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Sainte Joséphine Bakhita

Posté par diaconos le 27 juillet 2022

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Joséphine Bakhita  L’esclave devenue sainte

Joséphine Bakhita naquit en 1869 au Soudan, province du Darfour, à Olgossa, à l’ouest de Nyalaa, près du Mont Agileri, dans  la tribu nubienne des Daadjo. Issue d’une famille composée de quatre sœurs et de trois frères, elle n’avait que cinq ans lorsque sa sœur Kishmet fut enlevée sous ses yeux par des trafiquants d’esclaves en 1874.  Alors qu’elle avait près de neuf ans, elle fut victime de négriers musulmans qui la vendirent et la revendirent plusieurs fois, sur les marchés d’El Obeid (une ville du centre du Soudan) et de Khartoum (capitale du Soudan), en lui infligeant de mauvais traitements.

Le traumatisme fut si grand qu’elle en oublia son premier nom. C’est ainsi qu’on lui donna le nom de Bakhita, qui signifie « la chanceuse » en arabe. Elle appartint quelques années à un général turc qui lui fit subir de cruels tatouages, bien avant de décider de vendre tous ses esclaves, au début de la guerre des mahdistes (1880-1889) . Bakhita fut alors acquise par le consul d’Italie à Khartoum, Calisto Legnani, en 1883.

À quatorze ans sa vie changea radicalement : Calisto Legnani, étant assez bon, se prit d’affection pour elle. Joséphine Bakkita n’eut plus de réprimandes, de coups, de châtiments. Joséphine hésita, pendant quelque temps, à croire à tant de paix et de tranquillité. En 1885, le consul Legnani dût quitter le Soudan à cause de la révolution mahdiste et Bakhita lui demanda de l’emmener. Il finit par accepter, et ils embarquèrent, à Suakin, avec une famille amie, les Michieli.

Arrivés à Gênes, Madame Maria Turina Michieli demanda à garder Bakhita à son service. Elle arriva ainsi à Zianigo, près de Mirno dans la province de Venise. Madame Michieli ayant eu une petite fille, Mimmina, elle en confia la garde à Bakhita qui s’en occupa avec beaucoup de tendresse. C’est ensemble qu’elles retournèrent au Soudan, à Suakin, pour tenir un hôtel, avant de revenir à nouveau en Italie.

Là, Madame Michieli confia pour une brève période sa petite fille et Bakhita à l’institut des Catéchistes de Venise, tenu par les religieuses canossiennes. Lorsque Madame Michieli voulut la reprendre pour la ramener chez elle, elle demanda à rester chez les religieuses, malgré sa tristesse de quitter Mimmina, ce qui fut difficilement accepté. Madame Michieli, refusant de se séparer de Bakhita, elle tenta de faire intervenir diverses personnalités pour la sortir de l’Institut.

L’affaire alla jusqu’à un procès. Néanmoins, le 29 novembre1889, le procureur déclara Bakhita libre de choisir là où elle voulut rester puisque l’esclavage n’existe pas en Italie. Les religieuses firent son instruction avec beaucoup de patience, et lui firent connaître ce Dieu que tout enfant, elle sentit dans son cœur sans savoir qui il était. Voyant le soleil, la lune et les étoiles, Bakhita se posa la question : « Qui donc est le maître de ces belles choses ? « Et éprouva une grande envie de le voir, de le connaître et de lui rendre hommage.

Le neuf janvier 1890, elle fut baptisée par le cardinal archevêque de Venise, Monseigneur Domenico Agostini, et reçut la confirmation. Elle aimait à baiser les fonts baptismaux en disant : »Ici, je suis devenue fille de Dieu » . Trois ans après, elle demanda à devenir religieuse, à 24 ans. La Sœur Supérieure, Anna, le cardinal-archevêque de Venise, Monseigneur Domenico Agostini, et reçut la confirmation. Elle aimait à baiser les fonts baptismaux en disant : » Ici, je suis devenue fille de Dieu «

Le neuf janvier 1890, elle fut baptisée par le cardinal archevêque de Venise, Monseigneur Domenico Agostini, et reçut la confirmation. Elle aimait à baiser les fonts baptismaux en disant :   »Ici, je suis devenue fille de Dieu » . Trois ans après, elle demanda à devenir religieuse, à 24 ans. La Sœur Supérieure, Anna,  le cardinal-archevêque de Venise, Monseigneur Domenico Agostini, et reçut la confirmation. Elle aimait à baiser les fonts baptismaux en disant :   » Ici, je suis devenue fille de Dieu «  

