• Accueil
  • > Archives pour le Jeudi 28 juillet 2022

Vendredi de la dix-septième semaine dans le Temps Ordinaire de l’année C

Posté par diaconos le 28 juillet 2022

Fichier:Pierre Brébiette - Jésus chez Marthe et Marie.jpg — Wikipédia

# Ce récit se trouve à un endroit clé dans l’Évangile, il sert à illustrer ce principe fondamental de vie que nous propose Jésus-Christ : d’aimer Dieu de tout notre être et d’aimer notre prochain comme nous mêmes. C’est bien utile de nous donner à réfléchir là-dessus, car comment faire pour aimer à la fois Dieu à 100%, aimer notre prochain à 100% et s’aimer en plus soi-même à 100% ? Même si ces 300% se combinent en partie, il nous faut sans cesse naviguer à vue en fonction des circonstances. C’est clairement ce que Jésus pense puisqu’en citant le fameux commandement de Moïse d’écouter Dieu et de l’aimer à 100%, Jésus ajoute qu’il faut l’aimer avec « toute son intelligence ».

#L’Eucharistie est un sacrement chrétien. Elle occupe une place centrale dans la doctrine et la vie religieuse des confessions chrétiennes. Alors que les catholiques et les orthodoxes parlent d’Eucharistie, le terme de Sainte-Cène est généralement utilisé par les protestants pour désigner le même rite. L’origine de ce rite est commune à tous les chrétiens : selon le Nouveau Testament, en particulier la Première épître aux Corinthiens et les Évangiles synoptiques, il fut institué par Jésus-Christ la veille de sa Passion, en distribuant du pain et du vin aux apôtres, et en leur disant : « Ceci est mon corps, ceci est mon sang.

Vous ferez cela en mémoire de moi.» Les catholiques et les orthodoxes décrivent l’Eucharistie comme une véritable « actualisation », non sanglante, du sacrifice du Christ en vue du salut, par le ministère du prêtre. De leur côté, les protestants affirment que le texte biblique ne soutient pas la théorie de la transsubstantiation. Les luthériens emploient le terme de consubstantiation. La tradition calviniste professe la notion de présence spirituelle. Chez les chrétiens évangéliques, on parle d’un mémorial du sacrifice de Jésus-Christ.

L’institution de l’eucharistie par Jésus s’inscrit dans le cadre de la tradition juive qui attache une grande importance aux actions de grâce et aux bénédictions (berakhot) que l’on prononce, spécialement lors des repas, afin de remercier Dieu pour ses bienfaits. Dans le rite l’homme répond à l’initiative divine par le remerciement, en particulier, lors des berakot du seder de Pessah (pascal) qui rendent grâce en mémoire de la libération de l’esclavage en Egypte, libération non définitive, car l’histoire d’Israël est marquée par l’esclavage et le péché, en sorte que le mémorial de la libération d’Egypte s’ouvre à une attente de libération définitive.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,   Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut. Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. »  Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »  (L c  10, 38-42).

Jésus reçut chez Marthe et Marie

« Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi. » (Ap 3, 20) Aide-moi à te servir, Jésus, en t’ouvrant les portes de mon cœur. Entre en mon cœur, je t’y ai préparé une place de choix. Tu frappes à ma porte, aide-moi à t’ouvrir. Aujourd’hui, nous voyons un Jésus aussi bien divine qu’humaine: Il est épuisé du voyage et, en Béthanie, il se laisse accueillir par la famille qu’Il aime tant. Et il va en profiter pour nous apprendre ce qui est “le plus important”.

D’habitude, dans l’attitude de ces deux sœurs on voit reflétées les deus façons de vivre la vocation chrétienne: la vie active et la vie contemplative. Marie, «se tenant assise aux pieds du Seigneur»; Marthe, accaparée par les multiples choses et occupations du service, toujours contente, mais fatiguée ( Lc 10,39-40,42). «Marthe, Marthe», lui dit Jésus, «tu t’inquiètes et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire, que tu te reposes, et même plus important, que tu te reposes à mon côté, en me regardant et en m’écoutant». Deux modèles de vie chrétienne que nous devons coordonner et intégrer: vivre la vie de Marthe aussi bien que celle de Marie. Nous devons être attentifs à la Parole du Seigneur, et vigilants, car le bruit et le trafic du quotidien —fréquemment— nous cache la présence de Dieu.

