Est-ce de Galilée que vient le Christ ?
Posté par diaconos le 22 juillet 2022
De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là, Jésus enseignait au temple de Jérusalem. Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient : « C’est vraiment lui, le Prophète annoncé ! » D’autres disaient : « « C’est lui le Christ ! « Mais d’autres encore demandaient : «« Le Christ peut-il venir de Galilée ? » L’Écriture ne dit-elle pas que c’est de la descendance de David et de Bethléem, le village de David, que vient le Christ ? C’est ainsi que la foule se divisa à cause de lui. Quelques-uns d’entre eux voulaient l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui. Les gardes revinrent auprès des grands prêtres et des pharisiens, qui leur demandèrent : « Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? » Les gardes répondirent : » Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! »
Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ? Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ? Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits ! « Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était allé précédemment trouver Jésus, leur dit : « « Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? « Ils lui répondirent : « « Serais- tu, toi aussi, de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! « Puis ils s’en allèrent chacun chez soi. (Jn 7, 40-53)
Jésus appelle à lui quiconque a soif
Il y eut division parmi la foule : Sur quoi quelques-uns des pharisiens dirent: « Cet homme ne vient pas de Dieu, car il n’observe pas le sabbat. » D’autres dirent : « Comment un homme pécheur peut-il faire de tels miracles ? » Et il y eut division parmi eux.’ (Jn 9, 16). Les uns exprimèrent leur doute par une objection, les autres voulurent procéder tout de suite par des voies de fait. Personne ne mit la main sur lui. Même les huissiers envoyés pour l’arrêter sentirent leurs mains retenues par la puissance divine de sa parole. Les huissiers envoyés par le sanhédrin pour se saisir de Jésus reculèrent devant l’exécution de leur mandat.
Ils auraient cru commettre un sacrilège en mettant la main sur lui. Ils ne cherchèrent même pas la moindre excuse pour avoir manqué à leur devoir. Tout remplis de ce qu’ils entendirent. « Ils se contentèrent de cette réponse, qui fut un beau témoignage rendu à la puissance de la parole de Jésus. Ce fut un puissant discours une parole énergique qu’ils prononça dans leur humilité. (Luther)
« Ce fut là un caractère de la vérité, de convaincre des hommes simples, plutôt que leurs maîtres. (Bengel) Le sanhédrin fut assemblé pour recevoir le prisonnier que les huissiers durent amener. Ce furent les pharisiens, les rigoureux gardiens de l’orthodoxie, qui prient la parole, ils citèrent les hommes de leur parti comme les seuls modèles que les huissiers auraient dû imiter. Aveuglés par leur orgueil, ils prétendirent qu’aucun des chefs ni des pharisiens ne crurent en Jésus. Il y eut cependant, présent à la séance, un pharisien qui alla leur prouver le contraire : « Cependant, même parmi les chefs, plusieurs crurent en lui; mais, à cause des pharisiens, ils n’en faisaient pas l’aveu, dans la crainte d’être exclus de la synagogue. (Jn 12, 42)
Ce fut là, de la part des chefs le langage d’un souverain mépris et de la haine pour la foule ignorante. Cette malédiction qu’ils prononcèrent sur elle dans leur colère alla bientôt devenir officielle, sous la forme de l’excommunication prononcée contre tous ceux qui crurent en Jésus. Trois fois cet Évangile fait mention de Nicodème, le présent passage forme la transition de la timidité première à la courageuse confession de la fin. « Trois fois cet Évangile fait mention de Nicodème, le présent passage forme la transition de la timidité première à la courageuse confession de la fin. (Luthardt)
« Souvent ceux qui ont été timides hors du danger deviennent les défenseurs de la vérité dans le danger même. »(Bengel) « Tout remplis de ce qu’ils entendirent, ils se contentèrent de cette réponse, qui fut un beau témoignage rendu à la puissance de la parole de Jésus. Ce fut un puissant discours une parole énergique qu’ils prononça dans leur humilité. (Luther) Ce fut là un caractère de la vérité, de convaincre des hommes simples, plutôt que leurs maîtres. (Bengel) Le sanhédrin fut assemblé pour recevoir le prisonnier que les huissiers durent amener. Ce furent les pharisiens, les rigoureux gardiens de l’orthodoxie, qui prient la parole.
Ils citèrent les hommes de leur parti comme les seuls modèles que les huissiers auraient dû imiter. Aveuglés par leur orgueil, ils prétendirent qu’aucun des chefs ni des pharisiens ne crurent en Jésus. Il y eut cependant, présent à la séance, un pharisien qui alla leur prouver le contraire. « Même parmi les chefs, plusieurs crurent en lui ; mais, à cause des pharisiens, ils n’en faisaient pas l’aveu, dans la crainte d’être exclus de la synagogue. » (Jn 12, 42) Ce fut là, de la part des chefs le langage d’un souverain mépris et de la haine pour la foule ignorante. Cette malédiction qu’ils prononcèrent sur elle dans leur colère alla bientôt devenir officielle, sous la forme de l’excommunication prononcée contre tous ceux qui crurent en Jésus. T
Trois fois cet Évangile fait mention de Nicodème, le présent passage forme la transition de la timidité première à la courageuse confession de la fin. (Luthardt) Souvent ceux qui ont été timides hors du danger deviennent les défenseurs de la vérité dans le danger même. » ( Bengel) Ce qu’il fit : ses actions et Vidéo conduite en appela à la Loi. Cet appel à la loi, en présence d’hommes qui viinrent de reprocher à la foule de ne pas la connaître, est ironique. Au lieu de répondre à la question de Nicodème, ces hommes passionnés et endurcis se contentèrent de lui dire une injure, celle d’appeler Galiléen un membre du sanhédrin. Et, en même temps, ils insinuèrent que Nicodème eut des sympathies pour Jésus, le Galiléen.
Ici encore, la colère aveugla ces savants docteurs, car Jonas fut galiléen : « Il rétablit les limites d’Israël depuis l’entrée de Hamath jusqu’à la mer de la plaine, selon la parole que l’Éternel, le Dieu d’Israël, avait prononcée par son serviteur Jonas, le prophète, fils d’Amitthaï, de Gath Hépher. » (2R, 14-25)
et peut-être aussi Élie et Nahum. Ils oublièrent encore que selon Ésaïe, ce fut de la Galilée que resplendit la lumière des temps évangéliques : «« Puis il regardera vers la terre, Et voici, il n’y aura que détresse, obscurité et de sombres angoisses: Il sera repoussé dans d’épaisses ténèbres. » (Is 8, 22)
Diacre Michel Houyoux
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