Trois ans après, elle demanda à devenir religieuse, à 24 ans. La Sœur Supérieure, Anna Previtali, lui dit :  «  Ni la couleur de la peau, ni la position sociale ne sont des obstacles pour devenir sœur ». Le 7 décembre 1893, Bakhita rejoignit le noviciat des Sœurs de la Charité à l’institut de catéchuménat de Venise. Le huit décembre 1896, à Vérone, elle prononça ses premiers vœux. En 1902, elle fut transférée à Schio, province de Vicence où, pendant plus de cinquante ans, elle s’occupa de la cuisine, de la lingerie, de la conciergerie. En 1927, elle prononça  ses vœux perpétuels.

Aimée de tous, on lui donna le surnom de « Madre Moretta  « Notre petite Mère noire ». Elle disait souvent : « Soyez bons, aimez le Seigneur, priez pour ceux qui ne le connaissent pas. Voyez comme est grande la grâce de connaître Dieu. «   En 1910, elle écrivit son histoire à la demande de sa Supérieure, sœur Margherita Bonotto. Après une longue et douloureuse maladie, et une pénible agonie où elle revit les jours de son esclavage en murmurant : «  Lâchez mes chaînes, elles me font mal  » , elle  mourut le huit février 1947 en invoquant : «  Notre Dame ! Notre Dame !  » . Les gens vinrent se recueillir sur sa tombe.

Le procès pour la cause de canonisation commença douze ans après sa mort, et le premier décembre1978, l’Église publia le  décret sur l’héroïcité de ses vertus. La divine Providence qui prend soin des fleurs des champs et des oiseaux du ciel, guida  cette esclave soudanaise, à travers d’innombrables souffrances, vers la liberté humaine et celle de la foi, jusqu’à la consécration  de sa propre vie pour l’avènement du Royaume. Joséphine Bakhita a été canonisée en l’an 2000 par le pape Jean Paul II.

 Prière à sainte Joséphine Bakhita

Sainte Joséphine Bakhita cette sœur universelle, modèle évangélique de foi simple et de charité, donne à nous aussi la volonté de grandir et d’aimer selon l’Évangile. Exauce-nous les Prières de toutes les personnes qui invoquent son intercession. Donne-nous la grâce d’un cœur miséricordieux comme le sien, cœur capable de pardonner même à ceux qui nous ont fait du mal, cœur capable de vaincre le mal avec la puissante♥force du bien. »

Sainte Joséphine Bakhita, Priez pour nous ! O Dieu notre Père, Liberté pour les opprimés et Consolateur des pauvres qui appelle les hommes et les femmes de chaque Nation à goûter la béatitude de la Liberté et de la Foi, allume en Tes fils le désir de la Sainteté dont Tu as comblé Sainte Joséphine Bakhita, Vierge, pour que, fidèles à Tes Commandements, nous Te servions avec la même pureté de cœur. Nous Te le demandons par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Ainsi soit-il.

Compléments

◊  Jésus est la vérité : cliquez ici pour lire → Rendre témoignage à la Vérité par la vérité

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◊ Notre histoire :  cliquez ici pour lire →  Joséphine Bakhita, la sainte africaine

◊   Un prêtre vous répond   :  cliquez ici pour lire →  Sainte Joséphine Bakhita 

♥ Bakhita, l’esclave devenue sainte

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Eighteenth Sunday in Ordinary Time in the year C

Posté par diaconos le 27 juillet 2022

What does Christ mean when we cannot serve masters, both God and money  (Matthew 6:24)? - Quora

What does Christ mean when we cannot serve masters, both God and money ?

From the Gospel of Jesus Christ according to Luke

At that time, someone from the crowd asked Jesus, « Teacher, tell my brother to share our inheritance with me. Jesus answered, « Man, who made me your judge or arbiter of your divisions? « Then he said to them all, « Beware of greed, for no one’s life, even when he has plenty, depends on what he has. And he told them this parable: « There was a rich man, whose estate had done well. He asked himself, ‘What am I going to do? I have no place to put my crop. Then he said to himself, ‘This is what I will do: I will tear down my barns and build bigger ones, and I will put all my grain and goods in them.