Parce que la vie et la force d’un chrétien seulement peuvent demeurer fermes et grandir si elles restent unies à la vrai vigne, d’où viennent la vie, l’amour et l’envie de continuer en avant… sans regarder en arrière. À la plupart de nous, Dieu nous a appelés à demeurer comme “Marthe”. Mais il ne faut pas oublier que le Seigneur veut que nous soyons chaque fois plus comme “Marie”: Jésus-Christ nous a aussi appelés à “choisir la meilleure part” et à ne pas laisser personne nous l’enlever.

Il nous rappelle que le plus important n’est pas ce que nous puissions faire, mais la Parole de Dieu qui éclaire nos vies, et, ainsi, par l’Esprit Saint nos œuvres demeurent imprégnées de son amour. Nous reposer sur le Seigneur est seulement possible si nous jouissons de sa présence réelle dans l’Eucharistie. La prière devant le tabernacle! C’est bien le plus grand trésor que, nous les chrétiens, nous avons. Rappelons-nous le titre de la dernière encyclique de Jean Paul II: L’Église vit de l’Eucharistie. Le Seigneur a beaucoup de choses à nous dire, beaucoup plus de celles que nous en pensons.

Cherchons, donc, quelques moments de silence et de paix pour rencontrer Jésus et, avec Lui, nous en trouver nous-mêmes. Jésus-Christ nous invite à adopter une option : celle de choisir la meilleure part.  (Lc 10, 42). Marie, enseigne-moi l’amitié avec Jésus, aide-moi à passer du temps avec lui. Prenons la résolution de consacrer des temps de prière pendant la journée.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊   Abbaye Notre Dame de Scourmont (Belgique) : cliquez ici pour lire l’article → Homélie pour le vendredi de la 17ème semaine du Temps Ordinaire

◊ Père Gilbert Adam   : cliquez ici pour lire l’article →  Vendredi de la 17e semaine, année paire

Vidéo Prédication du Pasteur Marc Penot

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans Catéchèse, comportements, Page jeunesse, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaire »

Achtzehnter Sonntag der gewöhnlichen Zeit im Jahr C

Posté par diaconos le 28 juillet 2022

 What does Christ mean when we cannot serve masters, both God and money  (Matthew 6:24)? - Quora

Was meint Christus, wenn wir nicht beiden Herren dienen können, Gott und Geld ?

Aus dem Evangelium von Jesus Christus nach Lukas

Zu jener Zeit fragte jemand aus der Menge Jesus : « Lehrer, sag meinem Bruder, er soll unser Erbe mit mir. »  Jesus antwortete : « Mensch, wer hat mich zu eurem Richter oder Schlichter über eure Streitigkeiten gemacht ? «    Dann sagte er zu ihnen allen : « Hütet euch vor der Habgier, denn niemand lebt von dem, was er hat, auch wenn er viel hat. Und er erzählte ihnen dieses Gleichnis : « Es war einmal ein reicher Mann, dessen Vermögen gut war. Er fragte sich : ‘Was soll ich nur tun ? Ich habe keinen Platz, um meine Ernte unterzubringen. Da sagte er zu sich selbst : ‘Das werde ich tun: Ich werde meine Scheunen abreißen und größere bauen, und ich werde all mein Getreide und meine Waren darin unterbringen.

Dann werde ich zu mir selbst sagen : « Hier bist du nun, mit vielen Gütern, die du für viele Jahre zur Verfügung hast. Ruhe dich aus, iss, trink, genieße das Leben. Aber Gott sprach zu ihm: ‘Du bist ein Narr: Noch in dieser Nacht wird dein Leben von dir gefordert werden. Und was du angehäuft hast, wer soll es haben ?’ So ergeht es dem, der für sich selbst anhäuft, statt für Gott reich zu sein.  » (Lk 12,13-21)

Verwechseln Sie nicht das Ziel !

