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Sodome et Gomorrhe

Posté par diaconos le 24 juillet 2022

Dieu détruit Sodome et Gomorrhe - YouTube

Sodome et Gomorrhe  sont des villes mentionnées dans la Bible. La tradition biblique les situe au sud de la mer morte, dans l’actuelle Jordanie. D’après le récit biblique, Sodome où résida Loth, parent d’Abraham, et la ville voisine de Gomorrhe furent détruites par le soufre et le feu, victimes de la colère divine, pour des péchés dont l’orgueil, l’inhospitalité, l’abus sexuel, l’homosexualité,  épargnant toutefois Loth et les siens. Le Coran évoque la destruction de la  cité de Loth et des villes renversées sans nommer celles-ci.

Au ive siècle, Augustin d’Hippone fut le premier auteur chrétien à associer le crime des habitants de Sodome à l’homosexualité. Depuis qu’une loi de l’empereur bysantin Justinien Premier datée de 543 évoqua cet épisode, il fut utilisé pour justifier la répression de l’homosexualité ou d’autres types de rapports sexuels.  Diverses hypothèses furent avancées pour localiser les deux villes et expliquer leur destruction.

Du livre de la Genèse

 Et l’Eternel dit : « Le cri contre Sodome et Gomorrhe a augmenté, et leur péché est énorme. C’est pourquoi je vais descendre et je verrai s’ils ont agi entièrement d’après le bruit venu jusqu’à moi. Si ce n’est pas le cas, je le saurai. » (Gn 18, 20-21)

 Dieu, alerté par  le cri contre Sodome», dont le péché était énorme,  décida de détruire la ville pour punir ses habitants. Il envoya deux anges vérifier si le péché était avéré. Ces anges arrivèrent à Sodome et Loth, le neveu ou le frère d’Abtaham, les invita à loger chez lui. Tous les hommes de la ville entourèrent la maison de Loth en demandant qu’il leur livra les deux étrangers pour qu’ils les  connurent (Gn 19, 5). Dans ce passage, les habitants de Sodome dirent à Loth : « Où sont les hommes qui sont venus chez toi cette nuit ? Amène-les nous pour que nous les connaissions. « . Loth proposa ses deux filles vierges en échange mais les habitants refusèrent.

Convaincu de leur crime, Dieu détruisit la ville par  le soufre et le feu en même temps que la cité voisine de Gomorrhe  réunie avec Sodome dans un sort que connurent la plupart des villes aux alentours de la mer Morte :  » Le soleil se levait sur la terre quand Loth entra dans le Tsoar. Alors l’Éternel fit tomber sur Sodome et sur Gomorrhe une pluie de soufre et de feu ; ce fut l’Éternel lui-même qui envoya du ciel ce fléau. Il détruisit ces villes et toute la plaine, et tous les habitants de ces villes. La femme de Loth regarda en arrière, et elle devint une statue de sel. Abraham se leva de bon matin et se rendit à l’endroit où il s’était tenu en présence de l’Éternel. De là, il tourna ses regards du côté de Sodome et de Gomorrhe et vers toute l’étendue de la plaine ; et il vit monter de la terre une fumée, semblable à la fumée d’une fournaise. « 

D’autres passages ainsi que des sources non bibliques évoquent la destruction, en plus de Sodome et Gomorrhe, des cités pécheresses d’Admah et Zéboïm. Seule la cinquième ville de la vallée de Siddim, Zoar, où Loth et ses filles trouvèrent refuge, fut épargnée. Ces cinq cités sont communément désignées dans la Bible sous le terme des « villes de la Plaine ». Une guerre est mentionnée (Gn 14) au cours de laquelle les rois des cinq villes de la vallée de Siddim étaient alliés, et firent face aux quatre rois d’Élam, de Goyim, de Shinar et d’Ellasar.