Then I will say to myself, ‘Here you are, with many possessions at your disposal for many years. Rest, eat, drink, enjoy life. But God said to him, ‘You are a fool: this very night your life will be required of you. And what you have accumulated, who shall have it?’ This is what happens to him who accumulates for himself, instead of being rich for God.  » . (Lk 12:13-21)

Do not mistake the goal !

The essential thing is not the service of money and profit, it is the service of man. It is our life that is first and not wealth ! This life does not depend on wealth (Lk 12:15b). Jesus showed this by telling a parable to the crowd that came to receive his teaching. The rich landowner of whom the Gospel speaks showed the outward signs of wealth: his land had yielded much, his main, and only, concern was where he could store his wheat, oil and wine because his warehouses had become too small. He had two objectives: to enlarge his outbuildings and to make the most of his abundant crops. His ideal of life was as high as his table, bed or chair : « Here you are with plenty of reserves for many years. Rest, eat, drink, enjoy life » (Lk 12, 19).

This man in the parable is a good example of the perfect materialist : he firmly believed in happiness through matter and Jesus stigmatised him by underlining his selfishness, which had the merit of being frank : « I … I … I … I … I will … I will … I will demolish … I will build … I will build … My crops, my granaries, my wheat … ME! «    But God said to him : « You are crazy! This very night, your life will be asked of you again. Not only did he not have the wisdom to take the measure of his days, as the psalmist says. » (Psalm 89), but he built his life on the accumulation of wealth, acquiring his greed for gain, from which he was not sure to benefit.

What good is it to hoard what you can’t take with you? You have to be smart enough to understand that at some point! Greed is not without disastrous consequences. So, for example, how many people sacrifice everything, balance, family, present happiness, to acquire the means to be happy tomorrow, if tomorrow there is ? For Ecclesiastes, it is a waste to amass wealth that will be spent by someone else. Experience confirms that very often a generation spends what the previous one laboriously amassed. Foolish! Foolish! All the rich man’s calculations turned out to be tragically wrong. He was completely wrong because wealth does not give true happiness.

There is no connection between abundance of possessions and true security ! The Bible never ceases to oppose the fool to the sensible man and by this parable, Jesus wanted to make us understand that it is a lack of intelligence not to know how to discern the true goods, the true meaning of life. God is the supreme good, and wisdom consists in placing everything in this perspective. The true success of a life depends on it ! In his letter to the Colossians, Paul invited them to seek the things above ; that is where Christ is. The goal of your life is above, not on earth. To take this step is to discover or rediscover the true meaning of life. Foolish was the rich man who reduced his horizon to the earth, to his crops, his granaries, his belly.

Our life will not end on this earth. Wealth is not bad in itself. Money can become good, if it is not only for oneself. In short, this page of the Gospel according to Luke is a plea for an open heart. If the rich man had decided to put the surplus of his barn into the hands of the poor, his heart would have been enlarged and he would have become rich in the sight of God (Lk 12, 21b). And we, in order to be rich, in the sight of God, what conversion do we have to make: availability of life, gift of ourselves, respect for the poorest, visitors to the sick, volunteers in actions for the benefit of the most destitute, the homeless, immigrants, the abandoned…?

Deacon Michel Houyoux

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◊ Father Hanly  : click here to read the post → Homily for 18th Sunday in Ordinary Time, Year C

◊ Benedictine Abbey of Christ in the desert  : click here to read the post →   Eighteenth Sunday in Ordinary Time, Year C

♥ Sister Mary Elisabeth of the Coronation shares a reflection for the 18th Sunday in Ordinary Time

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Jeudi de la vingtième semaine du Temps Ordinaire dans l’année C

Posté par diaconos le 27 juillet 2022

La parabole du grand souper et des invités à la noce

La parabole sur les Noces donnée par Jésus-Christ se conclut par la phrase devenue célèbre proverbe : « il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus ». Cette sentence résume à elle seule l’explication de la métaphore, et rappelle bien d’autres paraboles du Christ : il faut croire et suivre les vertus de l’Église afin de pouvoir être choisi et accéder au ciel, et non aux ténèbres de la damnation.
Cette parabole figure également dans le livre des Proverbes

Grégoire le Grand fit sur cette parabole une homélie entière. Les Noces représentent l’église de la terre. Le roi est Dieu le Père qui fit un banquet pour son Fils lorsqu’il prit l’incarnation humaine. Les bœufs sacrifiés sont les Pères et prophètes de l’Ancien Testament. Ceux qui refusent l’invitation sont en fait les gens qui n’écoutent pas les paroles du Christ. Certains sont pris par un excès dans leur travail, d’autres dans leur négoce, en fait ils courent plus après l’argent qu’après les paroles de l’Eglise.

