• Accueil
  • > Archives pour le Jeudi 21 juillet 2022

Vendredi de la seizième semaine dans le Temps Ordinaire de l’année C

Posté par diaconos le 21 juillet 2022

PPT - Les apparitions de Jésus ressuscité PowerPoint Presentation ...

Marie Madeleine, ou Marie de Magdala, appelée aussi Marie la Magdaléenne dans les Évangiles, est une disciple de Jésus qui le suviit jusqu’à ses derniers jours, assista à sa Résurrection et qui donna naissance à une importante figure du christianisme. Elle est citée au moins douze fois dans les quatre Évangiles canoniques, plus que la plupart des apôtres1. L’Évangile selon Jean, écrit au plus tôt vers 802, en fait la première personne à avoir vu Jésus après sa Résurrection, chargée d’avertir les apôtres. Ce motif est repris dans une fin probablement ajoutée au ive siècle à l’Évangile selon Marc.

L’Église de Rome considère, à partir de Grégoire Ier au vie siècle, que Marie de Magdala ne fait qu’une avec Marie de Béthanie ainsi qu’avec la pécheresse qui oint le Christ de parfum. Cette position est abandonnée en 1965 par l’Église catholique après Vatican II, sainte Marie de Magdala étant célébrée, comme dans l’Église orthodoxe, le 22 juillet, tandis que Marie de Béthanie l’est avec sa sœur Marthe le 29 juillet. L’Église orthodoxe, depuis Jean Chrysostome, fait la distinction entre ces personnages, de même que les Églises protestantes.

Le nom de Magdala vient de Magdal en araméen ou Migdal en hébreu et désigne une construction en forme de tour. De nombreux Pères de l’Église et écrivains chrétiens connaissent cette étymologie, puisqu’ils écrivent des sermons dans lesquels Marie Madeleine est présentée comme une tour symbolisant allégoriquement la foi et l’orthodoxie. Chez Jérôme de Stridon (ive siècle), Marie Madeleine est la tour qui représente la foi. Pour Raban Maur (IX siècle), Marie Madeleine tire son nom de la ville de Magdala dont elle serait originaire4. Toutefois, le nom Magdala n’est pas attesté à l’époque de Jésus ni dans les deux premiers siècles de notre ère. Aucune ville portant ce nom aux alentours du lac de Tibériade n’est mentionnée dans l’Ancien Testament.

Dans l’Évangile selon Matthieu, il est mentionné que Jésus utilisa une barque pour se rendre dans le territoire de Magadan (Mt 15:39). Certains auteurs estiment que ce nom de Magadan correspond au nom Magdala. Toutefois, des spécialistes de ces langues sont beaucoup plus sceptiques sur le fait que Magadan renverrait au mot « tour », que ce soit en araméen ou en hébreu. De plus, l’Évangile selon Marc, écrit une dizaine d’années plus tôt que celui de Matthieu et sur lequel ce dernier est fondé, n’appelle pas ce site Magadan mais Dalmanoutha (Mc 8, 11), ce qui n’a aucun rapport avec Magdala ou avec une tour.

La plus ancienne mention de la ville de Magdala semble se trouver dans le Talmud où elle est appelée Migdal Zab’ayya . On considère généralement que le village arabe d’Al-Majdal, détruit en 1948 sur décision des autorités israéliennes, était l’héritier de Migdal Zab’ayya mentionné dans le Talmud dix-sept siècles plus tôt et qu’il donne une indication de la position de la ville appelée traditionnellement Magdala.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus. Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? »Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. »

Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître. Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père,  vers mon Dieu et votre Dieu. » Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! »,et elle raconta ce qu’il lui avait dit. «   (Jn 20, 1.11-18)

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en  leurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus. Ils lui demandent : « Femme, pourquoi  pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. » Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? »

Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître. Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit. (Jn 20, 1.11-18)

Le tombeau vide  – Apparition à Marie-Madelaine

Jean parla d’elle comme si elle était ve­nue seule au sé­pulcre, tan­dis que les autres évan­gé­listes men­tionnent plu­sieurs femmes qui s’em­pressèrent éga­le­ment de vi­si­ter le tom­beau, dans l’in­ten­tion d’em­bau­mer le corps de Jésus :   »Le sabbat terminé, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus »  (Mc 16, 1) Ma­rie Madelaine alla au sé­pulcre, elle vit avec éton­ne­ment que la pierre qui le fer­mait fut ôtée, et elle courut en aver­tir Pierre et Jean.