« Voici quel a été le crime de Sodome, ta soeur. Elle avait de l’orgueil, elle vivait dans l’abondance et dans une insouciante sécurité, elle et ses filles, et elle ne soutenait pas la main du malheureux et de l’indigent. » (Ez 16, 49)   49, expliquent que Sodome a été détruite en raison de son orgueil, son insouciance et de ne pas avoir secouru les pauvres et les malheureux.  ; «  Or, voici quel a été le crime de Sodome, ta sœur : l’orgueil d’être bien repue et d’avoir toutes ses aises s’est trouvé en elle et en ses filles, et elle n’a pas soutenu la main du pauvre et du nécessiteux. Elles ont été hautaines, elles ont commis des abominations devant moi, et je les ai supprimées quand j’ai vu cela. »

Selon Thomas Römer, l’objet initial du texte est de condamner la transgression des traditions de l’hospitalité, qui était une valeur fondamentale des civilisations antiques. L’idée de la punition de toute une ville par un déluge est un thème de la mythologie antique attesté. Dans le récit mythologique de Philémon et Baucis relaté par Ovide : Zeus et Hermès se présentèrent déguisés dans une ville dont les citoyens les rejetèrent ; la ville fut alors punie par une inondation, à l’exception de Philémon et Baucis qui les accueillirent. Jésus mentionna que Sodome fut détruite pour son manque d’hospitalité.

Dans un premier temps, l’homosexualité passive est principalement visée et condamnée, étant considérée dans l’Antiquité comme une faiblesse. Au premier siècle, dans le texte De Ebrietate, le philosophe juif Philon d’Alexandrie appliqua la notion grecque d’aplestia, le « désir insatiable », à Sodome dont le nom est traduit par « stérilité » — rappelant le châtiment de Sodome, feu, sel et stérilité — et « aveuglement » qui évoque la cécité dont furent  frappés les habitants qui voulurent forcer la porte de Loth dans un contexte où Philon parla du vice de gloutonnerie et des vices d’insensibilité et d’insatiable désir qu’engendre l’ébriété. Enfin, dans le Nouveau Testament, l’épître de Jude, rédigé à la fin du premier siècle, évoque l’impudicité et les vices contre nature auxquels se livrèrent les habitants de Sodome et Gomorrhe.

 Si l’on admet que le passage condamne le viol homosexuel, la condamnation de toute forme d’expression homosexuelle sur la base de ce passage sur les violences sexuelles est un pas supplémentaire : l’épisode s’est en effet progressivement imposé, principalement dans le christianisme, comme un traité contre l’homosexualité, particulièrement à partir d’Augustin d’Hippone qui fut le premier auteur à interpréter Genèse 19 pour faire de l’homosexualité un crime contre nature. Cette lecture va avoir des effets majeurs dans la législation et la civilisation judéo-chrétienne. Si l’homosexualité est déjà réprouvée et condamnée au Concile d’Ancyre, à partir du règne de l’empereur Théodose  premier, à la fin du quatrième sicle, l’homosexuel était condamné au bûcher, dans une loi du six août 390 promulguée par Théodose, Valentinien TT et Arcadius et reprise dans le Code théodosiens.
Ces lois ne furent pas appliquées avec rigueur et furent renforcées par Justinien dans ses novellae de 538 dans une liaison implicite avec l’épisode biblique de Sodome, probablement motivée par la crainte des tremblements de terre et des épidémies, alors qu’une série de catastrophes naturelles détruisirent plusieurs cités d’Asie mineure  et  d’Europe. En543, une épidémie de peste ravagea Constantinople et Justinien réitéra la condamnation dans une novella qui nomma explicitement Sodome.  

« Car,  » ◊par les Saintes Écritures, nous savons que Dieu a prononcé un jugement mérité contre les hommes de Sodome à cause de la folie de leurs rapports, si bien qu’à ce jour leur terre brûle d’un feu interminable. Par ces choses, Dieu nous a instruits pour que, le sachant, nous puissions éviter un tel sort […]. Par conséquent, il appartient à tous ceux qui désirent craindre Dieu de s’abstenir d’une conduite si vile et si criminelle qu’on ne la rencontre même pas chez les bêtes sauvages » ‘Code Justinien nov. 141)

 Dans la tradition chrétienne, ces passages sont évoqués comme fondements de la condamnation de la sodomie et de l’homosexualité. L’interprétation chrétienne est utilisée par les traités d’éthique chrétienne qui se fondent sur cette lecture particulière du passage Genèse 19, et inspire la plupart des traités de droit criminel condamnant l’homosexualité jusqu’au dix-huitième siècle avec une rigueur inouïe.. Cette interprétation du texte biblique dans la société chrétienne  entretient et continue parfois d’entretenir une confusion entre homosexualité masculine et sodomie alors même que ces deux questions ne sont pas nécessairement reliées.