Les serviteurs tués sont les persécutés, les martyrs ; le roi brûle alors les villes des persécuteurs : là stipule le docteur de l’église, il faut comprendre brûle la chair des persécuteurs dans laquelle les âmes habitaient. Dieu le Père fait alors rassembler bons et méchants, ceux qui sont à des carrefours ou sur des chemins. Il fait ensuite le tri des âmes : l’habit de noces, c’est la parure de l’âme : la charité. L’humain jeté est l’ensemble des pervertis. Il faut agir en homme qui prodigue le Bien, tout en ne sachant pas si on sera élu, précisa Grégoire le Grand.

La Cène de Cyprien (Cena Cypriani), parodie de la Bible composée au IVe ou au ve siècle, qui met en scène un banquet organisé par un roi en l’honneur de son fils, serait plus précisément une parodie de la parabole du festin de noces, selon l’historien E. Ilvonen, dans Parodies de thèmes pieux dans la poésie française du Moyen-âge, H. Champion, 1914, p.2-3.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus se mit de nouveau à parler aux grands prêtres et aux anciens du peuple, et il leur dit en paraboles : « Le royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils. Il envoya ses serviteurs appeler à la noce les invités,  mais ceux-ci ne voulaient pas venir. Il envoya encore d’autres serviteurs dire aux invités : “Voilà : j’ai préparé mon banquet, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ; tout est prêt : venez à la noce.”

Mais ils n’en tinrent aucun compte et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce ; les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent. Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et incendia leur ville. Alors il dit à ses serviteurs : “Le repas de noce est prêt, mais les invités n’en étaient pas dignes. Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce.” Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives.

Le roi entra pour examiner les convives, et là il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce. Il lui dit : « Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?” L’autre garda le silence. Alors le roi dit aux serviteurs : « Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. »

Pa­ra­bole des noces

Cette pa­ra­bole  est une ré­ponse aux mau­vais des­seins ma­ni­fes­tés par les ad­ver­saires: « Ils cherchaient à se saisir de lui; mais ils craignaient la foule, parce qu’elle le tenait pour un prophète » (Mt 21,, 46) . Mat­thieu seul  conserva cette pa­ra­bole. Marc et Luc ter­minèrent par la pa­ra­bole des vi­gne­rons l’en­tre­tien qui pré­cède avec les prin­ci­paux du peuple ; puis ils passèrent à la ques­tion concer­nant le tri­but, que Mat­thieu rap­porta ci-des­sous

 Ces mots des noces pour son fils doivent s’en­tendre dans leur sens lit­té­ral. Ils ne si­gni­fient ni un fes­tin en gé­né­ral, ni une fête don­née par ce roi à l’oc­ca­sion de l’a­vè­ne­ment de son fils au pou­voir, comme le pensèrent un grand nombre d’exé­gètes. Jésus est re­pré­senté comme l’époux de son Église : « Celui qui a la mariée, c’est le marié, mais l’ami du marié, qui se tient là et qui l’entend, éprouve une grande joie à cause de la voix du marié. Ainsi donc, cette joie qui est la mienne est parfaite.  » (Jn 3, 29, 

Les grands pré­pa­ra­tifs que le roi fit an­non­cer par ses ser­vi­teurs au­raient dû être pour les in­vi­tés un puis­sant mo­tif de ve­nir, et ren­dront bien plus cou­pables leur mé­pris et leur in­gra­ti­tude.  Ces serviteurs partirent sur les routes , rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, tant méchants que bons, et la salle des noces fut remplie de convives. Comme tous ces in­vi­tés avaient été ras­sem­blés dans les car­re­fours et que la plu­part furent très pauvres, le roi ne pou­vait pas s’at­tendre à ce qu’ils eussent tous un habit de noces digne de pa­raître à sa cour.