Das Wesentliche ist nicht der Dienst des Geldes und des Profits, sondern der Dienst am Menschen. Unser Leben steht an erster Stelle und nicht der Reichtum! Dieses Leben hängt nicht vom Reichtum ab (Lk 12,15b). Jesus zeigt dies, indem er der Menge, die gekommen war, um seine Lehre zu hören, ein Gleichnis erzählt. Der reiche Landbesitzer, von dem im Evangelium die Rede ist, zeigte die äußeren Zeichen des Reichtums: Sein Land war sehr ertragreich, seine größte und einzige Sorge war, wo er seinen Weizen, sein Öl und seinen Wein lagern konnte, denn seine Lagerräume waren zu klein geworden. Er hatte zwei Ziele: seine Nebengebäude zu vergrößern und das Beste aus seinen reichen Ernten zu machen. Sein Lebensideal war so hoch wie sein Tisch, sein Bett oder sein Stuhl : « Hier bist du mit vielen Reserven für viele Jahre. Ruhe dich aus, iss, trink, genieße das Leben » (Lk 12,19).

Dieser Mann aus dem Gleichnis ist ein gutes Beispiel für den perfekten Materialisten: Er glaubte fest an das Glück durch die Materie, und Jesus stigmatisierte ihn, indem er seinen Egoismus hervorhob, der das Verdienst hatte, offen zu sein :  » Ich … ich … ich … ich werde … ich werde … ich werde abreißen … ich werde bauen … ich werde bauen … meine Ernten, meine Kornkammern, meinen Weizen … ICH ! «   Aber Gott sagte zu ihm : « Du bist verrückt! Noch in dieser Nacht wird dein Leben wieder von dir gefordert werden. Er hatte nicht nur nicht die Weisheit, seine Tage abzuschätzen, wie der Psalmist sagt. « (Psalm 89), sondern er baute sein Leben auf der Anhäufung von Reichtum auf, indem er sich seine Gier nach Gewinn aneignete, von dem er nicht sicher war, dass er davon profitieren würde.

Was nützt es, zu horten, was man nicht mitnehmen kann ? Man muss klug genug sein, um das irgendwann zu begreifen! Die Gier bleibt nicht ohne katastrophale Folgen. Wie viele Menschen opfern beispielsweise alles, ihr Gleichgewicht, ihre Familie, ihr gegenwärtiges Glück, um die Mittel zu erwerben, um morgen glücklich zu sein, falls es ein Morgen gibt? Für Prediger ist es eine Verschwendung, Reichtümer anzuhäufen, die dann von jemand anderem ausgegeben werden. Die Erfahrung bestätigt, dass eine Generation sehr oft das ausgibt, was die vorherige mühsam angehäuft hat. Töricht! Närrisch! Alle Berechnungen des reichen Mannes erwiesen sich als tragisch falsch. Er lag völlig falsch, denn Reichtum macht nicht wirklich glücklich.

Es gibt keinen Zusammenhang zwischen der Fülle des Besitzes und der wahren Sicherheit! Die Bibel hört nie auf, den Narren dem Vernünftigen gegenüberzustellen, und mit diesem Gleichnis wollte Jesus uns zu verstehen geben, dass es ein Mangel an Intelligenz ist, nicht zu wissen, wie man die wahren Güter, den wahren Sinn des Lebens erkennt. Gott ist das höchste Gut, und Weisheit besteht darin, alles in dieser Perspektive zu sehen. Der wahre Erfolg eines Lebens hängt davon ab! In seinem Brief an die Kolosser forderte Paulus sie auf, nach dem zu streben, was oben ist; dort ist Christus. Das Ziel deines Lebens ist oben, nicht auf der Erde. Diesen Schritt zu tun, bedeutet, den wahren Sinn des Lebens zu entdecken oder wiederzuentdecken. Töricht war der reiche Mann, der seinen Horizont auf die Erde, auf seine Ernte, seine Kornkammern, seinen Bauch reduzierte.