Cependant, de nos jours, de nombreux éthiciens biblistes ne considèrent pas le passage de Genèse 19 comme ayant une valeur probante pour le débat sur l’homosexualité dans le monde moderne dans la mesure où cela équivaudrait à condamner toutes les formes d’expression hétérosexuelle parce que le roi David se rendit rendu coupable d’adultère, avec Bethsabée, l’épouse Urie. La tradition juive exprima le caractère égoïste des Sodomites, et leur rejet de l’hospitalité : selon un misrasch aggadique sur le sujet, : « la  clameur « , celle d’une jeune fille condamnée à être dévorée par les corbeaux pour avoir offert l’hospitalité à un étranger de passage. C’est en ce sens aussi qu’il faut comprendre l’aphorisme du Traité des Pères (mishma 5, 10) : « Ce qui est à moi est à moi, ce qui est à toi est à toi. C’est la voie de l’homme moyen, et certains disent : c’est la voie de Sodome. »

Diacre Michel Houyoux.

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◊ Une énigme  : cliquez ici pour lire l’article →  Sodome et Gomorrhe. Sa destruction

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♥ Vidéo Dieu détruit Sodome et Gomorrhe

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Le Père aime son Fils, et il a tout remis dans sa main

Posté par diaconos le 24 juillet 2022

Le Père aime son Fils, et il a tout remis dans sa main dans Catéchèse Or-la-vie-e%25CC%2581ternelle-c%25E2%2580%2599est-qu%25E2%2580%2599ils-te-connaissent-toi-le-seul-vrai-Dieu-et-celui-que-tu-as-envoye%25CC%2581-Je%25CC%2581sus-Christ.-Jean-173

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

« Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous. Celui qui est de la terre est terrestre, et il parle de façon terrestre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous, il témoigne de ce qu’il a vu et entendu, et personne ne reçoit son témoignage. Mais celui qui reçoit son témoignage certifie par là que Dieu est vrai. En effet, celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, car Dieu lui donne l’Esprit sans mesure. Le Père aime le Fils et il a tout remis dans sa main. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui refuse de croire le Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. « (Jn 3, 31-36)

Le Fils de Dieu est au-dessus de tous

Celui qui vient d’en haut, le Fils de Dieu, est au-dessus de tous, de tous les hommes. de ses serviteurs les plus éminents, fusent-ils prophètes ou apôtres. C’est ce que confirme abondamment l’expérience ; aucun des plus excellents serviteurs ne supporte la moindre comparaison avec Jésus. Jean exprime cette vérité en opposant à Celui qui vient d’en haut celui qui est de la terre : il en émane, il appartient à notre humanité déchue, il est et reste de la terre, il en porte les caractères, les infirmités ; et quand il parle, il ne peut le faire que comme étant de la terre.

Ces paroles malgré ce qu’elles ont d’absolu, n’excluent ni la vocation d’en haut que peut avoir reçue un serviteur de Dieu :  » les grands prêtres étant Hanne et Caïphe, la parole de Dieu fut adressée dans le désert à Jean, le fils de Zacharie. »  (Lc 3, 2) , ni les révélations ou les secours de l’Esprit de Dieu qui font de sa parole une parole divine : « « Je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser d’eau, celui-là m’a dit : Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et s’arrêter, c’est celui qui baptise du Saint-Esprit. Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage qu’il est le Fils de Dieu. » (Jn 1, 33-34).

Mais l’ expérience de Jean-Baptiste montra que ce jugement sévère ne fut que trop fondé. Celui qui vient du ciel, et parle de ce qu’il a vu et entendu a une connaissance immédiate et parfaite de ce qu’il affirme. Comment Jean put-il ajouter cette réflexion attristée : mais personne ne reçoit son témoignage. On vint de lui dire :  » Tous vont à lui  » , lui-même exprima toute sa joie de voir les prémices de l’Église se réunir autour du céleste époux. C’est que Jean pas plus que l’évangéliste, pas plus que Jésus lui-même, ne se fit d’illusions sur les dispositions du cœur de l’homme ; auprès de la masse des incrédules et des indifférents, le nombre de ceux qui se donnent à Jésus est infiniment petit.