Puisque la salle des noces fut rem­plie , les élus ne furent pas en si pe­tit nombre, mais ils le furent tou­jours, com­pa­rés aux mul­ti­tudes d’appelés. Cet ap­pel fut fait de la part de Dieu dans l’in­ten­tion que ce­lui qui l’en­tend soit sauvé. Mais ni l’ap­pel, ni même l’ac­cep­ta­tion ne suf­fisent pour cela, comme le prouve le der­nier trait de la pa­ra­bole. Il faut de plus un acte de la grâce sou­ve­raine de Dieu. Mais cet acte n’est pas ar­bi­traire ; Dieu pos­sède le se­cret de le mettre en har­mo­nie avec la li­berté hu­maine, de telle sorte que ce­lui qui est fi­na­le­ment re­jeté l’est par sa faute, et que ce­lui qui est sauvé sait qu’il l’est par la pure grâce de Dieu : « En effet, c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire pour son projet bienveillant. «   (Ph 2, 13)

Signification de la parabole  le roi qui fit les noces de son fils c’est Dieu, et ces noces c’est l’é­ta­blis­se­ment de son règne, qui un jour sera élevé à la per­fec­tion. Tout, dans ce royaume, où le pé­cheur est in­vité à en­trer, est  préparé par la libre grâce de Dieu ; le sa­lut est ab­so­lu­ment gra­tuit. La pre­mière in­vi­ta­tion eut lieu par Jé­sus-Christ lui-même et par ses apôtres, par les pro­phètes d’a­bord, puis par Jean-Bap­tiste et Jé­sus-Christ ; les serviteurs qui la pour­suivirent plus tard furent ses dis­ciples. Les pre­miers invités re­pré­sentèrent le peuple d’Israël et ses chefs.

Leur re­fus,  leur mé­pris de l’in­vi­ta­tion, et plus en­core la haine vio­lente qu’ils ma­ni­fes­tèrent contre le Maître et ses ser­vi­teurs, ne jus­ti­fièrent que trop le ter­rible châ­ti­ment qui vint les at­teindre et la des­truc­tion de leur ville. Alors com­mença une époque toute nou­velle dans le règne de Dieu ; son peuple se montra in­digne ; les ser­vi­teurs furent en­voyés vers les na­tions païennes, aux­quelles ils portèrent l’in­vi­ta­tion, et la salle des noces se fut remplie.

La pre­mière par­tie de la pa­ra­bole fut di­ri­gée contre les chefs du peuple juif ; elle éta­blit un grand contraste entre ce peuple et les païens. Dans la der­nière par­tie  la pen­sée de Jé­sus se gé­né­ra­lisa ; la pa­ra­bole en­seigne le caractère in­té­rieur et spi­ri­tuel du royaume des cieux ; l’­homme qui n’a­vait pas un ha­bit de noces re­pré­sente toute la ca­té­go­rie de gens qui sont ex­té­rieu­re­ment en­trés dans le royaume sans que rien ait changé dans les dispositions de leur cœur.

L’­ha­bit de noces, c’est la jus­tice in­té­rieure, la sanc­ti­fi­ca­tion qui s’ob­tient par la re­pen­tance et la foi au Sau­veur : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus.  » (Mt6, 33). Ils n’eurent pas tort, les in­ter­prètes qui virent dans cet ha­bit de noces Christ lui-même et sa jus­tice dont le pé­cheur doit être re­vêtu.  Mais la pleine ré­vé­la­tion de cette pro­fonde vé­rité du sa­lut était en­core ré­ser­vée pour le temps qui sui­vrait la mort ré­demp­trice de Jésus.

Le ter­rible châ­ti­ment in­fligé à ce mal­heu­reux convive, et qui étonne au pre­mier abord, montre la culpa­bi­lité de ceux qui, pré­fé­rant les haillons de leur propre jus­tice à la jus­tice par­faite qui leur est of­ferte, re­fusent de sou­mettre leur cœur non régénéré à la sanc­ti­fi­ca­tion, sans la­quelle nul ne verra le Sei­gneur.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Regnum Christi  : cliquez ici pour lire l’article → « Tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce

◊ Hozana  : cliquez ici pour lire l’article → Tout est prêt : venez à la noce. – Hozana

 Vidéo Tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce

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