Unser Leben wird nicht auf dieser Erde enden. Reichtum ist nicht an sich schlecht. Geld kann gut werden, wenn es nicht nur für einen selbst ist. Kurzum, diese Seite des Lukas-Evangeliums ist ein Plädoyer für ein offenes Herz. Hätte der reiche Mann beschlossen, den Überschuss seiner Scheune in die Hände der Armen zu legen, wäre sein Herz weit geworden und er wäre vor Gott reich geworden (Lk 12,21b). Und wir, um in den Augen Gottes reich zu werden, welche Umkehr müssen wir vollziehen: das Leben zur Verfügung stellen, uns selbst verschenken, die Ärmsten respektieren, die Kranken besuchen, freiwillig an Aktionen zugunsten der Ärmsten, der Obdachlosen, der Einwanderer, der Verlassenen teilnehmen…?

Diakon Michel Houyoux

Links zu anderen christlichen Websites

◊  Prof. Dr. Andreas Vonach : klicken Sie hier, um den Artikel zu lesen →  18. Sonntag im Jahreskreis Lesejahr C 1. Lesung: Koh 1,2; 2,21-23

◊ Predigten auf evangelisch  (Deutschland)   : klicken Sie hier, um den Artikel zu lesen →  Ein Selbstgespräch wird unterbrochen / oder: 

♥ Lass uns auf Christus schauen

Image de prévisualisation YouTube 

Publié dans Catéchèse, La messe du dimanche, Page jeunesse, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaire »

Saint Jacques, apôtre

Posté par diaconos le 28 juillet 2022

Méditation Biblique d'après l'évangile Mc 10,35-45 B TO ppt video online  télécharger

# Apôtre désigne un envoyé chargé d’une mission, voire l’accomplissement de celle-ci ou les lettres la décrivant1. Dans la Bible grecque des Septante, ce mot est appliqué à des personnes (1R 14,6) ; il traduit l’hébreu shaliah, « envoyé plénipotentiaire » Le Nouveau Testament emploie plusieurs fois le mot .

Il s’applique à plusieurs catégories de personnes bien distinctes les témoins de la Résurrection de Jésus, envoyés pour annoncer cet événement ;un des ministères de l’Église primitive ;deux fois dans les évangiles (Mt 10,2 et Lc 6,13) : le groupe des Douze choisis par Jésus, d’abord pour les envoyer (Mt 10, 5-42), enfin pour être avec lui et pour signifier symboliquement le peuple de la fin des temps (Mt 19, 28).

Paul, qui ne fit pas partie des Douze Apôtres, est surnommé l’Apôtre sans autre précision, Ce mot s’applique aussi aux personnes qui enseignent et répandent une religion à la manière des apôtres de Jésus. Par extension, il qualifie aussi les propagateurs d’une doctrine, d’une opinion, d’une cause.

Dans le vocabulaire familier, « apôtre » désigne une personne qui va écouter aveuglément son maître à penser et qui propage activement ses idées. Cette image fait référence aux apôtres de Jésus Christ. Le Nouveau Testament témoigne aussi d’un apostolat conçu, dans la première Église, comme l’un des ministères essentiels. Les lettres de Paul (par ex. 2 Co 11,13) parlent de « faux apôtres ».

Le premier exemple de texte apostolique est sans doute la lettre apostolique envoyée à l’Église d’Antioche à la suite des discours de Pierre (Ac 15, 7-12) et Jacques (Ac 15, 13-21) sur la décision du concile de Jérusalem sur l’observance des règles traditionnelles du judaïsme, notamment la circoncision (vers 50).

