Apprenez à faire le bien : recherchez le droit

Posté par diaconos le 20 juillet 2022

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Le Bien est, avec l’Un et le Vrai, l’un des trois transcendantaux de la Scolastique ; il est surtout de nos jours la valeur normative de la morale, avec comme opposé le Mal. La détermination de ce qui est bien ou mal peut se faire dans le cadre des règles de civilité, de l’honneur, de l’utilité collective, de l’intérêt public, ou au contraire particulier. Ces différents ordres peuvent être en contradiction : ce qui est bien dans un domaine, peut ne pas l’être sur un autre plan ; on parle alors soit de dilemme, soit de conflit d’intérêts.

Depuis l’origine de la pensée philosophique, des accentuations différentes sur le sens prédominant de la notion de Bien ont été successivement mises en avant comme le montre le plan du Dictionnaire des concepts  philosophiques1. Au point de vue d’une philosophie, la signification et la pertinence même des concepts de bien et de mal ont fait l’objet de nombreuses analyses divergentes. Selon les Définitions de Platon, le Bien est « ce qui n’a d’autre fin que soi-même

Employé comme nom en métaphysique, le Bien désigne ce qui est absolument désirable. Il est donc partie liée au désir, et plus particulièrement au désir défini comme positivité, c’est-à-dire comme générateur de valeur – et non ici comme négativité, comme manque. Il s’agit là du désir humain basé sur l’esprit contrairement au désir animal qui est basé sur les sens. Ainsi, quand Socrate dit que « celui qui commet une faute se montre mauvais archer de l’existence : il vise mal la cible qui est la même pour tous : le bien »[réf. nécessaire], il explique que le désir humain est de faire le bien mais il faut bien comprendre qu’il ne s’agit pas du désir animal qui au contraire pousse l’homme dans le monde des animaux, dans l’erreur.

Le « bien » est un terme qui figure dans de nombreuses œuvres philosophiques et dont les interprétations varient quelque peu. On différencie le « Bien », valeur catégorique, suprême, idéale, et le « bien » ou le « bon », état relatif et restreint (cela prend part aux distinctions typographiques propre à la philosophie, telle « Idée » et « idée » qui se réfèrent à des concepts distincts). Un acte annoncé « bien » est donc, s’il est à effectuer, une chose que l’on doit réaliser, et s’il a déjà été accompli, une chose approuvée. À ce sujet Spinoza indique : « J’entends par bien ce que nous savons, de toute certitude, nous être utile »

Dans la tradition grecque (chez Platon notamment) le bien (agathos) est ce dont la possession procure le bonheur (eudaimonia), qui est la fin ultime poursuivie par tout être humain. D’autre part, on parle aussi des biens extérieurs chez certains philosophes (Aristote, Sénèque). D’après Théophraste, Platon tendait à identifier l’Idée du Bien avec le dieu suprême.

Extrait du livre du prophète Isaïe au chapitre un

Écoutez la parole du Seigneur, vous qui êtes pareils aux chefs de Sodome ! Prêtez l’oreille à l’enseignement de notre Dieu, vous, peuple de Gomorrhe ! Lavez-vous, purifiez-vous, ôtez de ma vue vos actions mauvaises, cessez de faire le mal. Apprenez à faire le bien : recherchez le droit, mettez au pas l’oppresseur, rendez justice à l’orphelin, défendez la cause de la veuve.

Venez, et discutons, dit le Seigneur. Si vos péchés sont comme l’écarlate, ils deviendront aussi blancs que neige. S’ils sont rouges comme le vermillon, ils deviendront comme de la laine. Si vous consentez à m’obéir, les bonnes choses du pays, vous les mangerez ; mais si vous refusez, si vous vous obstinez, c’est l’épée qui vous mangera. Oui, la bouche du Seigneur a parlé. (  Is 1, 10. 16.20)

La fi­dé­lité dans le culte, loin d’ex­cu­ser le péché, le rendit plus odieux ; une re­pen­tance sin­cère, qui eut pour fruit la jus­tice, put seule pro­cu­rer la bé­né­dic­tion de Dieu. Ils ne dif­fé­rèrent de So­dome et de Go­morrhe que par le sort que la mi­sé­ri­corde de Dieu leur fit : « Mais leur vigne est du plant de Sodome Et du terroir de Gomorrhe ; Leurs raisins sont des raisins empoisonnés, Leurs grappes sont amères. » (Dt 32, 32)  La nou­velle, comme l’an­cienne al­liance, éta­blirent que Dieu ne put par­don­ner au pé­cheur qu’au­tant qu’il rompit in­té­rieu­re­ment avec le mal ; de cette rup­ture ré­sultèrent inévitablement dans la conduite de fortes amé­lio­ra­tions.

Ce qu’Isaïe ré­clama comme condi­tion du par­don, c’est exac­te­ment ce que Jean-Bap­tiste de­man­dait aux Is­raé­lites comme condi­tion de leur en­trée dans le royaume de Dieu : « Produisez donc des fruits dignes de la repentance, et ne vous mettez pas à dire en vous-mêmes: Nous avons Abraham pour père! Car je vous déclare que de ces pierres Dieu peut susciter des enfants à Abraham. » (Lc 3, 8) La loi recommanda la bien­veillance du peuple et sur­tout des ma­gis­trat à l’égard des or­phe­lins et des veuves :  « L’Éternel entre en jugement Avec les anciens de son peuple et avec ses chefs : Vous avez brouté la vigne ! La dépouille du pauvre est dans vos maisons !  De quel droit foulez-vous mon peuple, Et écrasez-vous la face des pauvres ? Dit le Seigneur, l’Éternel des armées.  » (Is 3, 14-15)

Venez, et discutons, dit le Seigneur. Pour­sui­vant son ap­pel à la conver­sion, le pro­phète Isaïe in­vita le peuple à se pré­sen­ter de­vant Dieu avec les dis­po­si­tions qu’Il ré­clama. Le peuple  entra dans la voie que Dieu lui traça, et il vit que le par­don et la bé­né­dic­tion di­vine lui furent ren­dus. Si vos péchés sont comme l’écarlate, ils deviendront aussi blancs que neige.

La blan­cheur de la neige est l’em­blème de la par­faite pu­reté :  » lui a été donné d’être vêtue de fin lin, éclatant et pur, car le fin lin, ce sont les justices des saints. » (Ap 19, 8) Blanchir re­pré­sente ici l’œuvre de la grâce qui pu­ri­fie l’âme par un par­don total. Si le peuple ré­pondit à l’ap­pel de Dieu, il jouirait de nou­veau des biens du pays, dont il fut privé. Mais s’il per­sistait  dans sa ré­bel­lion, la me­nace se réa­li­serait :  »Je ferai venir contre vous l’épée qui vengera l’Alliance. Vous vous grouperez alors dans vos villes, mais j’enverrai la peste au milieu de vous et vous serez livrés au pouvoir de l’ennemi. » (Lv 26, 25)

Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊  T’choupi , un séminariste à,l’écoute de Dieu : cliquez ici pour lire l’article →  Cessez de faire le mal. Apprenez à faire le bien

◊ KT 42   : cliquez ici pour lire l’article →   Jésus a dit : « Aimez vos ennemis…donnez, pardonnez, et vous serez pardonnés »

  Vidéo Lectio Divina  » Pardonnez et vous serez pardonnés

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