure que ma vie » . Dieu reprocha alors à Jonas de se plaindre de la mort d’un simple ricin pour lequel tu n’eut pas peiné, et que tu n’eut pas fait grandir.

Pourquoi Dieu n’aurait-il pas pitié, lui, d’une ville entière ? Dieu n’est-il pas libre à tout moment de pardonner au plus de douze myriades d’humains qui ne connaissent ni leur droite ni leur gauche ? Le thème central du livre de Jonas est donc interprété comme marquant l’importance du repentir, du pardon et de la justice. Le personnage de Jonas est parfois rapproché de celui de Job. Jonas est mentionné dans le Deuxième Livre des Rois, comme auteur d’une prophétie selon laquelle Jéroboam II, roi d’Israël, rétablirait les frontières du royaume d’Israël. Dans le judaïsme, le Livre de Jonas est lu à l’occasion de Yom Kippour, « Jour du Grand Pardon » où le fidèle prie l’Éternel afin qu’il lui soit pardonné.

 Heureuses les personnes qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent !

 » Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent !  »(Lc 11, 28)   Cette femme, probablement une mère, qui proclama ainsi bienheureuse la mère d e jésus, saisit ce que Jésus donna à entendre dans le discours précédent ; elle eut compris que Jésus fut le Messie ; cette vérité pénétra dans son esprit comme un trait de lumière. Dans l’émotion qu’elle en ressentit, elle pensa aussitôt à celle qui donna le jour à Jésus. L’admiration qu’elle exprima trahit son sentiment maternel, plutôt qu’une foi religieuse bien éclairée et affermie. « « Son sentiment est bon, mais elle parle comme une femme.  » (Bengel).  Il est inconcevable que malgré la réponse de Jésus les interprètes catholiques s’appuyèrent des paroles de cette femme pour sanctionner le culte de la Vierge.

Jésus saisit avec bienveillance ce mouvement d’un cœur sincère, mais ce fut pour l’élever jusqu’à son vrai objet, la parole de Dieu écoutée et gardée comme une semence de vie divine. Il fat sentir à cette femme qu’elle-même put être heureuse comme celle dont elle vint de célébrer le bonheur. « Comme Jonas fut un signe pour les Ninivites, le fils de l’homme en sera un pour cette génération.  » (Lc 11, 30)  Jésus répondit à la requête qui lui fut faite d’un signe venant du ciel et il la repoussa, parce que ceux qui la présentèrent furent des hypocrites, qui ne voulurent que lui tendre un piège. Il attendit pour cela que la foule se fût assemblée autour de lui, afin de rendre publique la répréhension sévère qu’il adressa à toute la génération d’alors.

 Les reproches de Jésus, d’abord adressés aux seuls pharisiens, se généralisèrent et s’étendirent à tout le peuple. Matthieu cita en premier lieu l’exemple des Ninivites, auquel la mention du signe de Jonas amenait naturellement et en second lieu, l’exemple de la reine du Midi. Monsieur Godet défendit l’ordre de Luc par cette considération :  » il présente une meilleure gradation morale. Il est plus grave de rester insensible au mal qu’on a commis que de ne pas être avide de nouvelles révélations. «  Ainsi le signe de Jonas, que Jésus donna à sa génération, ce fut sa propre mission, infiniment supérieure à celle du prophète, et la repentance des habitants de Ninive opposée à l’endurcissement de son peuple. Dans Matthieu, ce que Jésus appela le signe de Jonas, ce fut le séjour du prophète pendant trois jours et trois nuits dans le ventre du poisson. Il fut de même enseveli trois jours et trois nuits dans le sein de la terre. Sa mort et sa résurrection furent le vrai et grand signe donné à sa génération. Luc passa entièrement sous silence cette pensée.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Lors du jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Toi, tu as pitié de ce ricin. Et moi, comment n’aurais-je pas pitié de Ninive ?

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊  Catholiques.org.  : cliquez ici pour lire l’article →  lundi, 16ème semaine du temps ordinaire – Homélie 

◊ Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article →  lundi de la seizièmpe semaine année paire

♥  Vidéo  Pasteure Florence Blondeau : « Quel est le signe de Jonas ? « 

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans Catéchèse, comportements, Page jeunesse, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaire »

 

Salem alikoum |
Eazy Islam |
Josue |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | AEP Gresivaudan 4ieme 2007-08
| Une Paroisse virtuelle en F...
| VIENS ECOUTE ET VOIS