Pen­dant qu’elle rentra dans la ville, les autres femmes ar­rivèrent près du tom­beau ou­vert et virent un ange qui leur an­nonça que Jé­sus est res­sus­cité. Puis elles s’é­loignèrent promp­te­ment et coururent an­non­cer cela aux disciples. Ce­pen­dant Ma­rie Madelaine re­vint avec les deux dis­ciples et quand ceux-ci, après avoir vu le tom­beau vide, s’en re­tournèrent chez eux, Ma­rie resta près du sé­pulcre en pleu­rant, et alors elle vit deux anges dans le sé­pulcre  et Jésus en­fin lui ap­pa­rut

Tous les évan­gé­listes s’at­tachèrent à mar­quer avec soin le mo­ment pré­cis où les femmes et les dis­ciples al­laient re­naître à la foi et à la joie, en voyant le tom­beau vide. Jé­sus lui-même vint à cette âme qui le chercha avec amour, au sein de ses larmes et de son an­goisse. Mais pour­quoi ne le re­con­nut-elle pas ?  De nom­breux pas­sages des évan­giles nous montrent clai­re­ment qu’il de­vait s’être pro­duit dans la per­sonne de Jé­sus un chan­ge­ment, causé par ses souf­frances, sa mort, et sur­tout sa ré­sur­rec­tion. Ce fut là pour lui le pre­mier de­gré de la glo­ri­fi­ca­tion de son corps, dont l’as­cen­sion fut l’ac­com­plis­se­ment su­prême.

Telle fut la vraie cause du fait qui nous oc­cupe et d’autres phé­no­mènes sem­blables dans les ap­pa­ri­tions de Jé­sus res­sus­cité. Ma­rie-Made­laine vit le Sei­gneur de­bout de­vant elle, sans le re­con­naître au pre­mier abord. C’est une preuve que la ré­sur­rec­tion de Jé­sus fut un fait ob­jec­tif et nul­le­ment une re­pré­sen­ta­tion sub­jec­tive dans l’es­prit des disciples. Si elle fut une hal­lu­ci­na­tion par la­quelle Ma­rie se se­rait ima­giné voir le Sei­gneur vi­vant de­vant elle, sans qu’il y fût réel­le­ment cette hal­lu­ci­na­tion au­rait dû être pro­duite par l’at­tente que Jésus dut res­sus­ci­ter.

Si Ma­rie, et plus tard les dis­ciples d’Em­maüs, en voyant de­vant eux une fi­gure hu­maine, ne re­con­nurent pas en elle Jésus, ce fut que leur ima­gi­na­tion n’eut pas la moindre part dans cette ren­contre et qu’ils ne furent convain­cus que lorsque Jé­sus se fit clai­re­ment connaître à eux. Ce fut avec une com­pas­sion pro­fonde pour Ma­rie et pour sa dou­leur que Jé­sus lui adressa  cette ques­tion. Sou­vent il in­ter­rogea ainsi les mal­heu­reux qui le cherchèrent, uni­que­ment afin d’at­ti­rer sur lui leur at­ten­tion et de les en­cou­ra­ger à lui ou­vrir leur cœur avec confiance et à lui de­man­der tout ce dont ils eurent be­soin. Là se trouvait un homme malade depuis trente-huit ans. Jésus, l’ayant vu couché, et sachant qu’il était malade depuis longtemps, lui dit :  « Veux-tu être guéri ?  » (jIn 5,, 6)

Publié dans Catéchèse, comportements, Page jeunesse, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaire »

Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance

Posté par diaconos le 21 juillet 2022

Prions pour les autres au lieu de les accuser! - Christus Vivit

Moïse est, selon la tradition, le premier prophète du judaïsme. Moïse apparaît dans le Livre de l’Exode. Il est le personnage le plus important de la Bible hébraïque, recevant la Loi pour le judaïsme, préfigurant Jésus-Christ pour le christianisme et précédant le prophète Mahomet pour l’islam. Pour les traditions monothéistes juive et chrétienne, Moïse est l’auteur sous inspiration divine du Pentateuque, c’est-à-dire des cinq premiers livres de la Bible, livres qui constituent la Torah juive et sont appelés la « Loi de Moïse » dans ces deux religions.