Celui qui a reçu dans son cœur par une foi vivante, le témoignage rendu par Jésus-Christ a par là même certifié au moment de son sceau, le fait que Dieu est vrai ou véridique, en affirmant que le témoignage de Jésus est celui de Dieu même , car Celui que Dieu a envoyé parle les paroles de Dieu lui-même. La foi, la confiance du cœur est en elle-même, de la part du croyant, une attestation de la véracité de Dieu, tandis que celui qui ne croit pas Dieu, le fait menteur.(1 Jn 5  10). Le verbe sceller, employé dans un sens figuré et spirituel, revient souvent dans le Nouveau Testament.

C’est dans cet ineffable rapport d’amour qui l’unit au Père, que le Fils possède non seulement la plénitude de l’Esprit, mais toutes choses :  « Tout ce qui est à moi, est à toi, et ce qui est à toi, est à moi  » (Jn 17, 10) Telle est la conclusion pratique de tout ce qui vient d’être dit du Fils de Dieu, la foi en lui ou l’incrédulité à son égard ont des conséquences qui se prolongent jusque dans l’éternité. Croire en lui c’est avoir actuellement la vie éternelle. Lui-même est la vie ; être avec lui, par la foi, dans une communion, c’est posséder, en lui, cette vie impérissable qui, un jour, s’épanouira pleinement dans le ciel :  » En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. «   (Jn 5, 24)

Mais quels contrastes entre cette déclaration et la sentence qui suit  ! On s’attendait à ce qu’à ces mots : croire au Fils, seraient opposés ceux-ci : ne pas croire ; au lieu de cela, nous lisons  : désobéit au Fils. C’est que, comme la foi est un acte moral de la conscience et du cœur qui constitue l’obéissance même, l’incrédulité est une révolte morale de l’homme pécheur contre Celui qui lui offre le salut. À ce verbe au présent : a la vie, se trouve opposé un verbe au futur : ne verra point la vie, ni maintenant, ni plus tard.

D’une part, la vie éternelle ; d’autre part, la colère de Dieu, qui est l’indignation de la sainteté contre le péché et l’ingratitude. Cette colère demeure sur l’incrédule ; elle était donc déjà sur lui par l’effet du péché héréditaire : » Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres… » (Ep 2, 3), elle reste sur lui et s’accroit par le fait du mépris de la grâce offerte. Ces paroles sont la conclusion vraiment prophétique du discours et de tout le témoignage du Précurseur. C’est comme s’il avait dit, avec Moïse :   »  Voici j’ai mis devant toi la vie et la mort  !  « ( Dt 30, 15)

Diacre Michel Houyoux

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  prédication du pasteur Marc  Perno : « Le berger et le prochain »

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Lundi de la dix-septième semaine du Temps Ordinaire – Année paire

Posté par diaconos le 24 juillet 2022

L'Évangile du dimanche] La perspective renversante du royaume de Dieu | RCF

Le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes

Jésus a été intronisé dans le Ciel Fils de l’Homme

# Le Fils de l’Homme est une figure eschatologique en usage dans les milieux apocalyptiques judaïques dès la période post-exilique. Cette expression apparaît dans le Livre de Daniel. Dans les évangiles, c’est le titre que reprend le plus souvent Jésus lorsqu’il parle de lui-même. Les interprétations auxquelles elle a donné lieu dans le christianisme ont fait glisser le sens initial vers l’humanité de Jésus. Sommaire Sa plus ancienne attestation remonte au septième chapitre du Livre de Daniel, daté de la persécution d’Antiochos Épiphane, peu avant la révolte des Maccabées (vers 160 av. J.-C.).

Dans le Livre d’Ézéchiel déjà, Dieu s’adresse plusieurs fois au prophète en l’appelant « Fils d’homme », mais aucun sens ésotérique n’est ici attaché à l’expression. « Je regardais dans les visions de la nuit, et voici que sur tes nuées vint comme un Fils d’homme ; il s’avança jusqu’au vieillard, et on le fit approcher devant lui. Et il lui fut donné domination, gloire et règne, et tous les peuples, nations et langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit. » (Daniel, 7:13,14 Dans le christianisme : on trouve plus de quatre-vingt passages dans le Nouveau Testament où Jésus de Nazareth se nomme lui-même « Fils de l’homme » (qui est équivalent à ‘Fils d’Adam’).

