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Personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu

Posté par diaconos le 19 juillet 2022

Le vent souffle où il veut - YouTube

Pour les chrétiens évangéliques, la nouvelle naissance est un individu qui estime avoir vécu une régénération d’ordre spirituel par le Saint-Esprit en conséquence de sa repentance et de sa réconciliation avec Dieu, devenant ainsi « enfant de Dieu» L’expression fait référence à plusieurs passages de la Bible, dont l’entretien de Jésus avec Nicodème, où Jésus expliqua que pour rentrer dans le Royaume de Dieu, l’homme dut renaître de l’Esprit . La rencontre de Paul sur le chemin de Damas avec Jésus ressuscité est aussi un exemple de nouvelle naissance.
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Histoire : en 1527, la régénération après repentance symbolisée par le baptême, est le premier point de la Confession de Schleitheim publiée par les frères Suisses, un groupe d’anabaptistes à Schleitheim. Cette confession sera à l’origine de la doctrine de l’Église de professants, qui accorde également la même importance à la nouvelle naissance. Aux XVIIIème et XXIème siècles, l’expression et le concept sont devenus principalement associés au christianisme évangélique

Les chrétiens évangéliques firent de la nouvelle naissance, après repentance et profession de foi, un élément fondamental de leur spiritualité et un caractère distinctif par rapport aux autres chrétiens. En pratique, ce terme fait référence à une conversion au christianisme lors de laquelle le croyant prend la décision de suivre Jésus pour le Salut. Pour les chrétiens évangéliques, la nouvelle naissance survient donc avant le baptême du croyant . Dans certains courants, notamment baptiste, il est synonyme du baptême du Saint-Esprit1.

Dans les courants du pentecôtisme, du mouvement charismatique évangélique et du mouvement néo charismatique, il s’agit d’une expérience distincte du baptême du Saint-Esprit Pour certaines dénominations évangéliques, elle est le début de la sanctification du croyant. Pour d’autres, elle est l’occasion de recevoir la sanctification complète. Pour les Témoins de Jéhovah, un chrétien né de nouveau est quelqu’un qui a été baptisé dans l’eau et qui fut engendré de l’esprit de Dieu ; il devient ainsi fils de Dieu et se voit offrir l’espérance de participer au Royaume des cieux. Jésus-Christ est passé par ces étapes comme les 144 000 humains qui sont héritiers avec lui du Royaume.

.La déclaration de foi de l’Église réformée de France de 1938 mentionne la nouvelle naissance. Pour le théologien réformé Élian Cuvillier, la nouvelle naissance est une redéfinition, une réorientation de mon existence. Dans l’anglicanisme, la nouvelle naissance a lieu avec le sacrement du baptême d’eau. Dans le luthéranisme, la nouvelle naissance est vue comme une expérience par laquelle le Saint-Esprit renouvelle la foi d’une personne, lors du baptême. Le terme de nouvelle naissance n’est pas employé par le catholicisme. Certains auteurs sont restés sceptiques face à l’interprétation de la nouvelle naissance, ce qui limite sa centralité dans la théologie chrétienne.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

Il y avait un homme, un pharisien nommé Nicodème ; c’était un notable parmi les Juifs. Il vint trouver Jésus pendant la nuit. Il lui dit : « Rabbi, nous le savons, c’est de la part de Dieu que tu es venu comme un maître qui enseigne, car personne ne peut accomplir les signes que toi, tu accomplis, si Dieu n’est pas avec lui. »  Jésus lui répondit : « Amen, amen, je te le dis : à moins de naître d’en haut, on ne peut voir le royaume de Dieu. »  Nicodème lui répliqua : «« Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il entrer une deuxième fois dans le sein de sa mère et renaître ? » 

 Jésus répondit : « Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair ; ce qui est né de l’Esprit est esprit. Ne sois pas étonné si je t’ai dit : il vous faut naître d’en haut. Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit. »  (Jn 3, 1-8)

Le royaume de Dieu et la nouvelle naissance

Un pharisien, membre du sanhédrin, Nicodème, vint de nuit trouver Jésus, et, en invoquant les œuvres que Jésus fit, le salua comme un docteur venu de Dieu.  Jésus lui déclara que nul ne put voir le royaume de Dieu sans naître d’en haut. Nicodème comprenant cette condition dans un sens matériel, Jésus lui en indiqua le vrai caractère en l’appelant une naissance d’eau et d’esprit. La nouvelle naissance est nécessaire, car ce qui est né de la chair est chair, et il n’y a d’esprit que ce que l’esprit engendre. Si la cause de cette transformation échappe à nos investigations, celle-ci, comme le phénomène naturel du vent, n’en atteste pas moins par ses effets qu’elle est possible et réelle. Nicodème persistant dans son étonnement, Jésus s’étonna à son tour que le docteur d’Israël ne comprit pas cet enseignement.