Les textes ne sont pas toujours explicites sur le contenu de ce ministère, dont on peut penser qu’il comportait une dimension missionnaire itinérante : c’est ainsi que la Didachè atteste leur existence en Syrie au début du IIe siècle. L’apostolat en effet, contrairement à l’épiscopat, ne s’exerce pas sur un territoire circonscrit et précis : il a une dimension universelle. Pierre en effet présida d’abord l’Église d’Antioche avant de présider l’Église de Rome.

La tradition de l’Église, en suivant les textes des Actes des Apôtres, adopte un collège apostolique modifié depuis la défection et la trahison de Judas l’Iscariote. Elle remplaça celui-ci par Matthias et surtout par Paul (apôtre). Le plus souvent, ces deux apôtres additionnels figurent ensemble parmi les Douze au détriment de l’un des onze appelés par Jésus-Christ.

En tout cas Paul figure toujours dans le collège apostolique, à la seconde place après Pierre . La Tradition apostolique a été définie par Hippolyte de Rome au début du IIIe siècle, l’existence de ce ministère de l’Église antique que Calvin s’appuya pour restructurer les ministères des Églises de la Réforme.

De l’Évangile de Jésus Christ selon  Matthieu

En ce temps-là, la mère de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, s’approcha de Jésus avec ses fils Jacques et Jean, et elle se prosterna pour lui faire une demande.  Jésus lui dit : «  Que veux-tu ?  »  Elle répondit : « Ordonne que mes deux fils que voici siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton Royaume. «   Jésus répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ?  »  Ils lui disent : «  Nous le pouvons. »  Il leur dit : «  « Ma coupe, vous la boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; Il y a ceux pour qui cela est préparé par mon Père. »

 Les dix autres, qui avaient entendu, s’indignèrent contre les deux frères. et les grands font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne devra pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur ; et celui qui veut être parmi vous le premier sera votre esclave.  Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. ( Mt 20, 20-28)

La défection de plusieurs disciples

Jésus avait discuté avec les Juifs, plus ou moins opposés à son enseignement, il quitta la synagogue, suivi de ceux qui, en grand nombre, le suivaient de lieu en lieu pour écouter sa parole et être témoins de ses œuvres. Plusieurs de ceux-ci se manifestèrent. Une crise de la foi se produisit parmi eux. Jésus connut les secrets murmures des disciples ; il vit aussitôt qu’ils avaient pour cause une défaillance de leur foi  :    »Ceci vous scandalise ? C’est là, pour vous, une occasion de chute et de défection ? » »  Pour plusieurs, la fin du discours parut avoir dépassé la mesure de leur intelligence et de leur force. Leur observation : cette parole est dure, ne signifie pas seulement qu’elle leur parut difficile à comprendre, mais plutôt impossible à accepter : qui put l’écouter et la mettre en pratique ?

Ces disciples ne prirent pas ces paroles de Jésus dans un aussi littéral et matériel que les Juifs ; mais ils trouvaient une pierre d’achoppement dans la pensée que Jésus dût souffrir et mourir pour la vie du monde   et qu’eux-mêmes dussent s’approprier les fruits de sa mort par une communion mystérieuse avec lui. Cela les scandalisait. Cette perspective fut toujours une cause de scandale pour les juifs, et même pour les apôtres, avant qu’ils eussent reçu l’Esprit divin. Il n’en fut pas autrement de nos jours pour bien des personnes. Jésus renvoie donc ses auditeurs scandalisés de ses déclarations précédentes, au temps où il sera retourné dans la gloire qu’il possédait avant son incarnation.

Les uns, considérant que Jésus ne put remonter au ciel qu’en passant  une humiliation profonde et par la mort dont il vint de parler, pensèrent qu’il voulut dire à ses auditeurs : là vous trouverez de bien plus fortes raisons de vous scandaliser. D’autres, s’attachant exclusivement à l’idée de l’ascension et de la glorification de Christ, ici annoncée, estimèrent qu’il expliqua à ses auditeurs la perspective d’un temps où il le 0sera plus facile de comprendre le sens spirituel de ses paroles, de croire en lui, en un mot, de ne plus se scandaliser (Ainsi Calvin, Stier, Ebrard, Luthardt, Godet, Keil, Holtzmann).