C’est là que sont relatées l’histoire de Moïse lui-même, celle des Patriarches et celle du peuple d’Israël. Moïse y apparaît comme le prophète et le guide qui conduit le peuple hébreu hors d’Égypte, où il vivait dans la servitude, après que les dix plaies infligées à l’Égypte ont permis sa libération. Fils d’Amram et de Yokébed, Moïse est le premier personnage à être nommé « homme de Dieu » dans la Bible. Selon ces traditions, Moïse écrit également « sous la dictée de Dieu » le Décalogue et tout un ensemble de lois religieuses, sociales et alimentaires. En plus de cette idée d’une rédaction mosaïque sous la dictée de Dieu connue comme la « Torah écrite », les rabbins attribuent également à Moïse la réception prophétique de la « Torah orale » que constituent les commentaires de la Loi codifiés dans la Mishna.

En islam, Moïse — sous le nom de Moussa — est le prophète le plus présent dans le Coran, cité à cent trente-six reprises. Il fait partie des « grands prophètes », considéré comme l’un des messagers envoyés par Allah et il annonce le prophète Mahomet. Les récits mosaïques du Coran font référence au Pentateuque et à l’Aggada mais proposent aussi des épisodes originaux, insistant sur le parallélisme entre Mahomet et Moïse. La place précise de Moïse dans la chronologie universelle tout comme son historicité demeurent néanmoins inaccessibles pour la recherche contemporaine.

La tradition de la rédaction mosaïque de la Torah a été remise en question à partir du dix-septième siècle, entre autres par Spinoza, puis au dix-huitième siècle par Jean Astruc, qui ne réfutent pas pour autant l’historicité de Moïse. C’est par la suite que se développe l’école de la critique biblique, étudiant la Bible comme un objet scientifique. Selon Nombres, 20, 7-1328, Moïse, ayant, pour abreuver le peuple hébreu, frappé de son bâton par deux fois le rocher de Meriba, en attirant l’attention sur lui et Aaron30 au lieu du Dieu d’Israël n’est pas autorisé à entrer en Terre promise.

Il est toutefois autorisé à l’embrasser du regard, du haut du mont Nébo où il meurt à 120 ans (Deutéronome, 34, 1-9). Avant de mourir, il nomme Josué comme successeur pour conquérir la Terre promise. La tradition talmudique, interprétant le début du Livre de Josué, fixe au 7 Adar l’anniversaire de cette mort, que le Seder Olam Rabba date de l’année 2488 de la Création du Monde.

De l’Évangile de Jésus Christ selon  Jean

En ce temps-là, Jésus disait aux Juifs :  » Si c’est moi qui me rends témoignage, mon témoignage n’est pas vrai ; c’est un autre qui me rend témoignage, et je sais que le  témoignage qu’il me rend est vrai. Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean le Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité. Moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés. Jean était la lampe qui brûle et qui brille, et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière. Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir ; les œuvres mêmes que je fais témoignent que le Père m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé, lui, m’a rendu témoignage. Vous  n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez jamais vu sa face,  et vous ne laissez pas sa parole demeurer en vous, puisque vous ne croyez pas en celui que le Père a envoyé.

Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez y trouver la vie éternelle ; or, ce sont les Écritures qui me rendent témoignage,  et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! La gloire, je ne la reçois pas des hommes ; d’ailleurs je vous connais : vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu. Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; qu’un autre vienne en son propre nom, celui-là, vous le recevrez ! Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ? Ne pensez pas que c’est moi qui vous accuserai devant le Père. Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance. Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car c’est à mon sujet qu’il a écrit. Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ? «   (Jn 5, 31-47)

Jean fut la lampe qui brûla et qui brilla

 » Si c’est moi qui rends témoignage de moi-même, mon témoignage n’est pas vrai. » Par ces pa­roles, Jé­sus pré­vint une ob­jec­tion que ses adversaires for­mu­lèrent ex­pres­sément : « Tu rends té­moi­gnage de toi-même ; ton té­moi­gnage n’est pas vrai » (Jn 8, 13). Jé­sus ré­pon­dit : « Même si je rends té­moi­gnage de moi-même, mon té­moi­gnage est vrai ; car je sais d’où je suis venu et où je vais  ». Qui fut  cet autre, au té­moi­gnage du­quel Jé­sus en ap­pela  ?  Ce fut Jean-Bap­tiste, dont le Jésus  par­la. Mais ce­lui qui rendit ce té­moi­gnage, ce fut Dieu ; et Jé­sus sut, qu’il porta en lui la convic­tion, que ce té­moi­gnage est la vérité sou­ve­raine. Lorsque Jé­sus dit qu’un autre ren­dit té­moi­gnage de lui, ses in­ter­lo­cu­teurs pen­sèrent aus­si­tôt à Jean-Bap­tiste. Jé­sus parla du té­moi­gnage rendu par son Pré­cur­seur, qui conserva sa va­leur mal­gré la dis­pa­ri­tion du té­moin.

Jé­sus af­firma que le té­moi­gnage de Jean fut plei­ne­ment conforme à la vérité, et ce­pen­dant, dans cette contes­ta­tion avec les ad­ver­saires, ce e fut pas à ce té­moi­gnage ni au témoignage de personne d’autre qu’il en ap­pela, parce qu’il en eut un plus grand ; s’il men­tionna le té­moi­gnage de Jean-Baptiste, ce fut seule­ment dans l’in­té­rêt de ses au­diteurs, afin qu’ils se sou­vinrent des pa­roles de re­pen­tance et de vé­rité que Jean leur a fit en­tendre, et qu’ainsi ils fussent sauvés. Jé­sus dit encore au sujet Jean-Baptiste : « Il était la lampe qui brûle et qui luit», l’u­nique lampe qui éclaire la mai­son, le pro­phète que Dieu eut des­tiné à éclai­rer son peuple et à l’a­me­ner à Jésus. Jé­sus adressa alors à ses au­di­teurs un sé­vère re­proche ; au lieu de pro­fi­ter, pour leur sa­lut, de cette lu­mière fu­gi­tive, ils ne pensèrent qu’à se réjouir.

L’an­nonce du royaume mes­sia­nique ex­cita leur cu­rio­sité et leurs es­pé­rances char­nelles ; mais la pré­di­ca­tion de la re­pen­tance, que Jean leur fi­t en­tendre, les rebutèrent. Ce furent ses pa­roles di­vines qui éclai­rèrent et vi­vi­fièrent les âmes ; ce fut toute sa belle et sainte vie qui, dans son en­semble, consti­tua l’œuvre de ce­lui qui l’envoya. (Jn 4, 34) S’a­git-il, ici en­core, du même té­moi­gnage, ce­lui des œuvres ?  Quel fut-il ? Cette sup­po­si­tion ra­mena au té­moi­gnage de Jean-Bap­tiste : « Vous avez envoyé vers Jean, et il a rendu témoignage à la vérité » (Jn 5, 33). Cet unique ré­vé­la­teur de Dieu, les chefs du peuple le re­poussèrent, ils ne crurent pas en lui  ; d’où ils  res­tèrent dans l’i­gno­rance et la mort.

Ce fut ce que fi­rent les Juifs de­puis le re­tour de la cap­ti­vité, ils étu­dièrent beau­coup les Écri­tures, mais bien plus pour en comp­ter les mots et les syl­labes, que pour en saisir le sens et l’es­prit. Ils pensèrent avoir, par la seule connais­sance lit­té­rale de ces Écri­tures, la vie éternelle,  s’ils ne s’ar­rê­tèrent pas à la lettre, il surent s’é­le­ver jus­qu’à l’es­prit. « C’est l’esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie. »     (Jn 6, 63),  ils trou­ve­raient cette vie vé­ri­table et éter­nelle dans les Écritures, car elles sont rem­plies du témoignage rendu au Li­bé­ra­teur qui  vint.