Jésus affirma à Nicodème qu’il lui rendit témoignage de ce qu’il sut pour l’avoir vu. Si Nicodème ne comprit pas quand il lui parla de choses terrestres qu’il put constater par l’expérience, telles que la nouvelle naissance, comment comprendra-t-il les célestes secrets du plan divin ? Cependant Jésus se présenta à lui comme le parfait révélateur, descendu du ciel, qui, tout fils de l’homme qu’il fut, vit dans le ciel. Ce fils de l’homme dut être élevé, comme le serpent fut élevé par Moïse dans le désert, afin de devenir pour tous un objet de contemplation, et par là même de salut, car Dieu a aimé le monde et a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.

Le Fils de Dieu ne fut pas envoyé pour juger le monde, mais pour le sauver. Celui qui croit en lui n’est pas jugé ; celui qui ne croit pas en lui encourt de ce fait même un jugement. Ce jugement est de nature toute morale : les hommes préfèrent les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres sont mauvaises, et que celui qui fait le mal hait la lumière ; mais inversement celui qui pratique la vérité vient à la lumière, parce que ses actions sont faites en Dieu.

Ni­co­dème fut un chef du peuple juif : il était membre du san­hé­drin, conseil su­prême de la na­tion : « Nicodème, qui était venu de nuit vers Jésus, et qui était l’un d’entre eux, leur dit: Notre loi condamne-t-elle un homme avant qu’on l’entende et qu’on sache ce qu’il a fait «   (Jn 7, 50)  Il est in­connu dans l’­his­toire, car son iden­ti­fi­ca­tion avec un Nicodème, dis­ciple de Jé­sus, dont parle le Tal­mud, et qui vé­cut jus­qu’à la ruine de Jé­ru­sa­lem, n’est pas dé­mon­trée. Mais Jean lui éleva un mo­nu­ment as­sez du­rable pour qu’il ne fut ja­mais ou­blié

Du fait qu’il vint vers Jé­sus de nuit, on a conclu que Ni­co­dème était un homme ti­mide, et il est resté comme le type de ceux qui cèdent à la crainte de se com­pro­mettre.  Dans la po­si­tion so­ciale qu’il oc­cu­pa comme membre du san­hé­drin, en­touré d’­hommes qui furent rem­plis de pré­ju­gés contre Jé­sus, et n’ayant lui-même qu’une foi faible, Nicodème prit une dé­ter­mi­na­tion d’une har­diesse très mé­ri­toire en se dé­ci­dant à cher­cher des lu­mières au­près de Jésus. Sa dé­marche prouva une sin­cé­rité qui l’eut affranchi par de­grés de la crainte des hommes.

Mal­gré l’­hos­ti­lité crois­sante du san­hé­drin, il sut prendre la dé­fense de Jé­sus,  et, au mo­ment du plus grand dan­ger, il ne craignit plus de se dé­cla­rer ou­ver­te­ment en fa­veur de Jésus en qui il re­connut son Sau­veur :  « Nicodème, celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit,  vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ  cent livres » (Jn 19, 39) Le pe­tit dis­cours que Ni­co­dème adressa à Jé­sus nous ren­seigne sur le de­gré de ses lu­mières et la na­ture de sa foi. Une chose le frappa : les miracles que Jé­sus fit. Jé­sus répondit aux pen­sées que Ni­co­dème n’eut pas en­core eu le temps d’ex­pri­mer, et qui eurent trait au royaume de Dieu. Ce fut le su­jet qui pré­oc­cu­pa tout Is­raé­lite pieux.

Mais quel ren­ver­se­ment des idées de Ni­co­dème : avec les pha­ri­siens, dont il fut : il at­ten­dait un royaume ex­té­rieur, na­tio­nal, po­li­tique. Jé­sus lui pré­senta un royaume in­vi­sible, dans le­quel on entre par une trans­for­ma­tion mo­rale. n af­fir­mant la né­ces­sité pour tous de cette nais­sance d’eau et d’es­prit, Jé­sus dé­truisit du même coup cet édi­fice de ver­tus, d’œuvres, d’ob­ser­vances de la loi, par les­quelles la propre jus­tice pha­ri­saïque pen­sait pou­voir sub­sis­ter de­vant Dieu ! Il ne s’a­gissait plus de faire, mais d’être, et avant d’être, il fallut naître. Ainsi Jé­sus ré­pondit  aux préoccupations in­times de Ni­co­dème.