Jésus parla à des auditeurs qui se scandalisaient de son discours. Il voulut dissiper leurs préjugés ; il énonça, à cet effet, trois propositions : ce fut l’Esprit qui vivifie, le Saint-Esprit de Dieu, dont Jésus était rempli sans mesure et qui , par sa parole généra les âmes et communiqua la vie. « Les paroles que je vous ai dites ont Esprit et vie »  ; cette double affirmation portèrent avec elles .prit divin et communiquent la vie. Mais, pour cela, il faut que l’âme fut ouverte à la lumière et à la puissance vivifiante de l’Esprit, car sans lui la chair ne sert de rien. Même la chair de Christ, qu’il donna pour la vie du monde, toute sa personne et toute son œuvre, qu’il s’agit de s’approprier par la foi, ne put vivifier que par l’Esprit, qui seul fait comprendre l’incarnation et le sacrifice de Jésus-Christ et notre union avec lui.

À ceux qui s’arrêtèrent à l’extérieur et ne connurent le Christ que selon la chair, Christ lui-même ne servit de rien. « Puisque les paroles que je vous dis sont esprit et vie, ce n’est pas en elles qu’est la raison du scandale qu’elles vous causent, mais cette raison est dans votre incrédulité. Jésus adoucit cette accusation, en réduisant à quelques-uns le nombre de ceux qui refusaient de croire en lui, de le recevoir tel qu’il venait de se présenter à eux dans ce discours. Et pourtant, par cette observation, Jean expliqua que Jésus ne fut pas surpris par cette crise que subit la foi de ses disciples, qu’il s’y attendait, que, d’avance, il l’avait aperçue dans leurs cœurs.  Bien plus, il savait dès le commencement qui furent ceux qui ne crurent pas equi fut celui qui le livra.

Que signifia le mot : dès le commencement  ?  La plupart des interprètes entendent par là le temps où Jésus entra dans son ministère et commença à rassembler des disciples, mais ce sens ne  s’appliqua à ses auditeurs galiléens qui ne crurent pas. Jésus ne les connaissait pas encore à cette époque. Dès que les premiers germes de l’incrédulité naissaient dans le cœur d’un disciple, dès ce moment déjà Jésus le connaissait jusqu’au fond ? .Dans ce cas, l’observation de de Jean, concernant Judas, ne se rapporterait pas au moment où Jésus l’admit au nombre des douze, mais au temps où l’avarice et l’hypocrisie de ce disciple prirent racine ans son cœur.

Il en est qui ne crurent pas, parce que, tout en suivant Jésus, leur cœur n fut pas prêt à accueillir la Bonne Parole. Jésus dit à ses disciples :   » Voulez-vous, vous aussi, vous en aller ? «   Jésus voulut les éprouver et provoquer en eux une pleine décision, car il réclama un peuple de franche volonté. Il les connaissait assez pour savoir que tous, sauf Judas, lui resteraient fidèles, et leur réponse ne fut  l’objet d’aucun doute, mais il voulut l’entendre de leur part, car la profession de Pierre contribua à l’affermissement de leur foi :  «  Seigneur, à qui irons-nous  ? Tu as des paroles de vie éternelle  » Ces paroles furent dites par Pierre avec une pleine persuasion, un enthousiasme et un ardent amour pour Jésus.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Vivecamino :  cliquez ici pour lire l’article → Qui était Saint Jacques ?

 

◊  Abbaye de Sourmont (Belgique)   :  cliquez ici pour lire l’article →  Homélie pour le 17ème dimanche du temps ordinaire

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans Catéchèse, fêtes religieuses, Page jeunesse, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaire »

 

Salem alikoum |
Eazy Islam |
Josue |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | AEP Gresivaudan 4ieme 2007-08
| Une Paroisse virtuelle en F...
| VIENS ECOUTE ET VOIS