Quelle contra­dic­tion ! Quel aveu­gle­ment ! Ce fut leur vo­lonté dé­pra­vée qui en fut la cause. Ce fut avec une pro­fonde tris­tesse que Jé­sus pro­nonça ces pa­roles. Elles rappelèrent  sa plainte sur Jé­ru­sa­lem : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors, et qui, au dedans, sont pleins d’ossements de morts et de toute espèce d’impuretés. »  (Mt 23, 27) Se­conde rai­son d’in­cré­du­lité, que Jé­sus ex­prima vi­ve­ment par une ques­tion di­recte et qui si­gni­fie : « Il vous est im­pos­sible de croire, parce que, ido­lâtres de la gloire qui vous vint des hommes, vous n’eurent au­cun égard à la gloire qui vient de Dieu seul et qui de­vrait do­mi­ner toutes vos pen­sées.  Après avoir dé­voilé à ses ad­ver­saires leur in­cré­du­lité et ses causes, Jé­sus leur ôta le fon­de­ment de la fausse espérance qu’ils mirent en Moïse.

Ce fut par un zèle aveugle pour Moïse et pour sa loi qu’ils accusèrent Jé­sus d’a­voir violé le sab­bat, ac­cu­sa­tion qui donna lieu à tout ce dis­cours. Ce fut Moïse qui les accusa ; en sorte que Jé­sus n’aura pas à les ac­cu­ser devant le Père au jour du ju­ge­ment. Quelle si­tua­tion tra­gique : trou­ver son ac­cu­sa­teur en ce­lui en qui on eut mis son es­pé­rance de salut ! Et Jé­sus en indiqua la cause de cette im­mense dé­cep­tion qui les at­tendit. La preuve que Moïse les ac­cusa, ce fut que, tout en se glo­ri­fiant de lui, ils ne le crurent  pas, d’une foi éclai­rée et vi­vante.  Leur in­cré­du­lité à l’é­gard de Moïse fut la cause pour la­quelle ils ne crurent pas Jé­sus ; les écrits de Moïse étant rem­plis de lui.

L’in­cré­du­lité en­vers Moïse et ses écrits eut pour consé­quence né­ces­saire l’in­cré­du­lité en­vers Jé­sus et ses pa­roles. En­dur­cir sa conscience et son cœur en pré­sence de la loi qui doit pro­duire la re­pen­tance, c’est les en­dur­cir aussi en­vers Ce­lui qui an­nonce la grâce et le sa­lut. L’in­cré­du­lité est un état mo­ral qui rend l’­homme in­ca­pable de sai­sir au­cune des ma­ni­fes­ta­tions de la vé­rité et de la mi­sé­ri­corde di­vines. Telle est la conclu­sion ac­ca­blante de ce dis­cours.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊  La Salle (France) : cliquez ici pour lire l’article  →   Votre accusateur, c’est Moïse, en  qui vous avez mis votre espérance

◊  Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article  →   Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance.

Vidéo Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance

 Image de prévisualisation YouTube

Publié dans Catéchèse, Page jeunesse, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaire »

Siebzehnter Sonntag in der gewöhnlichen Zeit des Jahres C

Posté par diaconos le 21 juillet 2022

Mein Problem mit dem Beten - (un)erhörtes Gebet - EFG Güldene Pforte

Jesus lehrte die Wirksamkeit des Gebets

Das Jesusgebet, auch Herzensgebet oder immerwährendes Gebet genannt, ist ein besonders in den orthodoxen Kirchen weit verbreitetes Gebet, bei dem ununterbrochen der Name Jesu Christi angerufen wird. Damit soll der Aufforderung „Betet ohne Unterlass!“ (1 Thess 5,17 EU) des Apostels Paulus Genüge getan werden. Im Hesychasmus und anderen Meditationsformen der Ostkirchen nimmt dieses Gebet eine zentrale Stellung ein, ebenso in der Spiritualität der Kartäuser.