 Par ces pa­roles lu­mi­neuses et pro­fondes, Jé­sus éleva la pen­sée de Ni­co­dème bien au-des­sus du ma­té­ria­lisme qui ins­pira sa ques­tion, il lui in­diqua les moyens par les­quels seuls put s’ac­com­plir la naissance spi­ri­tuelle dont il lui parla. Ces moyens sont : l’eau et l’Esprit. L’un est le sym­bole, l’autre la réa­lité. Ni­co­dème, qui connut les Écri­tures, ne put pas être étran­ger au fait ainsi dé­crit dans les termes mêmes des pro­phètes : « Je répandrai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés; je vous purifierai de toutes vos souillures et de toutes vos idoles. Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau; j’ôterai de votre corps le coeur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair.  Je mettrai mon esprit en vous, et je ferai en sorte que vous suiviez mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez mes lois.  » (Ez 36 25-27)

En outre, il ne put igno­rer le bap­tême d’eau que Jean-Bap­tiste prê­cha et ad­mi­nis­tra en vue de la re­pen­tance : « Moi, je vous baptise d’eau, pour vous amener à la repentance ; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. » ( Mt 3, 11) ; peut-être ap­rit-il que Jean an­non­ça  Ce­lui qui dut ve­nir après lui et qui bap­ti­sa du Saint-Es­prit.

Il com­prit que l’eau, em­ployée dans toutes les pu­ri­fi­ca­tions ri­tuelles en usage chez les Juifs, fut le signe et le sceau de la re­pen­tance, de la dou­leur cau­sée par le pé­ché et qui, en le fai­sant haïr, « pu­ri­fie la conscience des œuvres mortes  : « Approchons-nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure.’ » (He 10, 22)

Pour dis­si­per si pos­sible l’é­ton­ne­ment de Ni­co­dème, Jé­sus peignit l’ac­tion de l’Es­prit par une com­pa­rai­son em­prun­tée à la na­ture. Cette com­pa­rai­son s’of­frit à lui dans le terme même qui, en hé­breu et en grec, dé­signe l’esprit et qui si­gni­fie en même temps vent. Il per­son­ni­fie le vent (il souffle où il veut) et fit re­mar­quer qu’on le constate par le bruit qu’il fait, bien qu’on ne sache ni d’où il vient ni où il va : «  Comme tu ne sais pas quel est le chemin du vent, ni comment se forment les os dans le ventre de la femme enceinte, tu ne connais pas non plus l’œuvre de Dieu qui fait tout. » (Ec 1, 5)

Il en est de même de l’œuvre de l’Es­prit ; ce­lui en qui elle s’ac­com­plit a conscience de la trans­for­ma­tion qui s’o­père en lui, il la constate par ses ef­fets, mais il ignore de quelle ma­nière elle s’ac­com­plit. Toute vie est un mys­tère. Jé­sus ré­véla à Nicodème la par­faite li­berté de l’Es­prit dans son ac­tion. « Il souffle où il veut », et sou­vent là même où les hommes le soup­çonnent le moins. Jé­sus en­seigna encore par la même image que ceux en qui cet Es­prit opère ne savent pas jus­qu’où il les conduira. Il ouvre ainsi de­vant eux de grandes et glo­rieuses pers­pec­tives.

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Diciottesima domenica del Tempo Ordinario dell’anno C

Posté par diaconos le 19 juillet 2022

Le parabole del tesoro e della perla e della rete

Il regno de’ cieli è simile ad un tesoro nascosto nel campo

Michel Houyoux

Michel Houyoux, professore a riposo (fisica, chimica e biologia) del Collège fu Saint-Esprit di Bujumbura (Burundi) e del Collège Saint Stanislas di Mons (Belgio) e diacono permanente

La parabola del tesoro nascosto è una delle parabole di Gesù, presente nel solo Vangelo secondo Matteo tra i vangeli canonici e nel Vangelo di Tommaso . Illustra il grande valore del regno dei Cieli e in Matteo precede immediatamente la parabola della perla. che ha un tema simile. Interpretazione : Questa parabola è interpretata come l’illustrazione del grande valore del regno dei Cieli, così come la parabola della perla che segue poco dopo.