Il faut, ajouta-t-il, que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, par les grands prêtres et par les scribes, qu’il soit mis à mort et qu’il ressuscite le troisième jour. Celui qui aura eu honte de moi et de mes paroles, le Fils de l’homme aura honte de lui, lorsqu’il viendra dans sa gloire et celle du Père et des saints anges. » (Luc 9, 22 et 26 Selon le premier verset du troisième chapitre du Livre de Malachie, la venue eschatologique de Dieu doit être manifestée par celle d’un ultime messager.

La tradition juive attendait le retour d’Élie, la tradition chrétienne confie ce rôle de messager à Jean-Baptiste. La méthode de la Formgeschichte prouve que nous ne pouvons pas remonter plus haut que les témoignages et confessions de foi des premiers chrétiens à propos de Jésus. Les premiers chrétiens identifièrent le Fils de l’Homme» au Christ glorieux dont ils attendaient la parousie.  On a attribué cette christologie primitive par conséquent aux hellénistes : Jésus, le crucifié, a été intronisé dans le Ciel Fils de l’Homme et se manifestera (bientôt) comme tel par sa venue eschatologique. On retrouve ce thème dans l’Apocalypse. : Dans la théologie chrétienne ultérieure, le titre de « Fils de l’Homme » fut compris comme désignant l’humanité de Jésus, et l sa divinité.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, la mère de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, s’approcha de Jésus avec ses fils Jacques et Jean, et elle se prosterna pour lui faire une demande. Jésus lui dit : « Que veux-tu ? » Elle répondit : « Ordonne que mes deux fils que voici  siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton Royaume. » Jésus répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ? » Ils lui disent : « Nous le pouvons. » Il leur dit : « Ma coupe, vous la boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé par mon Père. » Les dix autres, qui avaient entendu, s’indignèrent contre les deux frères.

Jésus les appela et dit : « Vous le savez : les chefs des nations les commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne devra pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur ; et celui qui veut être parmi vous le premier sera votre esclave. Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. » (Mt 20, 20-28)

Humilité et tolérance

Jésus déclara avec insistance à ses disciples qu’il dut être livré. Ils ne comprirent pas et redoutèrent de le questionner. Ils se demandèrent lequel d’entre eux serait le plus grand. Jésus leur présenta un petit enfant et affirma que quiconque reçut cet enfant le reçut et reçut Dieu. Le plus petit est le plus grand . Jean confessa  que les disciples empêchèrent un homme de chasser les démons au nom de Jésus parce qu’il n’était pas des leurs. Jésus dit qu’ils n’auraient pas dû l’empêcher, car celui qui n’est pas contre eux est pour eux.

Tous les miracles de jésus, ayant un but de bienfaisance, firent des œuvres à la fois de puissance et d’amour et furent une manifestation de ces deux perfections divines. pour vous, mes disciples, qui devez vous distinguer de la multitude et ne pas partager son enthousiasme charnel au moment même où tous étaient dans l’admiration de ce qu’il fit. Luc mit ainsi cette prédiction des souffrances de Jésus dans un rapport immédiat avec ce qui précède ; Matthieu et Marc  la firent coïncider avec le retour de Jésus en Galilée.

Celui qui venait de révéler avec autant de puissance que d’amour la grandeur de Dieu livré entre les mains des hommes ! Quel contraste ! Quelle preuve que son sacrifice fut parfaitement volontaire ! La parole de la croix est toujours pour nous un mystère, si elle ne nous est pas folie ou scandale. Les disciples ne la comprenaient pas, mais elle leur était cachée par une dispensation de Dieu, afin qu’ils ne la saisirent pas. Leur aveuglement entraîna une sorte de jugement de Dieu. Leur ignorance n’était pas purement intellectuelle, elle avait des causes morales ; ils comprirent assez les paroles de Jésus pour en être fort attristés mais dans leur peur de la souffrance, ils craignirent de l’interroger au sujet de cette parole. S’ils avaient eu le courage de l’interroger, Jésus les aurait instruits plus complètement.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article  → Lundi de la 17e semaine, année paire 

◊ Les méditations -Catholique.org : cliquez ici pour lire l’article  →  Humilité et tolérance – Les méditations

Jésus après Jésus | L’origine du christianisme  

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