Eine theologische Grundlegung der Praxis des Jesusgebetes findet sich in der orthodoxen Imjaslavie-Bewegung (Verehrung des Namens Gottes) im frühen 20. Jahrhundert. Als noetisches Gebet ist das Jesusgebet zentrales Element orthodoxer Spiritualität. Verrichtet wird das Jesusgebet oft mit Hilfe einer Gebetskette, griechisch Komboskini, russisch Tschotki und serbisch Brojanica genannt, die aus 30, 33, 50, 100 oder mehr Knoten besteht. Die geschlossene Schnur steht als Zeichen für das nie endende monastische Gebet.

Sie wird verwendet, weniger, um die Gebete zu zählen, sondern als Hilfe zur Konzentration und für einen gleichmäßigen Rhythmus. In der orthodoxen Kirche erhalten die Mönche und Nonnen eine solche Gebetskette zur Profess. Die Altorthodoxen beten das Jesusgebet hingegen meist mit einer Lestowka. Die Praxis des Jesusgebetes kann auf der Grundlinie geschehen, die schon die Kirchenväter vorgegeben haben: Dabei geht es darum, sich zu bemühen, rein und ununterbrochen betend den Atem durch die Nase ins Herzinnere einzuführen und sich dabei einzig auf die Worte des Gebetes zu konzentrieren, sie zu meditieren und im Denken zu umkreisen.

Traditionell (nach dem Vorbild des russischen Pilgers) erfolgt die Einübung in drei Schritten, die bei den meisten Menschen jeweils mehrere Jahre dauern werden : häufiges mündliches Rezitieren, nnerliches Beten und selbständiges Beten im Rhythmus von Atmung und Herzschlag.

Inneres Gebet  Im zweiten Schritt wird das Gebet zum inneren Gebet. Nun kann bewusst auf die Atmung beim Gebet geachtet werden, also beim Einatmen etwa Herr Jesus Christus und beim Ausatmen erbarme dich meiner gebetet werden. Danach kann der Rhythmus des Herzschlags in das Beten einbezogen werden. Beim ersten Herzschlag wird Herr, beim zweiten Jesus, beim dritten Christus usw. gebetet. Die Koordination mit Atmung und Herzschlag sollte behutsam und am besten unter Anleitung (und Segnung) eines erfahrenen geistlichen Begleiters geschehen.

Die großen Lehrer des Jesusgebets wie z. B. Bischof Theophan der Klausner (1815–1894) warnen allerdings davor, das Jesusgebet ohne spirituelle Anleitung eines erfahrenen geistlichen Vaters mit Herzschlag und Atmung zu verbinden. Die Erfahrung habe gezeigt, dass dies bei manchen Übenden zu schweren gesundheitlichen Störungen geführt habe. # Das christliche Gebet ist ein biblischer Austausch mit Gott. Nach dem Neuen Testament kann der Gläubige zu Gott sprechen wie zu einem Vater, « im Namen des Herrn Jesus Christus ».

Das christliche Gebet kann allein, in einer Gruppe, an jedem Ort und zu jeder Zeit verrichtet werden. In den verschiedenen Kirchen nimmt es unterschiedliche Formen an. Das Vaterunser ist das Gebet, das allen Christen gemeinsam ist. Es stammt direkt aus den Evangelien (Matthäus 6,9-13 und Lukas 11,2-4) und wurde von Jesus seinen ersten Jüngern gelehrt. Das Gebet, das sich auf die Verheißungen der Bibel stützt, ist ein grundlegender Akt des christlichen Glaubens, der als ein Akt der Gnade und der Gemeinschaft mit Gott erlebt wird, eine Gemeinschaft der Geister zwischen Gott und den Seinen1.

Es ist Gott der Vater, zu dem der Gläubige « im Namen des Herrn Jesus Christus » betet. In der Bibel hat Jesus das Gebet manchmal mit Meditation, Bibellesen, Fasten und Nachtwachen verbunden. Es wird einzeln oder gemeinsam, überall und in der Kirche, sitzend, stehend, liegend oder kniend verrichtet. In der katholischen und der orthodoxen Kirche richtet sich das Gebet an Gott, den Vater, an Jesus Christus, seinen Sohn, und an den Heiligen Geist, und Gebete, die an die Heiligen und die Jungfrau Maria5 gerichtet sind, werden als Fürbittgebete bezeichnet.