John Nolland ha commentato che la buona fortuna riflette il « trovare » dei « privilegi speciali » ed è fonte di grande gioia, ma riflette anche un cambiamento, al momento che l’uomo nella parabola rinuncia a tutto ciò che ha per possedere il tesoro che ha trovato. Giovanni Calvino scrisse su questa parabola : la prima di queste due parabole è intesa a focalizzare il credente a preferire il regno dei Cieli al resto del mondo, ad allontanarci dai desideri della carne, che niente può impedirci di ottenere un tesoro così prezioso.
Noi abbiamo però bisogno di un avvertimento; siamo così presi dagli splendori del mondo che ci dimentichiamo della vita eterna; e in conseguenza la nostra carnalità, le grazie spirituali di Dio sono Un tesoro sepolto è una fortuna che si scopre. Nella Catena Aurea di San Tommaso d’Aquino, questi commenta il passaggio con la visione di alcuni padri della chiesa, dicendo che come il tesoro viene ritrovato in un campo, così il Vangelo giunge a noi senza costi, ed è aperto a tutti – ma per possedere la ricchezza celeste, una persona deve rinunciare a tutto ciò che il mondo può comprare.
Alcuni padri della chiesa hanno identificato il campo in cui è nascosto il tesoro come la disciplina celeste : per questo, quando l’uomo lo trova, lo nasconde, così da poterlo preservare ; per zelo e affezione nei confronti dei cieli non è abbastanza proteggerci dagli spiriti maligni, se prima non ci difendiamo dalle insidie umane. In questa vita siamo in perenne guerra e gli spiriti maligni sono dei furfanti che assediano i nostri viaggi. Perciò se noi teniamo il nostro tesoro alla portata di tutti, cercheranno di rubarcelo lungo la via.
Quando dico questo, non voglio dire che i nostri vicini non devono vedere il lavoro che facciamo, ma che per quello che facciamo non dobbiamo cercare compiacimenti dagli altri. Il regno dei Cieli è comparato a una cosa della terra, così che la nostra mente possa ascendere alle cose ascose e sconosciute, e possa apprendere come amare ciò che non conosciamo.  Egli [L'uomo del campo] è colui che vende tutto, rinunciando ai piaceri della carne ed ai suoi desideri mondani per raggiungere la disciplina celeste.
Lo studioso del Nuovo Testamento, Adolf Jülicher, ha compiuto un’analisi approfondita della parabola. Egli ha identificato tre parti di parabole o similitudini: la parte rappresentativa (Bildhälfte), la parte realistica (Sachhälfte), e la parte comparativa (teritium comparationis).

 Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo Luca

In quel momento, qualcuno della folla chiese a Gesù: « Maestro, di’ a mio fratello che divida con me la nostra eredità ». Gesù rispose: « Uomo, chi mi ha costituito giudice o arbitro delle tue divisioni? Poi disse a tutti: « Guardatevi dalla cupidigia, perché la vita di nessuno, anche quando ha molto, dipende da ciò che ha ». E raccontò loro questa parabola: « C’era un uomo ricco, il cui patrimonio era andato bene. Si è chiesto: « Cosa farò? Non ho un posto dove mettere il mio raccolto ». Poi disse a se stesso: « Ecco cosa farò: abbatterò i miei granai e ne costruirò di più grandi, e vi metterò tutto il mio grano e i miei beni.

Allora mi dirò: « Eccoti qui, con molti beni a tua disposizione per molti anni ». Riposare, mangiare, bere, godersi la vita. Ma Dio gli disse: « Sei uno stolto: questa notte stessa ti sarà richiesta la tua vita ». E quello che hai accumulato, chi lo avrà? » Questo è ciò che accade a chi accumula per sé, invece di essere ricco per Dio.  » . (Lc 12,13-21)

Non sbagliare l’obiettivo !

L’essenziale non è il servizio del denaro e del profitto, ma il servizio dell’uomo. È la nostra vita ad essere al primo posto e non la ricchezza! Questa vita non dipende dalle ricchezze (Lc 12,15b). Gesù lo dimostrò raccontando una parabola alla folla venuta a ricevere il suo insegnamento. Il ricco proprietario terriero di cui parla il Vangelo mostrava i segni esteriori della ricchezza: la sua terra aveva fruttato molto, la sua principale, e unica, preoccupazione era dove poter conservare il grano, l’olio e il vino, perché i suoi magazzini erano diventati troppo piccoli.

Aveva due obiettivi: ampliare le sue pertinenze e sfruttare al meglio i suoi abbondanti raccolti. Il suo ideale di vita era alto come il suo tavolo, il suo letto o la sua sedia : « Eccoti qui con molte riserve per molti anni. Riposatevi, mangiate, bevete, godetevi la vita » (Lc 12,19). Quest’uomo della parabola è un buon esempio di perfetto materialista: credeva fermamente nella felicità attraverso la materia e Gesù lo stigmatizzò sottolineando il suo egoismo, che aveva il pregio di essere franco : « Io… io… io… io… io… io… demolirò… costruirò… costruirò… i miei raccolti, i miei granai, il mio grano… IO ! « 

Ma Dio gli disse : « Tu sei pazzo! Questa stessa notte, la vostra vita vi sarà chiesta di nuovo. Non solo non ha avuto la saggezza di prendere la misura dei suoi giorni, come dice il salmista (Salmo 89), ma ha costruito la sua vita sull’accumulo di ricchezze, acquisendo la sua avidità di guadagno, da cui non era certo di trarre beneficio. » A cosa serve accumulare ciò che non si può portare con sé ? Bisogna essere abbastanza intelligenti da capirlo, prima o poi ! L’avidità non è priva di conseguenze disastrose. Per esempio, quante persone sacrificano tutto, l’equilibrio, la famiglia, la felicità attuale, per acquisire i mezzi per essere felici domani, se domani ci sarà ?

Per l’Ecclesiaste, è uno spreco accumulare ricchezze che saranno spese da qualcun altro. L’esperienza conferma che molto spesso una generazione spende ciò che la precedente ha faticosamente accumulato. Stupido! Stupido! Tutti i calcoli del ricco si rivelarono tragicamente sbagliati. Si sbagliava completamente, perché la ricchezza non dà la vera felicità. Non c’è alcun legame tra l’abbondanza di beni e la vera sicurezza ! La Bibbia non smette mai di contrapporre lo stolto all’uomo assennato e con questa parabola Gesù ha voluto farci capire che è una mancanza di intelligenza non saper discernere i veri beni, il vero senso della vita. Dio è il bene supremo e la saggezza consiste nel collocare tutto in questa prospettiva. Il vero successo di una vita dipende da questo !

 Nella sua lettera ai Colossesi, Paolo li invita a cercare le cose di lassù, dove si trova Cristo. L’obiettivo della vostra vita è in alto, non sulla terra. Fare questo passo significa scoprire o riscoprire il vero significato della vita. Stolto era il ricco che riduceva il suo orizzonte alla terra, ai suoi raccolti, ai suoi granai, al suo ventre. La nostra vita non finirà su questa terra. La ricchezza non è un male in sé. Il denaro può diventare buono, se non è solo per se stessi. In breve, questa pagina del Vangelo secondo Luca è un appello ad aprire il cuore. Se il ricco avesse deciso di mettere l’eccedenza del suo granaio nelle mani dei poveri, il suo cuore si sarebbe allargato e sarebbe diventato ricco agli occhi di Dio (Lc 12, 21b). E noi, per essere ricchi, agli occhi di Dio, quale conversione dobbiamo fare : disponibilità alla vita, dono di noi stessi, rispetto per i più poveri, visite ai malati, volontariato in azioni a favore dei più indigenti, dei senzatetto, degli immigrati, degli abbandonati.?

Il diacono Michel Houyoux

 Link ad altri siti web cristiani

◊ Qumran  :   clicca qui per leggere l’articolo →  XX Domenica del Tempo Ordinario (Anno C)

Video : « La parabola del tesoro nascosto in una catena »

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Mercredi de la seizième semaine du Temps Ordinaire dans l’année C

Posté par diaconos le 19 juillet 2022

Voici que le semeur sortit pour semer »

La parabole du semeur est une parabole évangélique racontée dans les trois Évangiles synoptiques : Matthieu XIII, 1-23 ; Marc IV, 1-20 ; Luc VIII, 4-15 ainsi que dans l’Évangile apocryphe selon Thomas . Le semeur, qui représente Jésus, jette les graines dont certaines tombent sur le bord du chemin, sur les roches et dans des buissons d’épines, et la semence est donc perdue; en revanche lorsqu’elles tombent dans de la bonne terre, elles produisent du fruit jusqu’au centuple.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