Die Gemeinschaft der Heiligen oder die Heilige Jungfrau Maria, Königin der Heiligen, wird gebeten, für diejenigen, die um ihre Fürsprache bitten, zur Heiligen Dreifaltigkeit zu beten. Katholiken und Orthodoxe beten zu Gott dem Vater, Jesus dem Sohn und dem Heiligen Geist nicht in derselben Weise wie die Heiligen oder die Jungfrau Maria. Sie beten zum Vater, zu Jesus oder zum Heiligen Geist als Gott und zu den Heiligen oder der Jungfrau Maria als einer Person, die aufgrund ihrer Nähe zu Gott Fürsprache einlegen kann.

Diese Unterscheidung ist nicht immer sichtbar oder auf den ersten Blick verständlich. Das Gebet zur Gemeinschaft der Heiligen ist eine Besonderheit des katholischen und orthodoxen christlichen Glaubens. Die Verwendung von Andachtsgegenständen (Kruzifixe, Ikonen, Rosenkränze, Statuen usw.) ist üblich, aber nicht obligatorisch. Auch die Kultur und der soziale Kontext haben einen großen Einfluss auf die Art und Weise des Betens. Sie basieren auf spezifischen Liturgien und bestimmten Riten (Kreuzzeichen mit den Händen, Kniebeugung, Niederwerfung…).

Im Protestantismus richtet sich das Gebet nur an Gott, im Namen Jesu. In der anglikanischen Gemeinschaft und einigen methodistischen Kirchen wird das Book of Common Prayer als Leitfaden für das Gebet verwendet. In den katholischen, orthodoxen und protestantischen Kirchen können Mönche ihr Leben ausschließlich dem Gebet widmen. Im evangelischen Christentum sind Wunder und Glaubensheilungen durch den Glauben und das Gebet, durch den Heiligen Geist, möglich18. Der Biblizismus gewährleistet, dass die in der Bibel beschriebenen Wunder immer noch relevant sind und im Leben des Gläubigen gegenwärtig sein können.

Aus dem Evangelium von Jesus Christus nach Lukas

Es geschah, dass Jesus an einem bestimmten Ort betete. Als er geendet hatte, bat ihn einer seiner Jünger: « Herr, lehre uns beten, wie auch Johannes der Täufer seine Jünger lehrte. « Er antwortete ihnen »  Wenn ihr betet, sagt : ‘Geheiligt werde dein Name, dein Reich komme. Gib uns das Brot, das wir jeden Tag brauchen. Vergib uns unsere Sünden, damit auch wir unseren Schuldnern vergeben können. Und führe uns nicht in Versuchung. « Jesus sagte zu ihnen: « Stellt euch vor, einer von euch hat einen Freund und geht mitten in der Nacht zu ihm und bittet ihn: ‘Freund, leih mir drei Brote, denn mein Freund ist von einer Reise nach Hause gekommen und ich habe nichts, was ich ihm geben könnte.

Und wenn er von innen heraus sagt : « Ich habe nichts. »   Der andere antwortet : « Störe mich nicht ! « Die Tür ist bereits geschlossen, meine Kinder und ich sind im Bett. Ich kann nicht aufstehen, um dir etwas zu geben. Nun, ich sage euch, auch wenn er nicht aufsteht, um aus Freundschaft zu geben, wird er wegen der Frechheit seines Freundes aufstehen und ihm geben, was er braucht. Ich sage euch :  » Bittet, und es wird euch gegeben werden ; sucht, und ihr werdet finden ; klopft an, und es wird euch aufgetan werden. Denn wer bittet, der empfängt; wer sucht, der findet ; wer anklopft, dem wird aufgetan.

Welcher Vater unter euch, der seinen Sohn um einen Fisch bittet, gibt ihm statt eines Fisches eine Schlange ? Oder wenn er um ein Ei bittet, gibt er ihm dann einen Skorpion? Wenn nun ihr, die ihr böse seid, euren Kindern Gutes zu geben wisst, wie viel mehr wird der Vater im Himmel denen, die ihn bitten, den Heiligen Geist geben !  (Lk 11,1-13).