Ce jour-là, Jésus était sorti de la maison, t il était assis au bord de la mer. Auprès de lui se rassemblèrent des foules si grandes qu’il monta dans une barque où il s’assit ; toute la foule se tenait sur le rivage. Il leur dit beaucoup de choses en paraboles : « .     Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, et les oiseaux sont venus tout manger.  D’autres sont tombés sur le sol pierreux, où ils n’avaient pas beaucoup de terre ; ils ont levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde.     Le soleil s’étant levé, ils ont brûlé et, faute de racines, ils ont séché. D’autres sont tombés dans les ronces ; les ronces ont poussé et les ont étouffés. D’autres sont tombés dans la bonne terre, et ils ont donné du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! » (Mt 13, 1-9)

Parabole du semeur

Une grande foule suivait Jésus ;  de chaque ville, dans la contrée où il passait, de nouvelles foules venaient à lui. Matthieu et Marc décrivirent plus exactement que Luc le lieu  de ce grand rassemblement de peuple et de la prédication de Jésus.  « Il y a dans ces termes accumulés quelque chose de familier et de solennel à la fois qui excite l’attention. » (Meyer) Les grains de semence tombés le long du chemin furent foulés par les passants.  Le roc recouvert d’une légère couche de terre. C’est ce que les deux Matthieu et Marc appelèrent des « endroits rocailleux .   Le manque d’humidité, expression particulière à Luc, que Matthieu et Marc remplacèrent par celle de manque de profondeur et par celle-ci : n’avoir pas de racine. Ces trois causes de stérilité, qui se complètent, se trouvaient réellement dans la nature du sol.. Une autre tomba dans la bonne terre ; et ayant poussé, elle produisit du fruit au centuple. En disant ces choses, il s’écria : « Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende ! «  Luc indiqua par ce mot au centuple le plus haut degré de productivité.

Tandis que Matthieu et Marc signalèrent aussi les degrés inférieurs : cent, soixante, trente. Selon les trois évangélistes, Jésus ajouta immédiatement à la parabole ce sérieux avertissement ; mais Luc seul remarqua qu’il le fit à haute voix : il s’écriait, il élevait la voix.  Dans les récits de Marc et de Luc, Jésus prononça des paroles qui ne répondirent pas à la question des disciples. Ceux-ci lui demandèrent l’explication de la parabole, explication qu’il leur donna plus tard. Luc identifia la parole divine avec les effets produits par elle et ceux-ci avec les personnes en qui le phénomène s’accomplit. De là ces expressions inusitées : ceux qui sont ensemencés le long du chemin  ; ceux qui sont sur le roc ; ils n’ont pas de racine ; ils sont étouffés.  N’y eut-t-il pas dans cette manière irrégulière de s’exprimer : l’intention de faire remonter jusqu’à nous la responsabilité de l’action diverse qu’exerce la parole divine ?

C’est  chaque personne qui consent à être sauvé par elle, ou qui reste volontairement dans la stérilité et la mort. Matthieu écrivit que les disciples lui posèrent une autre question encore  :  »Pourquoi leur parles-tu en paraboles  ?  »  Ce fut à cette première question que Jésus répondit d’abord : après quoi, revenant à la seconde, il leur indiqua le sens de la parabole. Matthieu et Marc indiquèrent, comme sens moral des épines, les inquiétudes et les richesses. Luc y ajouta les plaisirs, qui sont certainement l’une des principales causes de l’inefficacité de la parole divine.  Deux traits sont particuliers à Luc : c’est d’abord ce cœur honnête et bon, dans lequel ces derniers auditeurs reçurent et retinrent la parole ; ce fut ensuite cette patience avec laquelle ils portèrent du fruit.

Il ne faut pas soulever la question dogmatique de savoir si un homme peut, avant d’avoir entendu et reçu la parole divine, porter en lui un cœur honnête et bon. Les hommes présentent, à des degrés très divers, des dispositions bonnes ou mauvaises à l’égard de la vérité. D’ailleurs, la bonne terre qui produit du fruit a déjà subi une préparation par le labourage, l’engrais, etc. avant les semailles. Ainsi il y a toute une œuvre prévenante de la grâce de Dieu qui éclaire une âme sur ses besoins, sa pauvreté, la rend humble, sincère, altérée de justice et de lumière et la prépare pour le moment où l’Évangile lui sera annoncé.

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde ?

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ École biblique :  →   : cliquez ici pour lire l’article →  Étude de la Bible – Titre : Parabole du semeur

◊  Idées-Caté : cliquez ici pour lire l’article →    Explication de la parabole du semeur 

  Vidéo La parabole du semeur ou comment la foi peut grandir dans notre vie

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