Jesus lehrte die Wirksamkeit des Gebets

Lukas hat das Gebet des Herrn in einen völlig anderen Rahmen gestellt als Matthäus. Nach Matthäus ist es Teil der Bergpredigt, während es nach Lukas später auf ausdrücklichen Wunsch eines Jüngers gelehrt wurde. Viele hervorragende Exegeten (Calvin, Ebrard, de Wette, Olshausen, Neander, Godet) sind zu dem Schluss gekommen, dass Matthäus gemäß seiner Gewohnheit, einige homogene Lehren Jesu zusammenzufassen, dieses Gebet in die Bergpredigt aufgenommen hat. In diesen Anweisungen über die verschiedenen Formen der Frömmigkeit, das Almosengeben, das Gebet, das Fasten, fügt Jesus nach der Verurteilung heuchlerischer Gebete, die mit Prahlerei und eitler Wiederholung verrichtet werden, hinzu.

Und inmitten der Menschenmenge, die ihn umgab, sprach er mit zum Himmel erhobenen Augen in einem durchdringenden Ton dieses Gebet, das so tief in seiner Einfachheit und so reich in seiner Kürze ist : « Ihr, meine Jünger, betet so: Vater unser im Himmel, geheiligt werde dein Name » .Tholuck, Meyer, Stier, Gess und andere sahen eine Bestätigung ihrer Meinung in der Tatsache, dass nur Matthäus dieses Gebetsmodell in seiner Gesamtheit erhalten hat. Jesus lehrte die Wirksamkeit des Gebetes, sowohl durch Analogie als auch durch Kontrast, wie im Gleichnis.

Dieses Gleichnis enthält sowohl eine Verheißung als auch eine Ermahnung. Die Verheißung könnte wie folgt übersetzt werden : « Wenn schon ein Mensch aus reinem Egoismus und um sich von einem Anwalt zu befreien, seine Bitte erfüllt, und sei es zur unpassendsten Stunde (Mitternacht), wie viel mehr Gott, der alle deine Bedürfnisse kennt und Liebe ist! « 

Was die Ermahnung anbelangt, so war es der Anwalt selbst, der sie durch sein Beispiel verdeutlichte:  » Wenn du dich nicht scheust, unter den ungünstigsten Umständen, aber unter dem Druck deiner Bedürfnisse, einen Menschen, von dem du weißt, dass er so geizig ist, mit Nachdruck zu bedrängen, warum tust du dann nicht dasselbe gegenüber Gott, der in seiner unendlichen Barmherzigkeit immer bereit ist, dir mehr zu gewähren als jedes deiner Gebete?  » . Bitten, suchen, anklopfen, das hat der Mann im Gleichnis getan; es wird dir gegeben werden, du wirst finden, es wird.

Gott erhört Gebete. Von den Geschenken, um die das Kind seinen Vater bat, nennt Matthäus nur einen Laib Brot und einen Fisch: das war der übliche Proviant für die Reise. Diesen drei Lebensmitteln steht ein Stein gegenüber, grausame Ironie; eine Schlange, sehr gefährlich; ein Skorpion, noch schädlicher. Wer ist der Vater, der auf die Bitte seines Sohnes mit solchen Geschenken antwortet? Die Frage wird noch überraschender, wenn Jesus nicht irgendeinen Vater, sondern den himmlischen Vater nennt. Welch ein Gegensatz zur Güte und Liebe des Vaters im Himmel!.

Diakon Michel Houyoux

Links zu anderen christlichen Websites

◊  Bistum  Mainz (Deutschland) : klicken Sie hier, um den Artikel zu lesen → Siebzehnter Sonntag im Jahreskreis

◊  Welt  :  klicken Sie hier, um den Artikel zu lesen →  Gesund durch Gebete : Die Wissenschaft untersucht die Kraft des gebet.

♥ Video  Jesus lehrte die Wirksamkeit des Gebets

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans Catéchèse, La messe du dimanche, Page jeunesse, Prières, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaire »

 

Salem alikoum |
Eazy Islam |
Josue |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | AEP Gresivaudan 4ieme 2007-08
| Une Paroisse virtuelle en F...
| VIENS ECOUTE ET VOIS